Fraude10

Aboubakar Diakité poses as a customs officer on his Facebook profile, but to his clients, he pretends to be an agent of the Direction de la surveillance du territoire, DST. He uses his appearance to gain the trust of potential clients, driving a Land Cruiser V8 with tinted windows and a diplomatic license plate. He accompanies clients through the process of obtaining Ivorian nationality, providing them with a yellow certificate of nationality. However, it is later revealed that the certificate is obtained through a fake marriage. Diakité assures clients that it is a sham marriage with one of his cousins and even offers a solution for Muslim clients who are reluctant by allowing them to divorce after a few months. The cost of the procedure is around 2 million CFA francs, or approximately 3,000 euros. Sur son profil Facebook, l'homme dit travailler aux douanes. Mais à ses clients, il a su être un agent de la Direction de la surveillance du territoire, DST. Dans toute arnaque, l'apparence joue un rôle déterminant. Alors, Aboubakar Diakité ne lésine pas sur les moyens. Grosse lunettes de soleil sur le nez, il roule dans un Land Cruiser V8 aux vitres peintés avec plaque diplomatique et macarons verts. Sur son profil Facebook, l'homme dit travailler aux douanes. Mais à ses clients, il a su être un agent de la Direction de la surveillance du territoire, DST. Dans toute arnaque, l'apparence joue un rôle déterminant. Alors, Aboubakar Diakité ne lésine pas sur les moyens. Grosse lunettes de soleil sur le nez, il roule dans un Land Cruiser V8 aux vitres peintées avec plaque diplomatique et macarons verts. Un petit Calibre dans la boîte à gants. Des quoi mettre en confiance ses potentiels clients, dont le profil varie. Il y a ceux qui ne sont en aucun cas éligibles à la nationalité ivoirienne. Et d'autres qui, vivant sur le territoire depuis une dizaine d'années, pourraient sans doute être naturalisés par la voie classique, mais ne diraient pas non à une procédure accélérée. Diakité les accompagne à toutes les étapes. Police, mairie, DST. A chaque fois, l'homme est accueilli au garde-à-vous. Au bout de deux ou trois mois, le demandeur reçoit des mains de Diakité un certificat de nationalité jaune, coût de la procédure autour de 2 millions de francs CFA, environ 3 000 euros. Mais en parcourant le certificat, il découvre qu'il n'a pas obtenu le sésame par naturalisation, mais par mariage. Car pour réussir son coup, Diakité introduit dans le dossier un acte de mariage bidon. A ceux qui s'en inquiètent, il se veut rassurant et explique qu'il s'agit juste d'un mariage blanc avec une de ses cousines. Il trouve même une parade pour ses clients de concession musulmane qui réchignent. Après quelques mois, il est possible de divorcer en payant entre 200 000 et 500 000 francs supplémentaires, entre 300 et 760 euros. Dans toute arnaque, l'apparence joue un rôle déterminant. Alors, Aboubakar Diakité ne lésine pas sur les moyens. Grosse lunettes de soleil sur les nez, il roule dans un Landcruiser V8 ou V8 NT avec plaque diplomatique et macarons verts. Un petit Calibre dans la boîte à gants. De quoi mettre en confiance ses potentiels clients dont le profil varie. Il y a ceux qui ne sont en aucun cas éligibles à la nationalité ivoirienne et d'autres qui, vivant sur le territoire depuis une dizaine d'années, pourraient sans doute être naturalisés par la voie classique, mais ne diraient pas non à une procédure accélérée. Diakité les accompagne à toutes les étapes. Police, mairie, DST. A chaque fois, l'homme est accueilli au garde-à-vous. Au bout de deux ou trois mois, le demandeur reçoit des mains de Diakité, un certificat de nationalité jaune. Coût de la procédure autour de 2 millions de francs CFA, environ environ 3 000 euros. Diakité les accompagne à toutes les étapes. Police, mairie, DST. A chaque fois, l'homme est accueilli au garde-à-vous. Au bout de deux ou trois mois, le demandeur reçoit des mains de Diakité, un certificat de nationalité jaune. Coût de la procédure autour de 2 millions de francs CFA, environ environ 3 000 euros. Mais en parcourant le certificat, il découvre qu'il n'a pas obtenu le sésame par naturalisation, mais par mariage. Pour réussir son coup, Diakité introduit dans le dossier un acte de mariage bidon. A ceux qui s'en inquiètent, il se veut rassurant et explique qu'il s'agit juste d'un mariage blanc avec une de ses cousines. Il trouve même une parade pour ses clients de confession musulmane qui irréchignent. Après quelques mois, il est possible de divorcer en payant entre 200 000 et 500 000 francs CFA supplémentaires en 300 et 760 euros. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org