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cover of Armenolobby & Inge Drost, FAON ( FAON: Federation of Armenian Organisations in The Netherlands)
Armenolobby & Inge Drost, FAON ( FAON: Federation of Armenian Organisations in The Netherlands)

Armenolobby & Inge Drost, FAON ( FAON: Federation of Armenian Organisations in The Netherlands)

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Pour la première fois, Armenolobby quitte la Belgique pour en savoir plus sur la position des autorités neerlandaises au sujet de l'Artsakh et decouvrir le travail de la FAON. Une interview d'Inge Drost, co-presidente de la FAON. FAON: Federation of Armenian Organisations in The Netherlands

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Transcription

Armenolobby is a new show that focuses on politics and media. They discuss political issues like the situation of Armenians in Karabakh and aim to mobilize political actors in Belgium and Europe to find solutions. They recently interviewed an expert on European institutions and discussed the EU's growing role in the region. The EU's High Representative for Foreign Affairs and Security Policy, Joseph Borrell, expressed concern about the ongoing blockade and rejected Azerbaijan's attempt to politicize humanitarian access. Armenian organizations in Europe are also mobilizing to draw attention to the blockade. The events in Karabakh are influencing European decision-makers, and the EU mission at the Sionik border is closely monitoring developments. The position of European institutions is also influenced by the views and actions of member states. In the Netherlands, the Armenian Federation has close ties with Dutch MPs and has been at the forefront of advocating for Karabakh. The Dutch Par Arménolobby, votre nouvelle émission avec Nicolas Tavitian et ses invités, tous les lundis à 15h et les mercredis à 11h. Bonjour, vous êtes bien sur Arménolobby, l'émission qui s'intéresse à la politique et aux médias. Lors de notre première émission, la toute première émission, j'avais fait un petit exposé sur notre philosophie. Il s'agissait de parler ouvertement de ce que la politique peut faire et de ce que chacun de nous peut faire en politique. Sur Arménolobby, nous parlons non seulement de certains problèmes politiques, comme la situation des Arméniens au Carabas, mais surtout de mobiliser, pour les résoudre, des acteurs politiques en Belgique et ailleurs en Europe. Nous nous sommes récemment intéressés aux institutions européennes. La semaine dernière, j'ai pu interviewer Sosie Tavitian, une experte sur ces institutions précisément. Nous avons vu avec elle comment le rôle de l'Union Européenne se renforce graduellement, pas à pas, dans la région autour de l'Afsar et entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Tout récemment, par exemple, nous avons eu droit à une déclaration assez remarquable. Joseph Borrell est le haut représentant de l'Union Européenne pour la politique extérieure et pour la sécurité commune. M. Borrell a publié une déclaration d'un genre nouveau où il exprime sa préoccupation au sujet du blocus qui se poursuit, mais où il rejette aussi la tentative de manipulation de l'Azerbaïdjan en affirmant, je cite, « L'Union Européenne souligne que la question de l'accès humanitaire ne doit être politisée par aucun acteur. » C'est clair. L'Azerbaïdjan a réagi à Borrell par une de ces diatribes confuses dont nous avons maintenant l'habitude et qui décrivent une réalité parallèle, où la route de la Chine n'a jamais été fermée, où la cour internationale de justice n'a jamais exigé son ouverture, où l'Azerbaïdjan fait ce qu'il veut chez lui et qu'il est en droit d'affamer sa population s'il en a envie, où le convoi humanitaire envoyé d'Arménie constitue une attaque contre la souveraineté de l'Azerbaïdjan, et ainsi de suite. Plus récemment, des organisations arméniennes réunies sous le nom des « Européens pour l'Axar » se sont à nouveau mobilisées pour attirer l'attention sur le blocus et tenter de mobiliser l'Europe à ce sujet. L'Europe commence donc à s'intéresser au sujet qui nous intéresse. Alors comment cela se fait-il ? Il ne fait pas de doute que les événements eux-mêmes ont un effet didactique sur les décideurs européens. La mission européenne à la frontière du Sionique en particulier, qui s'appelle EUMA, oblige les institutions à suivre les développements sur le terrain et avec un intérêt plus soutenu que par le passé. Et il est donc probable que dès lors les affabulations des diplomates d'Aliev trouvent une oreille de moins en moins complaisante en Occident. Par exemple, comment croire que la frontière est ouverte alors que les observateurs européens sur place sont témoins de la réalité de la situation ? Mais il faut aussi rendre à César ce qui appartient à César. La position des institutions européennes est influencée également et sans doute surtout par ce que disent et veulent les États membres de l'Union. Dans certains pays, des citoyens d'origine arménienne et des organisations informent activement parlement et gouvernement pour les sensibiliser à la situation. Nous avons déjà eu l'occasion de parler de l'activité en Belgique sur le sujet. Je vous propose donc de nous intéresser maintenant à ce qui se fait et à ce qui se dit dans les autres pays européens sur le sujet qui nous intéresse. Alors nous allons commencer par aller voir ce qui se passe au nord. Je suis donc allé interviewer cette fois-ci pour cette émission l'une des coprésidentes de la FAON, la Fédération d'Arméniennes Organisées dans le Nétherlandes. Je ne traduis pas, je sais que tous nos auditeurs ont parfaitement compris le nom de l'organisation. Cette organisation est donc une confédération d'organisations arméniennes du pays et elle entretient depuis des années des liens étroits avec les députés hollandais qui sont donc les membres de la TUE de Kamel, la Chambre Basse. Nous avons parlé ensemble en anglais lors de l'interview encore une fois mais je crois que vous commencez, chers auditeurs, à en avoir l'habitude. Par contre, vous entendrez au cours de l'interview qu'Igne est prudente. Elle ne veut pas donner l'impression que son organisation exerce je ne sais quel pouvoir occulte sur qui que ce soit. Elle en rajoute donc un tout petit peu dans la modestie sur le travail de son organisation. Ne vous fiez donc pas aux apparences, c'est en partie grâce à la FAON, cette organisation, si les Pays-Bas sont en pointe sur la défense du Haut-Karabagh. Je vous propose de l'écouter. La FAON, l'organisation arménienne de l'Allemagne Nous sommes avec Inge Drost qui est l'une des co-chairpersonnes de FAON, l'organisation arménienne de l'Allemagne. Bonjour, Inge. Bonsoir, Nicolas. Bonsoir. Nous sommes ici aujourd'hui pour parler ensemble un peu de ce qui se passe dans les Nétherlands, en ce qui concerne la situation entre l'Arménie, l'Azerbaïdjan et en particulier l'Arzakh. Dans les programmes précédents, nous avons beaucoup parlé du blocage de l'Arzakh et des menaces venant d'Arménie et de la réaction des différents pays européens, notamment en Belgique, à l'origine de l'Union Européenne. Aujourd'hui, avec vous et avec votre soutien, nous voudrions nous concentrer sur ce qui se passe dans les Nétherlands. Pouvez-vous nous donner un peu de contexte sur la position du gouvernement des Nétherlands sur ces questions? Oui, mais avant de répondre à cette question, qui est en effet une bonne question, j'aimerais dire ceci d'abord. C'est un moment très difficile actuellement. En parlant des positions et de l'advocatisme, l'on se demande même s'il y a encore quelque chose d'important pour le monde. C'est ce que vous entendez beaucoup. Ce qui se passe actuellement à Karabakh, c'est très douloureux. C'est contre l'humanité, c'est contre la vie humaine, même si cela ne compte pas du tout, comme en guerre. Je sais que beaucoup de gens reconnaissent le sentiment de ne pas en faire assez, comme en se sentant culpables, et même en travaillant peut-être pleinement sur l'issue, et en déterminant quels sont les pas que vous pouvez prendre, ou la pression, ou l'attention, seulement l'attention sur le sujet. Oui. Donc c'est pourquoi je veux commencer par dire, mais au moins un appel à tout le monde, ne vous blâmez pas, ou ne blâmez pas l'un ou l'autre Arménien pour ne rien faire, comme c'est souvent entendu. Avec la principale raison que tous ces blâmes, ça ne aide pas la situation. J'ai aussi demandé cela aux gens de Karabakh, désolée, mais je comprends qu'ils ont 100% le droit de se blâmer, car ils ne voient pas les résultats de ce que tout le monde fait. Je suis sûre que tout le monde dans le diaspore fait de son mieux, dans ses possibilités, mais le seul problème, et c'est pourquoi je vais un peu plus loin sur ce sujet, et c'est le gros problème, que rien n'a fonctionné jusqu'ici, comme il devrait. Je veux dire à tout le monde, ce n'est pas notre faute. Ne soyons pas paralysés par ça. C'est la première chose qui me vient à l'esprit quand je pense aux positions. Et vous sentez que beaucoup de gens se sentent bléssés ou paralysés ? Oui, et bien sûr, inutiles aussi. Même quand des articles sont publiés, comme aujourd'hui, dans un journal de qualité de la NRC, il dit qu'il n'y a pas de nourriture dans Stéphane Hacquart, avec une photo et des choses comme ça. Mais bien sûr, ce n'est pas correct, et les gens commencent à réagir avec « J'ai mal au ventre », « L'article n'est pas bon ». Donc nous nous sentons mal, même quand l'attention est payée, et ce n'est pas la façon dont nous le voulons. Je pense que nous devons être un peu plus positifs sur ce qui se passe. Et nous réalisons que ce n'est pas dans nos mains, donc nous ne devons pas blâmer nous-mêmes, ou les journalistes, ou ce que ce soit. C'est dans un autre cercle que les choses vont mal. Oui. Merci beaucoup, je pense que c'est un commentaire très utile sur la situation actuelle. Mais ensuite, pour vos questions, où est le Néerlandaise, sa position ? Vous vous demandez, oui. Eh bien, les Néerlandais sont considérés, ou sont au moins supposés, d'être très actifs sur l'Arménie, sur Karabakh, depuis longtemps. Et peut-être, maintenant ça sonne fou, que déjà le 13 décembre, le jour après la démarche de l'allocation, une motion a déjà été adoptée dans le Parlement Néerlandais, presque unanimement, pour l'ouverture du corridor de Lachine. Et aussi le 19 janvier. Donc c'est ce que le Parlement fait, ce qu'il doit faire dans ces circonstances. Oui, je pense que vous pouvez dire que le Parlement Néerlandais, généralement, a été très actif et très proactif. Oui. Sur l'après-guerre de la guerre, pendant la guerre, sur l'après-guerre de la guerre, et maintenant, sur le bloc clé. Oui, c'est le Parlement. C'est le Parlement. En effet, il y a une différence, une grande différence, entre ce que le Parlement veut faire et dit, et ce que le gouvernement dit ou fait. Bien sûr, ils ne disent pas toujours ce qu'ils font. C'est aussi un point qu'il faut prendre en considération. On ne sait jamais vraiment ce qui se passe. Mais bien sûr, ils sont très prudents en parlant de ce qu'ils font. Mais la réaction du gouvernement n'a pas toujours été celle que nous voulons. Ils prétendent, bien sûr, mettre de la pression sur l'Algérie et appeler l'ambassadeur. Par exemple, quand la règle de l'ICG n'a pas été suivie, ils ont joué au football avec elle. Bien sûr, le ministre dit au Parlement, « Oui, nous l'avons appelé au Parlement, et nous leur avons dit que ce n'était pas correct, et que c'était une règle, et que vous devez la suivre. » Donc, d'une certaine façon, ils y sont allés. Mais une complainte que l'on entend souvent du ministre, c'est que chaque mois, il doit aller au Conseil des Affaires étrangères de l'UE avec un message du Parlement, une motion, ou autre chose. Et il nous a dit souvent qu'il était presque seul. Et bien sûr, il se sent seul. La prochaine fois, il ne le fera pas. Ce n'est pas bien. Bien sûr, nous pensons probablement que la France a aussi évoqué l'issue. Mais même s'il a dit une fois qu'il était le seul, je pense que c'était en janvier. Donc, ce n'est pas bien. Et bien sûr, c'est aussi un message pour nous, qu'il faut être sûr qu'une fois que quelque chose d'important doit venir au Conseil des Affaires étrangères, il doit venir de tant de pays que possible. C'est le travail que nous devons faire dans l'UE. Oui, je pense que c'est un point très important que vous faites ici. Et le fait qu'à un moment donné, le Netherlands était même seul, et même la France n'a pas soutenu votre ministre étranger ou votre représentant permanent de l'UE, c'est une situation remarquable. Et c'est la preuve du travail que nous devons faire en parallèle entre les deux pays. Oui. Oui. Bien sûr. Oui. Ce n'est pas facile, parce que dans ce cas, tout le monde doit suivre l'agenda du Parlement, où je pense que dans l'UE, ces agendas de l'UE sont préparés. Et le ministère a envoyé une lettre au Parlement, disant que c'était sur l'agenda, que c'était ce qu'on allait dire. Et c'est comme une invitation aux parlementaires de dire, bien, vous allez dire ça, mais notre opinion est cette, ou nous devons être plus actifs, plus pressés. Donc, d'abord, il faut voir tous ces agendas du Parlement, quand ces questions sont discutées. Et puis, bien sûr, prendre une semaine ou deux avant ça, pour ouvrir la discussion sur ce qui est important. Oui. Mais je pense que nous pouvons le faire. Nous pouvons le faire. Bienvenue dans votre travail. Dans un instant. Commençons par la position du gouvernement. Vous diriez que c'est difficile, si je comprends bien ce que vous dites, c'est difficile de savoir exactement ce que votre gouvernement fait et ce que votre ministère de l'Intérieur fait. Mais comme vous pouvez le dire, la Netherlands est plutôt proactive au niveau européen. Et même parfois au niveau bilatéral, quand l'ICJ a prononcé son règlement, le gouvernement dutch a appelé l'ambassadeuse azerbaïdjanienne pour lui demander ce qu'ils allaient faire. Est-ce vrai? Oui. Il y a eu un rencontre du Parlement la semaine dernière, vous m'avez dit. Que connaissez-vous du Parlement de l'UE? Qu'en savez-vous? Pas grand-chose, parce que le rapport n'est pas là, c'est juste qu'il y a des façons inofficielles que nous savons qu'il y a plus de pays qui ont maintenant élevé l'ISJ, même quand ce n'était pas sur l'agenda. Mais je sais que, je pense que la situation que nous vivons maintenant, c'est seulement normal qu'elle soit élevée par de nombreux pays, bien sûr. Bien sûr, vous avez aussi un peu d'espoir que les gens entendent que les ministres entendent que d'autres ministres en parlent et qu'ils doivent faire quelque chose. Mais l'UE est très compliquée. Le fait que les choses ne fonctionnent pas, comme je l'ai dit, ce n'est pas notre faute, ce n'est pas la faute de n'importe qui, c'est juste que la situation est si compliquée avec la Russie, avec tous les autres problèmes géopolitiques. Bien sûr, ce n'est pas faire, et les lois internationales doivent être respectées. Pour moi, c'est le point le plus important. Mais c'est toujours le fait que si vous arrêtez de mettre de la pression, vous n'aurez probablement plus rien. Donc, même si les choses ne fonctionnent pas, je pense que c'est juste une motivation pour mettre un autre pas. Comme on dit, c'est l'une des choses dont nous ne sommes pas bons. J'ai entendu beaucoup de fois des Arméniens qui ont essayé une chose et qui n'a pas fonctionné. Ok, alors ça ne fonctionne pas. En fait, ça veut dire qu'il faut essayer d'autres façons, ou encore une fois, la même chose, ou essayer avec d'autres, ou n'importe quelle forme de continuation de votre action. Vous devez continuer. C'est ça, oui, je pense que c'est ce que nous avons besoin, en fait. Donc, vous dites que les Arméniens ne devraient pas se blâmer pour la situation actuelle. Néanmoins, s'il y a quelque chose que nous devrions faire mieux, ou que nous devrions en faire plus, qu'est-ce que ça serait ? Qu'est-ce que vous recommandez ? Vous veux dire tous ? Généralement, les Arméniens au Nouveau-Brunswick, en Belgique, peut-être dans d'autres pays européens ? Eh bien, je pense que, comme ça fonctionne, nous devons en faire mieux aussi, mais l'idée principale est d'avoir des réseaux entre les dutchs, entre les spécialistes, entre les communautés arméniennes, bien sûr, avec des gens très utiles, très brillants, pour qu'il n'y ait pas de bouchons, pour que, quand quelque chose se passe, les gens soient prêts à aider, à travailler ensemble. C'est très difficile, bien sûr, et je suis sûre que beaucoup d'Arméniens au Nouveau-Brunswick font quelque chose, peut-être de grands sacrifices, pour agir de leur propre façon, et je ne les blâme pas non plus. Tout le monde fait ce qu'il pense qu'il doit faire, mais la construction du réseau, et bien sûr, la communication avec les organisations, avec la politique, avec les institutions, ça aide quand vous avez besoin, avec les médias aussi, ça aide quand vous avez vraiment besoin de faire quelque chose, et vous devez le faire, pas seulement dans la crise, c'est mieux de le faire tout le temps, quand même possible, vous faites ces connexions, et les gens vous comprennent mieux, et comprennent les problèmes mieux. Donc, travailler à long terme, et travailler en connexion, travailler dans un réseau en coordination. Oui. Inga, nous n'avons pas beaucoup parlé de votre organisation, de Faron, et de votre travail à Faron, mais j'aimerais se concentrer sur ça maintenant. Donc, Faron est une confédération d'organisations arméniennes aux Nétherlands, et la plupart des organisations arméniennes, je comprends, font partie de cela. C'est très bien parallèle à la structure des organisations arméniennes en France, si je ne me trompe pas. En d'autres termes, une confédération. Et Faron a été initialement établi, correctivement si je ne me trompe pas, pour célébrer l'April 24, et pour obtenir la reconnaissance de l'arrivée du génocide arménien aux Nétherlands. Et maintenant, vous lobbyez sur ces questions plus contemporaines, et sur la survie de l'Artsakh, et la paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Si vous vouliez ajouter quelque chose sur l'organisation, s'il vous plaît, mais j'aimerais savoir, surtout, sur le travail d'advocat que Faron a fait, parce que, à mon avis, vous avez fait beaucoup au cours des années. Vous parlez du travail à long terme. Vous l'avez fait, vous et l'organisation, pendant de nombreuses années, et je pense qu'avec des résultats assez remarquables. Je l'espère, mais je ne suis pas sûre. Je ne pense pas qu'il y ait eu d'ultimes objectifs, mais il y a eu quelques progrès ici et là. Ce que vous avez dit sur Faron, surtout pour la reconnaissance ou la commémoration du génocide, en fait, dans les années 70 et 80, beaucoup d'organisations culturelles ont été construites dans les Nétherlands, dans plusieurs endroits, comme Abou Vian, dont je suis fière d'être la secrétaire depuis de nombreuses années, à The Hague. Bien sûr, chaque année, il y avait son propre club, et il s'est dit que ça devait être au niveau national. Dans ce sens, c'est vrai que travailler ensemble a commencé avec le souhait d'avoir ça au niveau national, et d'être plus, non seulement entre nous, mais d'avoir des professeurs, d'avoir des politiciens, d'avoir des journalistes, pour parler aussi. Donc, ça a commencé, et pendant de nombreuses années, la Fédération a toujours dû être fondée, et ça a duré jusqu'en 2003-2004, avant qu'elle soit officiellement fondée avec quelques organisations. Mais peut-être que vous savez que pour certaines organisations, c'est même pas possible de rester pendant des dizaines d'années. Abou Vian sera 40 ans l'année suivante, mais c'est un temps très long. Donc, les organisations fondées, certaines sont juste à un niveau très bas, ou pas actives, mais elles sont toujours fondées. Je ne pense pas que c'est pareil que en France, parce que la churche, je ne sais pas si la churche est dans la Fédération en France. Est-ce que la churche fait partie de la Fondation? Non. La Fondation se définit comme une fédération pour les clubs qui sont indépendants. Il n'y a pas de niveau plus haut qui décide ce qui va se passer. Nous voulons tous parler pour nous-mêmes. Ce que nous pensons, en Netherlands, serait une bonne chose de faire ou pas. Nous avons essayé de travailler ensemble avec toutes les autres organisations qui sont là-bas, comme les churches, mais elles ne sont pas indépendantes. Bien sûr, il y a des contacts. Je pense que c'est la différence. Ce n'est pas même possible de suivre toutes les organisations. Je pense qu'il y a environ 40 000 Arméniens dans la Netherlands. Nous ne le savons pas, bien sûr, mais je pense que ça serait une bonne chose de faire. Pas tout le monde s'intéresse à avoir de l'extra-travail dans sa vie, parce que c'est presque juste travail. Il n'y a pas de plaisir dans la Fondation. Le plaisir est dans les organisations culturelles. Nous avons du plaisir de temps en temps, mais la Fondation, c'est juste du travail. Dites-nous un peu quel genre de travail fait la Fondation? Comme je l'ai dit, la construction d'un réseau, pour moi, c'est la chose la plus basique. D'avoir des spécialistes d'Arménie, d'Allemagne, d'où qu'ils viennent, d'avoir des contacts avec des organisations turques, les Kurdes, les Juifs, et bien sûr, ça prend du temps, d'avoir des réunions, de se connaître au moins. Quel est le but du téléphone aujourd'hui? Présumément, vous travaillez aussi pour que le gouvernement d'Allemagne mette de la pression pour élever la courbe bloquée, n'est-ce pas? C'est ce que vous pensez. Oui, vous pouvez le considérer comme un des objectifs. Qu'est-ce que vous faites pour obtenir ces résultats? C'est-à-dire, cette résolution qui a été passée le 13 décembre, par exemple, a-t-elle de quoi ressemblé votre travail? Je ne peux pas dire. Vous ne savez jamais. Peut-être... C'est difficile de dire. Parce que, bien sûr, tout le monde peut s'approcher des membres du Parlement, mais si ils veulent faire quelque chose avec ce que vous dites, c'est à eux. Je considère que c'est leur travail. Et ils ont d'autres voix à écouter aussi. Donc, il y a beaucoup de gens... Oui, allez-y. Le réseau inclut aussi, bien sûr, les politiciens, et de tant de partis possibles, il y a 20 dans le Parlement en ce moment, donc c'est beaucoup à travailler sur. Mais aussi à écrire. Ce n'est pas seulement ça, c'est aussi d'écrire des articles, d'organiser des débats. C'est aussi d'écrire des lettres à l'organisation, de faire des démonstrations. Nous avons été trois jours devant notre Parlement en janvier, et c'était vraiment froid. Même à la fin de la nuit, j'étais toujours froid. Mais c'était pour la Chine, bien sûr. Et il y a beaucoup de gens qui veulent venir et rester là, et faire leur part. C'est comme si personne ne voulait faire quelque chose. Mais si vous vous demandez qui peut venir de 2 jusqu'à 4, et puis trois jours, nous étions là, et beaucoup de politiciens venaient et voulaient aussi être photographiés avec les signes du corridor de la Chine, et des choses comme ça. Donc, organiser et amener les gens ensemble pour ce but, c'est, oui, je pense que c'est l'une des autres choses importantes à faire, pour amener les gens ensemble. Et nous pouvions voir que les gens étaient très malheureux, et bien sûr, nous étions toujours malheureux au sujet du corridor de la Chine, mais ils se sentaient mieux d'avoir fait quelque chose. Donc, la démonstration est un travail important si vous organisez des démonstrations, ou des stand-ins. C'est une partie importante de votre travail. Oui. Le 30 janvier, nous étions devant le palais de la paix, et c'était pour les gens aussi un endroit très important, même si nous avions été trois jours ou une semaine auparavant. Le jour où Aminou s'est battu contre l'Azerbaïdjan était au palais de la paix. Nous étions devant le palais de la paix. Parce que le palais de la paix était l'endroit où se trouvait l'International Court of Justice, bien sûr. Oui, c'est ce qui s'est passé là-bas. Oui. Alors, qu'est-ce que vous faites d'autre? La démonstration est une chose, mais qu'est-ce que vous faites d'autre qui pourrait avoir contribué à la démarche du gouvernement allemand? Je ne dis pas que nous avons démarré le parlement allemand. J'aimerais que ce soit vrai, mais au moins, nous essayons. Bien sûr, il y a des rencontres avec les gens au sein du gouvernement pour écrire des articles, pour réagir aux journalistes, pour écrire des questions au parlement, il y a eu beaucoup l'année dernière, de nombreuses questions sur ce sujet, sur les petitions pour le parlement, les débats préparés, des choses comme ça. Alors, vous aidez les membres du parlement à préparer leurs questions parlementaires et leurs résolutions? C'est ce que vous dites? Bien, la communication est très importante. C'est très important, de la manière correcte, vous-même, et puis vous pouvez donner l'information aux membres du parlement et puis c'est à eux. Laissez-moi le mettre d'une autre façon. Si vous n'aviez rien fait, pour le moment, les membres du parlement et le gouvernement allemand, auraient-ils suivi la même course? C'est une question dont je ne pense pas que c'est bien d'y répondre. Parce que je ne sais pas qui d'autre fait des choses comme ça. J'ai ma communication comme téléphone. Je pense que l'un des objectifs c'est bien sûr que les gens savent qu'il y a une communauté arménienne ici, au Parlement. C'est bien connu, c'est mentionné dans les débats aussi. C'est un objectif que je suis très heureuse. C'est un objectif que je suis très heureuse. C'est un objectif que je suis très heureuse. C'est un objectif que je suis très heureuse. C'est un objectif que je suis très heureuse. C'est un objectif que je suis très heureuse. C'est un objectif que je suis très heureuse. C'est un objectif que je suis très heureuse. C'est un objectif que je suis très heureuse. C'est un objectif que je suis très heureuse. C'est un objectif que je suis très heureuse. C'est un objectif que je suis très heureuse. C'est un objectif que je suis très heureuse. C'est un objectif que je suis très heureuse. 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Mais le seul moyen qu'il vous donne, c'est de continuer à travailler. Parfois, ce n'est pas facile. Mais je suis très heureuse de ce qu'elle a dit. Il faut être réaliste. Bien sûr, nous, les Arméniens, avec le maximalisme des Arméniens, et d'une certaine manière, elle a raison. Si nous communiquons seulement avec l'un l'autre, bien sûr, nous avons cette demande maximale. Mais ce n'est pas le monde réel. C'est très difficile. Nous avons eu une difficulté avec la guerre, bien sûr. Ce message de Saussure, d'être pas trop maximaliste, c'est très important. Vous serez plus déçus quand vous réalisez que vous n'obtenez rien. C'est exactement ce qui se passe maintenant. Mais c'est normal. C'est humain, bien sûr, de réaliser que c'est maintenant un moment très difficile. Personne n'a l'air de s'inquiéter d'un droit international, alors qu'il y a des sanctions dans d'autres pays. C'est normal que vous vous sentez mal. Mais pour avoir le plus de succès possible, nous devons juste le considérer comme un travail, comme votre travail normal, en préparant, en prenant le temps, en sacrifiant d'autres choses, juste pour être sûr que vous faites le plus possible, que vous pouvez faire avec votre organisation ou n'importe comment vous travaillez. Donc, peu importe si vous êtes malade ou malheureux, vous devez rester positif et essayer d'atteindre de petits pas, de petites attentions, ou de petits pays au moins, et peut-être qu'on arrivera à quelque part. C'est mon principal point. Comme je l'ai dit, nous ne devons pas être des victimes tout le temps, nous ne devons pas nous blâmer, nous ne devons pas nous blâmer nous-mêmes non plus, parce que nous sommes seulement des humains. Tout le monde est en train de faire son mieux, tout le monde est concerné, et pourquoi ça ne marche pas, ce n'est pas notre faute, il y a quelque chose d'autre, il y a des problèmes dans le monde, et c'est fou et impossible comment ça se passe pour les gens à Karabakh. C'est très douloureux, mais pour le faire, notre propre faute serait encore pire et nous empêcherait de travailler. Nous ne devons pas croire que quand quelqu'un fait quelque chose pour l'Arménie, nous avons aussi cela, que si quelqu'un fait quelque chose pour l'Arménie, ils le font parce qu'ils sont tellement gentils, ou qu'ils ont telle culture, ou qu'ils sont tellement géniaux. Non, il y a d'autres intérêts qui font que les gens font quelque chose pour l'Arménie. Et l'autre façon, si les gens ne font pas des choses pour l'Arménie, en nous négligeant, ou en nous refusant, ce n'est pas aussi parce qu'on est des Arméniens, non pas des victimes, c'est aussi parce qu'il y a d'autres intérêts. Donc c'est une perception que nous avons. Et pour moi-même, je dirais que cela se passe aussi pour d'autres personnes, si c'est Turquie, ou la Russie, ou l'Ukraine, ou l'Azerbaïdjan. Quand les gens font quelque chose pour votre pays, ce n'est pas parce que vous êtes tellement gentille, ils ont des intérêts. C'est ce qui se passe, c'est ce qui se passe. Donc si vous oubliez tout ça, et vous dites, ok, nous devons faire que les gens travaillent pour nous, ou que les gens font les bonnes décisions pour l'Arménie, nous devons leur montrer que nous comprenons leurs intérêts. Et qu'on s'adapte à ces intérêts. Je pense que c'est tout. C'est une conclusion très utile, et une recommandation très utile. Inge, merci beaucoup. Et je voudrais vous remercier, pas seulement pour l'interview, mais pour le travail, qui, malgré votre modéstie persistante, je pense que le travail que Thaun a fait au Nouveau-Britannique est assez remarquable, et nous avons tous beaucoup à apprendre de vous, donc j'espère que vous continuez et que nous venons à vous pour travailler ensemble. Merci pour vos bons mots, nous en sommes habitués. Dites très bien, Nicolas, et merci pour l'invitation, pour parler à vous, et j'espère que nous allons tous nous rencontrer, et que nous allons tous aider l'Arménie à être à un bon niveau, dans une bonne situation, et surtout pour les gens au Carnaval. Merci beaucoup. Vous pouvez également réécouter Armène Lobby en podcast. Pour ce faire, rendez-vous sur notre site belgahai.be

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