black friday sale

Big christmas sale

Premium Access 35% OFF

Home Page
cover of Notre Voix Notre Vote EP04 Anna Hovsepyan
Notre Voix Notre Vote EP04 Anna Hovsepyan

Notre Voix Notre Vote EP04 Anna Hovsepyan

Belga HayBelga Hay

0 followers

00:00-29:08

🌟 Ne manquez pas notre prochain épisode de "Notre Voix, Notre Vote" ! 🌟 Aujourd'hui à 18h00, nous recevons Anna Hovsepyan, candidate aux élections régionales pour le MR, numéro 49. Venez découvrir ses perspectives et ses projets pour notre région. 📅 Date : Aujourd'hui 🕕 Heure : 18h00 📻 Écoutez sur : Radio BelgaHay sur DAB+ 📺 Regardez sur : YouTube 🎙️ Disponible sur : Toutes les plateformes de podcast Rejoignez-nous pour cette conversation captivante et informez-vous sur les idées et le

Audio hosting, extended storage and much more

AI Mastering

Transcription

"Notre voix, notre vote" is a show that interviews political candidates ahead of the 2024 elections. In this episode, Anna Hovsepian, a 22-year-old jurist and member of the MR party, talks about her personal and professional background. She explains her motivation to get involved in politics and represent the youth in Brussels. She also discusses the concerns of the Armenian community in Belgium, such as safety and entrepreneurship. Anna highlights the need for improved security and mobility in Brussels, as well as a more inclusive society. She proposes a universal civil service program to bring young people together and promote better understanding. Additionally, she mentions the need to address and improve migration policies in Belgium. Notre voix, notre vote, l'émission qui, à l'occasion des élections de 2024, va à la rencontre des candidats. Nous vous invitons à suivre les interviews de Belgaï pour être encore mieux informé avant votre vote. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans notre nouvel épisode de Notre voix, notre vote en compagnie. Cette fois-ci, d'Anna Hovsepian, 49e effective au régional du MR, qui va se présenter et qui va nous parler un peu de son parcours personnel et professionnel. Bonjour Anna. Bonjour, alors voilà, je m'appelle Anna Hovsepian, j'ai 22 ans, je suis actuellement juriste, donc je suis diplômée en droit et je suis également active en politique. A côté de ça, je fais également d'autres activités, donc coach sportif, coach de danse, etc. Je suis assez polyvalente sur ce point-là. J'ai intégré le MR et les Jeunes MR au même moment et j'ai été très rapidement nommée vice-présidente des Jeunes MR de Ganseron. Donc j'étais déjà passée à la radio une fois pour un peu expliquer c'est quoi les Jeunes MR, donc je vous invite à regarder la première vidéo si ça vous intéresse. Et maintenant, voilà, je suis candidate sur la liste régionale bruxelloise pour le mouvement réformateur. 49e. Exactement, et première de la troisième colonne. Merci Anna. Et qu'est-ce qui t'a motivée à te présenter à ces élections ? Tout simplement, tout d'abord, plutôt, si vous parlez de moi aux personnes qui me connaissent, ils vont tous vous dire que j'ai toujours quelque chose à dire. En bonne armée. Oui, exactement, mais c'est plutôt tourné politiquement. Donc je pense que moi, je n'accepte pas de me placer du côté des commentateurs et je veux vraiment avoir un rôle dans la politique. En plus de ça, pour être honnête et transparente avec vous, j'ai pensé à quitter Bruxelles. Donc j'ai longtemps pensé à quitter Bruxelles parce que bon, maintenant ça fait 20 ans que la gauche est au pouvoir et je ne suis pas contente de ce qui est devenu Bruxelles. Et je pense qu'on est beaucoup à ne pas être content. Donc voilà, j'ai pensé à quitter Bruxelles et je me suis dit, il est temps, il est temps de changer les choses. Je suis rentrée en politique, donc pourquoi pas représenter la jeunesse, montrer que la jeunesse bruxelloise est également active en politique et qu'on peut également changer les choses ici à Bruxelles. Donc voilà, c'est un peu la raison, le déclic, surtout pourquoi je me suis engagée au niveau de la région. Donc tu as décidé de ne pas fuir, mais en fait de te battre simplement pour avoir accès à tes idéaux. Exactement. Et je pense que c'est ce qu'on doit tous faire. On doit se battre pour Bruxelles avant de quitter et de s'installer en Flandre, même si voilà. Et quelles sont selon toi les principales préoccupations de la communauté arménienne ici en Belgique ? Avant de parler de revendications communautaires, je pense qu'il est important de préciser que si on est Arménien ou pas, on ne se sent pas en sécurité en Bruxelles. Arménien ou pas, la mobilité, c'est horrible pour nous tous. Arménien ou pas, si on veut se lancer ici et on veut ouvrir notre propre commerce, c'est compliqué. Donc je pense que là, on commence tous du même pied d'estal. On est tous bruxellois et justement, on a une énorme diversité ici à Bruxelles. Ensuite, je le dis toujours, on a une diaspora qui est forte, on a une diaspora qui entreprend, qui veut toujours aller de l'avant. Et justement, le mouvement réformataire, c'est le parti pour moi qui est idéal pour les indépendants, pour les gens qui veulent aller de l'avant. C'est le parti qui permet d'avoir notre propre liberté tout simplement, un parti libéral. Donc voilà, simplement d'effectivement être rétribué à hauteur de son travail effectif. C'est ça, exactement. Et comment est-ce que tu envisages de représenter les intérêts, alors je ne vais plus te dire de la communauté arménienne, mais des communautés au sein des institutions belges ? Bien sûr, je mettrai l'accent sur la communauté arménienne. Du coup, le mouvement réformataire, c'est un parti libéral. On a le droit d'entreprendre et le droit de tout simplement décider de ce qu'on veut faire plus tard, de qui on veut être tout simplement. Et malheureusement, la gauche ne nous propose pas ces droits qui pour moi sont des droits fondamentaux tout simplement. Donc je pense que les communautés ici à Bruxelles, quand on regarde tout simplement les entrepreneurs ici à Bruxelles, il y en a énormément qui sont issus de la diversité. Énormément de personnes d'origine étrangère sont des entrepreneurs ici à Bruxelles. Donc je pense qu'il faut vraiment encourager ces gens-là à continuer, à rester à Bruxelles et tout simplement à vivre ensemble et à savoir vivre ensemble tout simplement. Et donc à glorifier un petit peu cette diversité qui n'est pas en manque à Bruxelles. Oui, c'est ça. Et les principaux défis auxquels la Belgique est confrontée actuellement selon toi ? Parce que tu nous parles du PS pour la région bruxelloise. Quels sont les principaux défis que, par exemple, le parti PS a pu imposer ou ceux que tu vois en général ? Alors, ça va être long. Je vais essayer de résumer. Donc là, je vais plutôt parler de Bruxelles. Donc je vais me focaliser sur Bruxelles. Alors, la gauche a mis en avant des points avec lesquels on n'est pas d'accord. Déjà, je vais commencer par la sécurité peut-être. À Bruxelles, est-ce qu'on se sent réellement en sécurité ? Il faut vraiment me trouver quelqu'un ici qui peut me dire je me sens en sécurité à Bruxelles. Et même si on habite à Sablon, c'est pareil. Récemment, j'ai entendu quelqu'un se faire agresser à Sablon. Donc, bon quartier de Bruxelles. Et pourtant, c'est un bon quartier. Il y a la sécurité. Bon, la sécurité ici à Bruxelles, c'est vraiment un point sur lequel on doit retravailler. La mobilité. Et comment vous envisagez retravailler cette situation ? Comment on envisage ? Tout simplement, déjà, dire qu'on veut remplacer les caméras et mettre de nouvelles caméras, ce n'est pas assez. Donc ça, c'est une solution. C'est une base. Ce n'est pas assez. Ce qu'on veut, nous, c'est pour qu'entre le moment du délit et le jugement, le délai soit court, tout simplement. Parce que là, quelqu'un commet un délit. Le temps qu'il soit jugé, il y a un espace qui est énorme. Récemment, j'avais traité la problématique des boîtes de nuit. Donc, ici à Bruxelles, c'est connu, les personnes qui droguent des jeunes femmes dans les boîtes de nuit. Et quand on porte plainte contre ces mêmes personnes-là, ces personnes sont libres après de revenir dans le même établissement nocturne, à continuer à droguer les jeunes personnes qui se trouvent dans la boîte de nuit. C'est un scandale. C'est scandaleux. Je pense vraiment que quand on commet un délit, il faut un jugement dans les brefs délais qui suivent. Il ne faut pas attendre autant, tout simplement. En plus de ça, au niveau de la sécurité, ici à Bruxelles, ici en Belgique plutôt. Si on a une peine de 10 à 15 ans, après 3 ans, on peut sortir. Et ça, c'est scandaleux. Comment on peut réduire une peine de 10 à 15 ans à 3 ans ? Donc voilà, je pense qu'au niveau de la sécurité, il faut vraiment retravailler sur ces points-là. Et au niveau de la mobilité, qu'est-ce que vous proposez ? Alors, moi, je ne le cache pas, je suis anti-good move. On l'appelle le bad move et ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle comme ça. Donc, de base, pourquoi ça a été créé le good move ? Pour assurer un meilleur environnement. Mais ces bouchons-là, ils empirent l'environnement dans lequel on vit. Nous, ce qu'on veut déjà, plutôt ce que je défends, c'est de supprimer la zone 30 généralisée. Il faut tout simplement assurer une meilleure mobilité également au niveau des transports. Pourquoi pas des transports qui peuvent aller plus rapidement ? On a toujours des retards au niveau de la Cib, au niveau de la SNCF. Bon, il faut quand même jouer sur ce point-là également. Ce n'est pas seulement les voitures. Les pistes cyclables, pourquoi ne pas aménager des pistes cyclables qui sont beaucoup plus structurées ? Actuellement, il n'y a aucune structure. Quand on regarde, tout le monde se fonce dessus. C'est vraiment problématique à ce niveau-là. C'est chaotique, exactement. Un chemin qu'on prend 15 minutes à le faire en temps normal, maintenant, ça se transforme en minimum 45 minutes. Tous les matins, dans le tunnel, le chemin que je fais en 15 minutes, ça me prend 1h20. Forcément, je n'en suis pas contente. Comment comptes-tu promouvoir la diversité et l'inclusion au sein de la société belge ? C'est un très bon exemple déjà à la base, je pense. D'abord, je pense que c'est un conflit qui est revenu récemment. Je pense qu'il faut arrêter d'instrumentaliser les conflits géopolitiques. Là, maintenant, les partis politiques sont en train d'instrumentaliser un peu tout ce qu'ils peuvent pour gagner des voix. Je pense que, déjà, ça va vraiment diviser les communautés. Si on veut parler de géopolitique, moi, je suis fan de géopolitique. On peut en discuter, mais il y a des manières de le faire. On ne peut pas aller dire que ce parti est contre, ce parti est pour, alors que ce n'est même pas vrai. Du coup, on crée une propagande qui est complètement erronée. Ensuite, David Leister, qui est notre tête de liste, proposait une idée qui me plaisait beaucoup. C'est le service civil universel. Ça permettrait aux jeunes de la Belgique de se rassembler et de mieux se connaître, tout simplement. Les personnes issues des diversités différentes pourraient se rassembler ici et apprendre à se connaître, tout simplement. Je pense que ça permettrait une meilleure coalition entre les jeunes, tout simplement. Donc, ce serait une sorte de service militaire transformé en service civil. Oui, service militaire, c'est un grand mot, mais oui, pourquoi pas. Et alors, ton point de vue sur les politiques migratoires en Belgique. Et comment est-ce que tu penses qu'elles pourraient être améliorées ? Alors, je vous invite à aller vers OGA. Vous allez voir qu'il y a des migrants partout qui sont dans des situations vraiment précaires, qui sont vraiment dans des situations qui sont difficiles. Je pense vraiment que maintenant, il faut complètement réformer la politique migratoire ici en Belgique. Les personnes qui sont en Belgique, il faut vraiment les aider. Mais on ne peut pas non plus accepter tout le monde. Et c'est ça le problème, c'est qu'on a pris trop de gens et on n'a pas les moyens de les aider. Donc, au final, on fait du mal à ces mêmes personnes. On accepte des personnes ici en Belgique sur le territoire belge, mais on ne les aide pas réellement. Je pense qu'on devrait déjà aider les personnes qui sont ici avant de commencer à parler de politique migratoire, de continuer, etc. Il faut vraiment régler ce problème-là. Quand on va à Fedazil, tout est rempli. Les gens n'ont même plus de place là-bas. Je pense qu'il faut vraiment revoir un peu le fonctionnement de Fedazil, des politiques migratoires, tout simplement. Et comment tu régulerais ce flux migratoire, ou en tout cas celui qui est déjà installé sur le sol belge ? Déjà, on pourrait commencer, les personnes qui sont ici sur le sol belge, les aider à s'intégrer. Comment on s'intègre ? En apprenant la langue, en trouvant du travail, en proposant des formations adaptées. Ici, les migrants sont laissés à leur propre sort. Ils sont seuls, en fait. Et c'est pour ça qu'il y a également le taux de criminalité qui augmente par la suite. On dit que c'est la faute des migrants. Mais ce n'est pas seulement la faute des migrants. On ne peut pas tout généraliser aux migrants. C'est plutôt la faute du système actuel qui ne va pas faire en sorte que ces migrants s'intègrent au sein de notre société. Et je pense que l'intégration, c'est vraiment la clé d'une société qui fonctionne. Tout en respectant la diversité culturelle, en fait. Oui, exactement. Quel rôle, alors ? On va passer de nouveau à l'international. Quel rôle est-ce que tu penses que la Belgique devrait jouer dans les affaires européennes ? Alors, la Belgique, c'est un petit pays au niveau de la superficie, mais un grand pays au niveau de l'esprit. On est quand même la capitale de l'Europe. Les institutions européennes, le Parlement européen, on est entouré vraiment de cette démocratie européenne. Et j'avais justement effectué un stage au Parlement européen lors de mes études en droit, où j'ai vraiment beaucoup appris sur ce système européen. Et c'est d'ailleurs un sujet très passionnant, même si forcément il ne fait pas partie de la région, pour le coup. Je pense réellement que la Belgique a son rôle à jouer au niveau de l'Europe. La Belgique, vraiment, est un pays riche, vraiment riche, et sur tous les points. Donc, au niveau européen, je pense qu'on doit vraiment s'imposer, on doit vraiment faire entendre notre voix. Et forcément, comme je viens d'un parti libéral, je peux placer un mot pour Renew Europe, qui représente le libéralisme du Parlement européen. Donc, vraiment dans une position de leadership que la Belgique pourrait occuper. Exactement. Alors, comment comptez-vous collaborer avec d'autres partis politiques pour atteindre vos objectifs ? Et puis aussi, avec quel parti politique est-ce que vous pensez avoir la facilité de collaborer ? Alors, c'est une excellente question, et c'est également une question un peu compliquée, parce que maintenant, c'est un sujet qui fâche, les coalitions. J'entends souvent des personnes me dire, oui, on va voter MR, mais au final, vous allez faire une coalition avec l'EPS. Des rumeurs courtes, avec tous les partis, d'ailleurs. Des fois, quand je suis en campagne et je croise nos amis engagés ou nos amis du défi, ils nous disent, bon, la coalition, ce sera entre nous. Allez, on ne sait pas, on ne sait pas à quoi s'attendre pour le moment. Mais forcément, on peut toujours collaborer avec un parti qui est en accord avec la démocratie, tout simplement. Donc, les extrêmes, à voir. Mais tant qu'un parti a ses valeurs démocratiques, je pense qu'on peut collaborer avec ce parti. Parce que quelque part, les buffinaux sont les mêmes, mais les moyens techniques sont un peu différents. Exactement. Je lance souvent la balle au parti de gauche, donc l'EPS et les écolos. Mais voilà, ça reste des partis démocratiques avec qui on peut travailler, avec qui on a déjà travaillé dans le passé. Forcément, moi, je me place plutôt du côté droit et du côté centriste. Mais voilà, je pense qu'une coalition, c'est toujours compliqué, parce que les personnes ne sont pas contentes. On est d'accord avec sur ce point, on ne peut pas le nier. Mais on doit apprendre à travailler ensemble. Mais ça reste un chouette exercice que la Belgique est tout à fait capable de faire, puisque ça reste de l'ordre de la diversité et de l'entente entre communautés. Et c'est un exercice que la Belgique a toujours fait. Il y a toujours eu des coalitions. En termes de spécialistes, on est bien placés. Alors, on revient sur ton identité arménienne. Est-ce qu'elle influe sur ton engagement politique ou pas du tout ? Alors, tu as le droit de dire pas du tout. Au contraire. Tout le monde sait, je ne le cache pas, je suis très fière d'avoir mes origines arméniennes. J'ai toujours été active dans la diaspora arménienne. J'ai toujours essayé de mettre en avant les questions liées aux problématiques arméniennes, aux enjeux, à la guerre récente en Artsakh. J'ai toujours mis ce côté arménien en avant. Et je suis extrêmement fière d'être arménienne, je le répète encore une fois. Ça se voit à tes yeux qui brillent. Oui, c'est possible, c'est possible. Je suis également très fière d'être belge. Mais mes origines arméniennes, c'est vrai que c'est quelque chose que j'ai dans le cœur et que j'ai dans l'âme. Mon côté arménien m'a donné des traits de caractère qui, je pense, me sont très utiles dans la politique. Je peux être têtue, mais dans le côté positif. Et quand j'ai une idée, j'essaie de toujours la mettre en avant. C'est un trait des Arméniens, vous allez me dire. On a tous raison. Oui, c'est ça, on a tous raison, mais on doit quand même apprendre à s'écouter. Donc voilà. Sinon, forcément, j'abandonne rarement. Je suis combative comme tous les Arméniens. J'ai ce sens de l'entrepreneuriat. Et par la même occasion, j'aimerais faire passer un message aux jeunes Arméniens qui vont nous écouter sûrement. J'aimerais vraiment, et j'insiste toujours sur ça, les gens qui me connaissent, ils vont me dire encore, elle dit ça. Je veux vraiment que notre jeunesse et toutes les communautés, pas que les Arméniens, je pense qu'on doit vraiment bien s'intégrer en Belgique. C'est ça l'importance. Nos revendications communautaires, d'un côté, c'est bien parce que ce sont des revendications qui permettent de ne pas oublier qui on est, de ne pas oublier l'histoire de nos parents, de nos grands-parents. Et c'est toujours important de savoir qui on est, d'où on vient. Mais je pense que maintenant, l'importance, c'est également de bien s'intégrer. Bien s'intégrer, ça veut dire quoi ? Ça veut dire faire des études, si on peut, étudier. J'invite vraiment tout le monde à étudier, c'est très important. Travaillez, intégrez-vous dans la société. Si vous voulez entreprendre, lancez-vous, mais vraiment intégrez-vous. Apprenez la langue si vous êtes venus récemment. Vraiment, je pense que, et quand je dis la langue, apprenez les deux langues nationales. On ne parle pas souvent de ça, mais voilà, il faut apprendre le français et le néerlandais. Vraiment, il faut avoir une jeunesse qui est forte. Donc voilà, je soutiens la jeunesse et je pense qu'on doit vraiment se redynamiser entre nous. Et peut-être un petit peu, en résumé de ce que tu dis, c'est un petit peu dire aux jeunes, effectivement, votre futur à l'instar, plutôt au contraire de certaines communautés, votre futur, c'est la Belgique. Et donc, c'est ici que vous devez le voir. Et effectivement, en termes de revendications, elles seront plutôt culturelles et identitaires. Mais faire jouer la géopolitique dans cet état, ce n'est pas leur but premier. Oui, forcément, en tant que politicien, forcément, je dis toujours, on n'a pas d'élu ici d'origine arménienne. Récemment, quand on a eu la guerre en Artsakh, on en parlait. Mais je pense réellement que si on avait un élu d'origine arménienne, on en parlerait plus. Et c'est logique. C'est parce que, bon, c'est un combat qui peut être porté à cœur. Donc forcément, la question serait beaucoup plus mise en avant. Après, on a la chance d'avoir de très, très bons amis. Notamment OMR. Notamment OMR. Notamment OMR. Notamment Michel Demacht. Michel Demacht, voilà. Voilà, c'est aussi un point qu'on revient à une des premières questions qu'on m'a posées. Le mouvement réformateur, c'est également un parti qui a toujours été du côté des Arméniens. Donc voilà, sans être contre d'autres. Oui, mais bon, quand on regarde, quand on analyse les faits, on voit vraiment que c'est le mouvement réformateur qui ressort toujours. Même à la commémoration du génocide, on voit beaucoup plus d'élus du mouvement réformateur que d'autres parties. C'est un constat. C'est un constat malheureux d'ailleurs, mais c'est un constat. Merci. Et tu parlais justement de suivre des études, de l'intérêt, de l'importance d'étudier. Alors, quelles sont tes priorités en matière d'éducation, de formation professionnelle ? Alors, au mouvement réformateur, on revient à la base. Donc pour nous déjà, il faut apprendre à lire, écrire correctement. On se rend compte que les jeunes, les plus petits, ils ont souvent ce problème d'écriture, de lecture qu'on découvre après au fil des années. Donc je pense vraiment qu'il faut installer plus d'examens à ce niveau-là pour vérifier si les enfants sont réellement prêts à poursuivre leur scolarité sur le même niveau que les autres étudiants, que leurs camarades. Donc vraiment, cet enseignement, ce contrôle d'enseignement se fait dès le plus jeune âge. Et puis par la suite, on a le décret paysage qui va permettre une étude qui va être beaucoup plus correcte, on va dire, beaucoup plus soutenue à ce niveau-là. Quand on analyse les classements PISA, la Belgique se dégrade. Et c'est triste à dire parce que la Belgique a toujours été connue comme étant un pays qui a des diplômes universitaires qui sont vraiment très bien reconnus. On a énormément de Français qui viennent étudier en Belgique. Mais quand on voit qu'avec les années dans le classement, on tombe petit à petit, ça fait mal. Ça fait mal, ça ne fait pas plaisir à entendre, surtout qu'on a quand même des bonnes universités. C'est triste, c'est triste à dire. Si on parle du primaire et du secondaire, est-ce que tu y vois l'effet de ce pacte d'excellence qui est un peu difficile à suivre et qui, quelque part, a annulé pas mal d'examens en primaire ? Oui, justement, ce pacte d'excellence, je ne l'avais pas connu. Dès que j'avais fini, il avait été mis en œuvre. Donc, de ma propre expérience, je ne peux pas en témoigner. Mais forcément, je pense que surtout à cet âge-là, on doit vraiment être beaucoup plus sévère sur l'enseignement, sur les examens tout simplement. On ne peut pas laisser certains points passer. Après bon, surtout quand ça concerne la lecture, la compréhension de texte, c'est la base. C'est la base, donc ça, il faut vraiment revoir. Après, j'ai également un point que j'aimerais mettre en avant. Et ça ne me fait pas vraiment partie du MR, c'est plutôt un programme que j'aimerais mettre en avant et pour lequel j'essaye de me battre. J'aimerais que dans l'enseignement secondaire, en 5e et en 6e secondaire, on instaure deux cours qui, pour moi, sont primordiaux. Donc, le premier cours serait un cours de politique. Beaucoup de jeunes à 18 ans, ils doivent aller voter et ils ne savent pas pour qui voter. Donc, soit on vote blanc, soit on écoute maman, papa et on vote un parti qui ne nous convient même pas. Et au final, on vote, on choisit la destinée de notre avenir sans être en accord avec nos propres valeurs et nos propres convictions. Donc bon, je pense que vraiment, il faut éduquer les jeunes à ce niveau-là, des cours politiques, apprendre le programme des partis, parce que bon, les réseaux sociaux, ça ne suffit pas. Maintenant, on voit qu'il y a d'énormes propagandes. Quand je regarde la propagande sur le mouvement réformateur, je me dis mais bon, ce n'est pas du tout vrai. Ce n'est pas du tout vrai ce que vous dites. La gauche essaye de nous lancer la balle et il y a une propagande qui se crée. Donc, je pense qu'il faut vraiment enseigner au sein des écoles des cours politiques. Deuxièmement, je pense qu'il faudrait également mettre en place des cours qui apprennent les jeunes à se lancer dans la vie adulte. Beaucoup de jeunes ne poursuivent pas des études, donc ils décident de travailler et ils sont confrontés à 18 ans, 19 ans, 20 ans, à la vie d'adulte. Comment payer des impôts ? Comment prendre un crédit ? Quels sont mes droits en tant que locataire ? Quels sont mes droits tout court ? Et ce sont des questions que les jeunes ont du mal à répondre. Donc, on est lancé dans la société, mais on ne sait pas où on va, tout simplement. Je pense vraiment qu'il faut éduquer les jeunes à ce niveau-là aussi. Et bon, ça, c'est des cours qui pourraient être donnés sous forme de séminaire. On ne doit pas rajouter les heures de cours. Oui, voilà. Ça, c'est une idée. On n'en a pas encore parlé, forcément. C'est une idée que j'essaie de mettre en avant. Pourquoi ne pas commencer sous forme de séminaire et voir comment ça se passe par la suite ? Et peut-être travailler aussi sur la formation des professeurs qui, malheureusement, je le vois en tant que maman, certaines institutrices et instituteurs ne savent ni lire ni écrire. Et ça, ça fait peur. Ça fait très peur. Oui, et après, on s'étonne que les enfants ont des difficultés. Donc, le problème vient de là. Le problème vient de là. Il ne faut pas seulement corriger les enfants en essayant de comprendre s'ils ont le niveau pour passer au niveau supérieur, mais également le corps professoral. Et avec le manque qu'on a pour le moment, c'est tout un programme. C'est vrai, c'est vrai. Alors, dis-moi, est-ce que vous prévoyez de stimuler l'économie belge et de créer des emplois, à part celui de professeur, bien entendu ? Alors, forcément. Je viens du MR, donc c'est notre sujet. Donc, il faut savoir qu'on est déjà le deuxième pays européen qui prélève le plus d'impôts et de cotisations sociales. On se trouve à plus ou moins 46 %, alors que la moyenne européenne est là à 42 %. Donc, on voit déjà qu'on est vraiment au-dessus de la moyenne. À Bruxelles, on a un taux d'emploi à 68 %. À côté, en Flandre, pas très loin de chez nous, du coup, ils sont à 78 %. C'est bien ça. Si maintenant, on suit la Flandre et on monte au 78 %, donc seulement 10 % en plus, c'est 1 milliard d'euros qui rentrent en Belgique. C'est énorme et c'est seulement 10 %. Donc, si on fait comme la Flandre et on passe au 78 %, 1 milliard d'euros qui rentrent dans nos caisses. Donc, ça déjà, c'est un constat qu'il faut voir parce que la gauche veut toujours taxer les riches, taxer les riches. Mais à un moment donné, il faut ouvrir la possibilité d'emploi. C'est ça notre revendication. Et puis surtout de savoir qui sont les riches. Est-ce que c'est le monsieur qui a un bien hypothécaire ? Est-ce que c'est le monsieur qui a un salaire au-delà de, je ne sais pas, 500 euros par mois ? On ne sait pas. Exactement. Alors, quelles sont les actions que tu proposes pour lutter contre la pauvreté et promouvoir le pouvoir d'achat ? Le pouvoir d'achat ? Oui. Et la pauvreté ? Oui. Tout simplement, voilà, on a parlé d'emploi juste maintenant. On a parlé d'emploi. Maintenant, on veut mettre plus d'emplois sur le marché. Si on met plus d'emplois sur le marché, les gens vont tout simplement plus travailler et moins de pauvreté. Et c'est ça qu'il faut mettre en avant. Maintenant, nous, ce qu'on veut tout simplement, on est très transparent sur ça. C'est d'ailleurs le seul parti qui est à ce point transparent sur ce fait. On veut diminuer le chômage à deux ans. Maintenant, actuellement, on est au chômage. On continue à être au chômage sans problème. On n'a pas vraiment d'aide pour trouver un emploi. On a deux, trois mails qui nous mettent un peu la pression, comme quoi on doit postuler. Mais c'est tout. Mais nous, ce qu'on propose, c'est dès les premières semaines et pas seulement après trois mois, on doit aider les gens à trouver un emploi. On doit leur proposer des formations qui peuvent vraiment leur convenir. Et justement, on aimerait également que les entreprises proposent des formations en interne pour former les personnes. Parce que maintenant, quand on passe un entretien d'embauche, souvent, on nous dit manque d'expérience. Mais manque d'expérience, ça veut dire quoi ? Si maintenant, l'entreprise nous forme sur le tas, ce manque d'expérience ne va pas autant se réfléter que maintenant. Donc voilà, plus d'emplois, plus de possibilités d'intégrer les entreprises avec des formations. Et je pense que déjà à ce niveau-là, la pauvreté aura déjà un peu changé ici à Bruxelles. Un peu mieux. Un peu mieux. J'allais te poser une toute dernière question, mais tu y as assez clairement répondu, je pense, concernant la transparence et la responsabilité de ton mandat électif. Alors, quand je vais être élue, je reviendrai ici et tu nous expliqueras tout. Sans problème. C'est magnifique. Merci beaucoup, Anna Océpion. Donc, 49e sur la liste des maires au régional et première de la troisième colonne. Donc, tête de liste de la troisième colonne. Facile de me trouver. Merci d'avoir accepté notre interview sur Belga High. Et on ne te souhaite que du meilleur. Merci beaucoup. Merci pour cette interview. Merci à toi. Bonne soirée. Bonne soirée. Notre voix, notre vote. L'émission qui, à l'occasion des élections de 2024, va à la rencontre des candidats. Nous vous invitons à suivre les interviews de Belga High pour être encore mieux informé avant votre vote. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

Listen Next

Other Creators