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Billet triomphant 2

Billet triomphant 2

CROCO CROCO

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Automated checkout machines were introduced in France in the 2000s as a way to increase profitability for stores. However, these machines have not been successful for several reasons. Firstly, people have been able to cheat the system when there is no one monitoring them. Secondly, the machines often malfunction, causing delays and dissatisfaction for customers. Lastly, many people do not understand how to use the machines properly, leading to the need for more employees to assist customers. As a result, stores are starting to reconsider the use of automated checkouts and are hiring more human cashiers. This shift is seen as a positive development, as it brings back the social interaction that was lost with the introduction of technology. It is important to remember the value of human connection and not to neglect those around us in favor of digital communication. Billet triomphant 2, les caisses automatiques. Bonjour à tous et bienvenue dans ce billet triomphant numéro 2, consacré aujourd'hui aux caisses automatiques. Et nous allons aborder la question du coup de ces fameuses caisses automatiques. Et le sujet du jour qui me concerne, c'est que ces caisses ne marchent pas. Elles ne font pas recette. Alors pourquoi elles ne font pas recette ? Ben pour plusieurs raisons. Alors déjà il faut savoir que ces caisses là ont été mises en place progressivement à partir des années 2000-2010 en France. Ces caisses là avaient vocation à tout dégommer, à mettre en place pour le magasin une meilleure rentabilité. Forcément moins de caisses, moins de personnel de caisses, donc moins d'employés. Pour les clients ça devait être une révolution aussi dans le sens où moins d'attente en caisses, plus de fluidité. Et voilà, au final ça nous était présenté comme une technologie révolutionnaire. Mais force est de constater que c'est un échec cuisant. Alors pourquoi c'est un échec cuisant ? C'est un échec cuisant déjà pour trois raisons. La première des raisons est tout simplement que des gens, roulement de tambour, quand il n'y a personne pour les surveiller, ils fraudent. Soit volontairement avec des gens qui oubliaient de scanner certains articles, soit involontairement avec le même mécanisme mais dans le sens inverse où ils scannent un produit que la machine n'avait pas scanné et ils le posaient sur le côté sans se rendre compte que ce n'était pas scanné. Ça c'était pour la première raison. La deuxième raison c'est parce que tout simplement ces machines ne marchaient pas. On a tous eu affaire à la machine qui clignotait rouge en appelant l'autre de caisse qui devait venir scanner son badge pour qu'on puisse reprendre l'opération. Donc ça faisait perdre plus de temps, les clients étaient plus mécontents et au fin de compte l'entreprise perdait en satisfaction au client. Et la troisième raison, un peu liée à la seconde, c'est que les gens ne comprenaient pas comment ça marchait en dehors des bugs et qu'au final il fallait recruter de plus en plus d'agents pour vérifier que les gens ne fraudent pas, vérifier que tout se passe bien, vérifier qu'il y ait suffisamment de monde et orienter les gens vers les caisses automatiques. Oui, on en est réduit à embaucher quelqu'un pour dire à quelqu'un d'autre que la caisse numéro 3 est libre. Mais bon, que voulez-vous. Le fait est que maintenant les magasins commencent à faire mâche arrière, nous apprends l'article de la BBC, avec une reprise d'essence du taux d'embauche de ces personnels de caisse, c'est plutôt une bonne nouvelle, et cette bonne nouvelle encache en fait une autre, une autre qui est celle du renouveau du lien social. Alors souvenez-vous, le lien social c'est quelque chose qui avait ressuscité, si vous me permettez l'expression, lors du mouvement des Gilets jaunes, avec des gens qui se réunissaient sur les ronds-points pour faire la fête, pour parler, pour discuter, pour faire des choses ensemble, c'est quelque chose que l'on voit périodiquement apparaître dans les journaux télévisés, et je pense notamment à l'exemple du maire de Seine-Port, qui a, dans les cinémas du coup, qui a fait passer un décret, enfin, qui veut faire plutôt passer un référendum selon le juste, pour dire qu'il ne sera plus possible d'utiliser son téléphone portable dans l'espace public, sous peine d'un rappel alors de la part des agents municipaux. Et ce, pourquoi ? Pour qu'on puisse demander aux habitants, si on est perdu sur le chemin, pour tisser du lien social. Et ce lien social, ce n'est pas une mauvaise chose, puisque lorsqu'on va au supermarché, soit on passe comme des gros dadés à la caisse, en ne disant bonjour à personne, parce qu'on a un vieux malpoli parisien qui fait de sa routine mettre au bout le dodo, soit, à ce moment-là, on peut faire comme font les gens civilisés, dire bonjour, merci, au revoir, c'est le script minimum, je ne vous demande pas de raconter votre vie avec la caissière. Moi, je suis derrière avec mon caddie et j'ai un peu la flemme d'attendre. L'idée est de dire, derrière tout ça, qu'une caissière en face de vous, c'est toujours un être humain, c'est toujours quelqu'un de plus compréhensif qu'une machine qui vous sermonnera toujours les phrases qu'elle a reçues. Désolé, je ne comprends pas, veuillez répéter. Désolé, veuillez flâner votre fidélité. Voilà, une caissière, moi, elle est compréhensive, elle peut faire des choses, elle peut vous répondre du tac au tat, sans besoin de se contacter un service après-vente où la personne va vous répondre « Ecoutez, vous avez besoin d'aide, adressez-vous au centre des renseignements. » Et au fin de compte, on aura retissé notre lien social. Lien social, c'est d'ailleurs très important et qui a été trop abîmé justement par la nouvelle technologie qui sont les moyens de tisser du lien social, et on peut le voir avec des applications de chat, comme Messenger, comme Discord, qui permet de converser avec des personnes qui sont parfois loin de chez soi. Mais à force de vouloir converser avec des gens qui sont loin de chez soi, moi, la question que je me pose, c'est est-ce qu'on n'a pas finalement oublié la personne qui était à côté de soi, et que cet exemple des caisses qui ne marchent pas, nous montre à quel point l'individu qui est à côté de soi est souvent oublié, méprisé, ou simplement délaissé. Voilà, c'était le biais triomphant n°2, j'espère que ça vous a plu, n'hésitez pas à liker, vous abonner, commenter, donner votre avis pour débattre, c'est toujours important de débattre dans le calme, et puis moi je vous dis à bientôt pour un nouveau biais triomphant. Ciao !

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