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conference sociale 15102024

conference sociale 15102024

Cyrille G

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The speaker welcomes everyone to the conference and thanks the organizers and participants. They explain that the purpose of the conference is to have a collective discussion about the challenges facing the territory, including economic, social, and environmental issues. The conference will be facilitated by Écosystème D, a structure dedicated to supporting industrial decarbonization. The goal of the current session is to identify the topics that need to be addressed and form working groups to work on them. The speaker emphasizes the importance of maintaining the momentum and dynamism that the territory has achieved in the past decade. They highlight the unique investments and jobs coming to Dunkerque and the responsibility and challenges that come with it. The speaker also mentions the importance of addressing the issue of skills and the impact of the new jobs on the local workforce. Alors on y est quasi, donc je vous invite à prendre place, comme toujours je vous invite à couper les sonneries des téléphones portables et on démarre dans deux secondes. Allez on est parti et on va commencer, madame, monsieur, bonjour, je suis ravi d'être avec vous en ce début d'après-midi pour ce premier temps de notre conférence sociale, quelques mots de remerciements pour commencer, aux équipes d'Ecosysteme D qui ont organisé cette réunion, aux équipes de la CUD qui ont assuré la logistique et la technique, remerciements à vous monsieur le Président puisque c'est vous qui avez souhaité organiser cette réunion et puis enfin remerciements à vous toutes et tous d'être venus, d'avoir consacré du temps pour cette première étape, pour ces échanges. Vous êtes trop nombreux pour qu'on fasse un tour de table et que chacun puisse se présenter, je vous le ferai au fur et à mesure de la réunion, désolé pour les amoureux du protocole mais je vais simplement citer toutes les organisations et structures qui sont présentes, CFE, CGC, CFDT, CFTC, CGT, UMC, MEDEF, UIMM, CNTPA, CCI, GPMD, ULCO, CPME, CUD, FO, UNSSA, entreprends en ensemble, SECO et puis quelques représentants des entreprises petites, moyennes et grandes du territoire ainsi que quelques représentants élus ou représentants des élus des communes. Une belle assemblée, j'espère que je n'ai oublié personne, est-ce que j'ai oublié quelqu'un ? Si oui c'est le moment de me le dire. Je précise aussi qu'on a pris en fait les organisations qui étaient référencées auprès de la direction du travail, si vous trouvez qu'il manque une structure, n'hésitez pas à venir me le dire à la fin de la réunion, on pourra toujours les associer à la suite de nos travaux. Voilà, le temps de présentation très court est terminé, vous le verrez, on va essayer de garder un maximum de temps pour nos échanges. Je vous propose donc d'ouvrir cette conférence, j'ai le plaisir de vous passer la parole parce que j'arrête, avec une double question, pourquoi vous avez souhaité que cette conférence ait lieu et qu'est-ce que vous en attendez ? Bien, bonjour à toutes et à tous, d'abord évidemment toutes mes excuses parce qu'on a dû reporter cette première session de ma conférence sociale, la situation politique du pays, d'expliquer à ce moment-là, c'est très difficile de faire ça juste avant des élections législatives. C'est la première conférence sociale, effectivement, que j'ai souhaitée pour le territoire, d'abord parce que ça signifie beaucoup de choses de ce que l'on est quand on est à Dunkerque, notamment ici, on a cette capacité extraordinaire à se fédérer quand il y a des grands enjeux et je pense qu'aujourd'hui, la situation du territoire justifie qu'on peut parler de grands enjeux, de grands défis, de grands défis économiques, de grands défis sociaux et de grands défis environnementaux et dans ce cas-là, je pense que la meilleure chose à faire, c'est de pouvoir en discuter collectivement, sans doute aussi dépasser des inquiétudes, des peurs qu'on ressent, et même, y compris dans la population, par rapport au changement, le changement fait toujours peur, je veux dire, dans un premier temps, la population a d'abord réagi en voulant cette transformation, en voulant une nouvelle dynamique économique et quand elle est complètement assumée, complètement reconnue, elle peut aussi faire peur. Et donc, l'idée, dans ces cas-là, c'est de s'appuyer sur vous, qui représentez les corps intermédiaires, pour pouvoir avoir ce dialogue social territorial, on peut l'appeler comme ça, il ne s'agit pas ici d'aborder des sujets spécifiques à telle ou telle entreprise, alors là, ce serait une erreur complète de reproduire les dialogues sociaux qui se passent à l'intérieur de chaque entreprise, mais d'ouvrir un dialogue social territorial sur tous les sujets transverses, sur tout ce qui dépasse justement le cadre de l'entreprise. Alors, la conférence, tu l'as dit implicitement dans ce que tu as évoqué, Frédéric, la conférence sociale sera portée par Écosystème D. Écosystème D, c'est la structure qui est le produit de la fusion entre Dunkerque Promotion et Eura Energy, une sorte de structure unique qui vit justement à accompagner la décarbonation industrielle aujourd'hui que l'on connaît. Le but de la séance d'aujourd'hui, finalement, c'est d'identifier d'abord les thèmes sur lesquels on doit travailler ensemble. C'est quoi ces sujets qui, aujourd'hui, peuvent préoccuper et qui nécessitent qu'on ait ce dialogue social territorial ? C'est quoi les sujets transverses qui dépassent le cadre d'une entreprise et qui nécessitent qu'on se parle collectivement ? Donc, aujourd'hui, c'est le but du jeu. Puis donc, Écosystème D mettra en place un certain nombre de groupes de travail sur les sujets qui ont été identifiés aujourd'hui pour aboutir au printemps, à une deuxième édition de cette plénière, pour faire le compte-rendu de tout ce qu'on aura pu travailler d'ici le printemps. Au fond, c'est une démarche qui a été assez similaire, mais dans un contexte un peu différent à ce qu'on a fait lorsqu'on a fait les états généraux de l'emploi local en 2014. L'idée était un peu différente parce qu'à l'époque, la question qui était posée, c'était comment on fait repartir ce territoire ? En 2013, Dunkerque était devenue l'agglomération qui perdait le plus d'habitants, on avait 5 000 jeunes au chômage, on était dans une situation difficile, et donc, l'idée, c'était, d'ailleurs, même au-delà des forces vives de l'économie, j'ai envie de dire, c'était comment on repense finalement l'ensemble de la stratégie. On n'est plus là, on est dix ans après, et dix ans après, les états généraux de l'emploi local ont donné la dynamique que l'on connaît, notamment sur le plan industriel, mais pas seulement, en termes d'images, en termes d'attractivité touristique, en termes environnementaux, les choses ont beaucoup changé, et donc, dix ans après, il y a la nécessité de se poser de nouvelles questions avec, certes, une démarche un peu similaire, mais sans doute un petit peu plus tournée vers l'accompagnement économique. Ce qu'on avait dit aussi à l'époque, et la conclusion des états généraux de l'emploi local, si je ne regarde que le volet industriel des états généraux de l'emploi local, je répète qu'il n'y avait pas qu'un volet industriel. On s'était dit, finalement, sur ce territoire, on veut rester un grand bassin industriel, on a la main d'œuvre, on a la compétence, on a l'énergie, on a une base solide, on veut rester un grand bassin industriel, mais il faut jouer le coup d'après, il faut avoir un coup d'avance, et anticiper ce que doit devenir l'industrie de demain. C'est ça, finalement. Si je devais résumer brutalement ce qu'on s'est dit sur l'industrie au moment des états généraux de l'emploi local, c'était ça. Et ce coup d'avance, il faut le garder, parce que, disons un vrai, ce qu'on se dit il y a dix ans, c'est plutôt un coup d'avance, ça se passe aujourd'hui. Donc il faut garder ça, et garder donc la dynamique qu'on a entrepris. Aujourd'hui, concrètement, qu'est-ce qui nous arrive ? 38 milliards d'investissements, 20 000 emplois qui arrivent. Dans le monde, vous ne trouverez pas beaucoup de territoires similaires à Dunkerque. On a ça au Nevada, on a ça aujourd'hui dans un territoire de la Corée du Sud, on a ça aujourd'hui au Canada, dans la vallée de la transition écologique, et j'y étais la semaine passée. Mais dans ces trois exemples-là, il n'y a même pas notre composante énergétique. C'est-à-dire que ce qu'on vit à Dunkerque aujourd'hui est unique au monde, ce qui montre l'importance de ce que l'on va vivre et ce que l'on vit dans les dix ans qui viennent. Alors d'un côté, ça nous rend fiers, parce qu'on est un modèle. On a d'un seul coup le World Economic Forum qui nous met dans les 20 territoires qui vont sauver le monde. On est fiers, quand on est Dunkerque, on est sympas, c'est sympa, on est dans les 20 territoires mondiaux qui vont sauver le monde. D'un seul coup, la France choisit de mettre Dunkerque en avant à l'exposition universelle d'Osaka. On ne s'y attendait pas forcément, mais bon, on est fiers, on prend, on est contents. Donc on est fiers, mais c'est une sacrée responsabilité et de sacrés défis qui arrivent. Et donc c'est ça un petit peu que je voudrais qu'on échange ensemble, qu'on puisse mener ce dialogue social territorial sur les défis qui nous attendent. Alors je vais prendre ma part, un petit peu comme vous le ferez après, quand vous aurez la parole. Je vais vous dire, moi, les défis qu'on identifie déjà au niveau de la communauté urbaine. Donc ce n'est pas exhaustif, je vous en rajouterai, mais en tout cas, moi, je vous apporte déjà ma vision des choses sur les défis à venir et comment on doit, enfin, les thèmes sur lesquels il faut que nous discutions. D'abord, il y a le défi des compétences. Aujourd'hui, sur les 20 000 emplois, on est en train de vivre déjà les 100 premiers emplois. On commence à sentir. Jusqu'à présent, c'était très abstrait, finalement, quand on parlait de 20 000 emplois. Là, ça y est. Vercors est dans ses recrutements, Joachim va là-bas, SNF a procédé à ses recrutements, dans la logistique aussi. C'est-à-dire qu'on en a déjà 500 sur les 20 000. Et d'ailleurs, ça commence à se voir dans les statistiques du chômage. Jamais, par exemple, le nombre de jeunes au chômage n'a été aussi faible à Dunkerque. Et depuis, là, vous ne pouvez remonter qu'un repas en arrière. Voilà. On a 3 000 jeunes au chômage aujourd'hui. Et ça baisse d'une manière qui est unique dans l'histoire de notre territoire. Donc, c'est que le début, c'est 500 sur 20 000. Voilà. Sur ces 20 000, je n'oublie pas quand même qu'il y a 8 000 emplois de chantier que je traite de manière toujours un peu différente, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas des emplois pérennes, même si un chantier d'un EPR, ça ne dure pas un an. Donc, c'est entre les deux, on va dire, sur ces 8 000 emplois, mais je n'oublie pas non plus. Et donc, derrière ce défi de la compétence, il y a plusieurs questions. Comment on donne la priorité aux habitants de ce territoire ? Ce sont les habitants de ce territoire qui accueillent les entreprises, et donc il est légitime que ce soit les habitants de ce territoire communautaire qu'ils soient en priorité sur ces emplois. Et comment on permet surtout à ceux qui sont le plus éloignés de l'emploi de bénéficier de cette main ? C'est une question qui nous est posée. Si demain, les jeunes en particulier, mais pas que les jeunes, les plus éloignés de l'emploi, constatez que ce territoire accueille 20 000 emplois et que leur situation ne change pas, je puis vous dire qu'on va au-devant de graves problèmes sociaux. Et donc, comment on fait collectivement pour que les plus éloignés de l'emploi ne passent pas à côté de cette main exceptionnelle ? Il y a la question des formations. Comment, finalement, on met en place, et ça commence déjà à beaucoup bouger. Vous le savez, vous le savez déjà beaucoup, comment on met en place les formations, justement, pour que la population de ce territoire puisse occuper demain ses 20 000 emplois. Mais je n'oublie pas aussi ce qui commence déjà à générer des peurs, les mutations des métiers. D'ailleurs, la décarbonation industrielle, c'est aussi la transformation d'un certain nombre de métiers, voire la disparition d'un certain nombre de métiers pour d'autres métiers. Et donc, comment on pense ensemble la reconversion de ces métiers-là ? Ce qui n'est pas une question facile quand on imagine un monde en développement et que son propre métier est mis en péril par ce monde en développement. Et ça, on a une responsabilité collective par rapport à la reconversion sur les métiers qui vont se transformer. On a un défi démographique, la pyramide des âges. Je vous donne juste un chiffre. 40 % de nos actifs aujourd'hui ont entre 55 et 64 ans. 40 % de nos actifs ont entre 55 et 64 ans. C'est un défi immense en termes de pyramide des âges. Et donc, c'est devant nous, comment on fait ? Donc, premier défi me semble être le défi des compétences. Le deuxième défi, c'est le défi du transport. Si on ne fait rien en la matière, et donc, on laisse chacun prendre son automobile tranquillement pour aller au travail, d'abord, vous excluez tous les gens qui n'ont pas de voiture. Il y a certains quartiers de Dunkerque où il y a 45 % de familles non motorisées. Gennevall, par exemple, Dunkerque, c'est 45 % des familles qui n'ont pas de voiture. Donc déjà, les plus éloignés de l'emploi, juste ce que je disais avant, vous les écartez. Deuxièmement, c'est du pouvoir d'achat. La voiture, c'est ce qui coûte le plus cher. Et d'ailleurs, pour une majorité de la population, c'est souvent les premiers biens, la voiture. Et c'est ce qui coûte le plus cher. Donc, vous avez des problèmes de pouvoir d'achat. Et puis, petit détail, on sature le port. C'est-à-dire que c'est la congestion, et il n'y a plus personne qui arrive à l'heure, je vous le garantis. Donc, si on ne fait rien aujourd'hui sur la question des transports, congestion du port. Donc, on a un défi, comment on transforme ça ? La communauté urbaine travaille sur un nouveau concept unique, ce que j'ai appelé les usines sans parking, c'est-à-dire l'idée qu'on n'arrivera plus à l'usine demain dans le cas du déplacement de domicile, qui travaille avec sa voiture, mais on finira son transport en transport collectif. Et donc, ceux qui partiront de chez eux en voiture, parce qu'ils habitent dans des villages éloignés où il n'y a pas de transport collectif, s'arrêteront à un moment donné à des parking relais, et ils seront pris en charge par un système de navettes pour accéder jusqu'à l'industrie. Et que ceux qui habitent à proximité de systèmes de transport collectif lourds pourront aussi prendre les transports collectifs lourds, trains, bus, ce que vous voulez, pour atteindre ces parking relais et finir en navettes. L'idée, c'est d'empêcher les voitures domicile-travail de rentrer dans le port, pour ne pas saturer les flux. Ce qui fait un gain de pouvoir d'achat, ce qui fait l'accès à l'emploi pour tous, y compris ceux qui n'ont pas de voiture, et c'est évidemment la garantie de la non-congestion du transport. Du port, voilà. C'est un défi immense, qui coûte très cher, qui est un vrai défi en termes de politique publique, qui peut faire peur, mais j'ai déjà des arrivants qui m'ont dit « mais comment on va faire alors ce parking pour accéder à l'industrie ? ». Donc ça fait peur. On se dit « mais comment on va faire demain ? ». Mais on est en train de faire les choses et on a besoin d'en parler ensemble, justement, pour pouvoir faire comprendre à la population les modes de déplacement de demain. Troisième défi, le défi du logement. Avec ces 20 000 emplois, la communauté urbaine a le devoir de construire 12 000 logements dans les 10 ans qui venaient. Ce qui était prévu initialement, c'est quelque chose aux alentours de 7 500 logements, et d'ailleurs, la communauté urbaine n'avait jamais atteint ces objectifs jusqu'à présent en termes de production de logements. Ce qui fait d'ailleurs qu'aujourd'hui, nous avons un record historique du nombre de demandeurs de logements sociaux, par exemple. Alors, on doit construire 12 000 logements, donc c'est quasiment doubler notre rythme de construction, même tripler en réalité, quand on regarde les chiffres qui étaient produits actuellement par la communauté urbaine. Mais tout ça dans un contexte qui a complètement changé, vous le connaissez, c'est que le foncier est devenu rare. C'est-à-dire qu'à l'échelle nationale, pour des raisons de transition écologique, on a inventé le ZAN, le zéro artificialisation net, et que la communauté urbaine ne peut plus consommer de foncier. Ça veut dire que nos 12 000 logements, on ne peut plus faire comme on faisait dans les années 60 ou 70, on prend un champ, on construit un nouveau quartier dessus, ça, c'est terminé. On ne peut plus faire ça aujourd'hui. Ça veut dire que les défis des 12 000 logements, ils doivent s'opérer dans la ville qui existe déjà. C'est de la reconquête de friches, c'est de la transformation d'usage, ça tombe bien, parce que face aux bus gratuits, on a gagné un tiers de nos parkings dans le centre-ville qui sont vides, qui seront transformés en logements. Ça veut dire qu'on a des friches aussi, on a un territoire industriel, donc on a des friches, on est en train de requalifier les friches, et aujourd'hui, la communauté urbaine a fait l'inventaire de tous les sites qui permettent d'être transformés en logements, ça nous permet déjà d'en construire 9 000, et la dynamique est lancée. Néanmoins, on doit s'en parler, parce que c'est aussi une source d'inquiétude. L'accès au logement, y aura-t-il du logement social aussi ? J'oublie jamais que le premier gain de pouvoir d'achat pour la population, et en particulier ceux qui travaillent, c'est l'accès au logement, et notamment au logement social. Quand vous passez d'un loyer de 12 euros le mètre carré à 5 euros le mètre carré, ça change votre vie. Donc ça, je ne l'oublie pas. Et donc on doit effectivement échanger là-dessus, parce que pour ceux qui vont travailler ici, l'accès au logement, le prix du logement, va devenir un élément décisif de leur vie. Le défi de la santé. Aujourd'hui, la situation est la suivante. Nous avons à peu près 150 000 assurés à la Sécu, en ligne générale. Sur ces 150 000, on en a 20 000 qui sont sans médecin traitant, au moment où je vous parle. Quand on a lancé le plan de démographie médicale, c'était 9 000. Aujourd'hui, on est à 20 000 personnes qui n'ont pas de médecin traitant. Ça fait 13,6 % de la population. Entre 2014 et 2023, on a perdu 32 % de nos généralistes, un tiers de généralistes en moins. Et 41 % ont plus de 60 ans aujourd'hui. Ça veut dire que les perspectives pour les prochaines années font qu'on aura probablement encore plus de population sans médecin généraliste. Accueillir de nouvelles populations, ou travailler simplement sur le territoire d'Akashkwa, sans l'offre de santé qui vient derrière, c'est évidemment un problème. Bien sûr, la communauté urbaine a réagi il y a deux ans, alors que ce n'est pas sa compétence, c'est la compétence de l'État, ce n'est pas la compétence de la communauté urbaine ou des communes. Malgré cela, et devant les chiffres que je viens de vous dire, nous avons voulu réagir et nous avons mis en place un plan de démographie médicale. Le bilan de ce plan de démographie médicale sera présenté au Conseil communautaire de décembre, donc je n'y reviendrai pas précisément, mais vous en connaissez un certain nombre de mesures. Et en particulier, j'ai eu le plaisir de pouvoir essuyer les plâtres dans la première formation de médecins à l'université du littoral Côte de Pâle, puisque maintenant, on peut se former, première année à Dunkerque, et on a mis des bourses, le vice-président de l'UQO qui est là, et on a mis en place des bourses d'études pour inciter nos jeunes à aller vers les études de médecine. Pourquoi d'ailleurs ? Parce que la probabilité qu'un médecin travaille à Dunkerque est plus forte quand on est dunkerquois. C'est-à-dire, aller demander à un jeune de Montpellier de venir travailler et être médecin à Dunkerque, c'est beaucoup plus compliqué que demander à un jeune dunkerquois de revenir à Dunkerque pour soigner les dunkerquois. Et c'est pour ça qu'on met en place des bourses, parce qu'on sait que plus il y aura de dunkerquois en études de médecine, plus on aura de médecins demain. Le problème, c'est que ça met du temps, parce que les études de médecine, ça ne dure pas deux ans. Et donc effectivement, ce qu'on a mis en place va générer des résultats dans plusieurs années. Le défi de la santé, c'est aussi la qualité de l'air. Vous l'avez peut-être déjà entendu, ça touche tout autant les travailleurs dans les usines que la population. Des usines en plus, monsieur le maire, est-ce que ce n'est pas plus de pollution ? Il y a une inquiétude de la population liée à la qualité de l'air. D'ailleurs, au passage, je ne l'ai pas dit tout à l'heure dans le défi des compétences, mais l'image de l'industrie est à travailler aussi. La plus grande difficulté que nous avons pour remplir les formations aujourd'hui, parce que des formations, finalement, pour le métier industriel, on en a aujourd'hui, mais elles ne sont pas pleines. Elles ne sont pas pleines parce que pour nos jeunes dunkerquois, l'image de l'industrie a changé en négatif. Je l'ai vécu personnellement. Mon père, qui travaillait dans l'industrie, ne voulait à aucun moment que je puisse exercer un métier industriel. On a tous connu ici sur Dunkerque, on a connu l'Agnan, ce qui n'a aussi pas facilité l'image de l'industrie sur notre territoire. Toutes les familles ont été touchées. Et donc, cette question de la revalorisation de l'image de l'industrie, ce sera aussi un défi des compétences, mais je l'ai dit tout à l'heure. Et enfin, dernier défi, le défi de l'école. Le défi de l'école, là, je vais au-delà de la question des compétences, avec les travailleurs qui viendront, bien entendu, de l'international, de manière très spécifique, en particulier des cadres, de temps en temps, qui nécessitent une école internationale. Donc, il y a le besoin d'une école internationale à Dunkerque. Il y a le besoin de faire monter le niveau éducatif. Notre niveau éducatif est trop bas, notamment pour accéder à un certain nombre de métiers. Il y a un besoin d'une meilleure maîtrise des langues. On est un territoire qui maîtrise mal les langues, et en particulier l'anglais. Alors, on a pris des initiatives là-dessus, mais elles sont encore insuffisantes. Il faudra améliorer les choses dans les années qui viennent. Et puis, ce n'est pas tout à fait l'école, c'est juste avant, mais nous aurons aussi un énorme besoin de crèches. Alors, non pas parce qu'on aura une augmentation du nombre d'enfants. En fait, toutes les études prospectives... Ça dépend d'eux. Oui, ça dépend d'eux, mais les études prospectives nous laissent à penser que l'augmentation de la population compensera juste la baisse de la natalité. Donc, on n'aura pas une augmentation du nombre d'enfants, donc pas forcément besoin d'écoles supplémentaires en nombre. Par contre, on aura besoin de crèches parce qu'on a l'effondrement du nombre de nounous. Nous n'avons plus de nourrice, et nous n'aurons bientôt plus du tout de nourrice à Dunkerque. Et donc, du coup, alors que le territoire était caractérisé par un système de crèches, en réalité, à la maison, à domicile, chez les nounous, eh bien, si on se projette dans les dix ans qui viennent, nous n'aurons plus de nounous, elles partent à la retraite et elles ne sont pas remplacées par la nouvelle génération. Et donc, le défi sur les enfants ne se situe pas au niveau de la construction d'écoles, mais se traduira par le besoin de construction de crèches. Et du coup, pourquoi j'ai envie de vous en parler avec vous ? Faudra-t-il des crèches de nuit ? Faudra-t-il des crèches dans la zone industrielle ? C'est le défi qu'on a devant nous. Je n'ai pas parlé tout à l'heure, dans les compétences aussi, de la nécessité de féminiser les emplois. On n'arrivera pas à combler ces 20 000 emplois industriels si on ne féminise pas l'activité. Et comme, en général, le nounou est lié à... Pardon, la crèche est souvent liée à l'emploi féminin, c'est étonnant, c'est dingue, eh bien, si on féminise les emplois dans la zone industrielle, généralement, on doit y mettre des crèches, voilà. Et donc, du coup, voilà toutes les questions qui se posent. Pourquoi je voulais vous mettre tous ces défis ? Parce que vous l'avez vu, rien qu'avec ça, ce qu'il y a devant nous est gigantesque. C'est-à-dire qu'on a voulu cette transformation, on l'a voulu, le Bancarcois l'a voulu, et nous l'avons. Mais maintenant, ça suppose des changements assez radicaux dans nos vies du quotidien et des orientations à mettre en oeuvre. Et j'ai besoin de vous. La communauté urbaine, la mairie, les mairies ne peuvent pas faire tout ça. On a besoin de le faire ensemble, on a besoin de discuter, on a besoin d'entamer un dialogue. À aucun moment, je vous ai parlé de ce qui se passe dans telle ou telle entreprise. Ce n'est pas le sujet d'ici. Le sujet n'est pas d'évoquer ce qui se passe à l'intérieur même d'une entreprise. Il y a des représentants syndicaux, il y a des représentants des directions des entreprises ici, vous êtes grands, et vous savez faire ça tout seul. Donc le dialogue social à l'intérieur des entreprises n'est pas le sujet de cette conférence sociale. On a suffisamment de défis transverses, et je viens de vous les énoncer, pour faire qu'ici, on a à travailler. Donc voilà. Merci, beau défi. Merci d'avoir posé les enjeux. Merci également de vous être livré à l'exercice qu'on va demander à tout le monde. Ça y est, j'ai retrouvé mon micro. Dans quelques instants, simplement vous dire que pour illustrer ce que vous disiez, et les plus de 30 milliards d'investissements qui vont arriver sur ce territoire, on a diffusé deux petites cartes avec les importations industrielles et également les grandes infrastructures qui vont servir à la décarbonation. Je le dis tout de suite, on enregistre cette réunion. Ça va permettre d'en faire une synthèse, de vous la transmettre. On espère que, comme l'additatrice, que vont émerger des sujets, des groupes. Et donc, dans ce compte-rendu, on pourra vous faire passer ces groupes et vous pourrez choisir d'y participer. Voilà, en tout cas. Et on va y joindre, donc, ces deux cartes. Quelques secondes encore, voilà, de méthodologie du travail. On est bien là pour parler de l'INCERC. C'est ce que vous avez dit. Il y a suffisamment de travail. On ne dit pas que ce n'est pas intéressant ce qui se passe aux élections américaines ou ce qui peut se passer sur le budget aujourd'hui, etc. Mais on a suffisamment de travail aujourd'hui avec l'INCERC pour se consacrer à l'INCERC. Et donc, c'est la première des règles qu'on va se donner aujourd'hui. Les autres règles, vous les connaissez. Elles sont habituelles. On demande la parole, on vous la transmet, on se présente, on se respecte, on ne s'inspective pas, on ne se répond pas directement, etc. Voilà, donc on fait le moins formel possible tout en ayant quelques règles de base que l'on partage tous ensemble. Voilà, l'objectif, c'est quoi ? C'est d'arriver à une forme de consensus sur les formes du travail qu'on va faire ensuite et sur les sujets qu'on va aborder ensuite. Patrice Lavi, lui-même, a quatre, cinq sujets qui le préoccupent. Vous en avez peut-être d'autres. Peut-être qu'on va hiérarchiser ces sujets parce que certains vous intéressent plus que d'autres et on va se rendre compte qu'il y a un consensus plus fort ou une inquiétude plus forte sur tel ou tel sujet. C'est le but de cette réunion et c'est pour ça qu'on n'a pas fait venir des experts du logement, etc., mais on fait plutôt appel à des experts de Dunkerque et dont vous faites évidemment partie. Voilà l'enjeu de cette réunion. Pour ça, je vous passe la parole. Elle circule dès à présent. Vous levez la main, on vous amène un petit micro. Super, j'ai déjà quelqu'un qui va m'aider et prendre la parole. On a une grosse heure pour partager tout ça. C'est beaucoup et c'est bien peu. Essayez d'être concis aussi, de ne pas monopoliser la parole, que tout le monde ait le temps de s'exprimer. Voilà, on est parti. Monsieur, je crois, a été le premier. Madame, allez-y. Bonjour à toutes et tous. Périne Mort, je suis la secrétaire générale de la CFDT des Hauts-de-France. En préalable, c'est toujours mieux quand même de le dire, il n'y a pas d'ambiguïté pour la CFDT. Ce projet, c'est une bonne nouvelle pour le territoire et c'est surtout une opportunité extrêmement stimulante pour tous ses acteurs. Néanmoins, pour en faire une réussite, vous l'avez pointé, il y a quelques conditions à remplir et juste déjà vous dire que la CFDT compte y prendre toute sa part. La première des conditions que nous on a identifiées, c'est d'allier coopération entre acteurs, un travail de proximité et le droit à l'expérimentation dans un projet aussi novateur que celui-là. Ça nous semble être indispensable. Tout ne se passera pas en conférence sociale. Je suis contente d'avoir entendu qu'on était sur la même longueur d'onde là-dessus. Et du coup, nous voyons assez bien une articulation avec des commissions qui auraient des missions beaucoup plus concrètes. Donc, ça rejoint un petit peu ce que vous avez dit. Donc, je serai très court là-dessus. Je vous interromps une démission de le droit à l'expérimentation. Si vous pouvez nous préciser ce que... Ça va venir dans le lendemain. D'abord, la première préoccupation, celle qui concerne les emplois, mon quotidien en tant que syndicaliste, c'est plutôt de sauvegarder les emplois. Ce matin encore, j'étais sur une sauvegarde des nouvelles usines dans la Somme, par exemple. Donc, sur les 20 000 emplois qui sont projetés, la phase d'été, on voit ça de manière très positive, mais invite à une vigilance partagée des acteurs sur la pérennité des emplois. Mais vous l'avez pointé aussi sur les 8 000 emplois liés aux EPR. Mais pour le reste des emplois, il faudra bien s'assurer d'une pérennité. L'investissement technologique pour ces nouvelles usines est très positif, mais il ne se suffira pas à lui-même. Donc, au-delà des emplois, la question du travail est primordiale d'aborder. Au-delà de la question du niveau de compétence qu'on avait nous identifié également, je pose la question de la qualité du management, qui est un vrai sujet à notre sens, et la question de l'organisation du travail. J'ai bien entendu qu'il n'était pas question de parler des sujets particuliers des usines. On ne peut quand même pas se faire l'économie de faire référence à ce qui s'est passé chez Clairbooth, qui est quand même l'inverse de l'exemple qu'on veut donner sur ces projets. Je pense qu'on est tous d'accord là-dessus. Et du coup, nous, on pense qu'on a une responsabilité collective pour que ça reste une exception et que ça ne soit pas une norme qui s'installe globalement sur ce projet. Et tout ça, ce n'est pas une vue de l'esprit de la CABP. Je pense notamment aux travaux de la Fondation Européenne de Dublin, son enquête comparative de 2021, mais clairement en évidence le fait que un déficit d'autonomie et de participation frappe les travailleurs français et progressivement aux travailleurs des autres pays européens. Et du coup, pour conséquence principale, le niveau de productivité. Donc ne pas se dire qu'on implante des usines, qu'on investit des milliards d'euros et qu'on ne sera pas à la hauteur en termes de productivité. Pour nous, ce n'est pas entendable. Du coup, l'ambition de la CFDT, au vu des moyens financiers engagés et des emplois projetés, c'est de permettre à chacun de vivre mieux et de travailler autrement. Le droit des travailleurs et le droit de l'expérimentation, c'est de les interroger sur leur quotidien, leur laisser la possibilité de proposer des solutions et surtout la possibilité de les mettre eux-mêmes en œuvre après une validation commune entre la hiérarchie et les équipes de production. Et du coup, tout cela devra se traduire par une meilleure articulation entre dialogue social et dialogue professionnel, qui peut encore aujourd'hui rester un peu conceptuel à certains endroits, mais dont on pense que c'est un sujet d'avenir. En termes de dialogue social-territorial, c'est un terrain qui nous semble intéressant d'investir. L'autre thématique essentielle pour nous, c'était la question de l'aménagement du territoire. Il en a beaucoup été question dans votre propos introductif. 20 000 emplois, ce sont des travailleurs et leurs familles, et vous l'avez dit, qui auront à se loger, à se déplacer, à se nourrir, à se soigner, à s'éduquer. En résumé, à vivre bien sur le territoire bain-carre-coin. La CFDT a pu constater que ces sujets sont bien identifiés, et que notamment sur le logement et la mobilité, il y a des jeunes extrêmement concrètes qui se sont engagés. Il nous semble non moins important de pouvoir mesurer l'efficacité des projets déployés. Et à nouveau, ça passera, à notre sens, par une écoute des premiers confirmés, les premiers travailleurs qui bénéficient des transports et des navettes pour accéder à leur usine. Je pense qu'il serait intéressant, dans la durée, de pouvoir les écouter sur le gain de temps réel, sur l'économie réelle, et sur les éventuels effets de mort qu'on n'aurait pas identifiés en amont, pour pouvoir apporter des actes correctifs au fur et à mesure. Parmi les commissions opérationnelles dont on souhaite voir la mise en place, il faut pouvoir mesurer le niveau de l'offre de services, anticiper l'impact de l'arrivée des nouveaux usagers, et mettre les ressources matérielles et humaines en adéquation des besoins. La CFDT, au travers de son collectif de militants territoire d'énergie bain-carre-coin, vous les avez ici présents, va entamer une démarche d'enquête auprès de ses adhérents, travaillant dans les structures concernées, et très clairement, on est prêts, nous, à partager le fruit de nos travaux. C'est des structures de la communauté urbaine, c'est des structures dans la santé, c'est des structures dans la sécurité sociale, et c'est aussi des structures dans lesquelles on a l'opportunité de participer en tant qu'organisation paritaire. Je pense à la médecine préventive, on a un certain nombre de choses très concrètes à partager avec vous pour pouvoir anticiper au mieux et faire du projet une réussite. Et puis, la dernière thématique, parce que je ne veux pas faire trop long, que nous avons abordé, mais il ne faut pas y avoir ici un classement, une hiérarchisation dans l'ordre où on l'a abordé, c'est l'impact sociologique et historique de ce projet. Je trouvais que c'était très intéressant de remettre en perspective, au niveau mondial, le côté unique de ce projet. Et puis, j'avais déjà eu l'occasion d'en faire part, c'était pendant le Comité Grand Lille qui s'était tenu à Dunkerque. Je pense qu'il ne faut pas négliger les conséquences de 40 ans de désindustrialisation et de chômage de masse. Vous avez évoqué d'autres aspects, telles l'amiante ou autres. Il y a un enjeu à attirer les jeunes dans les nouvelles usines, mais ça ne se fera pas naturellement, on en est malheureusement convaincus. Et du coup, il y a une opportunité à renforcer le lien entre l'école et l'entreprise. Je sais qu'il y a des choses qui s'engagent là-dessus, mais je pense qu'il faut qu'on puisse aller plus loin sur ce sujet. On partage aussi le fait que les données démographiques du territoire, quand même, nous poussent à insister sur l'emploi des seniors. Des dispositifs paritaires sont envisageables sur le sujet. Il y a notamment un dispositif qui s'appelle Senior Plus, qui est un consortium d'emplois, d'organismes paritaires à Pec, à Racte et Transition Pro de France, qui, à mon avis, mérite d'être observé. Et puis enfin, je finirais là-dessus, je pense qu'il faut qu'on soit conscient que nous vivons un moment historique pour le territoire, mais globalement aussi pour la région. Il nous permettrait d'élargir un tout petit peu. Et je pense qu'il ne faut pas s'interdire de faire travailler des chercheurs sur le sujet. Ce serait dommage attendre dans 40 ans pour pouvoir avoir une analyse d'un moment historique qu'on est en train de vivre en direct et ça permettrait de faire participer l'université concrètement à ce beau projet. Super, merci. Est-ce que quelqu'un peut agir ? Hop, M. Thierry, vous avez la parole. Oui, Thierry Malot, Medesco de l'Opale. Bon, sur les infrastructures, bon, donc on veut mettre des transports en bus, mais je crois qu'il y a quand même le problème des infrastructures routières. On est quand même sous-équipé sur le territoire. La Thèse, c'est déjà la moitié de l'Europe qui circule dessus, donc si en plus on met 20 000 salariés à Dunkerque dessus, ça va être très compliqué. Déjà, pour aller sur l'île, c'est quasiment impossible, donc en voiture. Voilà, donc après, sur l'infrastructure, on a parlé de santé, donc sur la santé, quand on reprend les statistiques au niveau national, on produit toujours autant de médecins. Alors, chercher l'erreur. Alors, il y a 20 ans, il y avait 60% de généralistes, 40% de spécialistes. Aujourd'hui, c'est l'inverse. Donc, l'État ne gère pas du tout la sortie de ces médecins, ni l'implantation d'ailleurs. Autant une pharmacie, on ne peut pas mettre une pharmacie n'importe où, par contre, les médecins, on peut en mettre n'importe où. Donc, il y a quand même un vrai souci. Donc, aujourd'hui, c'est vrai que la médecine, les effectifs baissent. Ça sera sans doute suppléé par des infirmières, puisqu'on le voit au niveau de la santé au travail. Donc, il y a une partie des actes qui seront faits plus par des médecins, mais par des infirmières. Donc, il y a aussi une piste peut-être à creuser. Après, derrière, il reste la culture, l'éducation. Donc, pour retenir les gens à Dunkerque, il va falloir aussi que tout ça soit fait. On a une belle plage maintenant, mais bon, ce n'est peut-être pas tout à fait suffisant. Voilà. Donc, et rappelez quand même que 20 000 salariés en plus à Dunkerque, c'est le doublement quasiment des emplois industriels. Tout à fait. Donc, je crois que c'est très important. Donc, il y a quelques sujets sur lesquels on pourra peut-être plancher dans le travail. Merci. N'hésitez pas à lever la main. Je vous fais circuler. C'est bien de faire un tour de table. Alors, on peut aussi bien réagir à ce qu'on dit des uns des autres. On peut aussi donner des idées, y compris de formes des groupes de travail. Peut-être que demain, on prendra le bus pour aller en zone industrielle et voir comment ça se passe. Il y en a déjà qui circulent. Bref, on peut tout imaginer. On est là pour ça. Donc, il ne faut rien interdire. Merci. Donc, Edmond Aviat pour l'université. L'université prendra sa part à cette évolution et c'est vraiment un beau projet et une occasion unique pour nous tous. Chercheurs, formateurs, enseignants. Et juste pour dire qu'on est impliqués complètement dans le projet. Sur la partie formation, on a un projet phare qui est un PIA. Tout le monde le connaît. C'est décidé. C'est avec les acteurs industriels, territorial, CCI, l'ensemble des acteurs sont dedans. Et il y a des formations qui sont sur mesure. Donc, il y a des possibilités d'avoir des qualifications de très courte durée pour les reconversions d'emplois et autres. Donc, c'est vraiment, il ne faut pas se priver de cet outil que nous avons ensemble et qui prépare justement l'avenir d'une industrie décarbonée. Mais ce que je veux dire en plus, c'est que on ne se limite pas à ça à l'échelle des universités. Si on a 20 000 emplois, on suppose qu'on a 20 000 familles qui vont venir et l'ensemble de ceux qui vont venir n'ont pas vocation à occuper des métiers industriels. C'est pour ça qu'on investit l'ensemble des champs des compétences parce que les enfants, les époux, ceux qui vont venir en famille, vont avoir des envies de formation pas seulement en industrie. Donc, c'est pour ça que nous avons ouvert une première année de médecine cette année. Mais nous sommes également sur des formations en logistique, en transport, en énergie, en environnement. Ça rejoint la qualité de l'air, la santé, les différents éléments qui ont été évoqués et on est toujours à l'écoute de l'ensemble des besoins pour accompagner justement cet effort territorial. Merci. Est-ce que quelqu'un souhaite... Oui, peut-être, bien sûr. Peut-être déjà quelques remarques sur ce qui a été dit. Je me réjouis d'initiative de la consultation des salariés dans les entreprises. Ça m'intéresse beaucoup. Justement, si on fait ce genre de conférences sociales, moi, j'aimerais aujourd'hui bien identifier les inquiétudes parce qu'on évoque des concepts. Je vous dis, moi, je peux avoir des retours directs comme c'est quoi ton truc d'usine sans parking ? Tu nous inquiètes. Voilà, bon. Donc on peut avoir comme ça des retours un peu directs. Donc c'est important pour nous d'identifier notamment les inquiétudes, notamment les inquiétudes par rapport à l'avenir des salariés, comment ils perçoivent effectivement aujourd'hui ça. Je pense qu'il y a encore 2-3 ans, la population se disait, donc y compris les travailleurs, tout ça c'est absurde, on va voir quand ça sera là. Là maintenant, il y a une vraie prise de conscience. Et donc du coup, cette prise de conscience, elle peut générer des inquiétudes. Tout changement génère forcément des inquiétudes, de la fierté mais aussi d'inquiétudes. Et donc c'est vrai que le retour de ce que vous avez des salariés, de la façon dont ils perçoivent les choses, en plus mais aussi en moins, ça nous intéresse beaucoup et je pense que c'est nécessaire d'alimenter cette conférence sociale par les inquiétudes. J'avais une question d'ailleurs subie hier. Est-ce que les lycées professionnels ont été invités aujourd'hui ? Est-ce que les lycées professionnels, parce que le rapport école-entreprise il est fondamental quand on va aborder la formation, est-ce qu'on a invité les lycées professionnels ? Qui a fait la liste ? Non, en tout cas je ne l'ai pas vue dans la liste et donc ça veut dire qu'on peut les ajouter. Et donc je pense qu'il faut rajouter les lycées professionnels dans la conférence sociale, je pense qu'ils ont un rôle à jouer. Il y a l'ULCO, je le remercie, mais il faut qu'on rajoute les lycées professionnels. Peut-être même d'ailleurs aussi les lycées généraux. La situation d'infrastructure, notamment de l'ASSEZ. Très sincèrement, je pense qu'il n'y aura pas d'évolution de l'ASSEZ. Pour des raisons environnementales, pour plein de raisons. Je pense que c'est un projet qui ne se fera jamais. Ça veut dire qu'on doit trouver des alternatives. Ça veut dire que demain, les nouveaux emplois, ils ne peuvent pas être dans des voitures sur l'autoroute. C'est ce que je disais tout à l'heure, sinon c'est la congestion. Donc il faut trouver des modèles alternatifs. Le modèle alternatif, c'est à un moment donné, il faut arrêter la voiture avant. Il faut arrêter la voiture avant qu'elle n'arrive sur zone. Et il faut faire du transport collectif. Ça tombe bien, on a une manne financière pour le faire. Ils sont généreux, chez Vercors, ils payent une taxe qui s'appelle le versement de mobilité qui représente 2 % de la masse salariale. Et donc, ça nous donne de l'argent. D'ailleurs, Thierry, tu es content. Le versement de mobilité, on est tous d'accord. Grâce au versement de mobilité, on a des moyens justement pour éviter ça. Pour éviter la saturation. Et puis, c'est des cabus qui se frottent très normalement. Si tu veux. Mais, en tout cas, demain, il faudra trouver des solutions de transport collectif pour éviter, évidemment, la saturation de la CES. Et je pense qu'il faut en être conscient et ne pas faire croire qu'on y arrivera. Après, on peut toujours mentir et dire qu'on va transformer la CES, mais ce serait un gros mensonge parce que tout le monde sait très bien qu'on ne le fera jamais. Donc, moi, je préfère travailler à une situation alternative. Sur la question de la médecine, oui, tu as raison, ce qu'on constate depuis maintenant pas mal de temps, on a fait une démarche spécifique dans le cadre du plan de démographie médicale, une sur-spécialisation de la médecine qui nous apporte une médecine de plus grande qualité aussi. La sur-spécialisation, ça peut apporter et qu'un médecin généraliste ait moins d'heures de travail qu'il ne faisait avant, en moyenne. Donc, du coup, effectivement, à chiffre égal, globalement, il y a moins d'heures et il y a moins d'heures de généralistes. Mais donc, du coup, cette évolution-là nécessite de trouver de nouvelles formules. Alors, je le redis, on fera le bilan de deux ans de plan de démographie médicale en décembre, mais ce que tu évoquais sur la question des infirmiers en pratiques avancées, dans notre plan de démographie médicale, aujourd'hui, la communauté urbaine finance des formations d'infirmiers en pratiques avancées et donc, on en fera notamment le bilan de notre plan. Edmond, je voudrais revenir sur un point. Tu as dit, il y a 20 000 familles qui vont arriver. Non. 20 000 emplois sur le territoire d'un Carcoy, ce n'est pas 20 000 familles qui vont arriver. Parce que, d'abord, on a du chômage ici et donc, je l'ai dit tout à l'heure, la priorité, c'est quand même, d'abord, pour les habitants de ce territoire. Deuxièmement, il y a des emplois qui vont être pourvus par des Canadiens, par des Odomarois, par des habitants d'Hasbrouck et c'est normal qu'on se situe à cette échelle-là. Après, comme je le disais récemment, il faut que ces territoires aient aussi la réciprocité. S'il y a des emplois pour eux sur le territoire d'un Carcoy, il est légitime que le Canaisie absorbe aussi les territoires de compensation, par exemple, des industries qui viennent, etc. Moi, je suis totalement d'accord pour travailler avec le Canaisie, l'Odomarois, etc. parce qu'on n'a pas la capacité à accueillir 20 000 familles supplémentaires mais après, il faut que tout le monde joue le jeu de la solidarité et de la complémentarité et c'est ce qu'on essaie de faire à travers le pôle métropolitain de la Côte d'Opale. Donc, ce n'est pas 20 000 familles. D'ailleurs, si je reviens au logement, par exemple, c'est très intéressant. Pourquoi on fait 12 000 logements ? On fait 12 000 logements, en réalité, parce qu'il y a 9 000 logements aujourd'hui qui manquent pour nos habitants, aujourd'hui. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il y a une demande de logements sur ce territoire qui fait qu'on a besoin d'en construire 9 000 pour nos populations et en réalité, il y en a 3 000 pour les nouveaux arrivants. Donc, sur le territoire de la communauté urbaine et puis, tout à l'heure, je disais, dans les années, il y a aussi 8 000 qui correspondent à des travailleurs temporaires. C'est-à-dire, ça, temporaire, qui peuvent être là pour un long temps mais qui repartiront très probablement du territoire parce que ce sont des chantiers et donc, sur la réalité du nombre de familles supplémentaires sur notre territoire, ce sera plutôt de l'ordre de 3 000 familles supplémentaires, 3 à 5 000 familles supplémentaires dans les années qui viennent et non pas 20 000 familles supplémentaires. Ce sera sans doute 3 000 familles plus un certain nombre de travailleurs en déplacement, de travailleurs en mobilité qui seront sur ce territoire et d'ailleurs, dans nos plans de logement, j'ai parlé des 12 000 logements mais nous avons aussi, en plus, des logements pour des travailleurs en mobilité qui occuperont demain les chantiers. Vous connaissez tous, ici, j'ai pas besoin de vous le faire, le scandale du terminal métanier sur le logement. On n'a pas envie de revivre ça et donc, on anticipe, évidemment, le logement pour ces travailleurs en mobilité. Donc, voilà, ne nous trompons pas, ce n'est pas 20 000 familles, c'est à une échelle plus large et puis, dedans, il y a des travailleurs en mobilité. Donc, voilà, si vous voulez juste mesurer ça pour qu'on ait aussi la quantité en tête. Merci. Alors, je refais circuler la parole, n'hésitez pas à lever la main. Je dis juste, je l'ai pas dit tout à l'heure, qu'on souhaite, donc, d'ici, on va dire, avant la fin de l'année, c'est sûr, début décembre, pouvoir lancer des groupes de travail thématiques, etc. Ce qui veut dire qu'on doit définir sur quel groupe on souhaite travailler et on souhaite aller vite puisqu'on a compris l'urgence et donc, qu'au printemps, on puisse avoir une nouvelle définir sur ce mode-là où les groupes de travail pourront faire un retour des travaux qui ont été menés un petit peu partout. Donc, voilà, je vous écoute parce que, pour tout, quel sujet vous préoccupe le plus, comment vous souhaitez que ça s'organise dans la suite, etc. On est vraiment là. Regardez, il y a des comptoirs. On n'est pas au bistrot, on n'est pas loin. On est là pour parler et échanger de manière totalement décontractée. Je vous en prie. Bonjour à toutes et à tous. Je vous présente l'Union locale CGT-Naquerque. Et nous, on est enfin ravis que cette conférence sociale se tienne puisque dès 2022, fin 2022, on avait écrit en ce sens parce qu'à nos yeux, en dehors des commissions de débat public qui étaient organisées sur chaque projet, il n'y avait pas d'espace de discussion globale et donc les sujets transverses qui pouvaient être abordés. Donc, M. Lafitte a rappelé les différents enjeux qui ont été énumérés. Très concrètement, pour nous, on avait identifié ces mêmes enjeux. Donc, au moins, on peut s'accorger sur cette cohérence-là. Par contre, l'inquiétude des salariés, une grande inquiétude des salariés de ce territoire, c'est qu'il y a quand même aujourd'hui une industrie qui est qualifiée par certains de moyennageuse, polluante même, et qui, pour autant, ont fait vivre ce territoire et qui seront amenés demain à devoir se muter si je reprends le terme qui a été utilisé. Et donc, ces salariés sont très inquiets de savoir comment cette mutation va pouvoir s'opérer parce que quand on parle directement avec eux, le système de vaste communiquant, ça ne leur parle pas vraiment en termes d'emploi. Et puis, derrière ça, il y a tout ce qui est le passé de lieu social et donc, eux, aujourd'hui, quand ils ont un métier, ils voient difficilement de passer d'un métier à un autre avec l'impact social que ça peut avoir. Nous, on est ravis d'être sur un territoire qui, demain, voilà, de voir qu'on est dans une dynamique où on refait de l'emploi. Je crois qu'il faut aussi le souligner. Pour autant, cette réindustrialisation, elle s'opère aussi à coût de subvention et donc, nous, on aimerait savoir quel sera le contrôle des pouvoirs publics au regard des aides afin de favoriser l'accélération d'une chaîne de valeur sur le plan régional et national parce que, nous, on n'oublie pas, admettons, que les 100 milliards de crédit d'impôt qui ont été distribués entre 2013 et 2019, écoutez, nous, sur cette question de l'emploi, on n'en a pas vu beaucoup. Donc, pour nous, il paraît indispensable qu'on puisse avoir ce levier-là. Sur la question des transports, bon, je pense qu'on fait tous le même constat. On est avec une inceste qui est saturée et donc, se pose la question de la mobilité et donc, comment on peut faire autrement ? Pour être dans des usines où il y a beaucoup de travailleurs postés, va se poser la question des rythmes de travail et donc des horaires. Si vous avez des usines qui ont des horaires décalés qui ne commencent pas aux mêmes horaires, ça va être une difficulté. Et pour autant, nous, on appartient à une industrie où il y avait des bus en place et les salariés étaient demandeurs d'abandon des bus. Donc, il peut y avoir une forme d'incohérence qui peut s'exprimer comme ça, mais la liberté de circulation pour les salariés est très importante. D'autant plus que dans les entreprises, se développent les horaires variables, etc. Et donc, toute cette dimension-là, il faut pouvoir l'appréhender. Pour nous, c'est une inquiétude. Après, sur la question de l'énergie, nous, on a des grosses inquiétudes sur l'accessibilité à cette énergie, les besoins en eau. Nous, on a besoin aussi que cette question-là soit abordée à travers cette conférence sociale ou cette démarche sur le déficit d'attractivité des métiers. Nous, on considère que c'est la résultante des politiques qui ont été menées d'un point de vue national et avec forcément une retranscription en local. Et donc, l'une des craintes qui est aussi soulevée, c'est, est-ce qu'il ne va pas s'opérer aux bornes des entreprises du débauchage ? Et donc, comment, de manière très factuelle et concrète, on va éviter de perdre des qualifications dans certaines entreprises pour pouvoir aller ailleurs ? Et donc, aujourd'hui, c'est déjà qu'on commence à constater. Et donc, cette question-là est essentielle pour nous. Et donc, il y a des forts enjeux en termes de formation, de salaire, parce que on a parlé d'une des questions sur le logement, c'est l'accessibilité au logement. Et nous, on a un rapport direct entre salaire et loyer. Et donc, nous, on serait prêts aussi de développer des vie-ma-vie, ou en tout cas de se redécouvrir à des étudiants ou à un jeune qui est en recherche d'emploi de pouvoir mesurer concrètement à quoi ça correspond. Parce qu'un libellé de poste, on ne sait pas vraiment ce à quoi ça correspond. Et donc, de pouvoir se projeter à quoi va ressembler ton quotidien si tu le décides, ça nous paraît donner du gras pour que le jeune se projette. En accord avec les entreprises, de pouvoir mettre un jeune en conditions réelles, si je puis dire, pendant un temps donné, pour qu'il se rende compte de ce à quoi son métier va ressembler. Ne serait-ce que quand vous êtes dans des usines où il y aura des rythmes de poste, il faut quand même savoir qu'est-ce que ça représente de travailler en poste, mais pas que, aussi sur les qualifications interdites, et ce qu'il va faire du quotidien un métier de maintenance ou un métier d'opérateur, etc. Il y a vraiment besoin que le jeune s'en aperçoit et qu'une fois qu'il y ait des images « je me suis trompé, je ne m'attendais pas à ça ». Donc, on pense qu'on a besoin de faire vivre ça. Voilà les premières réflexions et on va intervenir à nouveau si on a quelque chose à dire. Merci, c'est tout à fait le but. Est-ce qu'il y a immédiatement quelqu'un qui souhaite parler ? Simplement pour réagir, on voit et c'est mon impression, vous ne pouvez pas être d'accord, que finalement il y a une sorte de consensus sur les grands sujets mais que dans ces sujets il y a énormément de points à aborder et donc n'hésitez pas à nous faire part de ça, c'est-à-dire d'aller dans le dur, si je puis dire, en tout cas d'en crever sur chacun des sujets, ce qui vous intéresse vraiment, ce qui vous fait inquiétude comme le disait Patrice. Bonjour à tous, je suis monsieur Boulogne, force ouvrière avec Abus et j'avais plusieurs questions j'entends la décarbonation du réseau et tout ce qui s'ensuit on a encore 30% des bus qui tournent au gazolay. Est-ce qu'il y a une évolution à venir dans le temps, est-ce qu'on va enlever tout ça, parce que ça c'est gasoil, fuite d'huile, fuite d'électricité sur vos réseaux. Deuxième question, pour pérenner les emplois, nous on prend des CDD chez nous et d'un seul coup on leur dit, l'ACUT demande un peu moins de travail donc on les renvoie chez eux et on sous-traite, le contrat d'accord on sous-traite un sous-traitant donc est-ce qu'on peut récupérer nous-mêmes ce contrat de sous-traitant des cas bus même et dans ce cas-là pérenniser les CDD qui sont chez nous plutôt que les laisser partir. Ensuite, est-ce que vous avez pensé aux terminus de bus, parce que les lignes c'est super les terminus on en a de moins en moins et les conducteurs se font vite remonter les bretelles par les habitants parce que le bus dévance chez eux et je vous passe les détails donc pensez-y aux terminus de bus c'est quand même important pour les conducteurs et leur temps de pause et j'ai bien compris qu'on n'était pas ici pour expliquer ce qui passait dans les sociétés mais pensez quand même aux cadences que vous annoncez et que vous demandez par rapport aux conditions de travail aux conducteurs des cas bus aujourd'hui on est content de voir M.Vergret ici parce que ça fait plusieurs fois où on demande à se rencontrer je pense que la porte est ouverte et qu'on s'arrêtera pas là et donc si on peut travailler en collaboration proche sur ces choses-là parce que c'est pas nos directions qui font le pourcentage qui sont dans les bus mais c'est les conducteurs donc je pense qu'il faut aller chercher les yeux du terrain et non pas les yeux des bureaux voilà, merci on va continuer je crois que Franck ? Franck Elias du MEDAF Côte d'Opale on sait bien que les 20 000 emplois ils s'effectueront à une certaine cadence en fonction aussi du succès des implantations et des difficultés qu'ils pourraient rencontrer et d'un contexte aussi économique qui peut se tendre sur des activités historiques donc je pense qu'il y a aussi besoin de beaucoup de vigilance par rapport à ça mais forcément on espère tous que les choses s'anticipent bien dans les entreprises on fait des business plan mais parfois il y en a plusieurs c'est le scénario du pire, du mieux et du meilleur bien sûr mais voilà donc pour l'instant on a vu un scénario qui est plutôt très très favorable au niveau de l'absorption nous sommes MEDAF Côte d'Opale donc cette maille là nous intéresse on sait bien que sur les bassins de ville il y a des choses à faire sur le sujet de la mobilité si on dit notamment que la saise elle est saturée elle sera saturée pour des gens venant de Calais comme des gens venant de Dunkerque donc ça veut dire qu'au niveau de la mobilité par contre s'il y a des freins j'ai compris qu'il y avait des choses à lever comptez sur nous pour pouvoir mettre le sujet sur la table donc ça c'est important au niveau du logement pareil on suit à travers Flandres, auprès de l'Égypte ce que l'on peut faire au niveau du logement je suis content de voir qu'on a identifié des fonciers maintenant quel est le calendrier pour les libérer pour éventuellement avoir des projets dessus bon d'ailleurs il y a des modèles d'affaires à mettre en place les mettre carré-libérés ça veut pas dire non plus des logements qui se construisent comme des champignons ça nécessite aussi des calculs bon je sais qu'il y avait une bourse foncière qui était en prévision est-elle aujourd'hui en open source quelles communications peut-être faites par rapport à ça et pour revenir au sujet de la santé nous sommes partie première dans le CEDESP, santé au travail il y a des choses à faire ensemble puisque la première étiquette de la démographie médicale est exactement la même et donc en effet si on peut être accompagné par l'ACLUD avec votre ingénierie parce qu'on sait que vous avez des moyens donc écoutez nous sommes ouverts allez sur les trois dernières interventions je partage totalement ce qui a été dit sur les mutations professionnelles est-ce que ça peut induire pour ceux qui occupent ces métiers aujourd'hui c'est pas nouveau les reconversions c'est pas nouveau, ça existe depuis que l'industrie existe et je pense que la décarbonation va vers des formes de reconversion il y a des métiers, quand on passe de la sidérurgie au charbon à la sidérurgie à l'hydrogène, il y a des métiers qui disparaissent il y a des nouveaux qui apparaissent et je comprends l'inquiétude de ceux qui occupent ces métiers qui sont des métiers en transformation je la comprends tout à fait et cette conférence sociale elle doit l'aborder et il faut qu'on regarde droit il ne sert à rien aussi de se mentir, il faut qu'on regarde et qu'on voit comment on fait tu as évoqué la question du paquet social il y a aussi les questions des formations il y a aussi les questions du salaire il y a beaucoup de choses et donc je pense qu'il faut répondre à cette inquiétude là je partage complètement et il faut qu'on l'aborde je pense qu'il faut que ce soit un sujet de cette conférence sociale qu'est-ce qu'on fait de ceux qui vont être peut-être les perdants pour faire qu'ils ne soient pas perdants et que tout le monde soit gagnant y compris ceux qui exercent un métier qui sera en transformation donc je partage complètement l'inquiétude et il faut qu'elle soit posée ici et qu'on l'aborde collectivement et qu'on regarde ensemble les choses je ne reviendrai pas sur la question des ressources, notamment l'eau industrielle on a des plans pour accompagner tout ça aujourd'hui on est relativement confiant on travaille avec les industriels là-dessus je pense que c'est plutôt pas mal j'ai plutôt envie de rebondir sur le risque de débauchage qui est réel j'ai apprécié le fait que des filières se soient mis d'accord je vois des industriels qui sont présents justement pour éviter ce risque parce que c'est vrai que si on va piquer chez son sous-traitant après on n'en a plus de sous-traitant ou un prestataire ou autre et donc c'est vrai qu'il faut une entente globale et je pense que ça doit être aussi un sujet de cette conférence sociale comment on se met d'accord effectivement pour ne pas débaucher chez l'autre pour l'instant ça va mais quand ça va se tendre beaucoup plus fortement sur le marché du travail ce risque va devenir très élevé et est-ce qu'on va toujours être dans un esprit d'entente là je pense que ce sera une question très importante à soulever donc je suis totalement d'accord avec ce risque de débauchage sur la question du logement je l'ai dit tout à l'heure le loyer que l'on paye c'est le premier élément du pouvoir d'achat quand on regarde ce qui reste à la fin du mois le premier élément c'est le pouvoir d'achat je le dis souvent parce qu'on construit pas mal de logements en ce moment on fait des inaugurations vous êtes une famille 60 mètres carrés vous vivez dans un 60 mètres carrés vous passez de 12 euros le mètre carré à 5 euros le mètre carré c'est le plus grand gain de pouvoir d'achat que vous obtiendrez jamais de votre employeur et c'est juste le passage en logement très social et aujourd'hui une famille une femme, un homme, famille monoparentale deux enfants son premier gain de pouvoir d'achat c'est d'accéder au logement social et jamais un employeur n'égalera ça en termes de pouvoir d'achat c'est 250 à 300 euros par mois donc on en est tout à fait conscients et c'est la raison pour laquelle sur les 12 000 logements on a bien fait attention à la répartition 40% de logements sociaux avec dedans des logements très sociaux 40% de logements privés et au milieu logements intermédiaires 15% accès en social à la propriété 5% c'est-à-dire qu'on a veillé à correspondre effectivement au profit de nos emplois qui arrivaient sur ce territoire et qui correspondent à la demande de la population sur ce territoire. Donc ça je ne l'oublie pas et en termes de pouvoir d'achat vous avez raison de le dire ça l'est à logement parce qu'à la fin c'est la différence entre les deux et donc on peut gagner des deux côtés donc ça vraiment on est très vigilants par rapport à ça L'évolution des bus au gasoil on est dans la transformation, on est dans la décarbonation en cours, vous avez vu donc on a acheté des bus électriques ça va continuer, on le fait sur une démarche évidemment d'accompagnement Je voulais juste revenir parce que tu as commencé sur la question du rythme alors j'entends une inquiétude dans la population ici qui est de dire bah oui mais avec la crise de l'automobile qu'on connait aujourd'hui en Europe qui affecte la sidérurgie qui affecte les batteries où on va, est-ce que ces projets d'abord je veux dire à ma connaissance aucun projet à Vainquerque n'est remis en cause de toute façon on va vers la décarbonation c'est un processus sans doute qui aura des rythmes différents. On en a parlé avec Maurice Georges, le directeur du Grand Port Maritime ce matin, ça pose quand même une question pour le bassin industriel Vainquerquois Batterie et sidérurgie sont quand même très liées à l'automobile ça veut dire qu'on est très dépendants d'une filière de l'autre côté nous avons l'énergie qui est une autre filière je pense qu'il faut que nous soyons très attentifs dans les futures implantations pour sortir de cette dépendance de l'automobile de manière à éviter des choses qui soient pro-cycliques, parce que batterie et sidérurgie risquent d'être pro-cycliques et donc il faut qu'on trouve des filières qui peuvent générer une forme de contra-cyclicité dans l'économie vainquerquoise, sinon on va subir les chocs de l'automobile systématique donc je pense l'agroalimentaire, la chimie je pense que ça doit être des perspectives de diversification du bassin industriel et je sais que le grand port y travaille il nous reste des terrains, je pense qu'il faut qu'on se trompe pas sur les terrains du port qui restent il faut sortir de la dépendance à l'automobile quand je dis automobile c'est l'argent, c'est un tank, camion, bus etc, mais c'est quand même la filière automobile et je pense qu'il faut qu'on réussisse dans les futures implantations industrielles sur ce territoire, à ne pas se laisser dicter une filière particulière ça je pense qu'il faut qu'on y soit attentif sinon on fragilise notre bassin industriel donc qu'il y ait un cluster aujourd'hui de la batterie il est fait, il est en place d'ailleurs il est à l'échelle même régionale aussi qu'il y ait un développement large autour de la idéologie de l'énergie, c'est une réalité je pense qu'il faut qu'on diversifie encore et c'est important sur sur le logement, la production de logement, tout à l'heure je l'ai dit, la communauté urbaine a fait tout un travail sur le foncier disponible, on l'a fait on a fait un gros gros boulot, parce que dans le cas d'Isam c'est pas facile, on a identifié des sites il nous reste un gros problème et je m'adresse au BDF on n'a pas forcément les entreprises pour construire la première chose qui nous manque aujourd'hui c'est plus le foncier ce qui est quand même une barrière rare quand même on a du foncier, mais on a très peur des entreprises, les entreprises du BTP aujourd'hui sont pas à la hauteur du dynamisme d'un terroir on a des retards sur les chantiers on a pas des chantiers de bonne qualité et donc je pense qu'il est très important que vous nous aidiez à mobiliser la filière du bâtiment qui aujourd'hui n'est pas à la hauteur sur ce territoire, la filière du bâtiment n'est pas à la hauteur sur ce territoire, je n'arrête pas de le dire aux entreprises du bâtiment on a un plan pour essayer de les recruter mais on a un problème de main d'oeuvre sur le bâtiment aujourd'hui dans notre territoire, si on doit produire 12 000 logements, il nous faut des gens pour les construire aujourd'hui on les a pas donc vraiment aidez nous à mobiliser la filière du bâtiment pour pouvoir construire en soi ça. Et enfin je partage totalement l'inquiétude sur la médecine du travail c'est un élément essentiel, il faut qu'on y travaille ensemble, mais c'est à l'image de la médecine généraliste aussi sur ce territoire Merci, la parole va reculer dans 2 secondes 3 mots simplement, pour dire que on a voulu avoir un maximum de temps pour échanger, mais le temps file et donc il nous reste tout un quart d'heure, 20 minutes et donc n'hésitez pas, c'est maintenant qu'il faut poser des questions parce qu'après vous allez regretter dire aussi que si vous nous posez 10 questions, peut-être qu'on répond aujourd'hui et merci à Patrice de céder à l'exercice qui est difficile à 8, mais on n'oubliera pas les 2 autres, tout sera dans le compte rendu et ça nourrira nos groupes de travail ça sera les premiers sujets qu'on abordera dans les groupes de travail quand ils seront lancés, voilà, donc ne vous inquiétez pas sur tout ça, c'est pris en compte, ça sera mis dans le compte rendu, je vous en prie Bonjour, Xavier Galant délégué syndical pour s'ouvrir à BKU secrétaire du comité de groupe France excusez-moi, j'ai la voix un peu enrouée, c'est dû au chaud Monsieur Valit, tout d'abord, je vais m'adresser à vous personnellement, en vous disant félicitations pour le développement du Dakar, aujourd'hui on parle du transport de gratuité partout en France, partout en Europe on vient nous regarder des 4 coins du monde et nous, dans le métier, on ne peut que s'en féliciter aujourd'hui, hier, je vais s'éviter sur un sujet particulier on est victime de notre succès, mais il faut continuer à offrir la qualité de service que vous avez promis aux habitants et que vous êtes occupés de promettre, ici, aux entrepreneurs qui vont arriver sur le territoire d'un carrefour. Allons-y ensemble mais il faut qu'on communique ensemble et c'est exactement ce qu'on a besoin de faire nous, représentant des salariés et aussi Transdev qui est aussi là et mettons-nous à trois autour de la table pour avancer et continuer à donner cette bonne image à l'international comme au niveau national aujourd'hui, le périmètre de Dunkerque se transforme et on peut voir que la qualité se dégrade pour deux choses c'est qu'il y a énormément de travaux sur Dunkerque qui sont occupés de s'opérer, tant mieux, c'est une bonne chose mais derrière, les habitants ne savent plus où prendre les bus comment prendre les bus, si les bus vont être à l'heure et tout ça, ça perturbe et il faut qu'on continue à être vraiment à la qualité de ce qu'on était auparavant vous parliez des entreprises tout à l'heure, on va innover quelque chose de nouveau, les parkings volés au niveau des entreprises on le fait déjà dans les grandes communes où vous avez des parkings volés pour éviter que les gens viennent en centre-ville, vous allez faire la même chose pour vos entreprises, très bien, expérimentons déjà ce qui se passe en zone industrielle des petites entreprises, on a par exemple AstraZeneca qui est demandeur d'avoir plus de bus pour pouvoir faire en sorte qu'il y ait moins et moins de salariés qui viennent en voiture la réponse, elle est vide il n'y a pas de réponse en fait ils sollicitent des bus, ils sollicitent vos services et ils n'ont pas de réponse écoutez aussi les acteurs qui nous sollicitent par courrier ou par téléphone et travaillons ensemble faisons une première expérimentation avant que les gens ne soient vraiment tous en place pour continuer à donner cette même dynamique du début merci, on va continuer à faire circuler, je vois deux mains levées simplement pour dire que c'est tout à fait l'objet de notre conférence et que les groupes de travail devraient arriver à ça, c'est-à-dire faire des propositions concrètes à la fin oui, je vous en prie oui, bonjour, Christophe Vérin, Fédération des Clubs d'Entreprise de la Côte d'Opale, et patron d'un centre de formation également deux sujets je parlais de l'emploi et aussi je suis co-leader des entreprises qui s'engagent sur le territoire on essaye de travailler on se bagarre pour l'industrie pour réenchanter l'industrie on travaille auprès des jeunes, donc on travaille sur les quartiers dans les quartiers prioritaires de la ville pour essayer de les survenir dans les écoles mais aussi dans les centres de formation et évidemment dans les entreprises on travaille aussi sur les travailleurs en situation de handicap et aussi l'inclusion des femmes dans les métiers de l'industrie voilà, important je pense, il faudrait qu'on ait un travail à faire en commun avec les écoles avec les centres de formation et aussi proposer à ces écoles professionnelles des passerelles où on pourrait être complémentaire nous, apporter, je ne sais pas moi quelqu'un qui sort d'un CAP, d'un BEP ou d'un BTF, il a besoin d'un CACS pour rentrer dans l'industrie, il a besoin d'une habilitation électrique je pense qu'il y a des choses à faire à ce sujet là donc un gros travail de travail en commun c'est ce qu'on va faire sur le Dunkerque et ensuite sur les seniors, je pense qu'il y a beaucoup de seniors qui s'en vont en retraite et on perd énormément de qualifications et moi j'avais imaginé peut-être un GEC senior voilà, où on pourrait aussi ces jeunes, accompagner ces jeunes parce que les former, c'est bien mais après quand ils arrivent dans l'entreprise, ils ne sont pas forcément tout de suite, je dirais employables immédiatement et je pense que là, il y a aussi un travail à faire voilà, merci, merci monsieur Oui, bonjour Hervé Gauduchaud, président de l'équipe commerciale, donc les professeurs de portuaire j'en irai sur deux points le premier évoqué par le président de la communauté urbaine vous avez, il y a peu, inauguré un entrepôt logistique et donc rappelez que dans les développements du port dans le développement lié à l'industrie, il y a aussi la logistique et ça nous amène peut-être dans une filière qui, elle, est moins dépendante de l'automobile et nous, les professeurs de portuaire on revient à l'histoire de la mobilité pour nous, il y a un point important, c'est les conflits d'usages vous avez beaucoup parlé des individus avec leurs véhicules mais il y a aussi toutes les industries et en particulier le port l'évacuation ainsi que l'arrivée de tout ce qui est marchandise et donc on travaille avec dans le cadre du plan stratégique du grand port, mais c'est une initiative des professionnels avec des applis, avec l'intelligence initiale, de façon à pouvoir travailler comme vous l'avez dit tout à l'heure, à des horaires variables à des horaires qui peuvent changer et qui permettront d'orienter comme, je dirais des parents en vacances que les opérationnels puissent choisir les bonnes journées, les bons horaires tout cela se fera évidemment pas à pas, se fera avec le développement du port et ça revient à ce que vous avez dit tout à l'heure par rapport aux filières nous les porteurs, ce qui nous paraît important de se rappeler, c'est qu'avant tout un port, l'industrie qui devient aujourd'hui, parce que nous sommes un port, nous avons développé, et le grand port une politique très volontaire avec l'appui de l'ACUD pour faire venir ces industries je traini à rappeler que avant tout nous avons besoin de quais et dans ce projet K21 qui va se mettre en place les vrais quais qui se développent, ce ne sont pas des quais à destination de l'industrie automobile mais bien de la logistique quand on parle du conteneur et cela derrière, oui comme vous l'avez expliqué, on n'attend pas demain de voir évoluer la 16 ou la 25 mais il va falloir quand même que l'on réfléchisse à différentes solutions à l'intérieur même de la zone on travaille dans le cadre du plan stratégique avec des voies dédiées pour qu'il y ait des transports je pense que tout cela ce sont des choses qui se travaillent, mais on parlait tout à l'heure du droit à l'expérimentation dans le social, mais aussi dans le domaine du transport, c'est important Merci, est-ce qu'il y a encore une dernière intervention tout de suite Madame Je vous en prie Oui, bonjour, je suis Valérie David et je représente l'union locale de la CFE à Dunkerque je remercie mes collègues, ils ont bien travaillé leur sujet donc ils ont dit plein de choses qu'on aurait pu dire moi je voudrais juste dire que c'est aussi ce que vous avez dit mais ça m'a frappé c'est vraiment l'occasion aussi pour Dunkerque de devenir exemplaire, outre les emplois outre l'industrie, mais de devenir exemplaire sur un lieu de vie et monsieur, je pense que c'est monsieur Malot tout à l'heure qui parlait de la culture et je pense que ça, on en a finalement très peu parlé, mais la culture à Dunkerque, les gens ne sont pas que des travailleurs, les gens ne sont pas que des producteurs, les gens ne sont pas que des ouvriers, donc ils ont besoin aussi de culture et d'amener quelque chose qui est supplémentaire à Dunkerque on sait avoir avec le caravan, il y a d'autres éléments, donc ça c'était mon premier point. Pour des choses plus pratico-pratiques, je voulais dire attention au transport, vous parliez des femmes et le fait que ce soit attractif pour les femmes de bien rester pratico-pratique parce que le bus etc, quand on vient avec son couffin sa poussette, son sac à languer etc, et qu'on doit prendre un bus derrière avec le bébé dans les bras c'est pas forcément pratique, donc ça c'est bien à prendre en compte également donc il faut du pratico-pratique Je me suis interrogée sur le lien avec la CCHF la communauté des Hauts-de-Flandres pour tout ce qui était transport parce qu'à un moment donné, Dunkerque la culte ça se termine et ça arrive vers Bergue et aujourd'hui au niveau transport, on est quand même pas bien lotis, moi j'habite à Crocs donc je vous assure, on est très très mal lotis incapable d'aller en bus à Dunkerque, incapable Aussi attention à tout ce qui est horaires décalés, parce que la tentation serait peut-être de faire des horaires décalés dans les postes de travail dans les usines, c'est assez tentant de dire il y en a un qui va commencer à 3h l'autre qui va commencer à 4h, 6h 7h, et ça fera un plus grand étalement au niveau des autoroutes, mais attention à la santé des salariés qui ne peuvent pas avoir n'importe quels horaires non plus il y a des choses qui sont comment dire pour lesquelles au niveau de la santé au travail il y a des horaires qui sont un petit peu les seuls continu et autres qui sont quand même reconnus comme être non pas les meilleurs, mais en tout cas les moins nocifs pour la santé des personnes et le dernier point qui m'a un peu étonnée c'est qu'on a très peu parlé, non on n'a pas parlé du tout, alors je sais que ce n'est peut-être pas cette compétence-ci, mais ça m'étonne quand même c'est la future montée des eaux parce qu'on était, nous en local on est partie prenante pour les EPR2 avec Aïda Acteur on sait que la nouvelle centrale enfin les deux nouveaux EPR seront à plus de 11 mètres de haut on anticipe la montée des eaux et là on n'en parle pas du tout, et ça me surprend un peu qu'on n'évoque pas du tout cet aspect-là au niveau de Dunkerque voilà. Merci une très bonne réponse, et puis on prendra une dernière salve de questions juste à fait, avant de conclure donc réfléchissez si vous avez encore des questions dans les batteries. Ok sur la demande d'AstraZeneca on est dessus on a un projet de passer de la ligne 18 de 45 à 20 minutes, sauf qu'on ne le fait pas sans réfléchir à l'éclairage parce qu'une fois que vous sortez du bus et que vous n'avez pas l'éclairage, vous mettez les piétons en insécurité, donc on ne peut pas le faire instantanément au mode actif également, la possibilité de venir au vélo etc, donc c'est une vision globale du transport qui est proposée. Je rappelle juste une chose je l'ai déjà dit d'ailleurs à des industriels présents dans la salle, à partir du moment où la communauté urbaine va investir dans le transport collectif, il doit y avoir un engagement de l'industriel l'interdiction de venir au travail en voiture si on met l'argent pour développer un transport collectif l'industriel doit s'engager à n'avoir qu'un parking des véhicules de service sinon on ne met pas l'argent on laisse l'industriel se débrouiller il aura ses retards, il aura ses problèmes nous on garantit si l'industriel ne respecte pas ça, on ne mettra pas l'argent vous voyez la justification des fonds publics quand on met des fonds publics pour régler un problème de transport il faut qu'on ait un engagement industriel voilà, c'est tout. Donc AstraZeneca j'attends toujours l'engagement d'interdire le domicile travail en voiture. Si AstraZeneca prend cet engagement, ce problème on mettra les moyens de transport collectif non non mais on va arrêter là le truc on en parlera dans le groupe totalement d'accord pour dire évidemment que la logistique est un élément de diversification et évidemment on suit ça avec beaucoup d'attention, enfin je partage ce qu'ils disent, je ne vais pas revenir sur les points qui ont été évoqués pourquoi on n'a pas parlé de la montée des eaux ? Parce que ce n'est pas un problème la submersion marine n'est absolument pas un problème à Dunkerque c'est pas au rire de voir des cartes au niveau national, il y a même récemment eu une campagne de Greenpeace il ferait mieux de venir me voir avant parce que je leur donnerais comme ça la réalité en fait on est déjà sous les eaux si je vous faisais une carte de Dunkerque je te mettrais sous les eaux, nous sommes déjà sous les eaux et en fait nous gérons ça très bien à travers un système de wet run qui a été mis en place et vous l'avez vu d'ailleurs au niveau des inondations qui ont eu lieu dans le Pas-de-Calais Dunkerque n'est pas concerné même par les inondations intérieures, mais je vais y revenir donc la submersion marine n'est pas un problème à Dunkerque et nous mettons en place des mesures qui permettent de nous protéger, c'est la raison pour laquelle vous avez des bancs à l'envers sur la digue vous avez un renfeublement régulier de la station balnéaire c'est toutes ces raisons qui fait que ça fait 1000 ans ici qu'on gère les eaux et on sait les gérer donc c'est effectivement pris en compte et très fortement pris en compte en fait la seule problématique liée à l'eau sur le territoire Dunkerque au delà de l'alimentation en eau industrielle que tu évoquais tout à l'heure c'est des inondations intérieures, ce qu'on a vu justement dans le Pas-de-Calais, c'est de dire comment demain on va aller couler l'eau qui tourne dessus puisqu'avec le changement climatique l'eau sera plus concentrée et que les temps de marée basse avec l'augmentation du niveau de la mer les temps de marée basse sont plus faibles et donc nous sommes en train de préparer les choses vous avez vu d'ailleurs que c'est pas trop nous les victimes c'est plutôt en amont que ça se passe et donc on est en train de travailler au niveau de l'institution du Watering pour gérer le système du Watering dans le cadre du changement climatique et donc ça c'est géré actuellement la réponse est souvent, je le dis très sincèrement au niveau des bassins de rétention vous voyez d'ailleurs qu'on adapte le territoire d'un carquois ceux qui prennent le boulevard Simone Veil savent que de temps en temps il est fermé parce qu'en fait c'est un réservoir c'est-à-dire que quand on veut stocker l'eau pour pouvoir l'évacuer plus tard, on ferme Simone Veil attendez-vous demain à d'autres types de ce type d'aménagement vous aurez bientôt des parcs qui serviront de réservoir par gros temps, vous aurez bientôt des cours d'école, vous aurez bientôt qui vont devenir en réalité des réservoirs d'eau quand on devra en évacuer beaucoup plus, donc en fait on va faire un système tampon pourquoi aujourd'hui ça ne se passe pas ailleurs parce que dans d'autres territoires aujourd'hui certains élus ont donné des permis de construire des zones inondables et certains élus refusent toujours de faire des bassins de rétention parce que ça pourrait gêner leurs concitoyens, donc à un moment donné il faut juste avoir le courage de dire à nos concitoyens qu'on peut être victime d'inondation et se préparer à être au réservoir à eau, c'est tout là dessus, donc à Dunkerque en tout cas ce n'est pas un problème et on prend les choses à coeur depuis maintenant pas mal d'années mais je pourrais vous faire une conférence sur l'eau à Dunkerque c'est un sujet d'une passion la culture, je suis totalement d'accord avec vous c'est la raison pour laquelle évidemment on est en train de monter en puissance au niveau de tout ce qui est le spectacle culturel et sportif, parce qu'effectivement un travailleur est aussi quelqu'un qui a besoin de se détendre, alors par exemple la politique touristique en fait à 90% elle sert d'abord sur le territoire, on dit que j'ai la politique touristique mais la digue en général elle est utilisée à 90% par l'heure, donc en fait en réalité quand on parle de politique touristique on parle aussi de politique à destination des populations et puis celle de spectacle en perspective, pôle loisir et tout, on est en train évidemment de préparer la montée en puissance de cette agglomération pour qu'elle change de dimension y compris au niveau culturel, on est plutôt bien servi sur le plan culturel, on a plutôt d'ailleurs des infrastructures culturelles ou plutôt les équipements culturels d'une agglomération de 500 000 habitants, quand vous regardez scène nationale, bible, etc, aujourd'hui on est déjà très bien doté, on l'a rajouté par l'événementiel, avec la bonne aventure donc avec un festival de danse à Durfol, etc, donc on est plutôt en train de continuer à monter en puissance et on va continuer à le faire dans les années qui viennent, donc c'est bien quelque chose qu'on a en tête pour faire de ce qu'un lieu de vie, et je finis juste sur le lien avec la CCHF alors c'est pas que le lien avec la CCHF c'est le lien en fait à une échelle plus large de tous ceux qui seront grosso modo à 40 minutes de la plateforme industrielle portuaire demain, on va dire trois quarts d'heure, donc on a le Calaisie l'Odomarois donc la CCHF Asbrooke, la CCFI grosso modo en fait c'est cette échelle là quand j'étais ministre des transports nous avons validé ce territoire comme ferme service express régional métropolitain ça veut dire que nous sommes accompagnés par l'état la région pour justement développer un plan de transport à cette échelle, donc c'est ça qui est intéressant un plan de transport à cette échelle pour pouvoir conjuguer transport collectif voitures, modes actifs, etc et donc c'est ce qu'on est en train de préparer à l'échelle du pôle métropolitain de la Côte de Pâle, on est en train de préparer un plan de transport on se pose la question de la ligne ferroviaire Calais-Bainquerque on se pose après qui connaît d'autres problèmes mais en tout cas on se pose la question, on se pose la question de car express depuis Asbrooke depuis Saint-Auvergne, demain sur la plateforme industrielle portuaire, bien entendu un plan de transport se définit en degré de massification des flux si vous me permettez c'est un peu technique mais le bus ne viendra jamais à Crocs parce qu'il n'est pas rentable parce qu'il n'est pas rentable par contre le transport collectif à Crocs s'appelle le covoiturage et donc en fait à certaines échelles le transport collectif c'est du covoiturage pour aller sur un parking voilé, ça s'appelle un pôle intermodal où vous allez prendre un car express où vous allez prendre un train où vous allez prendre un décabus et à partir de là vous avez un transport massifié, c'est à dire qu'il faut massifier les flux pour rentabiliser un transport collectif donc à Crocs il ne viendra jamais par contre à Crocs, et je l'ai dit d'ailleurs à André Figoureux, il faudrait mettre en place des plateformes de covoiturage parce que demain à Crocs il y aura probablement plusieurs salariés dans la plateforme industrielle portuaire et j'encourage non pas plutôt le décalage des horaires en ce moment mais au contraire je suis en train de dire à la plateforme industrielle si vous voulez faire du transport collectif massifier les flux parce que là plus les flux sont massifiés plus nous on peut faire du transport collectif plus il est rentable et donc au contraire, alignez-vous sur les horaires de manière à ce qu'on puisse nous assurer le transport collectif. Si vous étalez on ne pourra pas faire du transport collectif donc c'est un peu l'inverse qu'on essaie de pousser en ce moment et vraiment pour organiser ça. Pour aller vite c'est l'idée que on peut commencer par le transport individuel. Dès que c'est massifié on doit trouver un transport collectif qu'on voiturasse puis car express puis bus puis train pour aller très très vite en fait dans la hiérarchie des transports et voilà comment on est en train de penser ce CERN à l'échelle de la Côte d'Opale aujourd'hui pour desservir les 20 000 emplois plus qu'il y a déjà. Moi quand je vais à la centrale nucléaire aujourd'hui et je vois cet immense parking j'ai peur quoi. Ça sature la 16. Toutes les voitures qui vont aujourd'hui travailler dans la centrale nucléaire ça sature la 16. Il faudra demain qu'à la centrale nucléaire il n'y ait plus de parking. Dans 10 ans, dans 15 ans, on mettra le temps qu'il faut et à la centrale nucléaire il n'y aura plus de parking. Il faudra arrêter ça. Et donc on devra y arriver donc c'est même les entreprises existantes qui demain devront rentrer dans cette nouvelle modalité des transports. Alors on va prendre une ou deux dernières interventions juste avant pour que vous ayez le temps de réagir. J'ai vu moi 4-5 sujets émerger. La mobilité évidemment on en a beaucoup parlé. L'attractivité des métiers. Les compétences liées avec l'école depuis finalement les lycées jusqu'à l'université etc. La qualité de vie au travail et aussi la qualité de vie au sens large en y intégrant effectivement la santé mais aussi la culture etc. Voilà en tout cas ce que peut dessiner les sujets. On y retravaillera nous et on vous fera un compte rendu mais en tout cas ce qui m'a semblé moi c'est défini. Très rapidement sans rentrer dans le dialogue, un dialogue monosuivé. Je vous en prie. Je rentre vite fait sur deux sujets que j'ai entendus c'est le bouloir qui est un axe principal pour le transport en commun de personnes pour vraiment rallier les personnes de Gravelines à Dunkerque et donc forcément nous quand on voit que ce boulevard est fermé ça désorganise tout le transport de personnes donc on dégrade la qualité et on dégrade aussi nos conditions de travail. Attends toi si on est d'autre demain parce que quand on doit gérer l'eau c'est prioritaire. Voilà. Et donc il faut habituer notre population à quand il y a des inondations eh bien oui le système de transport collectif mettra peut-être 5 minutes de plus. Il y a des solutions qu'on peut vous trouver c'est nous on peut vous proposer mais pour l'instant on n'est pas dans le groupe. Ça c'était un point. Le deuxième point vous parliez des parkings de la centrale nucléaire et je vous entends sur le long terme. Moi je vois au quotidien avec la ligne F4 qu'en heure de pointe il y a énormément de voitures qui se rendent aujourd'hui à la centrale nucléaire et pourquoi attendre demain ce qu'on peut faire aujourd'hui ? Monsieur Gercord nous a pas encore donné son prochain nom d'humilité Mais qui ne nous demande que ça Sylvain ? Allez Thierry rapidement et monsieur rapidement. Un petit mot pour l'instant on n'a pas parlé d'emploi de seigneur aujourd'hui. Un petit peu qui dépend des gens reconnaissants d'ailleurs. Je crois qu'on pourrait travailler quand même là-dessus. Il y a vraiment beaucoup de seigneurs qui sont retraités et qui ont des enfants jeunes etc. ou des besoins à financer et qui souhaiteraient travailler temporairement ou continuellement pour une certaine période et je crois que ça pourrait être aussi une piste quand même puisque c'est quand même des gens qui ont normalement un petit peu d'expérience. Merci et on va finir avec monsieur on aura l'occasion tous de on aura tous l'occasion de se retrouver et de travailler. Encore une fois on vous envoie une petite synthèse et une invitation à vous inscrire dans les groupes de travail qui vont être à l'étude d'arrivée. Je vous en prie. Vitré ça a été souligné mais nous quand même avec les nouvelles entreprises qui sont amenées à s'implanter et qui sont en lien avec l'automobile. Quand on voit la situation de l'automobile bon même si j'ai entendu il n'y a pas de remise en cause de ces projets qui ont été confirmés. Néanmoins on constate quand même des lobbying très puissants qui s'exercent avec une concurrence internationale extrêmement féroce une concurrence aussi au sein de l'Europe. Et donc moi je en tout cas la CGT pousse pour que il y ait absolument il faut une nécessité d'une diversification aussi de l'industrie. L'industrie de demain en dehors de l'automobile parce que sinon on va être exposés on sera à nouveau exposés comme on a pu le mettre par le passé. Donc pour nous il faut vraiment pousser pour que les projets industriels de demain soient protèges de ce risque là. Revenir vite fait sur la médecine du travail. Nous on se contacte dans les entreprises. C'est à dire qu'il y a quand même beaucoup de salariés d'entreprises extérieures qui aujourd'hui sont renvoyés vers le semestre alors qu'ils pourraient être très bien traités examinés au sein de leur entreprise. Et c'est un choix patronal qui est fait. Et nous aujourd'hui on a on a parfois les représentants du personnel posent des fois des questions qui dérangent l'employeur. Et donc pour ne plus pouvoir les traiter le choix est fait de renvoyer les salariés d'entreprises extérieures vers le semestre. Sur le chantier de l'EPR nous on voudrait éviter quand même ce qui s'est passé sur le terminal métanier et le dumping social qui s'est opéré je crois que là on ferait une très très mauvaise presse. Donc on sera extrêmement vigilant sur ça. Et un dernier mot. Et le dernier mot pour finir du coup sur l'A16. Je vois de plus en plus de camions sur l'A16. Mais j'en vois de moins en moins sur les trains. C'est peut-être impératif de relancer le fret sur la Carcois. Et d'être moteur sur cette question-là. Voilà je vous remercie. Merci beaucoup. Merci à tous. Patrice un petit mot de conclusion peut-être général sur la réunion. Ça répondait à vos attentes ? Oui en tout cas pour l'instant. Maintenant il faut bosser. Non ce que je vous proposais, ce que je disais en introduction. Là on a une discussion un peu globale qui va permettre à Écosystème D justement d'identifier à travers la conversation qu'on vient d'avoir les thèmes, les groupes de travail sur lesquels il faut qu'on approfondisse notre réflexion commune. Je pense qu'on a à se parler. On a aussi à rassurer les travailleurs que vous représentez ou que vous dirigez. Et je pense que c'est ce travail-là qu'on doit faire ensemble. Donc rendez-vous dans les groupes thématiques. Je laisserai Écosystème D pour identifier en fonction de ce qu'on vient de se dire les thèmes saillants. Et puis on se retrouve au printemps dans cette configuration justement pour revenir sur tout ce qui aura été dit dans ces groupes thématiques, ce qu'on peut en conclure. Les états généraux et l'emploi local pour la communauté urbaine, je ne parle pas pour vous, pour la communauté urbaine, c'était terminé par une feuille de route de l'économie votée en conseil communautaire qui a défini la stratégie de la communauté urbaine en matière économique et sociale pendant dix ans, donc aujourd'hui. Je n'exclue pas qu'à l'issue des travaux de la conférence sociale, nous aboutissions à nouveau à une nouvelle feuille de route communautaire sur la stratégie sociale, environnementale et économique par rapport à la décarbonation. Je pense que dix ans, c'est bien, mais on doit reprendre un coup d'avance. Et je pense que c'est ensemble qu'on trouvera ce coup d'avance. Madame, vous disiez, faisons de ce territoire un territoire exemplaire puisqu'on connaît quelque chose d'unique. Eh bien, faisons de ce territoire ensemble un territoire exemplaire. Mais là, pour ça, on a besoin d'être tous ensemble. On ne le fera pas tout seul. Merci. C'est le mot de la fin. Vous pouvez vous applaudir. Je vous félicite du travail mené. Applaudissements Si vous ne l'avez pas fait, merci de laisser vos coordonnées. L'idée, c'est qu'on revienne vers vous avec le compte rendu et ensuite avec un rendez-vous pour commencer le travail qui a été évoqué par M. le Président. Merci encore une fois à toutes et à tous. A très bientôt. Si vous avez, Mesdames et Messieurs, les journalistes, des questions à poser, c'est maintenant. C'est ici. N'hésitez pas à venir nous rejoindre.

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