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Un pamphlet qui mérite d'être lu. L'auteur à été effacé du paysage littéraire francophone malgré un prix Renaudot... L'Afrique a ses rebelles aussi... Achetez ce livre !
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Un pamphlet qui mérite d'être lu. L'auteur à été effacé du paysage littéraire francophone malgré un prix Renaudot... L'Afrique a ses rebelles aussi... Achetez ce livre !
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Un pamphlet qui mérite d'être lu. L'auteur à été effacé du paysage littéraire francophone malgré un prix Renaudot... L'Afrique a ses rebelles aussi... Achetez ce livre !
The transcription is about a pamphlet written by Yambo Wologem called "Lettres à la France Nègre." The pamphlet contains thirteen letters addressing various topics such as mixed-race couples, African kings visiting France, single black women, and famous black writers. The author challenges the relationship between black and white, criticizing those who claim to despise money and civilization but also condemn colonialism. The author argues that Africans should govern themselves properly, develop their countries, and not indulge in materialistic displays. The author also criticizes African leaders for their mistakes and urges them to focus on building Africa. The transcription ends by encouraging the unity of the black community in France. Lecture d'un texte pamphlétaire écrit par Yambo Wologem, donc texte trouvé dans Lettres à la France Nègre, publié chez Motif, je ne peux pas m'empêcher de partager. Achetez ce livre, il s'intitule Lettres à la France Nègre, écrit par Yambo Wologem. Yambo Wologem, qui est-il ? Lettres aux couples mixtes, lettres aux rois nègres de passage en France, lettres aux femmes nègrement seules, lettres aux piscopies nègres d'écrivains célèbres. En tout, treize lettres adressées par l'écrivain Yambo Wologem, à toutes les bonnes et mauvaises consciences de France et d'Afrique, d'avant le problème noir. Prenons de face les rapports toujours ambigus entre noir et blanc. Renversant les perspectives, bousculant les concepts et piétinant gaiement les idées reçues, ce génial pamphlétaire ne laisse rien intact. Noir et blanc jetés dans un même grand sac subissent la bastonnade et seule la femme échappe peut-être à la correction. Elle, la nègre de l'homme. Lettres aux rois nègres de passage en France. Cher blanc, certes, ah oui, les richesses matérielles à vos yeux, dites-vous, ne comptent pas. Ceux-là qui clament mépriser l'argent sont les mêmes qui disent exécrer la civilisation, le travail, le mérite, le talent et les valeurs. Quand l'imbécilité de l'esprit, la primitivité de la mentalité ou la grossièreté de l'individu rendent incapables d'user d'un bien sans le pervertir, on calomnie ce bien, on le vilipende, sans se rendre compte que l'on accuse en fait de sa propre perversion. L'acrapule épaisse méprisera le travail. Le raisonneur lourdeau blâmera la civilisation. Le sophiste pestera contre l'argent et le colonialisme. Qui donc naît ou ne fut colonisé ? C'est sans doute colonisés, étonnés les bourgeois. Les sous-développés, sous-ingénieux, asservis par leur passion, seraient plus terribles encore s'ils devenaient riches. Ces gens-là, à vrai dire, perdent à gagner. Plus opulents, ils vivent plus inquiets, en pauvres nègres indécrotables. S'entupler ces besoins, faire tout pour l'ostentation, avoir 100 ambassades à l'étranger parce que telle grande puissance en a 50 et si elle en a 60, en avoir vite 200. C'est s'empêtrer dans une pénurie encore plus effroyable que la gêne de jadis. Mais se gouverner décemment, savoir s'arrêter quand bien même l'aide au tiers-monde serait centuple, employer le reste à développer le pays, à occuper les siens sans Rolls ni Bentley ou à tirer d'embarras des budgets déficitaires. Tout cela vaut mieux que les insultes gauchement brayées par l'anticolonialisme de la négraille politique. Et c'est fausse sagesse que de régner en mendiant ou en hableur. Car c'est bien peu que de n'être point comme le commun des pauvres. Mais c'est être bien riche déjà que de n'être plus comme le commun des riches. Rois négres, par leurs erreurs de votre politique de tout acabit, vous avez juché l'Afrique en haut d'un lampadaire où une aveuglante lumière couverait dans l'obscurité. Certes, vous pleurez aux Nations Unies vos malheurs, vous les pleurez à chaudes larmes, vous pourriez y faire cuire l'œuf de votre civilisation en déroute par votre propre faute. Et la chaîne de votre mariage ambigu avec les États-Unis d'Europe est d'ailleurs si lourde que vous vous mettez à quatre pour la reporter. Mais vos maladresses restent effarantes à faire avorter les puces que sont vos états. En revanche, que la nature est prévoyante. Elle fait pousser les noirs en Afrique, sachant bien que les indigènes, tout comme les francs-tireurs que sont ses chefs d'État, vivent de punaise qu'ils s'arrachent de leurs oreilles à l'écoute du monde pour leur vendre. Vous interrogez la France quand elle ne vous interroge pas. Vous vous précipitez pour saluer les francs lourds malgré l'interdiction du doigt des dollars et des roubles qui frétillent négativement. Tombé quelquefois du ciel pour vous promener dans la civilisation, vous sortez des antisèches de la poche du socialisme que vous avez troué cinq minutes auparavant. Élève nul, médiocre tout au plus, vous singez la voix de la République en parlant aux nuages pour faire oublier les horreurs de vos prisons politiques. Vous vous promenant ensuite, lors de vos interminables visites officielles aux portes de la prospérité, vous vous faites ouvrir la page à réciter par un partenaire ayant la même idéologie des Penaillais. Mais un malin, malin ennemi, pour user et abuser de la francophonie, vous vous êtes baptisé à l'église de la coopération, vous procurant ainsi le prénom d'Alfred pour vous faire passer pour des descendants d'Alfred de Vigny et escroquer de bonnes notes en français. La bêtise de vos massifs transferts de capitaux en Suisse si dislovantes et votre malhonnêteté si encrotée que l'Afrique en est encore putrifiée. Ô écolier tricheur, vous serez renvoyé pour plus d'une génération à la préhistoire pour avoir jeté à la dérobée votre regard sur le livre de la civilisation qui était d'accord. Vous construisez sans avoir de vrai bâtisseur et détruisez depuis votre admission dans le parlement des droits de l'homme et du citoyen. Cependant il est permis que vous embrassiez la volonté de construire l'Afrique dans les rues d'Europe mais à condition d'aller vous faire voir ailleurs. Viva, viva la France nègre tout entière debout comme une seule femme dans la volonté de vous offrir ses services empressés, n'oubliera jamais que vous avez mis la main à la pâte en donnant le meilleur de vous-même, que dis-je, votre fine crème noire. À rebrousse-poil, vous êtes encouragé par le recul des fléaux qui s'estompent chez vous et risquent d'atteindre des maximas imprévisibles. Aveugles guidés en vos moindres pas, faisés gestes par vos conseillers techniques, blancs négrifiés qui sont les gorilles de votre vie spirituelle, vous prenez un peu partout des bains de popularité et vous vous avancez gracieusement vers la voie du développement telle des nymphes militaristes. Cependant, prenez garde qu'une nuit de week-end culturel, une collision survenue entre votre train de vie et celui du peuple ne fasse vingt millions de morts plus ou moins gravement éteints de sorte qu'il sera impossible de les ranimer tout à fait. Cela ne s'appelle plus un punch, mais une révolution. Mais je ne vous condamne pas. Qui n'a pas eu, en effet, lui aussi sa maladie d'enfance ? Bien qu'il n'y ait pas de neige dans vos états francophones, vous glissez sur le verglas des contraintes et des entreprises hasardeuses. Et donc, bon achat et soyez ferme sur les skis. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Abonnez-vous à notre chaîne pour d'autres vidéos. Relecture des sous-titres faits par la communauté d'Amara.org Abonnez-vous à notre chaîne pour d'autres vidéos. Relecture des sous-titres faits par la communauté d'Amara.org Abonnez-vous à notre chaîne pour d'autres vidéos. Relecture des sous-titres faits par la communauté d'Amara.org