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The transcription discusses the issue of cannabis and its effects on young people in Morocco. Cannabis is the most commonly consumed drug among young people in Morocco, possibly due to its cultural roots. The testimony of Karim, a former user, sheds light on the addictive nature of cannabis and its negative impact on long-term health. The report highlights the widespread prevalence of addictive behaviors in Morocco, with cannabis accounting for 93% of drug consumption. Experts explain that cannabis can have serious effects on the developing brain, although it is also recognized for its potential medical benefits. The solution proposed is to regulate the production and use of cannabis to mitigate its harmful effects. However, regulating cannabis poses challenges due to its cultural significance and the involvement of criminal networks. The government of Morocco faces the challenge of balancing tradition, economic needs, and societal values when addressing the issue of cannabis. Bienvenue à tous, aujourd'hui nous explorons une question importante, celle du cannabis et ses effets sur les jeunes au Maroc. Entre tabasisme, alcoolisme, drogue, dépendance aux réseaux sociaux et aux jeux, les conduites addictives ne cessent de prendre de l'ampleur. Dans la star de ce reportage aujourd'hui est le cannabis, puisqu'il est la drogue la plus consommée chez les jeunes et plus particulièrement au Maroc. Est-ce parce que le Maroc est le plus grand producteur de cette plante à l'échelle mondiale ou est-ce parce qu'elle a été enracinée dans sa culture depuis des décennies ? Nous allons essayer de comprendre pourquoi est-ce que le cannabis est la consommation préférée de cette génération et pour cela le témoignage de Karim, un ex-transformateur qui a pu se livrer à l'eau et nous en parler de son addiction. Sur le champ, comme je vous ai dit, ça te détend, ça te vide et ça te fait oublier tous tes problèmes. Mais sans te rendre compte, sur le long terme, t'es en train de te détruire. L'addiction de mon fils a commencé quand il était très jeune, fin collège, début lycée. Au début, il rentrait à la maison fatigué, les yeux rouges. Je ne comprenais pas, enfin si je comprenais, mais j'espérais que ce que je croyais n'était pas vrai. Au final, avec le temps, j'ai accepté que mon fils était addict au cannabis et on en a parlé. Il m'a dit, maman, écoute, voilà, c'est plus fort que moi en fait. Et ça me fait de la peine, ça me fait de la peine bien sûr en tant que maman de voir mon enfant comme ça. J'espère qu'aucune maman n'aura à vivre ça. Cette plante est au cœur des problèmes dont souffrent notre génération. D'ailleurs, dans un rapport rendu public mercredi 20 avril, le conseil économique, social et environnemental affirme que la revue des différentes manifestations des conduites addictives montre que le phénomène est très répandu au Maroc. Selon les derniers chiffres officiels, le Maroc compte environ 8000 consommateurs de drogue avec une prévalence de 4,1% dans la population âgée de 15 ans et plus. Et bien évidemment, le cannabis représente, tenez-vous prêt, 93% de cette consommation suivie par l'alcool, les psychotropes, les solvants et la cocaïne. Nous avons fait appel aux docteurs, psychologues et psychiatres MUSP, spécialistes en addiction, pour nous en parler davantage des conséquences de cette drogue sur le cerveau. Le cannabis a des effets sérieux sur le cerveau des jeunes. Mais ironiquement, il est aussi reconnu pour traiter des problèmes comme Alzheimer, l'épilepsie et même les troubles du sommeil. La solution est claire et nette pour moi. Ce serait mieux de réguler sa production et surveiller son usage. Le cannabis peut altérer la mémoire, la concentration et parfois même aggraver des problèmes de santé mentale comme l'anxiété et la dépression. Cependant, réguler le cannabis est difficile. C'est ancré dans la culture et les traditions, mais ça pose des problèmes, surtout pour les jeunes. Ça offre des emplois, mais ça alimente aussi des réseaux criminels. Ça soigne certaines maladies, mais en déclenche d'autres. On est là face à une grande contradiction quand il s'agit de cette plante et c'est là où repose le vrai défi. Puisqu'entre tradition, valeur et besoin économique, le gouvernement marocain semble trouver des complications à les équilibrer.