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Le regard des autres

Le regard des autres

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The speaker is excited for their first official episode and discusses how they perceive the judgment of others. They share their experience of being bullied for seven years, which has affected their confidence and social interactions. They struggle to trust others and constantly feel judged. The speaker believes that people's perceptions of others differ and that it's important to be authentic rather than focus on first impressions. They also mention the concept of "fake it until you make it" but emphasize the importance of genuinely loving oneself. Overall, the speaker acknowledges their difficulty in moving forward but hopes to overcome their insecurities in time. Hi guys ! J'espère que vous allez bien ! Oh my god, je suis sur-excitée, ça y est en fait ! C'est mon tout premier épisode, vraiment officiellement, parce que du coup, le premier épisode entre grands guillemets, c'était donc un petit bonus, un petit trailer de tout ce qui va se passer, tout ce qu'on va parler, etc. Je suis sur-excitée de commencer cette aventure avec vous. Je ne vais pas parler plus longtemps, je vous aime très fort et bonne écoute ! C'est parti ! Aujourd'hui, on va parler du regard des autres, en tout cas, de comment moi, je le perçois. Je vais raconter un peu ma vie, mais j'ai été harcelée pendant 7 ans, ça fait beaucoup ! Et il y a quelques séquelles qui, j'avoue, brisent une vie, en fait, directement. Avant, j'étais super... j'étais vraiment super sociable, je parlais à tout le monde, j'étais un peu solaire, on pourrait dire, toujours le sourire au lèvres, toujours, voilà. Maintenant, c'est vraiment le contraire, je suis casanière, je ne parle à personne, j'ai de l'anxiété, dès qu'il y a trop de monde, je peux faire une crise d'angoisse, ça m'a transformée, en fait. Je ne sais pas vraiment si je suis la seule à penser comme ça ou quoi, mais je sais que non, c'est une évidence, c'est juste que je me dis, toutes les personnes qui ressentent ça, j'ai juste envie de vous faire un giga câlin, parce que c'est vraiment ce que j'aimerais qu'on me fasse, quand on est dans une gigantesque foule de personnes, ou alors même, moi, je ne me suis jamais vraiment, je ne me suis jamais vraiment plus avec des personnes de mon âge. En fait, je me suis surtout plus entendue avec les plus vieux, parce que, je ne sais pas, peut-être que c'est la maturité qui fait que, depuis toute petite, vraiment, mes copains, c'était les pions au collège ou au lycée, ou encore les parents de mes potes. Et ça, je ne sais pas pourquoi, mais ça a toujours été comme ça. Depuis petite, on me dit que je suis extrêmement mature pour mon âge. Alors, il y a des trucs où, ok, il y a un moment donné, il faut être mature dans ta vie, mais à partir du moment où tu es mature à 7 ans, il faut se poser des questions, quoi. Le regard des autres m'emporte via la vie de, en fait, de mon corps, de mon esprit. Avant, j'avais vraiment, mais c'est un talent, hein, de s'en foutre autant. Mais avant, j'étais petite, donc forcément aussi, on n'a pas la même perspective de la vie, en fait, petite à grande. J'avais ce truc de, par exemple, sortir en pyjama dehors, pour aller au carrefour, ou je ne sais pas quoi. Maintenant, je fais ça, c'est vraiment, je pense que je fais une Chris Kardashian. Franchement, pareil, je ne peux plus sortir sans maquillage, en fait. Je n'y arrive pas. Il y a une citation de Jenny et Georgia qui disent que le maquillage dans l'enfance, ce n'est pas un masque, c'est juste fait pour embellir un petit peu, ou voilà. Eh bien, ça, je ne peux pas, en fait, j'y arriverai pas. En fait, je pense que je vais avoir pas mal de psychomagie, mais qui ne m'ont servi vraiment à rien. Donc, en fait, au fur et à mesure, j'arrive à ne plus y croire du tout. J'ai un truc, je pense que c'est le syndrome de... C'est le Spotlight Syndrome. Donc, en gros, tu penses que tout le monde te voit, tout le monde te regarde, tout le monde est intéressé par ce que tu fais. C'est demi-narcissique de penser comme ça, mais en même temps, je me dis, je sais d'où ça vient, en fait. Je sais d'où ça vient, en fait, le harcèlement, encore une fois. Où, en fait, tout le monde était sur moi, mais tout le monde. Donc, je me dis, en fait, et pas positivement, quand je dis le syndrome de la spotlight, et bien, c'est pas forcément du tout même positif, vraiment. Si je sors en ville, par exemple, je croise un petit groupe de filles ou un petit groupe de mecs de mon âge, je me cache, en fait, juste je me cache, ou je peux carrément changer de trottoir pour ne pas les croiser. Alors que je les connais pas, les types. Je les connais pas. La dernière fois, je suis allée en ville, et j'ai croisé donc plein de gens, vraiment des ados de mon âge, en fait, tout simplement, qui parlaient, qui rigolaient, qui se taient vraiment et passaient leur meilleure vie. Et moi, j'étais à côté, je me disais, mais comment ils font, en fait ? Comment ils font pour parler ensemble ? Comment ils font pour s'aimer ? Comment ils font pour... J'ai jamais vraiment eu une relation saine entre des amis et moi. J'ai eu des amis dans ma vie, et j'en ai encore, mais le truc, c'est que je pourrais jamais leur faire 100% confiance. Parce que, vu ce que j'ai vécu avant, où c'est donc des faux amis qui, du coup, ensuite transféraient des informations pour ensuite les transformer en rumeurs, ah, excusez-moi, mais moi, depuis ce jour, je ne crois plus en aucune amitié. Et de mon point de vue, c'est sûr que c'est absolument affreux de dire ça, mais même mes amis actuels, je n'arrive pas à y croire qu'ils puissent m'aimer, en fait, réellement. Parce que je me suis tellement fait arracher la tête, fait piétiner, pliser ma vie, mon estime de moi et tout le reste, que, en fait, je me dis comment quelqu'un pourrait m'aimer. Et c'est pareil pour les relations amoureuses, en fait. C'est exactement la même chose. Je me dis comment quelqu'un pourrait vouloir finir sa vie avec moi, ou alors juste passer des moments avec moi. Comment ça m'a tellement touchée, en fait, que, encore maintenant, j'ai des séquelles. J'ai encore des trucs qui ne vont pas. Avec mes propres amis, ou alors avec des groupes d'ados en ville, je me dis, là, ils sont en train de rigoler, ça veut dire qu'ils sont en train de se foutre de ma gueule. Là, ils sont en train de parler ou de chuchoter, et ils sont en train de me juger. C'est absolument affreux d'avoir toujours cette petite voix dans ta tête qui te dit, tout le monde te déteste et tout le monde te juge. Je pense qu'un jour, je vais arriver à sortir un peu de tout ça, mais ça prend énormément de temps, d'accord ? Déjà, il faut se rendre compte des mini-step by step que je fais. Il faut que je commence. En fait, le truc étant que je ne peux toujours pas sortir sans make-up, je ne peux toujours pas sortir en pyjama pour aller même au carrefour ou même juste promener mes chiens. Vraiment, je vis pour les gens et pas pour les caméras. Je vis pour les gens. C'est tout ce que les gens me demandent de faire ou me disent, ah non, ça, ce n'est pas trop bien, je vais changer. Alors que, meuf, soit toi-même, aime-toi et voilà. Mais c'est tellement compliqué de penser comme ça, vu tout ce que le passé t'a fait vivre. Et je sais, et tout le monde me le rabâche assez, que je suis vraiment bloquée dans le passé, mais je n'arrive vraiment pas à avancer. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment. Comment je pourrais avancer, en fait. Mais je n'y arrive pas. Donc merci de me dire que, effectivement, je suis bloquée dans le passé. Je n'arrive pas à avancer, en fait. C'est un travail extrêmement long que je n'arrive même pas à prendre en compte. Je n'arrive même pas à avancer. Ça fait depuis CM2 quand même. Après, le regard des autres dans sa globalité, je pense qu'on a tous un peu une manière de percevoir les choses et de voir les gens, etc. Mais juger, genre... En fait, il y a vraiment plusieurs façons de s'exprimer. Dans le regard des autres, il y a du positif et du négatif. On a un regard sur quelqu'un d'autre, en fait, directement. Tu peux te dire... Parce qu'en plus, on s'arrête très souvent à la première impression. Tout le monde dit ça, en plus. La première impression, c'est la première chose que la personne va penser de toi. Donc déjà, tu te vends, quoi. Super ! Et le truc, c'est que je trouve ça absolument inutile et tellement nul de s'arrêter justement à la première impression. Parce que la manière dont un humain s'ouvre à toi, ce n'est pas du tout la première fois où tu la rencontres. Moi, je ne vais absolument pas mourir à la première rencontre du tout. Même mourir à la deuxième, troisième, quatrième. Il faudra vraiment que je sois sûre et certain que ça va et qu'on a un bon mood tous les deux, etc. pour peut-être commencer à parler un peu de moi, à m'ouvrir un peu plus à toi, du coup. La première impression, c'est exactement comme les rumeurs. Voilà. Tu as entendu ça, première. Pour la première fois que tu l'as entendu, ça y est. Ça fait du bouche à oreille. Donc tout le monde, en plus, ils aiment bien modifier quelques trucs. Et bien, c'est pareil. C'est, ah oui, je l'ai vu hier soir. Ouais, franchement, pas trop cool. Alors qu'une autre personne, elle pourrait penser carrément le contraire, en plus. Je l'ai vu hier soir. Elle était adorable. La perception que les gens ont vis-à-vis de toi ou alors vis-à-vis d'autres personnes, elles sont différentes. Imaginez si tous les humains, je rappelle qu'on est 8 milliards sur Terre, tous les humains avaient la même perception de toutes les personnes. Genre, ça ne mènerait à rien et c'est, et c'est franchement nul. C'est ennuyant. Si tout le monde se ressemblait et tout le monde pensait la même chose, ce serait sacrément ennuyant. Honnêtement, je pense que le « fake it until you make it » est en même temps incroyable parce que du coup, tu « brain » ton cerveau, ton brain, marrant, et en même temps, ton cerveau pourrait, il va se dire un jour, ah ouais, c'est vrai, je suis incroyable, ah ouais, c'est vrai, wow, wow. Il n'y a pas de déclic. Parce que si tu ne t'aimes pas, tu ne t'aimes pas, point barre. Et même si tu te dis tous les jours dans le miroir, je suis belle, je suis belle, je suis belle, si tu ne y crois pas, si le cœur n'y est pas, ça ne sert absolument à rien de répéter ces mensonges. Il y a vraiment beaucoup de personnes qui vraiment utilisent ça comme « Regardez, moi, ça a été ma solution miracle. » Menteur ! Tu mens, genre. A part si déjà, du coup, tu te trouvais belle à la base, mais ce n'est pas possible. Si tu te trouves dégueulasse et que tu pleures toutes les 5 secondes dans ton miroir, ce n'est pas en disant « je suis belle, je suis belle » pendant 3 mois que tu vas y croire. Et bien, c'est exactement pareil avec les crises d'angoisse ou avec le regard des personnes, des gens, en fait. Quand tu passes devant un groupe d'ados ou même des adultes, je ne sais pas, et bien directement, si on adapte ça à la situation, du coup, là, tu es en train de dire à ton cerveau « Je n'ai pas peur, ils ne sont pas du tout en train de me juger, ils ne sont pas nains, je ne vais pas faire de crise d'angoisse. » Ça ne marche pas. Écoutez, je l'ai fait des milliards de billions de trillions de fois, cette chose-là. Ça n'a jamais marché. Ça m'a encore plus stressée. S'il y a des personnes qui sont comme moi, en fait, je pourrais vous dire un truc, le seul remède, c'est le temps. Vraiment. Et c'est vrai parce que, franchement, j'ai aussi fait de la méditation. Ça m'a servi dans le plan respiratoire. Quand je faisais des crises d'angoisse, etc., j'arrivais au moins un petit peu plus à l'adapter, entre guillemets, à un peu la modeler pour que vraiment je ne passe pas en plus. Tu sais, c'est un cercle vicieux, en fait. J'arrive pas à respirer, oh mon Dieu, j'ai peur, je stresse. Alors que tu fais une crise d'angoisse, donc tu angoisses déjà. Angoisse plus stress plus j'ai peur. Mais ça va, tu ne vas jamais guérir, chérie. Je suis persuadée qu'un jour, on va y arriver. Je suis persuadée qu'un jour, on va réussir à sortir de ces sentiers battus. Et ce jour-là, champagne ! J'espère que cet épisode vous aura plu. Je vous aime très très très très fort. N'hésitez pas à me donner quelques petites infos, quelques petites idées de podcasts, de choses que vous voulez entendre, de choses qui vous tiennent à cœur également. Je vous aime infiniment. J'espère que ça vous a plu. C'est mon tout premier, donc soyez indulgents. Et puis à vendredi prochain. Je vous aime très fort.

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