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The podcast is about highlighting remarkable personalities in the field of youth engagement. They will share their experiences and advice for a more engaged youth in France. This season's focus includes the 2024 Olympics, the European elections, and the guest, Laure Niclot, president of the Young Europeans of France. The organization aims to promote European debate among young people through various activities such as educational programs, a media outlet called Le Torillon, and political advocacy. They have around 1200 members in France and 15,000 members across Europe. The engagement of members includes educational activities, street actions, and long-term commitment to training and leadership roles. The upcoming European elections are seen as both concerning and an opportunity for mobilization. There are important choices to make for the future of Europe and the preservation of youth-related initiatives such as the Erasmus program. These elections can serve as a motivation for young Bienvenue sur le podcast mais carrément podcast de la jeune chambre économique française. Je suis Alexandre et pour cette nouvelle saison 2024, nous allons continuer de mettre en lumière des personnalités remarquables sur la thématique de la jeunesse engagée. Chaque mois, ces personnalités partageront leur parcours incroyable, leurs plus belles réalisations ou leurs conseils pour une jeunesse française plus engagée que jamais. Une nouveauté pour cette saison, sauf exception, chaque intervention sera croisée avec un témoignage d'une personnalité de la jeune chambre économique française. C'est parti ! Cette année 2024 se distingue, comme vu lors de notre premier épisode, par les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques de Paris mais également par les élections européennes, moment démocratique crucial qui aura lieu en juin. Pour ce troisième épisode, nous avons la chance d'accueillir une personnalité qui connaît ce sujet par cœur. Il s'agit de Laure Niclot, présidente des Jeunes Européens de France, association ouverte aux jeunes âgés de 16 à 35 ans qui portent leur voix en ce qui concerne l'Europe. Laure, merci beaucoup d'être avec nous aujourd'hui. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur toi et sur les Jeunes Européens de France ? Bien sûr, moi je m'appelle Laure Niclot, j'ai la chance de présider les Jeunes Européens de France depuis l'été dernier. Nous, on est une association qui existe depuis 1992 en France. Il y a à peu près une trentaine de sections en France mais aussi un réseau européen présent à travers le continent dans des pays membres de l'Union européenne et des pays candidats aussi mais également une section en Ukraine et un peu partout. Notre objet, c'est de faire vivre le débat européen auprès des jeunes. On le fait de façon assez diverse. On a un premier champ d'activité qui est sur la pédagogie européenne avec un programme qui s'appelle l'Europe par les jeunes qui fête ses 25 ans en 2024. C'est un petit peu notre quatrième date clé à nous de l'année. Il y a pour but de parler d'Europe de façon ludique, d'éviter d'en faire un cours magistral en forme de quatrième mais plutôt d'en faire quelque chose d'interactif avec des simulations de parlements européens, des cartes géantes, des Euroquizz, des Twister, tout ce qu'on veut. Pour parler d'Europe, on a aussi un média qui s'appelle le Torillon qui existe depuis 2005, qui est un média euro-citoyen. Tout le monde peut y écrire. Il y a un article par jour. Le média est quasiment entièrement géré par des bénévoles. Il existe en sept éditions linguistiques qu'on gère avec justement les copains des autres sections des jeunes européens à travers le continent. On a également un label. C'est un peu le label ville fleurie mais de l'Europe. Il s'appelle le label ville européenne. Il comporte avec le mouvement européen France et l'union des fédéralistes européens qui est un réseau d'à peu près 70 communes qui s'engagent pour l'Europe au local et s'engagent aussi vis-à-vis des associations qu'ils portent au niveau local et de leurs partenaires. Et enfin, on a toute une action de plaidoyer politique avec un organe au sein de notre association qui s'agit à produire des résolutions politiques. Et ensuite, plusieurs actions pour soutenir ce plaidoyer que ce soit vis-à-vis des décideurs politiques ou en organisant des campagnes. Évidemment, en ce moment, on est bien occupé avec les européennes mais on a aussi des campagnes notamment sur la question de l'état de droit en Europe qu'on mène depuis plus de 15 ans au sein du réseau européen qui est une campagne sur l'état de droit. Des actions assez diverses mais vraiment pour faire vivre le débat européen auprès des jeunes. Super, très bien. Est-ce que je peux te demander combien de membres sont engagés au sein des jeunes européens de France lors ? Alors en France, on a à peu près 1200 adhérents. Au niveau européen, ça tourne autour de 15 ans. D'accord, très bien. On voit déjà quelques similitudes avec la Jeune Chambre économique française qui est également un mouvement associatif d'ordre européen et aussi mondial et puis qui dispose aussi d'un certain nombre d'adhérents. On est également environ 1300 en France. Et justement, on parle des membres. Comment se traduit lors de l'engagement associatif des membres des jeunes européens de France ? Qu'est-ce qu'on y fait ? Eh bien, on y fait plein de choses. Comme dans plein de mouvements associatifs, nos bénévoles sont un peu multitâches. On a, comme je disais, pas mal de champs d'activité, ce qui fait qu'on a des bénévoles qui s'engagent pour la pédagogie, pour aller dans les écoles, mais on n'intervient pas que dans les écoles, aussi dans les centres pénitentiaires, dans les centres aérés. Partout, on veut bien de nous, en fait, pour parler d'Europe. Il y a beaucoup de bénévoles qui s'engagent justement pour cette pédagogie active, pour le fait d'être des jeunes qui parlent d'Europe à d'autres jeunes, qui donnent les clés de la participation citoyenne à d'autres jeunes. C'est vraiment un des grands axes de notre engagement personnel. Il y a tout ce côté plus militant, aussi, qu'on vit particulièrement cette année, où on organise beaucoup d'actions de rue. Et donc, on va aller dans la rue avec nos stickers et nos flyers pour expliquer aux gens pourquoi c'est important d'aller voter aux élections européennes. Donc ça, c'est aussi toute une partie de notre engagement. Et ensuite, c'est aussi beaucoup d'engagement sur le long terme. On a beaucoup de formateurs au sein de notre réseau qui veillent à passer toutes ces compétences dont on a besoin pour faire vivre le monde associatif, comment on fait un but prévisionnel, comment on monte un projet européen, comment on fait de la com, comment on fait des relations partenariales, comment on gère une équipe. Enfin, tout ça, c'est aussi une très grosse partie de notre activité, notamment au sein de l'équipe nationale et en tant que tête de réseau. Donc, c'est vraiment un engagement assez divers. Et c'est ça aussi, je pense, qui permet aux gens de rester dans l'asso longtemps. Parce que moi, perso, je suis arrivée plutôt sur l'angle de la pédagogie. Et ensuite, j'ai découvert l'angle du militant, qui m'a aussi beaucoup plu. Tu peux écrire quelques articles pour le Torillon et faire aussi des relations publiques. Il y a beaucoup, beaucoup de choses qui peuvent être intéressantes au sein de l'asso là-dessus. Super. Merci beaucoup pour cette réponse, Laure. Et justement, tu l'as évoquée. Je l'ai évoquée aussi. Le sujet qui nous réunit aujourd'hui est les élections européennes. Comment toi, tu qualifierais ces élections européennes à venir ? Et quel message aurais-tu pour les jeunes qui nous écoutent pour les motiver, justement, à les voter ? C'est une question qui n'est pas facile. Mais pour qualifier ces élections européennes, je dirais que c'est à la fois assez inquiétant. Déjà, parce que les chiffres de l'abstention sont assez hauts en termes de prix visionnel. Et en même temps, c'est une super opportunité à saisir pour se mobiliser et pour avoir espoir dans la suite. Là, on sort d'une mandature du Parlement européen où il y a eu des textes quand même hyper importants qui ont été votés, où collectivement, on s'est dit qu'on se mettait l'objectif d'être neutre en émissions carbone en 2050, ce qui est quand même un truc assez incroyable quand on y pense. Et on est les seuls dans le monde à avoir fait ça. Et actuellement, on a pas mal de forces politiques qui remettent ça en cause. C'est un peu un choix aussi à avoir. Est-ce qu'on continue à encourager à la fois la mise en œuvre et l'approfondissement des mesures de ce pacte vert qu'a été le paquet législatif qui est censé répondre à cet objectif de neutralité carbone ? Ou est-ce qu'on décide plutôt de mettre tout ça en stop et de partir dans un recul là-dessus ? Nous, évidemment, jeunes européens, on a un avis. Mais je trouve que c'est un moment qui est quand même hyper politique pour l'Europe et on a des vrais choix à faire. Bon, c'est... La politisation des enjeux européens, ce n'est pas toujours une grande évidence. Et là, c'est vraiment présent. Donc, c'est hyper intéressant. Et je pense que ça, ça peut être une porte d'entrée. Ça peut être quelque chose qui peut motiver les jeunes qui ne connaissent pas trop les enjeux européens parce qu'en étant entièrement honnêtes, les enjeux européens, c'est quand même archi compliqué. On a trois trucs qui s'appellent vite fait conseil de l'Europe, conseil européen, conseil de lieu et on ne sait pas trop lequel, c'est quoi. Il y en a un qui n'est même pas dans le lieu. C'est compliqué à comprendre. Et je comprends que les gens n'aient pas envie, en plus de tous les soucis de leur vie, de prendre le temps de comprendre. Mais sans aller dans ce détail, sans être chercheur en force politique, on peut voir qu'il y a ces enjeux hyper importants et ces choix à faire à la fois sur le futur de notre continent et sur la préservation de choses à laquelle on tient. Je pense qu'en particulier sur les enjeux de jeunesse, c'est important de rappeler que le budget Erasmus a failli être coupé en deux pendant cette législature. Il y a des euros députés qui se sont battus pour qu'il ne soit pas coupé en deux. Et c'est important et c'est peut-être quelque chose auquel on ne pense pas toujours, mais qu'il y a plein de choses qui sont mises en place et protégées par la législation européenne. Mais tout ce qui est mis en place et protégé peut être détricoté facilement. Les opportunités qui marquent quand même notre génération, comme Erasmus, comme aussi Discovery You, les passes en terrain qui permettent de voyager à travers l'Europe, d'avoir cette occasion à 18 ans avec Discovery You, d'avoir ce pass gratuitement, c'est quand même quelque chose d'assez fou. Tout ça, ça peut sauter. L'espace Sengen, le fait de pouvoir aller facilement en vacances dans le pays frontalier, ça peut sauter aussi. Il y a énormément de choses qui sont importantes à protéger là-dessus. Je citais beaucoup d'enjeux qui sont des enjeux français, mais je pense qu'il y a vraiment aussi un enjeu de comment, et ça c'est quelque chose qui moi, en tant que jeune, me touche beaucoup et je pense qu'il est assez universel aussi, c'est comment on protège les droits de celles et ceux qui vivent dans des États où il y a des pouvoirs illibéraux, voire autoritaires qui sont en place. Et là-dessus, je ne suis pas en train de dire que l'UE a réussi à protéger les droits des Polonaises et des Hongroises, mais au moins il y a une instance qui essaye de le faire et qui essaye de mettre en place des choses pour protéger ces droits-là, que ce soit en interne, à l'intérieur de l'UE, ou aussi vis-à-vis de l'extérieur et vis-à-vis à la fois de l'État à l'extérieur. On a beaucoup parlé, maintenant ça commence à dater un petit peu, de la situation des Ouïghours en Chine et de comment l'UE pouvait se placer là-dessus aussi pour que les produits qu'on consomme en termes de vêtements etc. ne soient pas produits par de la main-d'œuvre forcée et par un peuple qui est rendu en esclavage. C'est énormément d'enjeux de droits humains, de solidarité européenne et internationale qui, je pense, peuvent vraiment motiver à voter et à dire en fait vous allez voter pour une instance qui va quand même prendre des décisions pour 450 millions de gens et pour avoir de l'influence aussi sur des gens qui sont en dehors de l'UE. Donc ça, moi je trouve que ça donne énormément d'espoir et ça donne envie de se lever le 9 juin pour aller voter. Oui exactement, merci pour cette réponse parce que de ce que tu évoques c'est vraiment l'occasion de préserver des droits, de préserver des valeurs, des libertés et donc d'être finalement acteur d'un monde de demain meilleur qui permettra à l'UE justement de se saisir de tous ces enjeux contemporains que nous pouvons connaître. Donc merci pour cette réponse et tu l'as évoqué aussi dans cette réponse, lorsqu'on évoque des élections et bien il y a également la notion d'abstention. Dirais-tu que dans ce cadre la sensibilisation est cruciale pour lutter contre l'abstention et est-ce que vous, les jeunes européens de France, avez mené des actions pour justement amener un maximum de citoyens à voter lors de ces élections européennes à venir ? Complètement, évidemment la notion d'abstention c'est quelque chose qui est vraiment important à essayer de saisir, notamment quand comme nous on tente de s'adresser aux jeunes parce que c'est une population qui vote pas beaucoup malheureusement et en particulier sur les enjeux européens de toute manière on a toujours une abstention assez monstre. Mais quand même il faut rappeler, et ça on en est très certes, en 2019 le vote des jeunes a remonté pour les élections européennes, il y a eu une abstention moins importante et c'est bon, il y a quand même 50% des jeunes qui n'ont pas été votés, mais c'est quand même quelque chose d'assez important, suffisamment inédit pour que ça nous donne un petit peu d'espoir. Et justement cette mobilisation en 2019 elle avait été aussi énormément présente en lien avec les enjeux climats et toute la pertinence que l'échelle européenne peut avoir à ce sujet-là. C'est sur la question de la sensibilisation évidemment que nous on y croit très fort et c'est le sens de notre action. Il y a toute la sensibilisation qu'on va faire auprès des primo-votants, ces jeunes qui vont avoir 18 ans cette année ou 19 et qui vont voter pour la première fois. Souvent sur les questions d'abstention on dit que si on a loupé le premier vote c'est fini. On va avoir beaucoup plus de mal à raccrocher ces gens-là au wagon démocratique. Donc on va essayer beaucoup de travailler sur les primo-votants via nos actions pédagogiques. Donc ça peut être organiser des simulations de parlement européen, venir dans les écoles et parler de ces enjeux-là. Ça peut être aussi, bon là on entre dans un temps électoral donc on le fait au moins, mais organiser des rencontres entre des eurodéputés et des élèves, ça donne toujours beaucoup plus de matérialité aux questions européennes quand on a vraiment quelqu'un qui nous explique comment ça peut se passer et qui l'incarne et le rend humain plutôt que ce truc à Bruxelles ou à Strasbourg, on ne sait pas. Voilà, je pense que ça c'est le type d'action que nous on mène toujours et qui sont vraiment importantes. Ensuite sur plus précisément les européennes et les campagnes de sensibilisation qu'on va mener, nous on est engagés dans deux démarches. La première c'est une campagne qui s'appelle Yoho, qui est une campagne transnationale qui est menée par notre réseau européen. On a voilà ce slogan qui nous unit tous là-dessus et vraiment cette volonté de faire des actions en commun et d'expérience aussi quand on va tracter dans des zones transfrontalières et qu'on arrive avec des Italiens, des Français et qu'on vient parler de la matérialité de cette Europe, ça marche toujours beaucoup plus et c'est aussi quelque chose qui nous fait vraiment écho à nos idéaux et au fait que ces élections elles sont européennes, ce n'est pas le début de 2027 là en 2024, ce sont des élections européennes et c'est important de se le rater. Donc il y a toute cette démarche transnationale où on a notamment aussi une consultation à l'échelle européenne des jeunes, d'une plateforme en ligne qui a été réalisée en lien avec mec.org et où on a fait voter plus d'un million de jeunes sur des propositions pour aussi avoir cet agenda de l'espoir, on l'a appelé, à l'échelle européenne et voir les priorités qui ressortent et aussi montrer qu'en vérité, un petit peu comme le reste de la population, les jeunes se placent de façon assez différente sur pas mal d'enjeux et qu'ils ont aussi des choses à apporter là-dessus. Ensuite au niveau plutôt français, on est aussi engagé dans une campagne qui s'appelle l'Europe pour de bon, qu'on mène avec le mouvement européen et l'union des fédéralistes européens et en fait cette campagne c'est une coalition de la société civile. L'idée c'est que nous on parle d'Europe 24h24 tout le temps, même quand il n'y a pas d'élections européennes, donc maintenant on a quelques outils qui sont intéressants et on va en produire et on aimerait bien pouvoir continuer d'accompagner des organisations qui ne parlent pas forcément d'Europe tous les jours, c'est pas leur spécialité, mais qui sont fidélisent à un public qui perverse par leurs actions et qui pourraient être intéressés qu'on fasse des choses en commun pour aller sensibiliser des publics que nous on n'arrivera pas à avoir tout de suite. Donc c'est vraiment une campagne qui a cette vision globale de pouvoir donner des outils à la société civile en France pour avoir cette action de sensibilisation, ce qui répond bien à ta question, je pense que oui la sensibilisation c'est important et l'information c'est important parce qu'il n'y en a pas assez. Effectivement, merci beaucoup pour cette réponse et merci d'illustrer tout cet engagement que peuvent avoir les jeunes pour les causes qui sont justes et les causes cruciales de nos démocraties. Merci beaucoup Laure pour ces réponses et dernière question déjà, si nos auditeurs souhaitent en savoir plus sur les jeunes européens de France, où peuvent-ils se rendre ? Ils peuvent se rendre sur notre site internet et sur nos réseaux sociaux, en particulier Instagram et Twitter, sur lesquels on est assez présent. Très bien, merci beaucoup Laure pour cette interview et puis je te dis à très vite. Merci beaucoup à toi. Comme énoncé au début de cet épisode, sauf exception, les témoignages de nos intervenants seront couplés avec des interventions de personnalités issues de la Jeune Chambre économique française. Pour cet épisode consacré à l'engagement des jeunes comme vecteur d'une voix citoyenne, le parallèle était vite fait. En effet, la Jeune Chambre économique française vient de lancer son action nationale, le Tour de France, des élections européennes, l'occasion de sensibiliser les citoyens, en particulier les jeunes, à l'Union européenne et à l'importance de ces élections. Pour approfondir cette thématique, j'ai l'honneur d'accueillir Marie-Noëlle Reboul, paste présidente de la Jeune Chambre économique de Strasbourg et chargée de mission nationale au sein de la délégation internationale de la Jeune Chambre économique française. Merci beaucoup Marie-Noëlle d'être avec nous aujourd'hui. Merci Alexandre. Marie-Noëlle, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ? Oui, bonjour, je suis Marie-Noëlle Reboul, je suis la paste présidente de la Jeune Chambre économique de Strasbourg et je représente la Commission Europe qui est aussi composée de deux autres membres, Olivia de Bichotte de la Jeune Chambre économique de Metz et Jean-Vincent Santédrault de la Jeune Chambre économique de Saint-Louis. Aujourd'hui, je vais vous parler de ce que fait la Jeune Chambre économique pour encourager la participation des citoyens aux prochaines élections européennes. Je vais vous parler également plus en détail de la fresque de l'Union européenne que nous avons développée avec Olivia et Jean-Vincent. Merci beaucoup Marie-Noëlle. Je l'évoquais en introduction avec le Tour de France des élections européennes. C'est une action nationale menée cette année au sein de la Jeune Chambre économique française. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur cette action nationale ? Oui, alors le Tour de France des élections européennes, c'est un projet ambitieux de la Jeune Chambre économique française pour sensibiliser les primo-votants aux élections européennes. La Jeune Chambre économique encourage les jeunes à mener des actions locales pour les sensibiliser à la prise de responsabilité et les inciter à construire durablement leur avenir. La Jeune Chambre économique, c'est des projets par les jeunes pour leur avenir et avec leur territoire. Les élections européennes de 2024 en France auront lieu le 9 juin afin d'élire les 81 eurodéputés qui représenteront la France au Parlement européen pendant 5 ans. Et nous, la Jeune Chambre économique, on a fait le constat qu'il y avait une certaine méconnaissance du fonctionnement de l'Union européenne et une association de jeunes comme la nôtre qui est présente dans plus de 100 villes en France peut et doit se saisir de l'opportunité de mobiliser les citoyens et de donner du sens à l'Union européenne au niveau local. C'est pourquoi on a créé le Tour de France des élections européennes et ce Tour de France sera déployé dans 27 villes en France grâce aux Jeunes Chambres économiques locales. Le Tour de France aura lieu entre avril et mai. Les événements sont particulièrement tournés vers les primo-votants. En effet, chaque ville pourra organiser des tables rondes et un atelier pédagogique pour comprendre le fonctionnement de l'UE pour les primo-votants. Merci, tu évoques ce côté pédagogie. Justement, nous avons vu avec Laure, les jeunes européens de France ont monté leur plateforme consacrée aux élections européennes pour mieux saisir l'importance de ce sujet, cette plateforme qui s'appelle Europe. Il me semble que ce nom est aussi familier puisque l'un des temps forts de ce projet, donc de ce Tour de France des élections européennes, est l'animation de Europe, la fresque de l'Union européenne, initialement développée par les Jeunes Chambres économiques de Saint-Louis et de Strasbourg. Est-ce que, là aussi, tu peux nous en dire un peu plus ? Pourquoi ce projet a-t-il vu le jour et quelles en ont été les principales étapes jusqu'à aujourd'hui ? En effet, les noms de nos projets sont très similaires et nous partageons le même objectif, transmettre les clés de la citoyenneté européenne au plus grand nombre. Le projet Europe, comme Hopla en Alsacien, donc ce projet a vu le jour à Strasbourg, au sortir d'un colloque sur l'Union européenne, justement. Avec Olivia et Jean-Vincent, à ce moment-là, on a eu tous les trois envie d'engager la JCE dans un projet pédagogique ambitieux pour vulgariser le fonctionnement de l'Union européenne auprès du grand public. On a fait, nous, le constat d'une méconnaissance qui peut engager de très vives critiques envers l'Europe. On a vu ça dans nos cercles amicaux et professionnels et on a vraiment voulu faire quelque chose pour réduire cette méconnaissance afin de permettre des débats plus éclairés sur les enjeux de l'Union. Et cette ambition, c'est devenu le projet Europe, c'est devenu notre projet de la fresque de l'Union européenne. Il a toujours été très important pour nous que le projet touche le plus grand nombre possible, tout de suite, et c'est pourquoi on s'est basé sur la méthodologie de la fresque du climat, qui a déjà cessé preuve depuis six ans, et cette méthode permet aux participants de se représenter des enjeux et des mécanismes complexes pour mieux les comprendre. Concrètement, une fresque, c'est un atelier d'intelligence collective au cours de laquelle un animateur facilite la coopération et les discussions d'un groupe de quatre à huit personnes pendant trois heures. Durant cet atelier, chacun participe, personne n'a besoin de connaissances particulières sur le sujet, le groupe va apprendre ensemble grâce au contenu des cartes qui seront distribuées par l'animateur, et les participants discutent entre eux pour relier les contenus. On a dès le départ envisagé ce projet pédagogique de manière internationale, en invitant d'autres membres du mouvement de la jeune chambre internationale, et nous aimerions que la fresque puisse être traduite pour être diffusée partout en Europe, car au-delà de ce projet qui est propre à la gouvernance européenne, on aimerait montrer qu'il est vraiment possible de vulgariser la gouvernance des structures complexes partout, dans toutes les structures politiques. Merci Marie-Noël. Alors il est évident que par cette fresque de l'Union européenne, on vise également à sensibiliser le public à l'Union européenne et à ses enjeux, et aux enjeux des élections européennes de juin, et tu évoques sous plusieurs termes, en parlant de pédagogie, de comprendre, de vulgariser, de compréhension, on saisit alors l'importance de la sensibilisation au travers de ce projet. Dirais-tu que cette sensibilisation est cruciale pour lutter contre l'aplenthéisme ? Clairement, le vote c'est un droit et c'est un enjeu qui est capital dans notre société et dans l'Union européenne. Les citoyens européens ont vraiment du pouvoir, mais est-ce qu'ils le savent vraiment ? Et en fait, est-ce qu'ils savent pourquoi ils votent ? On a lu récemment une étude, Olivier Jean-Vincent et moi, de l'Institut Montaigne, qui dit que 39% des Français sont partagés sur les bénéfices liés à l'appartenance de la France dans l'Union européenne. Et en fait, on comprend qu'il y a beaucoup de personnes qui ne connaissent pas grand-chose à l'UE ou qui connaissent mal l'Union européenne, et que beaucoup de personnes vont aussi décrier l'Union européenne ou ne pas s'y intéresser du tout. Et nous, on trouve que c'est dommage, que c'est essentiel de sensibiliser la population à ce qu'est l'Union européenne, à ce qu'elle fait pour les citoyens, à ce qu'elle fait pour les Etats, à ce qu'elle fait au niveau également mondial. Et c'est pour ça qu'on a créé cette fresque, qui est vraiment un support ludique, qu'on a souhaité neutre le plus possible et qui pourra permettre à tous les citoyens européens de comprendre ce qu'est l'Union européenne, comment elle fonctionne, et au-delà de ça, l'importance pour eux de s'impliquer ne serait-ce qu'en allant voter. Merci beaucoup Marie-Noël pour cette réponse, et tu parles de l'importance d'aller voter, qui est en lien avec la dernière question. Donc pour finir, quel message souhaites-tu faire passer aux auditeurs qui nous écoutent, afin de les motiver à exprimer leur droit de vote à l'occasion de ces élections européennes ? On est dans un monde qui est en complète transformation aujourd'hui. La démocratie est mise à mal aux quatre coins du monde, et nous on aimerait dire aux citoyens européens, osez vous engager, osez vous intéresser, et osez voter. On sait tous que le vote ce n'est pas un choix facile, parce que voter c'est saisir l'opportunité de contribuer soi-même à façonner le monde dans lequel nous voulons vivre, et chaque citoyen, chaque vote, chaque bulletin, ce sera un pas de plus pour tracer le chemin d'un avenir commun. Merci beaucoup Marie-Noël, ceci est le parfait mot de la fin pour cet épisode. Allez voter, osez aller voter, et osez également suivre ces actualités autour du Tour de France des élections européennes dans les villes françaises. Merci beaucoup Marie-Noël pour ta présence. Merci Alexandre. Vous venez d'écouter un nouvel épisode du podcast, mais carrément le podcast de la Jeune Chambre économique française. Il vous a plu ? Il vous a inspiré ? N'hésitez pas à nous laisser un commentaire, à le partager, ou à nous faire des suggestions à communications.jcef.asso.fr. 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