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Lilia is a computer system that uses artificial intelligence in the field of music. It can assist with music composition, lyric generation, and music analysis. While some artists may see it as a helpful tool, others believe it may threaten the status of artists and limit the creative process. However, it is still considered to be in its early stages and has its limitations. The use of AI in music may bring about changes and new possibilities, but it is unlikely to replace the emotions and artistic expression that come from human musicians. The future of music with AI is uncertain, with potential benefits and possible drawbacks. Cette chanson vous dit-elle quelque chose ? Alors, vous pensez peut-être que c'est l'artiste Angèle qui chante, mais non. C'est une reprise faite avec Lilia de la chanson Cyan de Reste l'Enfoiré en featuring avec Gazo. Mais alors, qu'est-ce que Lilia ? Et surtout, Lilia dans la musique. Alors, pour commencer, je vais vous donner une définition plutôt scolaire, mais il est important de bien comprendre. Lilia, dans le domaine de l'informatique, qui se concentre sur la création des systèmes de machines capables de réaliser des tâches qui nécessitent généralement l'intelligence humaine. Alors, dans le domaine musical, Lilia peut aider à la composition musicale, à la génération de paroles, à l'aide de la création musicale ou encore à une analyse musicale. Donc, dans le domaine musical, Lilia peut aider à la composition, à la génération de paroles ou encore à la création musicale. Donc, c'est une aide non négligeable que les artistes peuvent... De la merde. Alors, dans le domaine musical, Lilia peut aider à la composition musicale, à l'aide de création de paroles ou encore... On peut vous la rejoindre. Pas enregistré, c'est bon. Super. Alors, bonjour Florent. Bonjour. Est-ce que pour un moment, vous pouvez vous présenter pour notre auditeur ? Oui. Alors, je suis Florent Charles. Je suis fondateur du studio My Sound il y a pratiquement 15 ans maintenant. Je m'occupe aussi d'un label, forcément par la suite, qui s'appelle Skill Music, qui est un label pour, on va dire, aider les artistes un petit peu les nouveaux talents, pour les aiguiller correctement dans ces néandres de la musique. Et je suis ravi de venir parler de Lilia avec vous aujourd'hui. Lilia dans la musique, bien évidemment. Donc, comme vous l'avez dit, vous êtes depuis plus de 15 ans, c'est ça, dans le monde de la musique. Comment est-ce que vous avez vu l'arrivée et l'émergence de l'intelligence artificielle au sein de ce milieu ? Alors, j'ai aussi une boîte de com à côté, donc Lilia, je m'en sers au quotidien, forcément. Donc, pour la musique en fait, Lilia, moi je ne pense pas que c'est une mauvaise chose, personnellement. C'est des outils qui ne me font pas peur. Moi, comme je dis, j'utilise au quotidien Lilia. C'est quelque chose qui nous aide à gagner beaucoup de temps, énormément de temps. Je pense qu'il faut le prendre comme ça. Moi, je n'ai jamais eu peur des nouvelles technologies. J'ai toujours été passionné par les nouvelles technologies. Donc, je trouve que c'est quelque chose avec lequel il faut s'habituer. Je pense qu'il y a un effet de mode, quand même, sur Lilia, qui est forcément sur le coup. Dans l'art, j'ai envie de dire, Lilia, elle a ses limites, selon moi, parce que l'art, c'est quelque chose, quand même, qui est vachement humain dans le ressenti. Par définition, l'intelligence artificielle, c'est artificiel, quand même. Ça va simuler des choses, mais de la simuler des sentiments et des ressentis, je pense que ça a ses limites. Personnellement, aujourd'hui encore, c'est encore un peu prématuré, même de parler de l'IA, pour moi. Mais c'est mon avis, elle s'engage que moi. Mais en tout cas, moi, je n'ai pas peur de l'IA. Prise 3. Vous avez déjà commencé à ne pas répondre, mais vous ne voyez plus ça comme une menace ou vraiment un outil ? Non, je ne vois pas ça comme une menace aujourd'hui. Ce n'est pas assez puissant pour être une menace, je pense. Personnellement, des artistes qui sont doués, qui ont du talent, sont loin devant les IA. Et je pense que c'est plus un outil encore aujourd'hui. C'est un assistant. Je vois ça comme un assistant. OK. Donc selon vous, l'utilisation de l'IA, ça ne remet pas en question le statut en lui-même d'artiste ? Non, pas encore. En tout cas, je ne pense pas. Je pense que c'est plus compliqué dans la production même. Je veux dire, dans l'édition et la production, en termes de droit, ça va être compliqué. Mais au point de vue d'artiste, je pense que pour moi, ça ne remet pas en question. Ça va aider un petit peu les artistes. Je pense que ça va faire bouger le mouvement musical aussi. Ça, ça va être sympa. Ça va faire évoluer un peu la musique, selon moi. Il va y avoir des nouvelles choses qui vont apparaître avec ça. Mais je ne pense pas que ce soit remis en danger. Bien au contraire. Oui, je vois. Justement, je trouve ça intéressant que vous parliez de ça. Parce que dans l'interview qu'on a eue avec l'artiste Linky, lui, d'ailleurs, il pensait plutôt que ça remettait en question le point de vue d'un artiste, l'utilisation de l'IA. Parce qu'on parlait de la création de paroles, par exemple, et la génération de prod. Et du coup, il disait à quel moment tu es réellement un artiste quand tu uses de ça pour t'aider. Et du coup, lui, il a un avis complètement divergent. C'est normal. Je comprends. Parce que du point de vue d'un artiste, moi, je suis plus du point de vue de la production d'un producteur, on va dire, et d'un réalisateur. Donc, du point de vue artistique, je pense qu'ils peuvent percevoir ça un petit peu comme une aide. Ça devient trop facile. C'est de la triche. Moi, je ne vois pas ça comme ça. Parce qu'encore une fois, c'est encore les prémices. C'est un effet de mode. Et je pense que ça va vraiment évoluer la musique. Et il n'y aura pas de triche possible. Dans l'artistique, à un moment donné, l'IA, elle va servir à aider, mais elle ne pourra pas remplacer les personnes. Faire sonner des mots, ce n'est pas facile. Peut-être un peu plus dans la musique urbaine, et encore que. Il y a beaucoup de rimes, beaucoup de choses subtiles à faire. Et les IA, encore une fois, c'est artificiel. Elles se basent sur des algorithmes, mais ce n'est pas encore quelque chose qui va réfléchir en tant que tel. Ça reste des machines. Les machines ne vivent rien. Elles sont là pour juste faire des 1 et des 0, en gros. Ce sont des sommes énormes, rapides, aujourd'hui. Mais au final, je pense que les émotions passent par un artiste. Et un artiste qui s'appelle artiste, pour moi, il doit savoir véhiculer des émotions facilement et juste par la voix. Même si on ne comprend pas ce qu'il dit, on doit comprendre l'artiste juste par la gestuelle et par la voix. Le son, la mélodie. Est-ce que vous, en tant qu'auditeur, vous ne vous sentiriez pas gêné, mais ce serait plus compliqué, d'écouter des paroles qui ont été faites par les IA, parce que vous savez qu'il n'y a pas de vrais sentiments dedans ? Est-ce que vous seriez moins touché ? Je ne pense pas. Parce qu'à un moment donné, si on écoute les musiques depuis des générations et des générations, les musiques, entre guillemets, ce sont toujours les mêmes thèmes qui reviennent. Donc, que ce soit écrit par une IA ou par quelqu'un, ce qui compte, ce qui a toujours compté, c'est l'interprète. Il y a beaucoup d'artistes qui ont été des très grands artistes. Je vais prendre des gens d'une autre génération, mais je crois, par exemple, Johnny Hallyday qui a une carrière énorme, qui est incomparable. Personne n'a une carrière comme ça en France. Tant que lui, il n'a été qu'interprète toute sa vie. Il n'a jamais écrit ni composé. C'est des gens qui l'ont connu. Donc, que ce soit des personnes ou des IA qui aident à faire ça, si lui, il sait incarner la chanson, aucun problème. Je n'aurais aucun problème à écouter une musique qui soit écrite par une IA, ou en tout cas, je pense qu'elle ne sera pas écrite totalement par l'IA, mais qu'il soit aidé par la IA, ça ne me dérangera pas si c'est bien interprété pour moi. C'est ça qui compte. C'est très intéressant parce qu'on voit qu'il y a des divergences, même en fonction du statut, chacun a un peu son avis. Mais je comprends, c'est normal, ça dépend des points de vue. Exactement. Mais est-ce que vous pensez que trop utiliser l'IA, ça peut influencer les processus créatifs, voire le restreindre, parce qu'on n'a plus un point de vue ? Oui, je pense que ça peut être la nature humaine, on va vers la facilité, évidemment. Et je pense que d'aller trop vers la facilité, ça ne va pas aider à avoir quelque chose d'assez qualitatif et d'assez parlant pour les gens. Et je pense que les filtres vont se faire ici, à ce niveau-là. Quelqu'un qui a appris à faire de la musique ou qui a un peu un talent et qui va le travailler pour mettre en valeur son talent, il passera forcément devant quelqu'un qui va se reposer uniquement sur l'IA qui aujourd'hui est encore, pour moi, un peu légère. Et encore une fois, c'est un point de vue sur l'actualité. Aujourd'hui, en 2024, en mai 2024. Je pense qu'avec la vitesse où ça va, ça va évoluer l'année prochaine. Évidemment que les choses vont un peu évoluer, c'est normal. Mais pour l'instant, je pense qu'on n'en est pas là. Une autre question, c'est comment vous pouvez voir l'avenir de la musique sur le prisme de l'IA et comment ça peut se développer ? Et est-ce qu'il y a des dérives possibles ? Il y aura forcément des dérives possibles. Il y a toujours des petits malins, mais ça a toujours été dans tous les domaines. De toute façon, il y en aura forcément. Mais je pense que la grande majorité, il va falloir travailler avec. Ça va faire partie de notre quotidien. C'est un peu comme tout. Au début, j'ai connu la période sur les téléphones portables. On s'adressait. Quand c'est arrivé, on s'abattait. C'est très bien. Les ordinateurs, c'est des outils qui nous aident énormément. Pour autant, il faut continuer à écrire à la main parce que sinon, on galère. C'est important. Mais malgré tout, on se sert des ordinateurs au quotidien. Pour moi, je voudrais dire pareil dans la musique. Ça va évoluer. Ça va être comme un nouvel instrument. Je le vois, moi, personnellement. C'est vrai qu'avant, on utilisait des instruments. Après, il y avait les platines. Les machines virtuelles avec les ordinateurs. Moi, je suis en plein dans ça. J'ai commencé au studio avec des instruments virtuels au fur et à mesure. Mais ça ne m'empêche pas que dans les grosses productions, les belles productions, il y a du virtuel. Mais il y a aussi de l'organique. Il y a des personnes qui viennent enregistrer sur du virtuel. On peut très bien faire des grosses notes de violon avec des synthés. Mais si on fait venir un quatuor à cordes en studio qui va enregistrer par-dessus, ça va prendre de la vie, clairement. Il y a une texture et une qualité. L'auditeur ne va pas forcément savoir mettre un mot sur ça. Mais par contre, il va ressentir quelque chose. Et c'est ça, la musique. Ce n'est que du ressenti, de toute façon. C'est de l'émotion. Contrairement. OK. Ça vous va ? On va être au prochain. Pour le prochain, on va faire un petit blind test IA. Ce sera des musiques qui existent déjà et qui ont été enregistrées ou créées par des gens sur du ciel. Par des chanteurs français. Je vous mets le premier. C'est Black M. J'entends Black M. Sur la chanson « Vive le vent ». Je vous mets l'extrait. Ensuite, vous pouvez vous positionner si c'est une IA ou pas. C'est à chanter la chanson ? Oui. Si c'est vraiment Black M qui l'a enregistrée ou si ça a été fait. OK. Arrive. Arrive. Il y a beaucoup de reprises. Vraiment ? Un peu. Selon vous, est-ce que ça a été fait par l'IA ou si ça a vraiment été enregistré ? Selon moi, c'est l'IA. Enregistré, c'est l'IA. C'est Black M qui a enregistré la chanson. Vraiment. Est-ce que l'instru c'est l'IA ou c'est lui qui l'a fait faire l'instru ? Je ne sais pas. Je ne sais pas du tout. C'est juste qu'il a vraiment enregistré. En fait, c'est compliqué de changer. Je pense que c'est surtout à la fin, quand il a fait son tir. C'est difficile de le faire par une IA. C'est ça. Surtout qu'il le fait beaucoup dans ses musiques. Est-ce que c'est la suite ? Non, pas du tout. C'est tellement plein d'autotunes que ça va être assez délicat. C'est déjà trafiqué et très robotisé. C'est assez délicat. On passe sur quelque chose de plus acoustique. C'est Vianney sur une chanson de Ninho. Ok. Alors, est-ce que vous avez un avis dessus ? Je pense que c'est Nia. Nia ? Oui. J'espère que c'est Nia aussi. Parce que bon. Personnellement, je trouve qu'on entend bien les respirations. Souvent, les IA, justement, on n'entend pas. Moi, je dirais que c'est Nia. Autant d'autotunes sur Vianney, ça me semble un peu bizarre. C'est une vraie chanson. Quoi ? Dans quel contexte ? Justement, il y a un blind test qui a été fait. Du coup, ils ont demandé à plein d'artistes de faire un cours extrait sur une musique pour nous faire des... C'est vraiment fait pour nous troubler en fait. Mais oui. C'est pour ça que je pense que ça va évoluer les musiques aussi. Parce que là, il va faire trouver de l'originalité. Et si l'autotune, c'est plus original, il va bien faire ça. Il n'y a pas d'autotune. C'est intéressant. Je vous en mets un autre. C'est SCH sur Je t'emmène au vent. Je t'emmène au vent. Allez viens, je t'emmène au vent. Tu t'emmènes au-dessus des gens. Et je voudrais que tu t'en amènes. Notre amour n'est éternel, pas artificiel. Je voudrais que tu t'emmènes au vent. Ok. Du coup, l'après-écoute, selon vous ? L'après-écoute, c'est encore bourré d'effets, donc ça va être compliqué de dire les choses. Mais on se trompe depuis le début. Moi, je ne sais pas. On dirait une IA aussi. C'est tellement bourré d'effets. Moi, je dirais que c'est vrai aussi. C'était une IA. Mais c'est ça, c'est que sur des rappeurs comme SCH, où leur voix est très souvent robotisée, c'est très compliqué de découvrir. C'est vraiment très compliqué. Il y a trop d'effets là. Ok. On en fait deux dernières. C'est Adèle Castillon qui chante sur La vie d'un meurtre. Ok. Hop. Je vais dire l'IA. C'est très compliqué. Moi, je dirais l'IA parce que le mix est tellement loin. Dans la voix, ça me semble bizarre. Après, il y a aussi beaucoup d'effets. Oui, j'ai l'IA aussi, mais pareil. La façon dont elle a dit 9-1-1. C'est bizarre. Moi, j'ai l'IA. J'ai l'IA. J'ai l'IA. J'ai l'IA. J'ai l'IA. J'ai l'IA. J'ai l'IA. J'ai l'IA. J'ai l'IA. J'ai l'IA. J'ai l'IA. Oui, c'est assez bizarre. Moi, je dirais que c'est vrai. C'est Jocelyne qui avait raison. Je dirais que c'est vrai. Mais après, je pense que, vu qu'on leur a demandé pour un blind test, ils ont fait exprès aussi d'ajuster un peu sur les effets. On passe sur la dernière. Oui. Pardon. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. C'est Taris sur du Francis Cabret. 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Bon, ça n'a pas été un succès parce que c'est encore trop rapide. Je pense que c'est encore dans les consciences un effet de mode. Donc peut-être que ça va évoluer. Il faut attendre. De toute façon, moi je pense qu'il faut attendre encore un petit peu avant de se précipiter là-dessus. Ça va être quelque chose qui va passer. Ça va être rigolo à un moment. Mais je pense que ça va évoluer quand même personnellement. Donc je ne pense pas que ça va arriver vite la législation. Mais elle arrivera tout le temps. Et vous pensez que c'est nécessaire de mettre des règles restrictes ? Oui, c'est nécessaire. Parce que sinon, par contre, l'avenir du métier, il va être vraiment en danger. En tout cas, pour les compositeurs et les auteurs, ça va être compliqué. Donc il faudra des règles. Ça, c'est sûr. Sinon, ces métiers vont disparaître. Et la musique, elle aura malheureusement très peu d'avenir et très peu d'intérêt à créer pour les gens. Donc ça va vraiment dévingoler. Ce serait dommage. Et je ne sais pas si vous avez vu, mais hier ou avant-hier, il y a eu une vidéo qui est sortie de plusieurs doubleurs qui n'étaient pas effayés, mais qui appelaient à un soutien pour garder justement des vrais doubleurs. Est-ce que vous vous sentez entre grosses guillemets en danger vis-à-vis de votre métier et de l'IA ? Alors, non. Moi, je ne pense pas personnellement, pas encore. Parce que même si c'est dans la musique, c'est ce qu'on entend, les IA, il y a quand même besoin d'un interprète quand même à la base pour arriver à interpréter une musique. Donc l'IA va travailler avec les bases d'un interprète. Mais si on ne se sert pas d'un interprète qui fait évoluer les choses, ça sera toujours la même chose. Donc je ne pense pas. C'est très intéressant de parler des doubleurs parce que j'ai l'agence de com et on est spécialisé dans la voix-off. Donc ça, c'est super. Ça tombe très bien. Donc je connais très très bien le sujet de l'IA sur la voix-off aussi. Oui, ils ont raison parce que l'IA arrive en force. Mais encore une fois, dans la voix-off, je pense qu'il s'affole un peu. On en est loin. L'interprétation, elle est primordiale. Et moi-même, dans la voix-off, on n'a jamais eu autant de chiffres d'affaires que cette année et l'année dernière parce que tout le monde a été placé dans l'IA et ils en sont tous revenus parce que leurs clients ont dit mais c'est des robots. C'est impossible. Donc du coup, ils ont créé leurs propres besoins. Donc je pense que même là-dedans, dans la voix-off, oui, il faut s'affoler parce qu'il faut commencer à réglementer un peu les choses. Parce qu'il y en a qui abusent. Clairement, ils ont raison, les acteurs, parce qu'ils veulent synthétiser leur voix. Donc ça, ce n'est pas la solution. Il faut verrouiller ça. Mais après, derrière, je pense qu'il y a encore de la place pour la voix pour quelques années et notamment dans la musique, dans la voix. Les interprètes seront indispensables à ce moment. Parfait, oui. C'est vraiment super intéressant. Alors maintenant, je vais vous présenter le témoignage de Nip Studio, comme je l'avais dit. Donc c'est un studio d'enregistrement à Toulouse où ils font plusieurs productions. En réalité, ce sont des artistes en étendant. Donc selon eux, on peut soit accepter cette évolution technologique ou on peut être aussi très conservateur et refuyer cette évolution. Et du coup, pour certains, ce ne serait pas de la vraie musique à cause du processus créatif. Parce que du coup, c'est là où ça va diverger. Mais en fait, la plupart des écouteurs moyens, comme on l'a pu voir, ne se rendent pas vraiment compte de la différence. Et on ne la cherche pas non plus. Et du coup, on cherche plus ou moins juste à écouter de la bonne musique qui nous fait plaisir, les émotions. Et la majorité des personnes du milieu, en fait, ils savent qu'il faut utiliser, du coup, comme vous l'avez dit, les nouvelles ressources et travailler avec. Et du coup, c'est important de s'adapter aux changements, surtout dans ces lieux, parce qu'il faut constamment créer de la musique. Et je voulais avoir votre avis parce qu'eux, ils nous avaient dit qu'en fait, l'IA, ça permet à certains artistes indépendants qui n'ont pas de label de se développer en fait. Parce que du coup, ça va pouvoir gérer leur direction artistique et tout et tout. Oui, du coup, c'était pour savoir ce que vous en pensez en tant que producteur. Alors, la direction artistique, c'est beaucoup plus subtil que ça. Et je pense que de faire gérer ça par une IA et espérer que ça fonctionne, ça va être compliqué, parce que malgré tout, les acteurs de la musique, ce n'est pas des IA. Et ceux qui font la pluie et le beau temps, si je puis dire, dans la musique, qui font émerger des artistes, c'est loin d'être des IA et loin d'être des personnes qui utilisent l'IA. Donc déjà, je pense que c'est un peu prématuré de gérer une direction artistique sur une IA. Ça veut dire qu'on n'est pas assez... Ça ne sera pas assez puissant, selon moi. Ça ne sera pas assez fort. Il n'y aura pas assez de personnalité. Tout le monde va avoir la même chose. Ça va tourner en rond. Et je pense que oui, ça peut aider. Clairement, ça peut aider à prendre des directions, à avoir des avis, des analyses. Mais de là à miser tout sur l'IA, ça va être compliqué. Donc encore une fois, on revient sur un assistant, pas quelque chose sur lequel tout miser. C'est sûr que ça semble facile et tout semble être à la portée de tout le monde. Et donc, on s'imagine des choses. Ce qu'il y a, c'est que le secteur du milieu de la musique est un peu plus complexe que ça. Et donc, gravir les échelons, c'est important quand on entre les limesses. Et l'IA va être un outil, selon moi, mais pas la solution miracle à la réussite. Complètement d'accord avec vous. Et côté éthique, du coup, pour tout ce qui est essence musicale, qu'est-ce que vous en pensez, vous ? Alors, c'est compliqué, côté éthique. Moi, je dirais que, encore une fois, ça rejoint toujours la même chose. Pour moi, il va falloir composer et créer des choses originales. L'IA va nous aider à faire ça. Je dirais qu'utiliser l'IA, pour moi, ça va devenir indispensable à un moment donné de toute façon. Il y aura des nouveaux mouvements musicaux, des nouveautés qui vont arriver. Donc, je pense qu'il faut accepter tout ça. Et moi, je n'ai pas de problème avec ça. En tout cas, utiliser l'IA, ça ne me pose pas de soucis, personnellement, à utiliser l'IA correctement, encadré, avec des règles, évidemment, comme tout, parce que sinon, il y a des dérives. Mais si, à un moment donné, ça va être encadré, c'est sûr que ça va évoluer, selon moi, en tout cas. On l'espère tous, mais je pense que ça va arriver. Il va falloir... Ça fera un nouvel instrument, pour moi, tout simplement. Oui, c'est vrai qu'en soi, tout le monde peut utiliser l'IA, il n'y a pas... Bien sûr, mais tout le monde peut utiliser aujourd'hui, faire de la musique aujourd'hui. C'est comme il y a dix ans, déjà, tout le monde peut avoir un petit studio chez lui dans son ordinateur, une petite carte de son, un micro, et faire de la musique chez lui. Alors qu'avant, il fallait aller en studio obligatoirement. Mais pourtant, le métier des studios n'est pas mort. Donc, c'est une évolution uniquement. On l'a fait évoluer différemment. Maintenant, on travaille en collaboration avec l'artiste qui arrive à aider l'enregistrement. Déjà, les maquettes, les choses, on peut travailler avec, on peut en faire des nouvelles, combiner notre savoir-faire avec. Donc, pour moi, l'IA, ça va être pareil. C'est un outil uniquement. OK. Merci beaucoup de nous avoir accordé votre temps et de nous avoir invité. De rien. C'est pertinent. C'est vraiment intéressant de voir votre avis, de votre point de vue. Oui, parce qu'on a l'avis d'artiste. Mais c'est bien aussi d'avoir l'avis de producteur et d'artiste qui sont un peu derrière. Parce qu'on voit qu'en fait, les avis sont totalement divergents. Et c'est chacun qui se fait son propre avis. Bien sûr. Et comme vous l'avez dit, au final, parce que moi, je pensais plutôt que du coup, avec l'arrivée de l'IA, tout le monde pouvait faire de la musique. Et du coup, ça allait perdre de la valeur à ce métier-là. Mais au final, vous venez de démonter un peu mon argument en disant que… Oui, je crois. En disant que, en fait, c'est déjà possible et les gens ne le font pas. Donc, on voit qu'en fait… Bien sûr. Je pense que le métier artistique est surtout, moi, personnellement, après je me tromperai peut-être, mais je pense que ce qui va arriver dans la musique, c'est le retour un petit peu au musicien, clairement. Parce que la différence pourra se faire là, avec l'humain. Et ceux qui, dans la musique, sont humains et qui font évoluer la musique, ce sont les musiciens, clairement. Donc, pour moi, on va avoir un retour un petit peu au musicien, selon moi. Et ça va faire du bien un petit peu à tout ça. Et là, les IA, elles ne sont pas encore au niveau. Un musicien qui a appris à faire du violon ou de la guitare pendant toute sa vie, quand on l'entend jouer, tu peux mettre n'importe quel IA à côté, c'est léger. C'est très léger. Et il va apporter de la vie et de la subtilité que l'IA n'apportera pas. Parce que c'est toujours pareil, des 1 et des 0 malgré tout. Est-ce que vous pensez qu'il y a autre chose qui peut se développer encore en plus de l'IA ? C'est difficile à dire parce que l'IA, on ne l'a pas vu arriver. Donc, c'est assez délicat à dire. Mais je pense que oui, ça va évoluer, la musique. C'est inévitable avec les nouvelles technologies, avec les gens. Je pense que ça va évoluer aussi. Comment ? Je ne sais pas. Mais je pense que ça va évoluer. C'est inévitable. De toute façon, la musique, elle évolue tout le temps depuis qu'elle existe. Donc, je pense que oui, ça va évoluer. Ça ne va pas s'arrêter à l'IA, c'est sûr. C'est bon ? Parfait. Ok, super. C'était vraiment super intéressant d'avoir votre avis. Merci beaucoup. Vous voulez rajouter quelque chose pour la fin ? Non, non. Vive la musique. Vous pouvez faire la promotion de votre studio. Allez-y. Oui, si vous voulez. C'est le studio My Sound à Toulouse. On existe depuis 15 ans et on se développe beaucoup dans la production actuellement et dans le développement pour les artistes émergents. Donc, on propose maintenant aussi une petite salle de concert, faire des showcases en direct sur Twitch. C'est génial ça. Venez découvrir. Tout à l'heure, on a vu que vous aviez déjà travaillé avec pas mal de grandes artistes. Lello. Oui, on a travaillé avec Lello. On a travaillé avec Black M aussi qui est venu. On a travaillé avec un artiste. Patrick Sébastien, c'est qui honnête ? On connaît, on connaît. Incroyable. Ok, super. Merci beaucoup. C'est bon pour vous ? Oui, vraiment. Avec grand plaisir. C'était cool, parfait. Donc, dans le domaine de la musique, l'IA peut aider à la composition, à la génération de paroles ou elle peut apporter une aide à la création musicale en améliorant le son. Donc, on comprend rapidement que l'IA, en fait, c'est vraiment une aide considérable pour les artistes. Donc, nous, on est quatre étudiantes en information et communication agitées de Paul Sabatier. Moi, c'est Jocelyne. Moi, c'est Jade. Moi, c'est Maud. Et moi, c'est Luna. Et aujourd'hui, on va parler avec vous un peu de l'IA. Et aujourd'hui, on va aborder notre sujet en parlant de comment lier l'éthique et la créativité dans le domaine musical avec l'arrivée de l'IA. Donc, on va parler de plusieurs sujets, des dérives et de comment utiliser à bon escient cette nouvelle technologie. C'est bon. Très bien. Attends, là, tu as une petite voix. Bon, j'ai commencé. Ah, c'est bon. OK. Donc, pour conclure, je pense qu'on est tous d'accord pour dire qu'on observe un manque de réglementation de manière générale autour de l'utilisation de l'IA dans la musique. Les lois actuelles sur les droits d'auteur entrent en vigueur pour les musiques créées par des humains, mais n'offrent aucune protection pour les musiques générées par les IA. La question de savoir si ce type de musique mérite d'être protégée par les droits d'auteur se pose donc. Et la seule solution serait de créer carrément une nouvelle catégorie de lois seulement pour les IA, mais cela nécessiterait de modifier les lois existantes et les accords internationaux, ce qui paraît pour le moment compliqué. Après, il existe quelques exceptions selon les pays, mais la plupart attendent des réglementations communes, comme on l'a dit précédemment. Par contre, l'Union européenne a déclaré que, je cite, les œuvres générées par l'IA peuvent être protégées par les droits d'auteur si elles présentent une originalité suffisante. Sauf que là encore, on a un problème. Qui est en capacité de juger qu'une œuvre est assez originale pour être protégée par les droits d'auteur ? On ne sait pas. Donc, au final, le constat reste le même. L'intersection de l'IA et du droit d'auteur est un domaine complexe et qui ne cesse d'évoluer. Maintenant, concernant la question de l'éthique, encore une fois, du côté des auditeurs, les avis sont partagés, mais il y a clairement une volonté de transparence. Ils veulent savoir si ce qu'ils sont en train d'écouter a été fait par une IA ou pas. Et du côté des artistes, si l'IA est utilisée comme une aide, ça peut être positif, mais attention à ne pas trop l'utiliser et clairement perdre sa créativité artistique, car ça se ressent tiré dans la musique qui est produite. Donc, merci à vous de nous avoir écoutés. On espère que vous avez passé un bon moment et on se dit à samedi prochain pour un nouveau podcast.