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Nterview grossesse en cours de scolarité

Nterview grossesse en cours de scolarité

joseph doumanthe

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The main ideas from this information are: - The causes of teenage pregnancies in schools include neglect by parents, financial needs, and lack of knowledge about contraception. - Parents have a responsibility to provide for their children and be aware of their actions. - The school system also has a responsibility to educate students about sexual health and provide support. - Actions to combat this issue include raising awareness, implementing sexual health courses, and creating clubs for discussion and support. - The message to young girls is to abstain from sexual activity if they haven't started, and if they are sexually active, to use contraception to prevent unwanted pregnancies and protect against STDs. - It is important for parents to be vigilant and involved in their children's lives. - The interviewee expresses gratitude for the opportunity to speak and emphasizes the importance of preventing teenage pregnancies for the future of young girls. Bonjour chers auditeurs et auditrices, je suis Nyamia Adamu, jeune reporter de la commune de Boakye. Je suis en présence d'un membre du corps éducatif à qui je vais laisser l'attitude de se présenter. Présentez-vous s'il vous plaît monsieur. Je suis Ernest Guy Coffey, directeur d'école primaire. Selon vous, quelles sont les causes de grossesses en milieu scolaire ? Je voudrais vous dire merci et commencer d'abord par dire que les grossesses en cours de scolarité, c'est des filles qui n'ont pas encore l'âge de 18 ans prennent des grossesses alors qu'elles vont encore à l'école. Parmi les causes comme vous le disiez, il y a le fait que ces filles-là sont laissées pour compte, c'est-à-dire elles sont livrées à elles-mêmes. Les parents qui viennent les déposer n'assurent plus le minimum requis pour que ces filles-là puissent se nourrir, se vêtir. Il y a aussi le fait que certaines filles sont vieuses. Elles sont dans les maisons avec les parents où elles ont le minimum mais elles veulent faire comme les autres et donc ça donne aux jeunes et même aux personnes âgées pour avoir de l'argent. Et comme elles sont encore jeunes et qu'elles ne connaissent pas, qu'elles ne maîtrisent pas encore bien leur corps, leur cycle et qu'elles n'utilisent pas de méthode, forcément une grossesse survient. Voilà déjà les deux principales causes. Pensez-vous que les parents ont une part de responsabilité dans les cas de grossesse en milieu scolaire ? Effectivement, les parents ont une part de responsabilité. Parce que certains parents, je le dis, tantôt abandonnent leurs enfants. Leurs demandent même de s'occuper, pour certains, la rue s'occupe de toute la maison. Et là, forcément, elle doit le faire, il faut qu'elle se donne à quelqu'un pour avoir de l'argent. Facilement, la grossesse peut survenir. Ils sont véritablement responsables. Parce que quand un père de famille voit entre les mains de sa fille un portable de dernier cliquet que lui n'a pas acheté et qu'il ne se pose pas la question de savoir qui lui a offert, ça devient problématique. Donc il est responsable. C'est à lui de subvenir aux besoins de son enfant qui est mineur. S'il ne le fait pas, il est responsable. Quelle est la part de responsabilité de la conservée dans ce cas-là ? La conservée a véritablement une part de responsabilité. C'est vrai que ce sont les hommes. C'est elle aussi qui refuse l'utilisation de méthodes, de préservatifs. Il faut qu'elle soit responsable. Si elle veut avoir des rapports sexuels, qu'elle se mette sous méthode pour éviter la grossesse. Si elle ne veut pas de grossesse, il faut qu'elle utilise les préservatifs. Elle exige que le partenaire utilise les préservatifs. Oui, on dit que si elle n'a pas encore l'âge, qu'elle attende. Mais au cas où elle a déjà un sectionnement actif, sans la pousser à avoir des rapports sexuels, on dit qu'elle a déjà un sectionnement actif, qu'elle se protège. Quelle est la part de responsabilité du corps éducatif ? Le corps éducatif est responsable dans la mesure où il y a certains éducateurs, certains membres du corps éducatif qui sortent avec ces jeunes filles. Mais à part ce comportement individuel, le corps éducatif ne peut que faire des sensibilisations. Il y a même des cours d'éducation à la santé et à la vie saine pour amener les filles à prendre leur responsabilité, à décider de ne pas avoir de rapports sexuels, ou à décider de se préserver, à décider d'utiliser des méthodes. Donc vous voyez que c'est vrai qu'ils sont enseignants, qu'ils sont dans le champ éducatif, mais c'est une responsabilité individuelle. Ce n'est pas le corps enseignant qui pousse, mais ce sont les individus du corps enseignant qui font ça. Donc ne prévalisons pas, le corps enseignant ne peut que suivre les instructions du ministre, lui, faites de la sensibilisation et ils font la sensibilisation. Quelles actions mêlez-vous pour lutter contre ce phénomène ? Les actions sont multiples, mais commençons d'abord par la sensibilisation, par la disposition de cours d'EDHC. Il y a dans ces cours tout pour sensibiliser les jeunes filles. Il y a aussi dans les écoles maintenant, la mise en place de clubs. Et dans ce club, par exemple, club de filles mères, club de filles, etc., il y a ce club pour faire de la sensibilisation, pour discuter, pour que les filles discutent, pour chercher la bonne et la vraie information. Malheureusement, elles ne viennent pas. Et elles prennent les cours juste pour des cours et non pas pour des notions. Elles ne partagent pas les notions dans ces cours-là pour le changement de comportement. Or, l'EDHC sait ça, il faut qu'elles arrivent en suivant les cours, à changer de comportement, à prendre des décisions pour changer de comportement. Quel message voulez-vous donner à l'endroit des jeunes filles qui sont touchées ? À l'endroit des jeunes filles qui sont déjà touchées, il y a du courage, qu'après l'accouchement, elles pourront revenir. Mais c'est surtout dans l'endroit des filles qui ne sont pas encore en grossesse. À l'endroit des filles qui ne sont pas encore en grossesse, nous leur demandons, si elles n'ont pas encore commencé à avoir des rapports sexuels, qu'elles s'abstiennent, elles sont contre le jeûne. Mais si elles sont déjà sexuellement actives, qu'elles se mettent sur une méthode, qu'elles obligent leurs partenaires à utiliser des préservatifs, ou elles-mêmes qu'elles se mettent sur une méthode. Notons bien que les méthodes autre que le préservatif ne protègent pas des VST, VIH, SIDA. Donc la meilleure des choses, c'est l'utilisation d'un préservatif qui va protéger les deux. Voilà le message que je vous ai lancé. Je vais vous en dire un mot de fin. Je voulais dire merci à la radio qui m'a invité, et encore une fois demander aux jeunes filles de tout mettre en oeuvre pour éviter les grossesses, parce qu'elles ont encore l'avenir devant elles. Demander aux parents d'être beaucoup plus regardants sur les fréquentations de leurs enfants, sur ce que leurs enfants ramènent à la maison. Voilà donc le message que je voudrais porter. Nous sommes à la fin de notre interview. Merci et à bientôt. Merci.

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