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Table ronde sur les grossesse en cours de scolarité

Table ronde sur les grossesse en cours de scolarité

joseph doumanthe

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The main ideas from this information are about the causes of pregnancies during schooling. The discussion involves students, parents, and teachers. Some of the causes mentioned include lack of information, financial difficulties, peer influence, and early sexual activity. It is suggested that parents should have open communication with their children about sex education, and teachers should incorporate health and sexuality education in the curriculum. Students are encouraged to make responsible choices and surround themselves with positive influences. Auditeurs et auditrices de la Fond 3FM, bonjour. Je suis Sir Raina, jeune reporter de la ville de Boinquet. Je rappelle que le thème de notre émission est « Les causes de grossesses au cours de scolarité ». Aujourd'hui, nous sommes en compagnie d'élèves, de parents et d'enseignants avec lesquels nous allons échanger sur notre sujet. Chers éditeurs, bonjour. Présentez-vous à nos éditeurs. Je suis Ernest Guy Coffey, enseignant. Je suis Kanga Adjoa Kapé, enseignant. Bonsoir Raina, je suis Michel Quaddio, je suis élève. Que savez-vous des grossesses au cours de scolarité ? C'est un phénomène fréquent qui arrive à l'école sur les jeunes filles, parce qu'en cours d'année scolaire, elles tombent sur des grossesses qui dérangent les enfants. Que savez-vous des grossesses qui interviennent en cours de scolarité ? Comme il l'a dit, ce sont des grossesses, des filles allant encore à l'école, des filles allant à l'école qui contractent des grossesses. On va maintenant donner la parole à notre parent. Que pensez-vous, que savez-vous des grossesses qui interviennent en cours de scolarité ? Comme les prédécesseurs l'ont dit, ce sont des grossesses que les jeunes filles contractent lorsqu'elles sont encore à l'école, sur les bancs, comme on peut le dire. On va rester avec vous. Quelles sont selon vous les causes de grossesses qui interviennent en cours de scolarité ? Bon, les causes de ces grossesses, ce que je sais, d'abord, le manque d'informations de la jeune fille. Les jeunes filles n'ont pas assez d'informations et plus souvent, elles sont livrées à elles-mêmes. Parce que, par exemple, lorsque le parent, il envoie la jeune fille dans une ville, c'est celle où les jeunes doivent fréquenter, il n'y a pas de suivi, il n'y a pas de parent à côté et elle est livrée à elle-même. Bon, généralement, les temps dans lesquels elle n'a pas trop de finance, elle est obligée de se livrer, souvent, pour avoir de quoi manger. Et cela, souvent, la conduit à ces cas de grossesses-là. Lepen, que savez-vous des causes de grossesses en cours de scolarité ? Bon, parfois, c'est la mauvaise expérience des amis, la mauvaise fréquentation. Si tu n'as pas de bons amis pour te donner certains conseils, forcément que tu vas avoir des grossesses. C'est le manque d'informations. Cher enseignant, quelles sont, selon vous, les causes de grossesses en milieu scolaire ? Je dirais que c'est la précocité des rapports sexuels. Ces jeunes filles-là qui, très tôt, ont des rapports sexuels. Pourquoi ? Pour certaines, par effets de mode. Pour d'autres, ce sont des accidents parce qu'elles sont envieuses. Elles veulent ce que leur parent ne peut offrir. Et donc, pour cela, elles vont avec des hommes, sans prendre de précaution. Et puis maintenant, elle a dit, les parents qui les abandonnent, dès qu'ils sont venus, les enfants, ils les abandonnent. Et pour pouvoir suivre, si on peut le dire ainsi, suivre leurs besoins, il faut qu'elles aient des petits copains. Madame, quand vous condamnez à laisser aller des parents, des jeunes filles dans l'église, est-ce que les parents ont d'autres responsabilités dans ces grossesses intergènes en milieu scolaire ? Oui, je vais dire que les parents ont d'autres responsabilités. Parce que d'abord, dans un premier temps, lorsque la jeune fille est avec ses parents, il ne faudrait pas avoir honte de parler de la vie sexuelle avec sa fille, ou bien même avec son petit garçon. Il faut souvent échanger avec les jeunes filles, leur parler de la vie sexuelle. Lorsque tu sors, voici tel danger que tu peux rencontrer. Si tu couches avec un homme, voici tel danger que tu peux rencontrer, telle précaution que tu peux prendre pour éviter certaines choses. C'est-à-dire qu'il faut donner assez des formations à ta jeune fille, comme aux jeunes garçons aussi. Il ne faudrait pas dire, non, que l'école est là pour tout cela. Il faudrait que les parents essaient d'échanger aussi. Par conséquent, en Afrique, ici, la plupart, lorsqu'on parle de sexualité, il y a beaucoup de parents qui évitent cette discussion avec les enfants. Ils voient ça un peu comme une pudeur. On ne peut pas trop en parler de sexualité avec ses enfants. Il faudrait que les parents essaient de sensibiliser le même qu'un enfant, de parler, de lui donner plus d'informations, pour qu'au moins la jeune fille puisse elle-même aussi se protéger. Donc nous leur conseillons. Lorsqu'on leur demande différents propos, on entend parler de jeunes filles, jeunes filles. Est-ce que les jeunes garçons, enfants, on ne peut pas les responsabiliser ? Et qu'est-ce que vous faites en tant qu'enseignants pour éviter que ces jeunes garçons-là, pas d'elles, elles-ci, ne se protègent plus aussi que les jeunes filles ? Je dis les jeunes filles, les jeunes filles, parce que ce sont elles qui portent la grossesse. Si la jeune fille t'aime, c'est gentil. Ils seront tous d'accord. Il n'y aura pas de grossesse. Donc la première responsable, c'est elle. C'est elle. Elle a la possibilité de dire non. Mais à l'école, il y a des cours d'éducation à la santé et à la vie saine. En fait, c'est un cours comportemental. C'est-à-dire que ce n'est pas pour apprendre une nouvelle leçon, juste pour apprendre. C'est pour apprendre pour avoir un comportement. Si la fille suit ça, quitte ça, qu'est-ce qu'elle va faire ? Il n'y a rien d'humilisant. Les jeunes filles, elles ont des codes sur leur portable pour les appels, pour les messages, pour le WhatsApp. Mais il serait intéressant qu'elles aient des codes pour leurs jeunes. Vous voyez ? Et donc la première responsabilité, c'est elle. Maintenant, effectivement, parlez aussi aux jeunes garçons. Vous leur dites que si la grossesse survient, ils n'ont pas de responsabilité parce qu'à partir de ce moment-là, c'est un grand-papa et qu'ils devront assumer. Peut-être que là aussi, ça va les faire regarder. Mais la première responsable, c'est la jeune fille qui dit qu'elle a besoin de ses parents et qui doit parler à ses parents, surtout à sa maman. Si elle ne le fait pas, qu'elle ne cherche pas des responsables ailleurs, qu'elle utilise juste le code pour fermer ses jambes. D'accord. Madame, que faites-vous en tant que parent si on n'est pas que votre fille, élève, qui a une grossesse au cours de l'année scolaire ou au cours de son futur scolaire ? Ok. Ce que je fais, la plupart, ce sont les conseils. Ce sont les conseils. Je leur donne plus d'informations, beaucoup de conseils. Quand tu sors, vois-tu des dangers que tu peux rencontrer ? Pour te protéger, vois-tu ce qu'il faut faire ? J'utilise plus la communication. Parce que pour un parent qui est tout le temps réduit, généralement ce genre de parent, c'est là que les jeunes filles prennent plus de grossesse. Pourquoi il y a-t-il un interdit ? Je veux aller voir. Et c'est à la suite de ça que la jeune fille apporte une grossesse. Mais en plus, tu communes avec ton enfant, tu prends ta fille comme une amie. Le courant parle entre vous. Il y a beaucoup de choses que ta fille peut te confier. Et on peut éviter beaucoup de choses. Lefaine, vous en tant qu'élève, est-ce que vous menez d'autres actions pour éviter que le taux de grossesse au cours de l'année scolaire augmente dans nos différents établissements ? Je ne comprends pas. Est-ce que moi, je mène des actions ? Oui. Dans les milieux scolaires, souvent, on dit qu'il ne faut pas faire attention si tu es responsable des actes. Parce que déjà, on vous a bien montré les conséquences. Quand vous savez ce qu'il y a dans le métier, vous n'êtes pas tout fait. Donc, je me dis que si vous n'êtes pas tout fait, que vous êtes prêt à assumer. Parce que si vous n'êtes pas prêt à assumer, ce n'est pas grave. Sincèrement. Vous avez parlé des mauvais conseils des amis aussi. Donc, c'est vous les élèves, c'est vous les amis. Donc, qui donne les mauvais conseils ? Et quand vos amis viennent vers vous pour vous parler de l'aspect sexuel, d'autres ont souvent tendance à dénigrer la fille. Si elle est petite, pourquoi je fais ça ? Pourtant, vous aussi, vous avez suivi les cours. Même si elle a suivi les cours, vous pouvez réagir d'une bonne manière. On lui dit, on nous a déjà dit les conséquences. C'est ça ce qu'il y a dedans. Souvent, ça veut la filtrer. Et puis, elle aussi, elle sait ce qu'elle veut, ce qu'elle entend. Pourtant, vous pouvez bien réagir. Bon, ça, ce n'est pas le cas pour tout le monde. Voilà pourquoi j'ai parlé des mauvais et des bons amis. Il faut savoir avec qui marcher. Et puis, toi-même, il faut savoir prendre de bonnes résolutions. Parce qu'avant de venir à l'école, il y a la maison. Et à la maison, il y a les conflits qu'on te donne. Il y a les paroles qu'on te dit. Donc, tu prends, tu examines. Parce que tu ne peux pas prendre un seul avis. Tu ne peux pas prendre un seul avis pour marcher. Tu es obligé de prendre plusieurs avis pour pouvoir te donner toi-même une résolution. Voilà pourquoi on fait les micro-trottoirs. On prend plusieurs avis. Et puis, on tente une résolution bien donnée. Voilà. Donc, moi, je pense qu'avant de faire toute chose, quand tu finis de prendre les avis, prends le positif. Prends le positif. Prends le positif. Et puis, tu marches sur le positif. C'est tout. D'accord. Merci. Cher enseignant, quelles actions mener vous en tant que membre du corps éducatif pour ne pas qu'il y ait un taux élevé de grossesse au milieu scolaire? Je le dis tantôt, Gustave Cordevoix, en insérant l'éducation à la santé et à la vie saine, c'est une manière d'amener les jeunes, d'avoir appris de leur corps et d'avoir les actions qu'il ne faut pas mener. C'est vrai qu'il y a quelques insuffisances, peut-être. Mais il faut dire que les cours se font. Mais les élèves ne prennent pas ça pour changer leur comportement, mais plutôt pour avoir les autres. C'est ça, d'abord. Il faut aussi dire que il faut que les enseignants aussi aient des rencontres avec les parents pour discuter du travail, du comportement d'une enfant à l'école. Et ça, c'est aussi quelque chose qui ne se fait pas toujours. Vous savez qu'aujourd'hui, les parents n'ont pas trop le temps. Mais quand on pensait que tout ce qu'ils font à l'école, les parents seraient au courant, ils font attention. Ils prennent vraiment attention. Donc, on a ça. C'est une rencontre périodique entre les parents et les enseignants. On a aussi l'éducation à la vie saine. Et puis maintenant, on aura précédemment l'ECS, qui est un peu plus large que l'éducation à la vie saine, qui va faire entrer maintenant la communication par enfant, la connaissance du corps. Et la communication par enfant, c'est vraiment important pour essayer de réduire les grossesses en cours de scolarité. Donc, quel message avez-vous à lancer à l'endroit de vos élèves? Je leur dis toujours, si vous n'avez pas recommencé, ne commencez pas. Attendez. Si vous n'avez pas recommencé, ne commencez pas. Attendez. Mais si vous êtes déjà sexuellement actif, protégez-vous. Utilisez le préservatif. Avant, quand on disait les parents, nous en voulions. Et c'est ça qui a fait que nos enfants ont continué. Mais si les parents et le corps parlent d'une même voix, je pense que ça va réduire. Voilà. Votre mot d'effet? Moi, je voulais déjà dire merci à la radio et surtout appeler les jeunes filles. D'abord, à trouver la clé pour fermer leurs jambes, à se projeter vers l'avenir parce que, pour le moment, elles sont toutes jeunes, elles ont l'avenir devant. À apprendre à dire non et à se concentrer sur leurs études aux garçons. Il faut qu'on les mette devant les responsabilités. Que vous serez devant vos responsabilités aujourd'hui s'il y a un souci, s'il y a une grossesse en cours de scolarité. Amieux auditeurs, nous sommes maintenant à la fin de notre interview. Nous sommes maintenant à la fin de notre table ronde. On remercie nos différents invités d'avoir reposé présents à notre invitation. Merci et à bientôt.

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