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Maïlys De Ramieri - FR16 devoir 4

Maïlys De Ramieri - FR16 devoir 4

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The excerpt analyzed is from the novel "Le Rouge et le Noir" written by Stendhal, real name Henry Day, and published in 1830. It tells the story of Julien Sorel, a sensitive young man from a carpenter's family. The passage focuses on the presentation of Julien's family members and their daily work. Julien is portrayed as different from his family, particularly due to his love for reading, which his father despises. Their relationship is marked by violence and the excerpt ends with Julien's tears over the loss of his beloved book. The narrator uses theatrical elements to introduce the characters and create anticipation for Julien's appearance. The passage explores the opposition between Julien and his family, highlighting his sensitivity and marginality. The use of past tense and conditional mood emphasizes regret and unrealized actions. The second part of the presentation introduces the novel "Salima, les trois exils" by Laurent Godet, which follows the life of a woman named Salima and L'extrait que vous m'avez demandé d'analyser provient de l'œuvre « Le Rougi et le Noir » écrit par Stendhal de son vrai nom, Henry Day. Son œuvre a été publiée en 1830. Celle-ci est tirée d'un fait réel. Elle raconte l'histoire d'un jeune homme doté d'une grande sensibilité nommé Julien Sorel, fils de charpentier. L'extrait y met en avant la présentation des membres de sa famille dans leur quotidien du travail. Le lecteur fait alors connaissance avec le jeune homme. En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de Stenthor. Personne ne répondit. Il ne vit que ses sissinés, espèces de géants, qui, armés de lourdes haches, écarissaient les troncs de sapin qu'ils allaient porter à la fille. Tous occupaient à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois. Chaque coup de leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n'entendirent pas la voix de leur père, celui-ci se dirigea vers le hangar. En y entrant, il chercha vainement Julien, à la place qu'il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l'aperçut à cinq ou six pieds de plus haut, à cheval, sur l'une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l'action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n'était plus antipathique au vieux Sorel. Il eut peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différent de celles de ses aînés. Mais cette manie de lecture lui était odieuse. Il ne savait pas lire lui-même. Ce fut en vain qu'il appela Julien deux ou trois fois. L'attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l'empêcha d'entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l'arbre soumis à l'action de la scie, et de là sur la poudre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien. Un second coup aussi violent donnait sur la tête, en forme de calotte, lui fit perdre l'équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui busent brisés, mais son père le retint de la main gauche comme une tombée. — Eh bien, paresseux, tu liras donc toujours tes maudits livres pendant que tu es de garde à la scie ? — L'île est le soir, quand tu as perdu ton temps chez le curé à la bonne heure. Julien, quoiqu'étoudi par la force du coup et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la scie. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique que pour la perte de son livre qu'il adorait. Durant sa lecture, nous avons pu remarquer que le narrateur, non l'opposition, Julien Sorel est les augment de sa famille. Mon projet de lecture se penchera sur comment l'opposition dans cet extrait est suggérée. Afin de y répondre, nous analyserons le texte en deux différents mouvements. Dans un premier temps, le narrateur nous fait découvrir la famille Sorel dans son milieu de travail, du début jusqu'à la ligne 8. Puis, il se confond sur l'antagonisme entre Julien et son père, de la ligne 8 jusqu'à la fin. Le narrateur adopte un point de vue interne, celui du père Sorel, qui lucide à la recherche de son fils, comme nous le suggèrent les verbes d'action, appela ligne 1, lit ligne 2, se dirigea ligne 5, chercha ligne 5 et l'aperçut ligne 6. On peut même parler de théâtralisation dans cet extrait, puisque le narrateur met en scène l'apparition de Julien et crée de l'attente chez le lecteur, en commençant par présenter le reste de sa famille. Le père de Sorel est présenté directement comme un homme fort et puissant, avec la métaphore voix de Stantor, ligne 1. C'est cette même idée de force qui se dégage dans la présentation de ses frères. Le narrateur utilise la métaphore espèce de géant, ligne 2. Cette force est à nouveau suggérée par le vocabulaire se rapportant à leur activité. Ils ont de longs deux haches, ligne 2, et produisent des couples énormes, ligne 4. Le narrateur entend ces adjectifs, il propose une hyperbole, pour faire comprendre au lecteur la force de ses frères. Ses frères nous sont désignés comme inhumains. Seules leurs forces y misent en valeur. Nous n'avons aucune information sur leur nom, mis à part la périphrase générique, 6 est née, ligne 2. De même, totalement absorbés par leurs tâches physiques, ils agissent à la manière d'automates. Ce début d'exprès permet aussi d'observer la relation qu'entretient le père Sorel avec ses fils, notamment Julien. Il s'agit de l'absence de communication entre les deux personnages encadrés par des verbes de négation. Personne ne répondit, ligne 1 et 2. Ils n'entendirent pas la voix de leur père, ligne 5. C'est donc particulièrement que Julien est mentionné, lorsqu'il est, celui-ci est décrit en hauteur, 5 ou 6 pieds de haut, ligne 6. La première apparition du personnage est ainsi marquée par la distance qui le sépare de son père. Distance qui est physique, spatiale et qui devient symbolique. La hauteur qui le sépare de son père symbolise sa marginalité, son décalage avec le reste de sa famille. La deuxième phrase qui évoque Julien, ligne 7 et 8, une phrase simple et construite de sorte à ce que son amour pour Lecture soit mis en avant, comporte un rejet de fin de phrase. Julien l'y dit. Le verbe à l'imparfait dans sa valeur de non accompli et d'habitude rencontre une coutume d'une action qui le place en décalage avec le lieu et les attentes de sa famille. Cette opposition sera d'autant plus marquée dans l'énigme suivante qui constitue le deuxième mouvement et qui évoque l'antagonisme entre le père et le fils. Cet antagonisme s'illustre d'abord dans la proposition indépendante qui évoque la relation du père pour le livre. Rien n'était plus antispathique au vieux sorel, ligne 8. Le recours à l'incendie, absence de liaison, lignes 8 et 9 marquent l'écart qui sépare le père et le fils. Ce garçon qui ne s'inscrit pas dans cette logique du travail de sa famille. Cette antagonie va s'accentuer dans les lignes suivantes en se focalisant sur leur relation violente. Cette violence est suggérée par l'adjectif hyperbolique Thérèse, ligne 12, qui qualifie la voix du père. Il apparaît comme quelqu'un de peu bienveillant, cela est confirmé au moment où il entre en contact avec son fils. C'est d'abord une violence physique exprimée par la répétition, un coup violent, ligne 14. Un second coup violent, ligne 15. Le recours du passé simple accentue la violence de ses coups. Les actions viennent briser la tranquillité de Julien. La violence verbale s'accumule avec l'utilisation de l'insulte paresseux, ligne 18. Cela marque l'animosité du père envers son fils. On sent que c'est lié à l'actualité de Julien, la lecture. Les livres sont aussi qualifiés péjorativement de maudits, ligne 18. Cette violence, on la retrouve aussi avec l'utilisation de phrases interrogatives et exclamatives. Et bien paresseux, tu liras donc toujours tes maudits livres pendant que tu es le garde à la scie, lignes 18 et 19. Leur emploi dégage une émotion forte et négative. Le père sera apparu comme un père violent, contrairement à Julien qui lui semble sensible et renfermé. Face à la violence de son père, il ne réagit pas. Comme l'indique la phrase suivante, Julien, quoi qu'étourdi par la force du coup et tout sanglant, s'approcha de son poste officiel à côté de la scie, lignes 20 et 21. Cette phrase ne contient aucune part de parole ni d'action qui indique une non révolte de sa part et s'en résignait sous l'enfer de son père. Julien n'est transprète que son émotion. Il avait les larmes aux yeux, lignes 21. Cendal, il propose ici un personnage maltraité qui favorise l'empathie voire la pitié chez le lecteur. Le champ lexical de la souffrance est à souligner avec l'utilisation de larmes, douleurs et pertes, lignes 21. Ce qui participe à ce thé de la pitié chez nous, le lecteur. Ce même champ lexical souligne d'ailleurs la douleur du fils face à la détériorisation de son livre, preuve d'une sensibilité. Enfin, pour bien marquer la différence entre le père et le fils, on retrouve en fin d'exprès le verbe adorer, lignes 22. Ainsi, dès le début, Cendal marque l'opposition entre le jeune et sa famille en théâtralisant son entrée. En commençant par affiches sur l'aspect physique du père et de ses deux fils aînés, Julien apparaît comme le personnage sensible. De plus, en insistant sur la violence du père, le narrateur suscite la pitié du lecteur envers Julien. Celui-ci permet de percevoir mieux sa marginalité. Cet effet de théâtralisation se retrouve notamment dans l'oeuvre Manon Lescaut, avec la rencontre de Dégrieux et Manon, où l'entrée de Manon est attendue par le lecteur. On va poursuivre avec la question de grammaire, où il est demandé d'analyser au réduit. On nous demande d'analyser le temps et le mode. Le temps utilisé, c'est le passé, et le mode, le conditionnel. Nous faisons un conditionnel passé. Pourquoi il est utilisé ? D'abord, il faut une concordance des temps, comme le récit est au passé. Ensuite, car c'est une action qui est non réalisée, une utilisation du conditionnel passé. Et pour finir, le regret de la part du père de Sorel vis-à-vis de son fils. Donc, à nouveau, une utilisation du conditionnel passé. Pour la deuxième partie de mon oral, je décide de vous présenter l'oeuvre de Laurent Godet, nommée Salima, les trois exils. Sur le roman, il part de la vie de cette femme, Salima, abandonnée à sa licence et recueillie par la tribu Jamba. Elle aura un fils, nommé Malaka, qui l'accompagnera monter les montagnes, sous la demande de sa mère. Durant le trajet, elle va mourir de vieillesse, mais il va continuer la route, comme lui a demandé sa mère. Il va la continuer seule, et pendant un très long moment, comme nous montre le récit. Puis, il va atterrir dans un village, très lointain, où il va rencontrer un vieillard. Il va demander à celui-ci où se trouve le cimetière. Et ce vieillard va donc lui expliquer qu'il y a une île, où il y a un cimetière, et qu'il peut l'amener. Mais ce cimetière, afin qu'il s'ouvre, que les portes s'ouvrent, il va devoir raconter l'histoire de sa mère, l'histoire de vie de sa mère. Et cette histoire doit être authentique, doit être vraie, et pas du tout extrapolée ou fausse. C'est donc là qu'il va raconter ce qu'il y a eu à sa mère, le fait qu'elle ait été abandonnée. Les trois fils qu'elle a eus, Mimidé, qui est issu du mariage forcé et d'un viol. Ensuite, elle aura un autre fils, Cora, il me semble, qui sera né de colère. Et le dernier, Malaka, le fils qui va raconter son histoire, et qui sera nommé par la femme de Kano, le frère de Saro, son mari qu'elle a épousé lors du mariage forcé. En fait, cette femme va vivre trois exils différents. Le premier qui est celui de sa naissance, là où on l'a abandonnée. Le deuxième qui aura lieu après la mort de son mari Saro, car il est mort sur le champ de bataille et on l'a aperçu aller voir son mari agoniser. Donc elle sera à ce moment là exilée. Puis un dernier exil, lorsqu'elle va revenir dans son village, elle sera donc détestée par tout le monde. Et c'est à ce moment là qu'ils vont l'exiler pour de bon, elle ne pourra plus jamais revenir. Mais c'est aussi à ce moment là où la femme de Kano, c'est à dire le frère de Saro, l'homme qu'il a épousé auparavant, va lui donner son bébé en échange de son exil. Et elle va lui confier. Et donc elle va élever Malaka qui sera son fils et qui va nous raconter le récit, l'histoire de sa mère. Donc voilà. Vous m'avez demandé de citer deux genres de tradition littéraire. Donc j'ai pu en repérer deux. Celui de l'épopée. Parce que du coup tout au long du récit on va suivre Salina et ses exils et en fait sa vie qui est faite de rebondissements. Et puis pour finir on garde aussi un côté fantastique avec l'île, les portes qui s'ouvrent après le récit raconté par son fils etc. Et aussi la naissance de Korra, la naissance de colère qui a lieu sans rapport avant ou quoi que ce soit. C'est vraiment la naissance de colère. Donc il y a un côté fantastique. Ensuite je m'avais demandé quel était mon personnage préféré. Donc sans surprise c'est Salina. Pour plusieurs raisons. Parce que pour moi c'est une femme forte, courageuse et un peu un exemple en fait. Et c'est de l'héroïne du livre, ce qui est rare, qu'une femme soit héroïne dans un livre. Et aussi j'ai vraiment apprécié le contraste entre la mère aimante avec son fils, la mère détestée d'une tribu entière et la femme qui n'a besoin de personne pour s'en sortir. Et surtout pas d'homme. Donc je trouvais ça très intéressant en fait tous les contrastes proposés de ce même personnage en fait aux yeux de chaque personne. Donc j'ai beaucoup aimé comment elle a été présentée et sa vie. Enfin je trouve ça très touchant. C'est pour ça que j'ai choisi ce personnage. Ensuite vous m'avez posé la question sous quelle forme la violence surgit-elle dans ce récit. Pour moi la violence elle ne surgit pas forcément par la guerre, la mort de ces hommes au front mais plutôt par les actes de violence infligés à cette femme. Mais c'est aussi des actes de cruauté d'ailleurs. Et on peut même les rapporter à la réalité et la vie de certaines femmes. Car il y a des événements qui arrivent encore comme le mariage forcé, les viols. C'est encore quelque chose qui est courant et qu'on peut rapporter à notre société actuelle. Donc je trouvais ça assez intéressant. Et la violence pour moi elle est ici en fait. Elle est dans ces actes qu'on inflige aux femmes. Et surtout le silence des personnes autour quoi. Pour finir la dernière question, c'était en quoi le parcours du personnage marginal salien intéresse-t-il la condition des femmes ? Du coup durant le récit il se passe des scènes de viols, de mariages forcés. Et aussi le fait que la voix des femmes elle compte pas en fait. On les fait taire. Et du coup on peut encore une fois ramener ça à notre société actuelle. Et on se rend compte qu'il y a encore des événements comme ceci. Donc le mariage forcé c'était pas en France ou dans les pays développés comme le nôtre. Mais en tout cas dans d'autres pays ça se passe encore. Le mariage forcé et le viol lui qui touche énormément de femmes. Et qui se passe partout dans le monde. Sans exception. Donc c'est vrai que ça interroge la condition des femmes. Et en fait on se rend compte que ce qui se passe dans cette histoire un peu fantastique. En fait c'est aussi part de réalité. Et du coup je... Voilà. Pour moi c'est comme ça que la condition de la femme est remise en question dans ce roman par Salina. Parce que du coup c'est elle qui suit l'histoire de cette femme qui va vivre ces choses. On se rend compte en fait qu'il y a une très grande violence faite aux femmes. Et qui actuellement se passe toujours et a toujours lieu dans notre société actuelle. Donc voilà j'ai fini ma présentation. Merci beaucoup.

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