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Maria Juneau

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The speaker is conducting an interview with M. Schwinner, the president of the Association des bibliothèques publiques du Québec. They discuss the purpose of the Week of Public Libraries in Quebec, which aims to raise awareness about the services and resources offered by libraries. They emphasize the social role of libraries and how they cater to the needs of their communities. They also mention the "Cédille aux jeux" program, which helps prepare children for school, and the abolition of late fees to make libraries more accessible. Each library adapts its programs to cater to its specific community. Oui bonjour, est-ce que je parle bien à M. Schwinner? Oui, c'est bien moi, oui. Bonjour, c'est Maria Juno pour l'exemplaire. Oui, c'est ça, oui, très bien. Vous allez bien? Très bien, merci, et vous? Ça va super bien, merci beaucoup de m'accorder une petite entrevue. J'ai essayé de garder ce bref, étant donné qu'on a décalé. Non, mais il n'y a pas de problème, je fais le temps, ne vous inquiétez pas pour ça, c'est aucun problème. C'est super gentil, merci. Donc, je commence par vous expliquer un peu mon objectif par cette entrevue-là. En fait, je veux faire un court reportage sur la semaine des bibliothèques publiques du Québec. Et donc, je voulais qu'on regarde un peu ensemble la situation des bibliothèques actuellement. J'ai filmé un peu sur vos rapports et tout. Et j'aimerais aussi qu'on regarde comment cette semaine-là contribue à la situation. Je commencerais peut-être par vous demander votre rôle au sein de tout ça. En fait, je suis le président de l'Association des bibliothèques publiques du Québec. Est-ce que vous voulez développer un peu sur cette semaine-là, ce que ça représente? Je voyais que c'est les 25 ans. Oui, effectivement, c'est la 25e édition. Donc, cette semaine-là est pensée dans l'idée de mettre un peu les bibliothèques en lumière, un peu comme on le fait pour d'autres organisations. On a souvent, mettons, la semaine de tels organismes, etc. Donc, ça s'inscrit vraiment dans cet objectif-là de donner l'occasion de parler des bibliothèques, de les mettre en lumière. On dit souvent, à notre milieu, que les bibliothèques, c'est un secret qui est trop bien gardé. C'est parce que les gens souvent ne connaissent pas la bibliothèque. On a une bonne portion de la population qui nous fréquente, et je dirais de plus en plus. On l'a vu lors de la pandémie, les gens demandaient que les bibliothèques restent ouvertes. On a des abonnés fidèles qui ne peuvent pas se passer à la bibliothèque. Mais malheureusement, il y a aussi des gens qui se disent, « Mais moi, la bibliothèque, ce n'est pas pour moi. » Ils voient ça un peu comme un entrepôt de livres. « Je n'y vais pas tant que ça. Alors, pourquoi je dirais la bibliothèque ? » Pendant cette semaine-là, on veut justement avoir une occasion de mettre en lumière les différents services que les bibliothèques offrent. C'est-à-dire la collection de livres et d'autres documents. On a plus que ça aussi. On a des services sur différents aspects, que ce soit au niveau social, en éducation, en appui à l'apprentissage, la socialisation entre les différentes personnes, les différents groupes. Avec la bibliothèque, on a transformé nos lieux pour avoir des lieux accueillants, avec des espaces pour rencontrer des groupes, avoir des animations, des activités, des conférences, des groupes d'entraide, etc. Donc, il faut voir que la bibliothèque, ce n'est qu'un endroit où on rentre, on choisit deux livres et on s'en va. On peut rester à la bibliothèque, on peut passer du temps à la bibliothèque. Cette année, on parle beaucoup, on essaie de mettre l'accent sur le rôle social des bibliothèques parce que les bibliothèques sont un service de proximité, donc ils répondent au service de leur communauté. Et puis, automatiquement, ça devient un lieu essentiel pour les aspects sociaux. Et ça a toujours été ça, dans le fond. Mais de plus en plus, je dirais. Et on veut que les gens réalisent ça aussi. Parce que la bibliothèque, elle est gratuite, elle est ouverte de nombreuses heures, elle est absolument bien placée au centre de son environnement, que ce soit la ville ou un quartier. Donc, facilement accessible, ouverte à tous et à toutes. Donc, à ce moment-là, notre clientèle est vaste, dans le fond. Et c'est un peu ça que l'on veut démontrer. Je voyais ce matin, j'entendais encore, on parlait à la radio, de la situation qu'on a mise en lumière cette semaine, que les enfants entrent à l'école. Une bonne proportion d'enfants qui entrent à l'école n'est pas prêts pour entrer à l'école. Et puis là, on parle évidemment, oui, les CPE, c'est sûr, c'est important, il y a un apprentissage qui se fait là, etc. Mais les bibliothèques jouent un rôle, peuvent jouer un rôle, jouent un rôle en ce moment. On a un programme qui s'appelle « Cédille aux jeux » qui a été fait en collaboration avec des spécialistes de l'Université du Québec à Trois-Rivières, des spécialistes en orthophonie, en apprentissage. Et c'est disponible dans la majorité des bibliothèques publiques. Alors ça, ça fait partie de notre rôle social, aider les enfants à être bien préparés pour entrer à l'école. C'est un aspect. Vraiment intéressant. Quand vous dites que ça a un rôle social, puis que cette année, vous mettez l'accent sur ça, est-ce que vous… j'avais lu un peu sur les enfants, puis le nouveau programme de « Cédille aux jeux ». Non, je voyais que vous actuez aussi les heures de compte sur la diversité des langues. Quel public vous visez cette année? Avez-vous des publics plus cibles? Bien, en fait, les bibliothèques publiques, comme je mentionnais un peu plus tôt dans l'entrevue, ce sont des services de proximité. Donc, chaque bibliothèque voit sa communauté et va orienter ses animations, que ce soit les heures de compte ou autres animations, vont les orienter dans le sens qui va répondre aux besoins de sa communauté. Donc, par exemple, oui, il pourrait avoir des heures de compte, disons, en plus qu'une langue, parce que la communauté est très diversifiée, il y a beaucoup de nouveaux arrivants. Donc, en ayant des heures de compte en français, mais en gardant en tête que les enfants qui vont être là, avec les parents, plusieurs ne seront pas des francophones au départ. Alors, on va orienter les histoires, choisir différentes histoires, peut-être plus simples, etc. Mais on voit tout de suite qu'à ce moment-là, la bibliothèque, ça devient une porte d'entrée pour ces citoyens-là, une porte d'entrée vers la langue française, vers la culture québécoise, et tout ça gratuitement, évidemment, parce que ça se passe à la bibliothèque. Donc, une ville peut réagir de cette façon-là, un quartier, parce qu'il voit que c'est un besoin dans son environnement, dans sa communauté, alors que pour un autre endroit, cette problématique-là ne se pose peut-être pas. Donc, ils vont penser leurs heures de compte de façon différente. Si c'est dans un lieu, par exemple, où il y a peut-être plus, mettons, de pauvreté, il va falloir qu'ils pensent à ça. Est-ce que les parents sont à la maison sur semaine, ou c'est des parents qui travaillent, etc., donc on va en faire des heures de compte la fin de semaine pour pouvoir recevoir. C'est quelqu'un aussi qui ne pourrait pas venir sur semaine parce qu'ils sont au travail. Alors, vous avez pensé en fonction des usagers et usagères de la bibliothèque, de quelle façon la bibliothèque peut le mieux répondre à sa communauté, et chaque bibliothèque va s'adapter à ce moment-là. OK. C'est bien, le chaque bibliothèque est orienté en fonction de son contexte. Je lisais aussi que vous avez aboli les frais de retard, si je ne trompe pas, c'était en 2021? Le processus a débuté, effectivement. Il y a beaucoup de bibliothèques, entre autres au Québec en ce moment, il y a à peu près 385 bibliothèques qui ont aboli leurs frais de retard. Et ça, effectivement, la pensée derrière ça, c'est encore une fois de rendre la bibliothèque encore plus accessible. Parce que qu'est-ce qui se passait, c'est sûr que ce n'était pas nécessairement de gros montants, mais il reste que tout montant peut être un frein à l'accès aux livres, à l'information, aux activités. Alors ce qui pouvait arriver, c'est que malheureusement, des familles, on le sait, la frénésie qu'il peut y avoir avec l'école, le retour à l'école, les devoirs, préparer les repas, aller aux différentes activités des enfants. Alors, est-ce qu'il est possible qu'on oublie de retourner des livres à la bibliothèque à ce moment-là? C'est très possible. Donc, l'idée derrière ça, c'était de dire, ce n'est pas grave. Évidemment, on fait des rappels aux gens, on dit, il faut rapporter votre livre. Mais les gens savent que s'ils ont dépensé, il y a quelques jours, ils n'arriveront pas à la bibliothèque, ils auront une facture de 5 dollars ou plus à payer. Et là, ils pourraient se dire, on n'ira plus à la bibliothèque. Ou dire aux enfants, on a encore oublié les livres. Alors là, nous, on ne peut pas se permettre des 5 dollars comme ça à chaque fois. Donc, on n'en prendra plus. Donc, ça, c'était un frein. Donc, en abolissant les frais de retard, on tâme sur le fait que les gens vont rapporter les livres et c'est ce qui se passe. Les gens rapportent les livres quand même parce qu'ils savent, ils voient sur leur reçu qu'ils ont une date de retour. Et puis sinon, comme je vous dis, on fait un suivi, on leur rappelle, n'oubliez pas, vous avez des livres qui doivent être rendus. Mais il n'y a pas le frein financier qui pourrait faire en sorte que les gens n'auront pas accès à la bibliothèque alors qu'ils en ont besoin. Parce que l'enfant doit venir à la bibliothèque parce qu'il veut emprunter, parce qu'il a un travail à l'école à faire sur un sujet donné. Et puis, peut-être que la famille n'a pas ces livres-là à la maison. De toute façon, la bibliothèque a certainement un éventail plus large de livres sur un sujet. Alors, venir à la bibliothèque est vraiment un élément essentiel qui peut aider au succès scolaire de cet enfant-là. Donc, pourquoi le freiner en chargeant des frais de retard? Donc, c'était vraiment ça l'idée derrière l'abolition des frais. Et puis, en même temps aussi, de rendre nos interactions avec nos usagers qui apprécient la bibliothèque, rendre ça plus agréable aussi au lieu de dire, bon, vous devez 50 sous, vous devez un dollar. Alors, je pense que c'était une mesure qui est très positive et on voit qu'elle est adoptée de plus en plus par les bibliothèques. Autant de petites bibliothèques que de plus grandes bibliothèques ou même un réseau. Par exemple, Montréal a aboli les frais de retard. Alors, on voit que ça peut s'appliquer dans n'importe quel type de bibliothèque. Ça montre une nouvelle adaptation, une modernisation un peu de ce système-là. On parle beaucoup de livres depuis tantôt. Je lisais dans les rapports que, justement, de ce côté-là, les bibliothèques, on se disait tantôt, c'est aussi un lieu où s'incrénaient des cultures. De quelle façon, après 25 ans, vous sentez que les bibliothèques se sont mobilisées pour ne pas disparaître avec tout ce qui devient numérique? Oui, effectivement, c'est un très bon point que vous apportez. Hier, notre thème cette année, vous avez changé vos biblios aussi. Mais, effectivement, les bibliothèques ont toujours, je pense, réussi. Je ne veux pas exagérer là-dessus, mais je pense qu'il y a... En fait, moi, ça fait 36 ans que je suis en bibliothèque publique. Alors, j'ai vu cette évolution-là. Et puis, l'idée a toujours été de rester au diapason que nous usagions. Par exemple, je me suive, évidemment, plusieurs années, lorsqu'on a eu les premiers ordinateurs en bibliothèque. À cette époque-là, il n'y avait pas encore un ordinateur dans chaque maison. Aujourd'hui, c'est souvent le cas. Mais, à cette époque-là, il n'y en avait pas dans chaque maison. On en a mis dans les bibliothèques. Et on voyait des gens venir à la bibliothèque. C'est encore le cas, évidemment. Ils viennent encore pour travailler sur des ordinateurs qu'on rend disponibles en bibliothèque. Mais, disons qu'à cette époque-là, c'était un très bon exemple de montrer de quelle façon la bibliothèque s'adaptait. Pour dire, OK, là, on parle de plus en plus d'ordinateurs. C'est utilisé pour les travaux scolaires. Les gens vont vouloir écrire leur CV là-dessus quand ils font une demande d'emploi. Ça va être de plus en plus pertinent ou avantageux de préparer un CV sur le traitement de texte. Ça va être plus clair et tout. Alors, on va donner accès aux gens à des ordinateurs à la bibliothèque. Mais, donné qu'ils n'en ont pas nécessairement à la maison, avec une imprimante, parce qu'ils n'ont pas d'imprimante à la maison non plus. Donc, c'était une façon de s'adapter. Et c'est le genre d'adaptation qu'on fait régulièrement, dépendant de la situation ou de ce qui se présente au niveau technologique. Et, effectivement, on le veut avec les livres numériques. Donc, on a mis sur pied une plateforme, Bibliopresto, qui permet d'avoir accès aux livres numériques en français dans les bibliothèques publiques du Québec. En fait, je dis en français, mais en anglais aussi, d'ailleurs. Mais aussi des magazines et tout ça. Donc, de passer aux numériques, mais pas exclusivement aux numériques, bien sûr, parce que le livre papier, le magazine papier est encore bien en demande. Mais, c'était important pour nous d'être présents dans le numérique aussi. Pourquoi? Pour, encore une fois, être en lien avec nos usagers. Parce que l'usager sait que ça existe. Il peut aussi décider que ce serait plus pratique que j'aie un livre numérique sur ma tablette pour partir en voyage. Je vais même en mettre 3 ou 4 sur ma tablette. Alors, c'est très pratique au lieu de partir avec 3 ou 4 livres qui vont prendre de la place dans mes bagages et tout. Mais, par contre, lorsque je reviens de voyage, je veux retourner au livre papier. Parce que j'aime ça lire un livre papier. Donc, il faut avoir les deux et c'est ce qui se passe en bibliothèque publique. Donc, encore une fois, répondre aux besoins des usagers. Et non pas dire, ah ben non, nous, le livre numérique, on ne pourra pas avoir ça à la bibliothèque. Ça n'a pas de sens. Il faut qu'on soit capable de répondre aux besoins. Et, effectivement, c'est ce qu'on fait aussi. Et puis, ou mettons les magazines qu'on peut aller chercher en ligne, même sans se rendre à la bibliothèque. Les livres numériques aussi, évidemment, on a accès à ces livres-là à partir de la maison. Donc, peut-être qu'en été, une personne âgée veut venir à la bibliothèque. Mais, rendu à l'hiver, il fait moins beau. Donc, cette personne-là n'est pas abandonnée parce qu'elle peut lire en numérique. Puis, en plus, en lisant en numérique, elle peut grossir les caractères si jamais il y a un problème de vision. Donc, lorsque je mentionnais le rôle social, c'est un peu ça aussi. Dans le sens que ces gens-là vont continuer à avoir des services à faire par leur bibliothèque publique, même si leurs besoins changent, même de saison en saison ou année après année, dépendant de leur situation, leur santé, leur âge, etc. C'est super au niveau de l'accessibilité. On voit vraiment que les bibliothèques veulent s'adapter. Je conclurai en vous demandant, en une phrase, ce que vous diriez aux gens qui disent, comme on le disait au début, les bibliothèques, ce n'est pas pour moi. Qu'est-ce que vous aimeriez qu'ils retiennent d'une semaine des bibliothèques? Justement, cette idée-là, les bibliothèques, ce n'est pas pour moi, parce que souvent, les gens ont l'impression, les gens qui vont aux bibliothèques, c'est des gens qui lisent 5 livres par semaine, sont toujours en train de lire. Mais ça, ce n'est pas vrai et ça ne doit pas être vrai non plus. Parce que c'est justement l'avantage, c'est que c'est gratuit à la bibliothèque. Vous venez, vous empruntez un livre, un seul. Vous allez prendre le temps que vous voulez pour lire ce livre-là. Et puis, ce n'est pas grave. Évidemment, après ça, vous renouvelez la période d'emprunt, etc. Donc, c'est facile. Et puis, si vous voulez venir à la bibliothèque, mais vous ne voulez pas lire, mais c'est correct aussi, parce que vous allez avoir accès à d'autres sources d'informations. Vous pouvez venir pour une conférence, vous pouvez venir pour une animation, vous pouvez venir pour un groupe de discussion, par exemple. On va avoir des ateliers pour les jeunes parents, par exemple, avec les bébés. Alors là, il va y avoir des échanges entre les parents. Puis souvent, ça peut être rassurant, justement, parce que, ah oui, moi aussi, il fait ça, etc. Donc, lieu de socialisation, lieu où les gens échangent de l'information entre eux, peut-être en venant à un atelier, par exemple, sur la nutrition ou le massage de bébés ou les façons de l'aider dans son apprentissage pour qu'il soit prêt pour l'école. Donc, on peut venir le chercher à la bibliothèque. Donc, on n'est pas obligé de dire, eh bien, moi, je suis un grand lecteur, alors je vais à la bibliothèque, sinon je ne peux pas y aller. Au contraire, il y a quelque chose pour tout le monde à la bibliothèque, je le crois sincèrement. On a des jeux de société, on a des jeux vidéo. Donc, l'offre est vaste. Puis l'idée, justement, c'est de laisser personne à côté, de faire en sorte que tout le monde qui veut venir à la bibliothèque trouvera quelque chose qui pourra l'aider ou lui plaire à la bibliothèque. C'est superbe. On revient vraiment à ce que vous disiez au départ. Moi, je dirais lieu de socialisation, c'est vraiment un beau milieu pour ça. Merci beaucoup pour tout ce contenu-là. Je suis vraiment contente de notre conversation. C'est super intéressant. Je vous souhaite une bonne semaine des bibliothèques. J'ai hâte de voir les événements qui vont se passer à Québec et ailleurs. D'accord. Je vous remercie beaucoup. Je vous remercie pour votre intérêt pour notre semaine et les bibliothèques en général. Ça nous fait toujours plaisir d'en parler parce que, justement, nous, en fait, ce n'est pas une question non plus. On ne vend pas un produit ici parce que tout coûte est gratuit, mais on a tellement la conviction que ça pourrait aider des gens que je pense qu'il faut que ce soit connu. Merci beaucoup pour votre aide dans ce sens-là. Merci à vous. Je vous souhaite une très belle journée. Merci à vous aussi. Au revoir. Merci. Au revoir. Au revoir.

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