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Bienvenue à l'hôpital d'Aurore. Est-ce que c'est Jean de Beaujolais, c'est ça ? Non, c'est Jean de Guéman. Vous êtes un p'tit lit de Beaujolais, un p'tit lit. C'est ça. Un p'tit lit. Alors, je vais vous donner quelques réflexions dessus. C'est bon, c'est démarré ? Oui. Bon, tout d'abord, le mot patriotisme, c'est un mot qui est apparu sous la Révolution française. Et les patriotes, c'était les synonymes des républicains. Donc au départ, l'idée de patriotisme, c'est une lèse de gauche. C'est comme un mot qui peut tout à fait s'isonner, qui est le mot nation, nationalisme. C'est aussi quelque chose qui est apparu sous la Révolution. Donc, les révolutionnaires ont posé l'idée de nation, souveraineté de la nation, souveraineté du roi. Les républicains, on les appelle les patriotes. Que ce soit patriote ou nation, nationalisme, les deux mots sont presque les trois droits. Ce qui, pour moi, déjà montre l'aspect du problème, qui est que c'est la gauche qui, comment dire, à l'initiative de la création des concepts, des notions, des idées, c'est l'idée que je vous disais tout à l'heure, structurellement, la gauche, c'est les clercs, c'est les intellectuels. Au départ, c'est les prêtres. C'est les prêtres qui ont fait la Révolution française, pas largement. C'est les intellectuels, les avocats, les journalistes, les universités, etc. Ces gens-là ont donc le monopole de trouver de nouvelles idées et de les mettre à l'ordre du jour. C'est le cas de la nation, de la patrie. Mais ils en trouvent d'autres au fur et à mesure. Ils évoluent dans leurs réflexions, ce qui fait que des idées qui sont à l'ordre du jour à un moment ne sont plus à un autre moment. Par exemple, on se confine à penser que la gauche s'intéresse aux pauvres, que la gauche s'intéresse aux flip-flops, non. C'est un moment dans l'histoire de la gauche. Sous la Révolution, elle a libéré le tiers d'État, elle a libéré la bourgeoisie, qui a permis la révolution industrielle et qui a permis l'apparition d'une classe ouvrière qui a été exploitée par la bourgeoisie. Donc l'ennemi est devenu la bourgeoisie. Au début, c'était l'ennemi. Et ensuite, la gauche s'intéresse aux prolétariats. Maintenant, le prolétariat s'est dépassé. Il a été remplacé par l'immigré. Le pauvre français, aujourd'hui, il a une fille qui a été remplacée par la femme. Le pauvre français, il est supposé battre sa femme. Et la violence, elle a été remplacée par les questions de genre. Donc le français pauvre, il est réputé pas assez ouvert, il est plutôt thérapiste, sexiste, et pas assez ouvert au fait que son fils ou sa fille pourraient éventuellement changer de sexe. Voilà, la gauche s'en parle. On parle donc de sujets. Ce qui fait qu'au départ, sous la Révolution, le papillotisme s'est utilisé de gauche, synonyme d'être républicain, et aujourd'hui, il est utilisé complètement à gardier. Comme le fait d'être un prolétaire français, c'est complètement à gardier, aujourd'hui. C'est quasiment raciste. Donc ça, c'est la première idée. La deuxième idée, qui est importante selon moi, c'est qu'on n'est pas d'accord, en France, sur ce que fait la patrie et le papillote. Et ça, c'est quelque chose que vous pouvez expliquer dans la liste que vous connaissez probablement, qui s'appelle « Les deux patries », de Jean Péguy, qui montre qu'il y a un malentendu depuis le XVIIIe siècle, en France, sur ce que c'est être français. Pour les uns, être français, c'est être né en France, parents français, culture française, etc. Pour les autres, être français, c'est choisir de l'être parce qu'on adhère aux idéaux dont la France est porteuse. Et au départ, c'est une idée chrétienne. Une idée catholique. Quelqu'un qui s'est trompé de cette idée, c'est l'archevêque de Vienne, Mgr Lefranc-Pompignan, qui disait, au XVIIIe siècle, que le chrétien n'a pas de patrie, sa patrie, c'est l'univers. Donc, finalement, la France étant la fille des Églises, la France est catholique, catholique, ça veut dire universelle, et donc la France a vocation à être universelle. Et donc, ça a donné ensuite, Mgr Lefranc-Pompignan, notamment, a participé à la déclaration des droits de l'homme. Et donc, il y a tout un courant de pensée en France qui est issu, selon moi, du catholicisme. La France qui est une église, qui est catholique, qui considère que la France étant catholique, religion universelle, a donc vocation à être universelle. Et que donc, être français, c'est défendre les valeurs universelles, c'est adhérer à la défense de valeurs universelles, et c'est ce qui permettait, par exemple, à Mme Mitterrand, la femme de François Mitterrand, de l'ancienne présidente de la République, de dire que le monde entier a vocation à être français, et tout le monde a vocation à être français. Une ministre, l'employée ministre, je ne suis plus non plus politicienne, de gauche, d'origine ivoirienne, en tout cas africaine, dit que la tradition française, c'est que c'est l'État qui définit qui est le français, et donc, un Africain qui a choisi de venir vivre en France, il est autant français, disons, plus français, que quelqu'un qui est français de source. C'est vrai aussi que, disons ça, l'État monarchique a construit la France en absorbant des peuples qui n'étaient pas proprement français. Les Alsaciens sont des Allemands, les Allemands sont des Hollandais, les Catalans sont des Espagnols, les Alpes sont des Alpes, les Bretons sont des... qui ne parlaient pas le français, qui n'avaient pas la même culture, et, au revoir, les ont absorbés. Donc, finalement, c'est l'État en France qui définit qui est le français, et dans la définition de ce que c'est que la France, il y a cette idée d'être ouvert à l'universel et à certaines valeurs universelles. Je ne sais pas si je suis clair. Ce qui s'oppose à la conception allemande de la nation et de la patrie, la conception allemande de la nation, qui a été développée notamment par Fichte en 1809 dans son discours à la nation allemande, en 1809 ou 1807, je ne sais plus la date précisément. Après la bataille de Jena et l'invasion française, elle, allemande, c'est la tête de race allemande, de l'environnement, de sang allemand, de culture allemande, d'être née sur la terre allemande, et ça, c'est la conception traditionnelle allemande. C'est le droit du sang, là où on a adopté le droit du sol. Et donc c'est une conception qui est économique, bien sûr, mais c'est une conception qui se défend aussi. Donc aujourd'hui, en France, on a deux conceptions. On a la conception française traditionnelle, qu'on nous impose et qui consiste à dire que tout le monde a la vocation à être français. Et l'autre conception, qui serait plutôt de droite, consiste à dire maintenant, être français, dès les premières années, c'est être français. Voilà. Et alors on avait demandé, il y a quelques années, à l'époque de Sarkozy, qui avait créé le ministère d'identité nationale, on avait demandé à un éminent universitaire mais évidemment de gauche, bon, pas forcément non plus de culture catholique, M. Weil, de définir ce que c'était que les critères d'identité nationale. Il en définissait quatre. Qu'est-ce que c'est qu'être français ? Il disait, c'était, un, avoir une bonne image de la Révolution française, deux, c'est parler... Non, non, un, bien parler le français, deux, avoir une bonne image de la Révolution française, trois, avoir le sens de la naïveté, et... quatre, il va évidemment m'échapper, il va évidemment m'échapper, mais bon, une quatrième, une moyenne, on va le regarder tout à l'heure, mais il est clair que pour ce qui me concerne, moi, je ne suis pas français, je parle bien français, mais j'ai pas une bonne image de la Révolution française, et j'ai une conception de la naïveté qui n'est pas la conception officielle, qui ne l'est pas du tout, je n'ai pas la conception officielle de la naïveté parce qu'elle n'existe pas, personne n'est capable de m'expliquer véritablement ce que c'est que la naïveté, donc moi qui réfléchis de mon côté sur la naïveté, j'en ai une conception assez précise qui ne correspond pas à ce qu'on explique, et donc, je ne me coche pas les cases, je devrais être un bon français. Voilà, par rapport à ce qui était clair. Enfin, je vous retrouve tout à l'heure en off, le quatrième, huitième, des anciens bouquins que j'ai écrits là-dessus. Voilà, donc, aujourd'hui, qu'est-ce que c'est qu'être patriote ? Je pense qu'effectivement, les patriotes de droite qui nous disent être français, c'est la terre, le peuple, le sang, on ne sait rien, l'histoire, correspondent à un aspect, à la notion d'être français, c'est-à-dire que, tout simplement, être français, c'est être ouvert et universel, et que, donc, toute personne qui a envie de venir s'installer en France, il a sa place. Sachant que je pousserai le raisonnement encore plus loin, qui consiste à me dire est-ce qu'on peut considérer comme français quelqu'un qui vient s'installer en France pour cracher sur la France ? Bon, il y en a beaucoup. Le problème, c'est que, dans notre identité, dans notre ADN chrétien et catholique, il y a une des notions qui sont d'ailleurs même suivies par l'Église catholique, et c'est très intéressant, je pense, quand on voit comme c'est le cas à la messe, de constater qu'il y a véritablement une adéquation entre les discours d'Église et les discours politiques de gauche, sur beaucoup de sujets. Il ne faut pas se regarder qu'à la question de la position de l'Église sur le mariage LGBT, toutes les questions de migration, toutes les questions de représentation, toutes les questions de représentation, toutes les questions de migration, etc. L'Église n'est tout dire pas en. Alors, qu'est-ce qu'elle nous demande d'Église ? Elle nous demande d'aimer les étrangers, elle nous demande, elle nous demande, elle nous demande d'aimer nos ennemis. Donc il y a finalement quelque chose qui est de notre ADN de français, de traduction chrétienne, que ce soit croyant ou pas croyant, qui est l'acceptation de la culpabilité, de la repentance, et même de supporter les insultes. C'est une histoire déjà de droite, on ne se retrouve pas sur la gauche. On ne se dit plus chrétien aujourd'hui, mais on a tellement adapté ça dans notre anthropologie qu'on le fait politiquement. On passe son temps à se faire insulter en tant que français, et la France par des gens qui arrivent en France, qui sont acceptés par la France, qui sont aidés par la France, mais à qui on se demande tant d'appliquer ses preceptes, qu'il faut aimer son ennemi, qu'il faut tendre la joue droite quand on frappe sur la joue gauche, qu'il faut pardonner 77 fois 7 fois, et qu'il faut demander pardon. Donc on a aussi dans notre ADN de français, le fait qu'on est catholique, le fait qu'on est chrétien, et donc qu'on est totalement ouvert dans le point de vue français. Je crois que c'est ça, c'est un aspect du bordel. Je ne sais pas s'il y en aurait plus d'autres questions, c'est plus à ce point. Si vous n'avez pas peur du bordel, allez-y. Simplement, j'ai rencontré cette diète, et ça me fait de la... Il y a beaucoup de gens qui sont vachement attachés au fascisme, mais eux-mêmes ne peuvent pas croire qu'on est de l'ordre français, on n'est pas chaud avec l'ordre français dans nos accords, et du coup, on aurait aimé savoir pourquoi on comptait le décor pour le fascisme, c'est une vraie définition de l'histoire du fascisme. Déjà, le fascisme, c'est une idéologie qui est apparue en Italie après la fin de la Première Guerre mondiale. L'idéologie de gauche, au départ, ça a été créé par un ancien socialiste qui s'appelait Mussolini, mais une idéeologie de gauche patriotique, puisque Mussolini était un socialiste qui était parti dans l'intervention d'Italie dans la Première Guerre mondiale, donc c'est un mélange de socialisme et de nationalisme, qui a duré en Italie jusqu'au pouvoir de 1922, perdu en 1944. C'est très contenu. Maintenant, par la force du verbe de la gauche, on a fait un terme générique qui désigne tout un tas de choses. Alors, qui désigne le nazisme, qui a des points communs, mais qui est quand même bien différent, qui désigne machin pétain, et puis qui désigne, finalement, ces devenus homo-valides, qui désignent toutes personnes qui ne pensent pas comme la gauche. Parce que qui dit qu'il est facho, c'est les gens de gauche. Donc, est facho toute personne, quelqu'un qui va dire que le mariage c'est un homme et une femme, il est facho. Quelqu'un qui va dire que l'islam pose des problèmes en France, il est facho. Il y a même des gens qui considèrent que la réalité est fasciste. Puisque la gauche considère qu'il ne faut pas se laisser emprisonner par la réalité. Il ne faut pas être réaliste. Ce qui compte, c'est le rêve. Et que celui qui répond à des choses de manière réaliste, finalement, s'enferme. Il faut que tout soit possible. Et donc, les gens de gauche, ils considèrent que le réel est fasciste. Les gens considèrent que la norme française est fasciste. Il faut obliger les gens à respecter les règles de l'armée, et d'après là, c'est fasciste. Donc, le mot facho ne veut absolument rien dire, quoiqu'il se moque de sa droite. Ce sont des mots valides qui ont été inventés par la gauche, par des intellectuels, pour assurer leur pouvoir. Comment ? Ma grande théorie, c'est la révolution française. Elle a été faite par le peuple pour le peuple. Elle a été faite par les clercs pour les clercs. Donc, les clercs, au départ, c'est les prêtres. C'est ensuite devenu tous les médecins intellectuels. Mais si vous voyez, si vous connaissez un peu les théories du Bézine, sur les trois fonctions, la trifonctionnalité dans les sociétés indo-européennes, il y a d'abord ceux qui prient. Ensuite, il y a ceux qui combattent. Et en bas, il y a ceux qui produisent. Or, le pouvoir politique relève de ceux qui prient. Il y a une identité entre le clergé et le pouvoir politique. Parce que le chef, le roi, l'empereur, le consul romain, il est à l'intermédiaire entre les dieux et les hommes. Donc, le clergé, c'est la pointe de la pyramide. Et, contrairement à ce qu'on peut s'imaginer, le roi de France n'appartenait pas à noblesse. Il appartenait au clergé. C'est-à-dire que, par le sacre, il était sacré. Et je l'ai retrouvé, j'ai conseillé des rois, des démons jusqu'au bout. On était des prêtres, des évêques, des moines, etc. Donc, il y a véritablement quelque chose de sacré dans la fonction politique. Et donc, la Révolution française a été faite par des prêtres. Très largement siéguées, s'alléant, fouchées, on peut le multiplier. Ou elle a été faite par des gens qui, à l'instar de Robespierre, se prenaient pour des prêtres. Il y a un texte de Paul Morcel qui dit que Robespierre n'est qu'un prêtre et ne sera jamais qu'un prêtre. Donc, ces gens-là, on expliquait qu'ils libéraient le peuple et tout. Ils ont simplement supprimé la monarchie. Bon, ils ont la théorie de république, mais cette république, elle est entre leurs mains. Elle est entre les mains d'un clergé. Ce clergé n'est plus maintenant le clergé des curés, mais c'est le clergé des universitaires, c'est le clergé des journalistes, c'est le clergé des gens du spectacle, c'est le clergé des homologués, c'est le clergé des juges. Aujourd'hui, on ne peut pas voter, on ne peut pas faire un référendum sur l'immigration parce que ce n'est pas constitutionnel. Mais qui dit que ce n'est pas constitutionnel ? C'est le Conseil constitutionnel. On a fait mille appétitions contre le malheur pour tous, centaines de milliers, la Constitution disait que ça allait être porté au Conseil économique et social. Eh bien, il n'a pas tenu compte. De même, le mandat représentatif, la Révolution a imposé le mandat représentatif au détriment de la démocratie directe, en considérant que les députés votent ce qu'ils votent une fois qu'on les a élus, ils font ce qu'ils veulent, ils n'ont pas de compte à un bon peuple. Donc la Révolution n'a pas été faite par le peuple, elle a été faite par les clercs, pour les clercs. Donc, vous avez une caste de genre, une partie des journalistes dont vous faites partie, sauf que vous êtes des hérétiques. Et que vous serez cantonnés à quelques médias, j'espère de plus en plus nombreux, on ne sait pas les noms, qui de toute façon n'auront jamais véritablement le droit au chapitre. Parce que les médias qu'on voit au chapitre, c'est les médias de gauche. On écoutera par définition Libération, on écoutera Le Monde, le Figaro un peu, mais le Figaro, 80% des journalistes sont de gauche. C'est ça, voilà. Bon, voilà, du coup, je sais plus pourquoi je vous disais ça. Je sais plus pourquoi je vous disais ça. Je suis parti dans mon rayonnement. Comment c'est vraiment ? Ah, le fascisme, voilà. Donc c'est la gauche qui définit les critères. Et donc, FHO, toutes personnes dont les idées ne correspondent pas au dogme du jour pour la gauche. Donc la gauche, elle promeut la théorie du genre. FHO, toutes personnes qui n'est pas d'accord, elle dit que c'est les hommes et qu'il y a des femmes, et que c'est biologique. Vous allez vite aller voir quelle est l'entrée et l'entrée du gars, vous n'allez plus, mais si vous avez vu la sortie par derrière, vous avez pu voir un bon slogan, écrit dans la peinture, les fachos nous veulent morts ou esclaves. Les fachos nous veulent morts. Qui sont les fachos ? Pourquoi nous veulent-ils morts ou esclaves ? Ah, voilà, donc c'est... Ça doit régler la question. C'est un mot d'avis qui désigne tout et n'importe quoi, et dans la tête desquelles la gauche, absolue par le drapeau français, c'est un drapeau de gauche. Le drapeau des rois était blanc. Donc le blanc-rouge, c'est le drapeau de la révolution. Donc c'est devenu le drapeau de la république. Bon, alors, maintenant, le drapeau, c'est un drapeau chaud. Bon, donc c'est... Oui, l'idée de tout coller en portant un drapeau, or c'est un événement Voilà, donc, les fachos veulent justement régler la question. Alors, comment va le monsieur qui a fait la pub du journal Spectu sur ces époques ? Bon, on était sur le... Qu'est-ce que c'est que d'être fachos ? Puisqu'on l'a vu l'autre fois, le drapeau français, c'est fachos. Mais c'est vrai que, après, est-ce que c'est parce que c'est lui qui a jeté un drapeau ? Non, totalement, c'est vraiment une bonne chose. Moi, je pense que le drapeau français, j'avoue que personnellement, j'en ai un aussi, je le dis. Euh... Je pense que c'est la grande majorité d'ailleurs. On n'est pas avec trop de gens. Vraiment, les gens ne savent pas forcément du genre. Je vais vous expliquer le registre des trois couleurs. C'est le blanc, du drapeau de la monarchie, mais la monarchie, c'est le blanc, c'est le blanc des Bourbons. C'était le panal blanc d'Henri IV. Donc, après la bataille d'Ivry, où il y avait eu des ralliés pour le panal blanc, il a pris le drapeau blanc comme symbole. Donc, le blanc, c'est le drapeau des Bourbons, c'est le drapeau de la monarchie. Mais auparavant, les standards des souverains étaient bleus, comme le manteau de la Vierge. Et encore avant, le drapeau, il était rouge, comme la cape de Saint-Martin. Donc, il y a l'époque de Charlemagne, la cape de Saint-Martin, qui a donné le nom au chapel. La chapelle, c'est-à-dire une cape. Ce qui exposait la cape de Saint-Martin, c'était une des reliques de la monarchie. C'était rouge. Ensuite, il y a eu le drapeau de la Vierge, qui est devenu la couleur des Capétiens. Le bleu et le rouge, c'était les couleurs de la ville de Paris. Et donc, comme toutes les révolutions sont à Paris, le drapeau de la monarchie, en 1729, proposait la copaine qui colore le bleu et le rouge de Paris, avec le blanc des Bourbons. Et donc, c'est devenu le drapeau français. Maintenant, ce n'est pas le drapeau français qui me fait vibrer, moi. Voilà. Je pense, effectivement, qu'aujourd'hui, il y a une sorte de patriotisme, de, comment dire, un peu de circonstance. On essaie de nous réconcilier autour des bleus. Les bleus, moi, je n'en ai rien à foutre. D'abord, je m'intéresse pas au foot. Évidemment, quand je regarde leurs troncs, ils n'ont rien de commun avec moi. Donc, voilà, clairement, je ne me sens pas représenté par ces gens-là. Zéro racisme commun, zéro conviction commune, zéro identité commune. On leur a mis un drapeau bleu, un polo bleu avec un petit drapeau bleu et rouge dessus, qui sont supposés me représenter en allant taper dans un ballon. Donc, moi, je n'en ai rien à foutre. Voilà. Les geosarabiques, les geosarabiques idoles. Alors, en plus, il y a toutes les polémiques, maintenant, sur les transsexuels. Et cette espèce de, cette espèce de, comment dire, d'inanimité qu'on veut recréer de toutes pièces, alors que, par définition, on fait tout pour qu'elle n'existe plus, notamment en favorisant l'immigration de masse, voilà, et en passant son temps à culpabiliser les Français. J'aimerais un petit peu moins de geosarabiques et un petit peu moins de de retentances où le Président de la République lui-même a expliqué, je crois, que la culture française, ça n'existe pas, ou que la culture de l'Algérie a été inculquée contre l'humanité. Voilà. Ça me semblerait un peu plus, un peu plus que de rentable, constructif, le devoir prépigné lorsque les bleus marquent un but au match de foot. C'est ce que je voulais. C'est ce que je refais. Voilà. Voilà, donc, effectivement, le drapeau, je crois qu'il ne faut pas s'attacher au drapeau. Je pense plus que notre notre identité française se se... Je vais avoir des accents démoréens, là, mais effectivement, c'est de se reconnaître dans une histoire. C'est bon, je disais ça, mais il y en a bien auparavant. Il y en a une. C'est l'historien Marc Bloch qui disait que les Français, c'est ce qui se fait lire au baptême de Clovis et au baptême de la Fédération. Donc, voilà, moi, je pense que c'est effectivement se reconnaître dans une histoire. C'est également se reconnaître dans des pays d'âge. Voilà. L'école de la l'école de la première république, qui était d'ailleurs une école de gauche, hein, qui enseignait le baptême de Clovis. La troisième république, qui n'avait fait que deux choses dans le cerveau des Français. La république au début des mondes de la monarchie, et le patriotisme, qui a fait que pendant, comme un seul homme, en 1918, 1,3 millions de Français sont allés se faire tuer. C'est la gauche qui nous a mis ça dans le crâne. La droite, mais il faut le savoir, la droite, traditionnellement, n'est pas patriote. C'est à partir de la fin des années 1880 que le patriotisme est passé à droite. Mais, traditionnellement, la droite, elle était plutôt dans la fidélité monarchique. Et beaucoup de royalistes, sous la Révolution, à l'époque de la Révolution, font des combats contre la France dans les armées étrangères. Parce que, pour eux, la fidélité, la parole donnée au roi, la fidélité à la tradition, faisait qu'il fallait lutter contre les idées de la Révolution. Voilà, donc... Alors, pour le Français, c'est comme le jeu de la vie, comme le foot, tout ça, c'est... Les gens disent que c'est pas chaud, ça prouve qu'ils ont un petit peu l'air de cervelle, mais le fait, ça me retient l'intérêt, voilà. Oui. Quand Boulanger alliait dans lequel on avait une sorte de peut-être plutôt bon appart, alliait les gens de droite, alliait, il allait faire un peu d'État, peut-être, ce qu'il n'a pas fait, mais quelques années après, ça a été la maison de l'action française, ça a vraiment été la confluence entre le monarchisme et le nationalisme. Mais jusqu'alors, c'était dans deux camps opposés, le patriotisme nationaliste, c'était de gauche, et le monarchisme, c'est pareil pour la colonisation, c'est les faits. La gauche voulait la colonisation, et la droite était contre ça. Et les antisémites, ils se mettaient de gauche, dans le monde, quand on alliait, c'était de gauche, on allait jouer au jeu de capital, etc. Donc, tout ça a changé à la fin du XIXe siècle. Par exemple, l'antisémitisme, la gauche était fortement antisémite au XIXe siècle. L'antisémitisme virait à droite, à l'extrême droite, à l'extérieur de l'exil. Aujourd'hui, l'antisémitisme revient de gauche, et je vous explique que c'est un antisémitisme conjoncturé, mais non pas structuré, contrairement à l'antisémitisme de droite. Passez la gauche, ça. Ils s'en sortiront toujours. Moi, je suis très douée, comme vous étiez forte à un moment, en l'Ouest. Elle fait 10 ans, en l'Ouest. Est-ce que, du coup, dans sa source, vous parliez un petit peu de la certé, c'est-à-dire, est-ce qu'on peut réussir avec ce genre de sujets, disons, à avoir une certé ? Totalement, il n'y a tant que ça. Totalement, il n'y a tant que ça. Le problème, il arrive effectivement avec des discours de quartier, de famille, du bled, qui sont très souvent des discours de la France colonialiste, la France rastique, dans lesquels il s'est ajouté tous les discours de gauche, de leur prof, des médias, etc. Beaucoup d'entre eux, pas tous, me sont plutôt mal disposés. Maintenant, c'est des gamins qui sont très affectueux et qui n'attendent que se faire... Ils attendent que le prof les aime, se laisse aimer par eux, et à travers cet amour réciproque, que le prof a transprès ce qu'il aime. Si le prof aime la France, le prof va transmettre l'amour à la France. Et moi, la plupart des élèves, tous, en fait, après avoir passé entre les mains, c'était le blanc patriote. Qu'est-ce que c'est devenu sur la durée ? J'ai deux ans, trois ans, quatre ans. J'ai changé de niveau collège, mais quand on revoit régulièrement, la plupart du temps, c'est les grands amours. On me saute dessus, comme mon chien plus russe le fait. J'ai eu là une exception. C'est une fille qui a une famille vraiment très haineuse et très peu intelligente et très structurée, à laquelle j'ai eu d'énormes espoirs d'encore m'avoir. Mais sinon, j'ai fait des séquences où les élèves étaient invalides, et tout le monde pouvait chanter la Marseillaise. La France au France, ils dansèrent la Marseillaise. C'est vraiment épique. C'est épique. Vous auriez aimé s'imaginer... C'est dire qui s'est bien imaginé, effectivement. ... Oui, oui, mais... C'est clair que... C'est... Comment dire ? C'est une rechute diable, ça. À laquelle je me suis promis à tomber. Moi, j'ai clairement... Malheureusement, c'est comme ça. Une fracture très nette entre ma vision macro et ma vision micro. Ma vision macro, c'est que ces gens-là ont posé un énorme problème et qu'il faut le régler brutalement. Voilà. Les moyens les plus radicaux. Voilà. On a les moyens de voir où viennent les bateaux. On les intercepte, on les ramène où ils viennent. Ils arrivent aux gens, et oui, c'est leur problème. C'est leur responsabilité. C'est pas la vôtre. Ils ont envie de passer leurs économies pour payer les passeurs, etc. C'est leur problème. Leur problème, c'est pas le vôtre. Voilà. En revanche, je suis effectivement pour qu'on... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...