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Maxime Hulot interviews Mickaël Lamort, a clinical nurse. Lamort explains that the role of a clinical nurse can vary depending on the specific position. He works in post-surgery care, taking care of patients who have just undergone surgery and following post-operative protocols. He ensures patients' consciousness and motor functions are functioning properly and collaborates with other healthcare professionals for patients' rehabilitation. Lamort pursued a career change in his thirties and completed a three-year technical program followed by a two-year bachelor's program to become a nurse. He admits that it can be stressful at times, especially when dealing with patients experiencing complications after surgery. Patients often expect nurses to have all the answers, but it is not always possible to know everything immediately. Lamort decided to switch to nursing after spending 15 years in the construction industry, feeling physically and mentally drained. Bonjour, je me présente, Maxime Hulot. Aujourd'hui, je suis en compagnie de Mickaël Lamort, qui est infirmier clinicien. Bonjour, M. Lamort. Peux-tu nous parler de ton métier, s'il vous plaît? Le métier d'infirmier clinicien, c'est très vague. Je pourrais en parler pendant très longtemps, mais ça va vraiment dépendre du poste que tu occupes. Peux-tu pas occuper des postes en chirurgie, en médecine, en cardiologie, en néphrologie, en pneumo, etc.? Moi, j'occupe un poste en retour de chirurgie. Donc, les patients qui viennent d'être opérés, c'est à moi de m'occuper d'eux, de suivre les protocoles post-opération. C'est des patients qui ont été anesthésiés ou souvent qui sont sous traitement avec des puissances analgésiques. Il faut assurer le suivi d'opérations, le dépensement de leur état de conscience, le bloc moteur, le bloc sensitif, il faut assurer que les membres bougent bien, qu'ils descendent bien. Puis, beaucoup d'évaluation de l'état de santé pour travailler en interdisciplinarité avec d'autres corps de métier, physiothérapie, travailleur social, physio, pour leur réhabilitation au travailleur social des fois parce que les gens ne pourront plus habiter où ils habitaient maintenant qu'ils ont eu telle ou telle opération. Donc, le métier d'infirmier clinicien, c'est très vaste. Le poste que j'occupe, moi, c'est ce qu'ils demandent pour moi personnellement. Ok, merci. J'ai une autre question. Peux-tu te présenter pour que nos auditeurs savent un peu mieux à qui ils ont affaire? Oui, je m'appelle Mickaël Lamarre. J'ai 36 ans. J'ai fait un changement de carrière au début de ma trentaine. J'ai deux grands garçons. J'habite à Sorel-Bracie. Je suis un fan de football comme mes garçons. Puis, c'est ça. Ça résume. D'accord, merci. Maintenant, quelles études as-tu fait pour devenir infirmier, monsieur? Il y a plusieurs voies pour devenir infirmier. Tu peux faire deux ans au cégep en sciences nature puis après ça faire un bac intégral ou tu peux faire la technique de trois ans au cégep puis faire le bac de deux ans, le programme d'aide-bac. C'est la voie que moi, j'ai décidé d'utiliser. Donc, c'est les études que j'ai fait pour devenir infirmier. Merci. Est-ce que c'est déjà arrivé de stresser avant de vous occuper d'un patient? Oui, c'est sûr que c'est stressant. Parfois, il y a des patients qui reviennent d'opération et qui vont faire des chutes de tension. On s'avance avec des petites pressions comme à 75 sur 40. Il y a des pertes de conscience temporaires. C'est extrêmement stressant. On a des protocoles à suivre pour leur passer des bolus de liquide étrovainneux très rapidement. Souvent, c'est dû à des pertes de liquide qu'ils ont eues durant l'opération. Donc, le manque de liquide dans l'organisme, ça crée des basses pressions. Oui, ça peut être très stressant. Il faut remonter la pression des gens le plus rapidement possible. Oui, le stress peut être tenu présent comme les journées peuvent être très tranquilles. C'est vraiment variable. D'accord, merci. J'ai une autre question. Est-ce que des fois, les personnes pensent que vu que tu as étudié pour ça longtemps, tu connais toute ta matière? Est-ce que des fois, ça arrive que tu avais des points d'interrogation dans ta tête? Oui, c'est sûr. Les patients, parfois, se forgent qu'on n'ait pas toutes les réponses à leurs questions. De un, on n'est pas médecin. On connaît une panoplie de médicaments, d'effets secondaires, de traitements, de ressources en lien avec les patients. Malheureusement, on ne peut pas tous les savoir sur le bout de nos doigts. Les patients, souvent, me demandent, « Oui, mais là, moi, je prends ce médicament-là. Dans quel effet secondaire est-ce que lui va me faire pareil? » Mais j'en connais une panoplie d'effets secondaires et médicaments. Je ne les connais pas tous. Des fois, ça demande d'aller vérifier dans la littérature. Parfois, ça fâche les patients. Il faut avoir réponse à tout immédiatement, selon eux. Pas tout le monde, mais ça. D'accord. Et la dernière, pourquoi la construction au domaine de la santé? C'est un métier qui ne se ressemble pas du tout. Oui, j'avais toujours voulu être infirmier, mais la vie m'a amené sur la construction dans ma jeunesse pour toutes sortes de raisons. Puis, c'est usant, la construction à la longue. J'ai fait une quinzaine, presque une quinzaine d'années dans ce domaine-là. Puis, au bout de 15 ans, je commençais à être usé physiquement, mentalement. J'avais besoin de changement. Donc, j'ai décidé de faire un retour aux études et de réaliser le rêve que je voulais faire depuis… réaliser la profession que je voulais faire depuis que j'étais jeune. Merci. Bonne journée.