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The speaker is excited to introduce her podcast, the Melsko Talk Show, which is a project she had been thinking about for years. She hopes listeners will enjoy listening to the episodes and that they will feel like they are having a conversation with her. She plans to discuss various topics, including fears, successes, and stories from her friends. The main theme of the first episode is stepping out of one's comfort zone, which is something the speaker is currently experiencing as she transitions from being a consumer to a producer. She addresses her fear of judgment from others but realizes that she shouldn't let it hold her back. The speaker also mentions how conversations with her male friends have inspired her to pursue her own projects. Overall, the podcast aims to have relatable conversations about topics typically discussed with friends. Salut vous, je suis très contente de vous accueillir aujourd'hui pour le premier épisode de mon podcast, le Melsko Talk Show. Ça me fait très bizarre de dire ça aujourd'hui, tout simplement parce que le podcast c'est un projet que j'avais en tête depuis de nombreuses années et aujourd'hui j'ai enfin le cran, j'ai enfin les coronets de me lancer dedans. Donc c'est vrai que c'est une certaine victoire personnelle, il y a une forme de satisfaction à dire ça, même si c'est très bizarre. J'espère que vous prendrez plaisir à écouter ce premier épisode, que vous le ferez je ne sais pas en faisant vos tâches quotidiennes style vaisselle, lessive, ranger la maison ou whatever en fait. Peu importe, peut-être que vous écoutez ça sur le chemin du travail ou de l'école. Mais le but qu'on va s'imposer ici c'est d'avoir un échange entre guillemets. Parce que moi je sais, je sais que lorsqu'on écoute quelque chose, que ce soit un podcast, une émission, peu importe, on a cette conversation interne avec la personne qui est derrière le micro. En l'occurrence moi je vais chatter et je sais que vous allez directement réagir dans vos têtes à ce que je vais dire ou pas. Et ça peu importe le sujet qu'on va aborder, je vais essayer de parler d'un peu de tout et de rien, de mes craintes, de mes réussites et même celles de mes amis d'ailleurs parce que je vais m'inspirer de ce que je vois aussi autour de moi. J'espère que ça vous plaira, que vous vous reconnaîtrez. Je vais faire quand même quelque chose d'assez relatable et pour ceux qui ne seraient pas anglophones ici, quelque chose de plus terre-à-terre. Parce que c'est vrai que dans ce que j'aime, en tout cas moi je suis consommatrice de podcast, ce que j'aime chez certains c'est qu'il y a ce côté très terre-à-terre justement, on peut s'identifier à eux. C'est vrai que j'ai un peu de mal par exemple avec les contenus de Léna. Oh Léna peut-être si tu écoutes ça un jour, ne m'en fais pas. Mais son canapé six places ne m'attire pas du tout, je ne vais pas vous mentir. Alors que je suis plus consommatrice du type de podcast comme le Iced Coffee Break de Superlumos. D'ailleurs j'ai hésité à appeler mon podcast le Tea Time en fait, juste Tea Time. Mais je trouvais que ça se rapprochait un petit peu trop du titre du podcast de Superlumos. Mais d'ailleurs ce Tea Time en fait je voulais justement faire écho au fait que ce que je vous propose c'est une conversation comme les conversations que vous pouvez avoir avec vos copines et tout. Aborder des sujets qu'on n'aborde qu'avec nos amis en fait. Du style ouais parfois ça sera à l'école, le difficulté à l'école. Je sais que pour certains c'est super difficile d'en parler avec les membres de sa famille et tout. Ou que ce soit nos histoires de love etc. Bien sûr je vais mettre une barrière, je vous le dis de suite. Ce ne sera pas l'un de ces podcasts où il y a une meuf qui va passer son temps à parler d'histoire de mec. Je pense que la vie elle est faite d'autres choses et donc on va parler d'autres choses justement. Bien sûr on va en parler une fois de temps en temps mais ce ne sera pas le centre de ce podcast. En tout cas aujourd'hui le thème que je voulais aborder il est grave en accord avec ce que je vis à l'instant T au moment où j'enregistre. C'est-à-dire sortir de sa zone de confort. C'est le titre d'aujourd'hui, de l'épisode d'aujourd'hui. Et tout simplement parce que comme je vous l'ai dit le podcast ça fait un moment que j'y réfléchis. Et quand je vous dis un moment ça veut dire des années. Genre vraiment ça fait peut-être trois ans que je me dis ouais je veux avoir mon podcast en fait. Parce que c'est un format qui me plaît. Ça change de YouTube donc du visuel. Et je me suis rendu compte en fait que j'étais quelqu'un qui était plus auditive que visuel. Même à l'école je suis sûre qu'on vous a déjà demandé ouais du coup pour les révisions et tout est-ce que toi tu préfères, enfin t'es plus susceptible de retenir ce qu'on te dit ou est-ce que t'es plus susceptible de retenir ce que tu vois. Donc moi je suis très audio et c'est un format qui me plaît beaucoup dont je suis consommatrice. Tout à l'heure je vous parlais de Superlumos mais il y a aussi des émissions comme peut-être Entrée de la musique que je l'écoute littéralement en podcast. Et d'ailleurs si les producteurs passent par là s'il vous plaît mettez des nouveaux épisodes parce que je l'aime. Et donc c'était un projet qui me tenait à cœur. Trois ans que j'y réfléchis sérieusement. Et bien aujourd'hui je saute enfin le pas. Je saute le pas. Je sors de ma zone de confort. Je passe de consommatrice à productrice. Et c'est quelque chose qui fait bizarre. C'est-à-dire que je suis une... En fait je suis un annoncellement de contradiction. Je suis très incohérente. C'est-à-dire que là là je vous propose ça. Ma plus grande peur en fait c'est ce qui m'a bloqué durant ces trois années. C'est en fait un peu le regard de l'autre. J'avais peur un peu du regard que mes potes pourraient porter sur le fait que je m'expose un peu sur cette place publique. Aussi le regard de leurs amis etc. Parce que j'avais déjà commencé à faire 2-3 enregistrements avec un ancien podcast. Je n'en parlerai pas. Mais j'avais des copines qui étaient en mode mais est-ce que tu veux que je partage ça dans ma story et tout ? C'est génial que tu te lances dedans etc. J'ai des super friends. Et pourtant j'ai peur quand même du regard qu'elle puisse avoir sur moi en fait. Qu'elle peut porter sur ce que je fais etc. Et c'est très bizarre. Parce que dans la vie de tous les jours, quand vous me connaissez, et je pense que vous allez un peu apprendre à me connaître à travers du coup le Men's Couture Talk Show. C'est que je ne suis pas quelqu'un qui est gêné. Alors attendez. Je vous vois venir en mode mais comment ça elle n'est pas gênée ? Qu'est-ce qu'elle dit en fait ? Qu'est-ce qu'elle raconte ? Je dis ça dans le sens où je n'ai pas peur du regard de l'autre dans la vie de tous les jours. Je me dis bah écoute si ça ne plaît pas à un tel ou à un tel, je m'en fiche littéralement. Alors bien sûr il y a toujours cette notion de respect. Moi il y a un truc qui est intransigeable sur lequel je suis intransigeable. Intransigeante. Oh la la le français c'est dur hein. Je suis très intransigeante là-dessus. C'est la notion de respect. Et donc du coup forcément je vais prendre ça en compte. Ne vous en faites pas je ne suis pas un monstre. Néanmoins ça ne m'empêche pas de vivre mes propres activités, de faire ce que j'ai envie de faire. Et c'est vrai que ces dernières années je m'étais dit écoute c'est vrai que tu as toujours été comme ça. C'est vrai que j'ai toujours eu une personnalité que l'on pourrait qualifier un peu d'exubérante. Je suis très vivante. J'ai un caractère qui est très affirmé dans la vie de tous les jours. Et pourquoi en fait me mettre des barrières par rapport au regard de l'autre sur un autre format, sur d'autres plateformes et tout. Oui mais c'est vraiment bête de ta part. Peut-être que tu rates quelque chose et ce serait bête en fait. Et donc pour vous donner une petite anecdote. Je pense que le truc qui m'a un peu secouée c'est les conversations que j'ai mais avec mes potes masculins. Et c'est très bizarre. Je vais vous parler aussi de cette notion de l'amitié chez les garçons. Parce que franchement j'ai des amitiés en or et je ne vais pas les changer pour le moins du monde. C'est des gens que je vais garder dans ma vie le plus longtemps possible, à jamais si possible. Mais j'ai un ami qui vit au Canada, qui est allé pour ses études. Et il m'a parlé du fait de vivre pour soi-même, de se booster un peu dans ses propres projets, dans les projets qu'on a, etc. Et c'est vrai que lui m'avait déjà inspirée. Mais là récemment, aujourd'hui on est dimanche, ben c'était vendredi il me semble. Là, le vendredi de ce week-end là, je suis partie au Starbucks avec des amis. Et j'ai mon ami, un très bon ami à moi. Je ne vais pas dire son prénom, je dirai le prénom de personne sur le podcast parce que voilà, je n'aurais pas demandé quoi. Mais lui, je voulais lui parler de ce projet. Et déjà, rien que le fait de lui en parler, ça me mettait une espèce de pression. J'étais un peu cringe en fait de lui dire que ouais, je vais me lancer dans ça, je vais faire un podcast et tout. Et en fait, je lui en ai parlé et tout. Et il m'a répondu avec un truc mais tellement décontracté. Il m'a dit, mais Melissa, le seul moyen pour que tu saches que t'es nulle dans un domaine, ben en fait c'est de le faire. Donc lance-toi, tu vois. Et je me suis dit, mais merde ! Des paroles sages, des paroles très sages. Et du coup, j'en remercie. Je les remercie tous les deux parce que c'est eux qui m'ont un peu boostée. Il y a aussi mes copines féminines. Évidemment, mes copines, mes kinkos, elles vont écouter. Je ne suis pas une ingrate. Je sais reconnaître les personnes qui me boostent. Et d'ailleurs, pour revenir au thème de sortir de sa zone de confort, j'ai une copine à moi qui m'a beaucoup inspirée aussi. C'est mon amie d'enfance. Et quand je vous dis d'enfance, c'est qu'on a littéralement grandi ensemble. On est nés ensemble. Nos mamans se connaissaient quand elles sont tombées ensemble de nous. Enfin bref, on a le même âge, c'est-à-dire 22 ans. Enfin bref, et jusqu'à aujourd'hui, we're still going strong en fait. Ok ? Et en fait, cette amie-là, elle est partie 2 ans aux Etats-Unis pour devenir fille au père. Et c'était quelque chose qui est un peu tombé comme un cheveu sur la soupe, si je me souviens bien. Parce qu'elle ne m'avait jamais dit que c'était son rêve de devenir fille au père aux Etats-Unis ou quoi que ce soit. C'était un projet comme ça sur le côté. Vous savez, des fois, on parle et tout. On dit, ouais, écoute, si j'ai cette occasion-là, je vais le faire. Par exemple, je mets ça là, je ne vise personne. Mais on veut tous un peu faire un road trip aux States. C'est-à-dire, oh là là, on va faire la route 66, on va aller de là à là, on va traverser le Nevada, on va faire ci, on va faire ça. Et je me suis dit, écoutez, elle, elle l'a fait. Elle l'a fait, c'est tombé un peu comme un cheveu sur la soupe. C'est-à-dire que ce n'était pas du tout dans ses projets. Elle m'a avoué, elle m'a confié que du coup, elle avait fait ça, parce qu'aussi sa vie parisienne, sa soeur de vie parisienne, là où elle en était dans sa vie à Paris, ça ne lui allait plus, ça ne lui convenait plus. Et elle a décidé de partir en fait. C'était comme une pause dans sa vie. Elle a appris tellement de choses aux Etats-Unis. Elle a fait tellement de trucs, ça lui a ouvert un peu les yeux sur plein de choses. Aussi plein de leçons de vie. On grandit quand on fait ce genre de choses. Et je me suis dit, écoutez, moi aussi. Elle est sortie de sa zone de confort. Elle est partie dans un pays complètement étranger, dont elle ne maîtrisait pas la langue. Et elle est revenue. C'était une personne plus adulte, plus grande. Je pense que plus autonome aussi. Déjà que c'était une fille très autonome. Très, très, très self-valued. Je ne sais pas comment le dire en français. Donc, elle a grandi. Elle a encore plus grandi. Voilà, voilà. Et du coup, quand elle est allée là-bas, c'est là-bas qu'elle s'est lancée dans des projets comme YouTube, sur TikTok aussi plus récemment, à son retour. Et moi, je suis admirative de son travail. Je suis admirative de ce qu'elle a fait. Et j'avoue que c'est elle aussi qui m'a beaucoup inspirée. Et du coup, j'ai tous ces exemples d'amis qui me disent certaines choses, qui s'épanouissent dans leur vie professionnelle, etc., dans leurs études, etc. Et moi, je me suis dit en fait, je vais faire la même. Genre, flemme de rester, de regarder en fait. Moi aussi, j'ai mes projets. Moi aussi, j'ai mes aspirations. Donc, moi aussi, je vais les faire. Et le fait de sortir de ma zone de confort, c'était aussi un peu le mojo que je me suis posé depuis 2020. Étant donné qu'avec le COVID et des drames personnels qui sont survenus dans ma famille, j'ai eu ce petit électrochoc, mais je pense que c'est un peu toute notre génération qui l'a eu. Cet électrochoc que la vie ne tient qu'à un fil. En fait, on n'est pas éternel, mine de rien. Et qu'on nous a un peu privés de notre existence pendant presque deux ans. Et quand on y réfléchit, c'est de la dinguerie. Moi, par exemple, 2020, c'était hier. J'ai l'impression qu'on est encore en 2020 d'ailleurs. 2017, c'était pour moi il y a trois ans. Alors que non, 2017, c'était il y a bientôt sept ans en fait. Et je me suis dit, mais le temps passe, le temps court. Genre, vraiment, vraiment, le temps qui court, qui court en fait. Et donc, pourquoi ne pas réaliser nos projets ? Pourquoi ne pas faire ça ? Et c'est vrai que c'était mon mindset depuis 2020. Et c'est vrai que j'ai commencé à vivre la vie pour moi. Et uniquement pour moi, c'est un peu mon truc égoïste. J'ai commencé à faire des voyages sur des coups de tête. J'ai abandonné les études qui me tenaient à cœur. Parce que, du coup, vous ne le savez pas. J'allais dire pour ceux qui ne le savent pas, mais vous ne le savez pas. J'étais en droit de base. Je faisais des études de droit. Je suis restée deux ans dans ces études-là avant de lâcher. Parce qu'en fait, ça ne me convenait pas. Je me faisais mais terriblement chier à l'école. D'ailleurs, les seules fois où j'allais à l'école, c'était plus pour parler avec les gens, me faire des camarades, que d'aller suivre les amphis, etc. Of course, j'allais au TD et tout. Mais parce que j'étais obligée littéralement. Parce que si j'avais pu les manquer, je les aurais manqué. Mais je me faisais terriblement chier. Vraiment. Après, à l'école de droit, franchement, à la fac de droit, je me suis fait des amis. Et notamment ma meilleure amie actuelle, que j'ai rencontrée là-bas. Et ça a été franchement une expérience géniale. Parce que j'ai quand même appris certaines choses. Je ressors quand même avec du positif de cette expérience. Je trouve que c'est important de toujours ressortir avec du positif de n'importe quelle expérience qu'on vit. Mais en fait, cette forme d'égoïsme, du coup, ça accompagne avec le fait que j'ai dû sortir de ce cocon. Parce qu'il faut savoir que les études de droit, c'est quelque chose qui me tenait à cœur depuis la 6e. C'est compliqué à expliquer. Mais depuis que j'ai 12 ans, en fait, depuis mes 12 ans, je disais que j'allais devenir avocate. C'était fait, c'était acté, c'était comme ça. Les études, ma filière au lycée, je l'ai choisi en fonction de ça littéralement. Tout ce que j'ai fait dans ma vie, c'était pour me mener à des études de droit. Et le moment où je me suis dit, en fait, Mélissa, ma belle, ma biche, ma pux, ça ne va plus. Il faut que tu changes. Je vous avoue que ça m'a fait un coup terrible. Au moral, à ma confiance en moi, c'était un truc, en fait, je le prenais comme un échec personnel. Et il faut savoir que je suis issue d'une famille haïtienne. Et ils sont très durs, en tout cas dans les termes qu'ils utilisent. Ma mère est quand même assez dure avec ça. Elle dit que j'ai perdu 2 ans de ma vie. Et moi, ça me fait mal de me dire ça. Je préfère ne pas le voir de ce point de vue-là, vous voyez. C'est vrai que quand on vit quelque chose comme ça, quand on vit comme un échec personnel, surtout que moi, je n'ai pas l'habitude de perdre, je vais vous dire la vérité, dans la vie en général, je n'ai pas l'habitude que ça n'aille pas dans mon sens, ça fait mal. Et pour revenir au fait que j'ai l'habitude que dans la vie, ça aille dans mon sens et tout, je suis un peu une control freak. C'est-à-dire que quand je vous dis que les choix que j'ai faits dans ma vie étaient dirigés uniquement vers une carrière juridique, eh bien, c'était réel. C'était réel. Et en fait, j'ai tout remis en question. J'ai tout remis en question. J'ai dit mais attends, c'est-à-dire que tu n'as plus aucune certitude, tu n'as plus rien, tu as échoué, tu es complètement conne et tout. J'étais très dure avec moi. C'est à ce moment-là aussi que je crois que j'ai pris conscience que la vie, ce n'était pas une ligne droite. Franchement, on s'est dit des zing-zang-zang dans la vie. J'ai rencontré des gens, d'ailleurs, qui m'ont vraiment ouvert les yeux sur la réalité des choses. Parce que quand on est plus jeune, même maintenant, on a plus de certitude, on est gonflé d'orgueil. Mais franchement, on est des petits cons. Il faut dire la vérité, on est des petits cons. On croit qu'on va tout réussir, tout avoir, tout machin, mais pas du tout en fait. Et j'ai rencontré par exemple MC, qui était dans mon groupe de TD. Elle avait redoublé 5 fois. Et je lui ai dit bon, après, ce n'est pas le goal. Vous voyez, ce n'est pas ce que je veux faire et tout. Parce qu'à un moment donné, il va bien falloir sortir de l'école. Mais elle avait redoublé 5 fois. Mais le droit, c'était sa passion. C'est ce qu'elle voulait faire. Elle s'est accrochée et à l'heure actuelle, je crois qu'elle va enfin terminer son master. Et franchement, je suis peut-être le meilleur dans sa carrière. Mais pour vous dire, c'est de la dinguerie. On dit qu'on veut faire ça, ça, ça, ça, que ça va aller tant, tant, tant, tant. Et au final, non. Et quand on fait un plan comme ça, un plan super rigide, super carré, et qu'on voit le processus et les conclusions, je me dis que ça, il n'y a pas de spontanéité. Il n'y a pas de risque. Et en fait, sortir de sa zone de confort, c'est aussi prendre un risque. Vous voyez, je trouve que c'est super important d'en prendre des risques dans la vie. Parce que soit ça passe, soit ça casse en fait. Et généralement, ça passe. Un peu ou beaucoup, ça dépend. Il y a des risques qui nous font changer nos vies du tout au tout pour le meilleur. Mais parfois aussi pour le pire. Je ne vous dis pas de prendre des risques complètement fous. Parfois, on ne fait pas des plans qui pètent sur la comète. Je ne sais même pas si c'est ça l'expression, mais en gros, vous m'avez capté. Mais parfois, il faut juste tenter des trucs. Parce qu'on ne sait pas où ça va nous mener. C'est tout. Et c'est pour ça aussi que je me lance aujourd'hui dans ce podcast. C'est vrai que j'ai un peu les chocottes. J'ai grave peur que les gens me disent, écoute, je trouve que ce que tu as fait, c'est de la merde. En vrai, c'est de la merde. Je n'aime pas du tout ton contenu. Je n'aime pas ce que tu proposes. Je n'aime pas ton élocution. Je n'aime pas ceci, je n'aime pas cela. Mais en fait, à un moment donné, je vais me dire, écoute, je m'en fous. C'est complètement con. Mais c'est tellement facile de dire que tu n'aimes pas quelque chose alors que tu ne sais pas ce que la personne a mis derrière. Tu ne sais pas ce que la personne essaie de te communiquer, de te proposer. Et toi, en fait, dans ta vie, quel risque tu prends ? Quel risque tu prends ? Tu as un jugement sur la vie des autres, sur ce que les autres font, mais quel risque tu prends ? Et je me dis, écoutez, aujourd'hui, ça va être mon risque. Bon, après, ce n'est pas non plus un truc de ouf. C'est un podcast. Si j'ai envie de le supprimer demain, je le supprime demain. Mais c'est ce que je vais faire. Aujourd'hui, c'est ce qui me tient à cœur. C'est ce que j'ai envie de faire. Et ça va être aussi le moyen, pour moi, je pense, de m'évader un peu de mon quotidien. Je vais être un petit peu plus vulnérable. Vous allez être dans mon journal à thème. Et d'ailleurs, et d'ailleurs, je suis grave éparpillée, mais je reviens un peu sur le titre du podcast. Si je l'ai appelé le Nesco Talk Show, c'est tout simplement parce que c'est le même nom que j'ai donné à ma story privée sur Snapchat. Et c'est dingue, en fait, parce que je me suis dit, mais c'est ça. Genre, c'est littéralement moi qui bavasse dans vos oreilles, qui tchatche, que vous m'écoutiez, que vous ne m'écoutiez pas. Vous savez, des fois, on est là, on a nos trucs dans nos oreilles. Là, on écoute à moitié ce qui se passe, comme les darons qui écoutent la télé en reposant leurs yeux. Ils reposent leurs yeux, ils ne dorment pas. Oui, oui, oui. Euh... Donc, un peu comme ça. Genre, en fait, c'est l'endroit où je vais un peu raconter ma life, littéralement. Ça va être ma safe place. Et je veux que ce soit aussi la vôtre. Je veux que devant un futur proche, pourquoi pas, qu'on puisse parler de ce qui nous est arrivé, de ce qui nous est arrivé au travail, à l'école, peu importe dans la vie de tous les jours. Ce qu'on nous a dit aussi, parce qu'on s'en prend plein la gueule au quotidien, on ne s'en rend pas compte et c'est de la folie, c'est de la dinguerie. Mais on va essayer de faire quelque chose de bien. Je vais essayer de, en tout cas, concentrer que du positif dans ce podcast, même si ça va être un petit peu à la what again, on ne va pas se mentir. Ça va être très organique, très what again, très... Mais en tout cas, ça va être vrai. Eh bien, j'espère que l'épisode d'aujourd'hui vous aura plu, que je n'ai pas trop parlé. Je crois que ça va faire une vingtaine de minutes que je tchatche, donc je vais vous laisser tranquille. En tout cas, d'ici là, pour le prochain épisode, je vous souhaite de prendre soin de vous, que vous preniez soin de vos familles et je vous fais de gros bisous. À la prochaine !