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The transcription is an introduction to a show called "Permis de construire" where experts discuss real estate topics. The hosts introduce themselves and mention that they will discuss the dynamics of the real estate market, legislative changes, and the current state of the industry. They also touch on the decrease in credit volume and the possibility of a turnaround in the market. The conversation continues with a discussion about the role of brokers and the potential impact on future notary figures. Overall, the transcription sets the stage for a discussion on the current state and future prospects of the real estate market. Bienvenue dans « Permis de construire », l'émission où l'immobilier se révèle sans filtre. Je suis Nicolas Baraillet, coach en finance personnelle, fondateur de Nico.io, entouré de Vincent Bellacen, expert en immobilier neuf, cofondateur de Côténeuf, Olivier Landrevie, spécialiste en crédit et macroéconomie, fondateur de la plateforme Money Smart, Jérémy Bannon, expert en dépôt et rénovation énergétique, fondateur d'Immobilier Capital et d'administrateur ImoSolo, 4 experts, une mission, vous guider à travers les méandres de l'immobilier, de la pierre au neuf au crédit, de la réno au DPE, sans oublier la gestion de passement et la fiscalité. Accrochez-vous, ici on déconstruit les idées reçues pour construire vos projets, sans langue de bois, juste du contenu cash et direct. Prêt ? On y va ! Et bonjour à tous, bonjour les garçons, bienvenue à tous dans le deuxième numéro de l'émission « Permis de construire », un format qu'on a monté ensemble pour débunker l'actualité immobilière, donner toutes les dynamiques de marché et toutes les actualités de l'immobilier, surtout l'immobilier résidentiel. On va s'attaquer finalement à une revue ensemble du mois de mai 2024 et on va déployer plusieurs sujets de façon à pouvoir faire de la pédagogie en tout cas sur des sujets où les professionnels comme les personnes qui peuvent être passionnées d'immobilier peuvent se poser des questions. Alors si ça vous dit, je vais commencer par vous présenter rapidement pour ceux qui ne vous connaissent pas, même si a priori tout le monde vous connaît. Il y a encore des personnes sur les réseaux qui ne nous connaissent pas ? Je ne sais pas, mais on espère en convoquer des nouveaux. Je ne suis pas sûr qu'on soit suivi par le gouverneur du HSF. Et puis il a eu des problématiques avec ses notes de frais ce garçon récemment. Donc je vais présenter des gens qu'on ne présente plus, d'abord Nicolas Barallier. Salut Nicolas. Salut. Donc fondateur du cabinet de gestion de patrimoine. Oui, Nico. Nico.io. C'est ça. Olivier. Donc Olivier. C'est ça. Ré-enchanté depuis le temps que maintenant on travaille ensemble. Donc tu es le fondateur de la newsletter Money Smart. C'est ça. Et on te retrouve sur MoneySmart.fr. Exactement. Super. Jérémy. Oui. On est là ensemble. Ça va ? Ça va. Ensemble ? Ensemble. Et donc Jérémy qui est le gestionnaire, finalement écrivain en quelque sorte, de la newsletter ImoSolo. Oui, c'est ça. C'est ça. C'est un investissement locatif. C'est ça. C'est principalement dédié à l'investissement locatif. Donc tous les gens qui cherchent aujourd'hui à investir et à avoir les bonnes astuces pour investir dans l'investissement locatif, c'est la newsletter ImoSolo. Les garçons, on va comme tous les mois se faire un petit tour d'horizon de la dynamique de marché immobilier, donc comme d'habitude, les prix, les volumes, l'ancien, le neuf, le crédit. Et puis on va refaire un point parce qu'on a matière à parler sur ce sujet-là, sur toutes les évolutions législatives qui passent et qui sont proposées par notre gouvernement dans le cadre que tout le monde connaît, qui est une très grave crise du logement. Et si ça vous dit, on va déjà commencer par un petit point d'actualité, donc avec les volumes, les prix, le neuf, l'ancien, le crédit. La question qui se pose vraiment aujourd'hui, c'est, et je vais vous inviter à vraiment donner votre avis là-dessus, est-ce qu'on est à un pivot ? Est-ce qu'on a passé le point bas ? Et est-ce qu'on a un espoir qui est vain ou pas de penser que l'immobilier est en cours de redémarrage ? Certains disent oui, certains disent non. Vous en pensez quoi Nicolas ? Point de pivot, je ne pense pas encore, puisqu'en fait on est en train de diminuer sur les volumes crédits éventuellement. Et ce qui ferait qu'on soit à un point de pivot, c'est qu'il y ait une cause qui fasse que les conséquences soient différentes, une diminution des taux, à mon avis, ou une loi fiscale. On n'aura pas la loi fiscale cette année et pour l'instant on n'a pas la diminution des taux. Donc je ne suis pas convaincu qu'on soit encore à un point de pivot. Donc toi pour toi aujourd'hui, on est encore sur la pente descendante sur l'immobilier ? J'ai la sensation, en tout cas sur les volumes qu'on voit, je ne sais pas peut-être qu'on n'a pas tous les mêmes avis, mais en tout cas en ce moment on n'est peut-être pas encore sur des records historiques, puisqu'on a eu le record je crois de production de crédit historique de dix ans. A la baisse ? A la baisse, oui. J'allais dire, j'étais pas au courant. On n'est pas encore au JO, mais pour une fois on est premier et donc pour l'instant je ne suis pas convaincu qu'on soit sur le point de pivot. Ok, je crois que les chiffres Olivier, je ne sais pas si tu les as sur l'ancien avril-mai par rapport au prix, augmentation ou baisse ? J'aimerais bien rebondir sur le crédit, les volumes tels qu'on peut en juger via le crédit parce qu'on n'a pas encore les volumes de Transac, mais via le crédit effectivement si on en croit les chiffres de la Banque de France, ça n'en finit plus de baisser, on est maintenant à 7 milliards, ce qui veut dire quand même qu'on a, parce que comme on commande toujours sur un an, on finit par perte de vue que ça fait maintenant deux ans que ça s'effondre. Bien sûr. Donc en réalité on est maintenant, on a divisé par trois la production de crédit par rapport à ce qu'elle était début 2022. Ca s'effondre. C'est juste incroyable. Alors on a des commentaires de plus en plus surréalistes de la Banque de France qui nous disent que c'est conforme à la moyenne, alors au début ils disaient à la moyenne sur cinq ans et puis la moyenne sur dix ans, maintenant ils parlent de la moyenne sur vingt ans, bientôt on sera sur la moyenne sur cinquante ans, et puis maintenant ils se lancent aussi dans des comparaisons par rapport à d'autres pays parce que c'est tellement désespérant que voilà, quand on se compare on se rassure. Donc c'est plus la normalisation. Donc ça reste mieux qu'en Albanie ou je ne sais quoi, j'exagère évidemment, mais le commentaire devient assez ridicule. Toutefois, il y a quand même une petite lueur d'espoir, moi je trouve, c'est que je regarde aussi beaucoup les chiffres de l'observatoire Crédit Logement parce qu'ils sont plus frais, ils ne sont plus directement branchés sur le terrain, ils ont moins d'effet rétroviseur que ceux de la Banque de France et les chiffres de Crédit Logement semblent montrer que ça y est, on a tapé le point bas et que ça commence quand même à repartir. J'ai fait une communication là-dessus il n'y a pas très longtemps pour que les gens comprennent bien comment se déroule la dynamique des chiffres dans l'immobilier. Tu parlais de chiffres plus frais et je pense que ça pour beaucoup de gens ce n'est pas très clair. Comment est-ce qu'on peut avoir une dynamique de marché affichée par les notaires qui est très mauvaise et en même temps à l'autre côté de la barrière des courtiers qui prennent des acquéreurs frais, des nouveaux acquéreurs qui commencent tout juste leur projet, qui disent qu'on est en pleine reprise. Là aujourd'hui on a, je citerai des courtiers comme Mejorto, comme Preto, qui ont communiqué des doublements du volume d'acquéreurs à l'entrée, donc des gens qui viennent simuler des nouvelles opérations pour savoir ce qu'ils peuvent emprunter. Oui mais ça c'est toute la difficulté du métier de courtier, c'est qu'en fait c'est un cycle qui est très très long. Pour bien faire ton métier de courtier tu essayes d'engager l'échange avec le client le plus tôt possible dans son intention d'acquisition, donc dès qu'il commence à se dire je vais peut-être m'intéresser à l'immobilier, tu commences déjà à lui faire des simulations Mais il peut se passer six mois, neuf mois, des fois un an, véritablement, mais ce que te rapportent les courtiers en ce moment, c'est que c'est le nombre d'intentionnistes qui poussent la porte en posant des questions, en faisant des simulations, qui a doublé par rapport à ce qu'on voyait il y a quelques mois, donc on a deux fois plus de gens qui s'intéressent à l'acquisition immobilière en février, mars, avril 2024 qu'en novembre ou en décembre 2023, donc il y a un regain d'intérêt chez le particulier pour l'acquisition. C'est là justement que j'y venais, en fait on a les courtiers qui sont en toute première ligne, effectivement 6, 9, 12 mois avant une opération finale réalisée chez un notaire, donc le fameux acte qui rentre dans les chiffres, après on a le projet qui s'engage réellement et qui est validé par une banque, et dans ce cas là on a les fameux chiffres pré-dilogement, attention soyons précis sur valider, c'est la banque va émettre une offre, oui, c'est vraiment les offres chez Crelog ? Oui, oui, d'accord, c'est les accords pré-dilogement, oui mais qui précèdent l'offre, mais qui les précèdent parfois de quelques semaines, c'est court quand même, mais ensuite les offres elles vont pas tout au bout, il y a les clients qui changent d'avis, c'est assez marginal quand même, des clients qui s'engagent dans un projet, t'as un effet de temporalité et t'as quand même un peu de déperdition, mais donc en gros t'as le courtier qui est à J0, le bien qui est acheté à M2, M3, allez en gros, le courtier qui va obtenir une offre de prêt avec crédit logement ou la banque à M5 ou M6, et donc finalement les chiffres notaires à M9 par rapport aux chiffres qu'on voit, et donc c'est pour ça que je posais la question du pivot tout à l'heure, c'est que finalement est-ce que ce doublement des intentionnistes et cette reprise chez crédit logement qui est quand même assez importante, après on part de tellement bas qu'on s'est compliqués, mais est-ce que ça présage pas des futurs chiffres notaires très bons pour la fin d'année 2024 d'après vous ? Les notaires ils voient quand même les compromis, donc ils communiquent pas sur les compromis, ils communiquent sur les actes. Ils devraient voir si le volume est important en entrée, pour moi c'est le compromis, ils devraient s'en rendre compte, est-ce que c'est pas non plus pour certains la communication positive pour dire ça reprend, on y reporte ? C'est sûr que si, et d'ailleurs c'est leur travail de professionnels d'essayer d'attirer du client chez eux. On voit quand même une dynamique d'embauche chez les notaires qui est inexistante, c'est-à-dire qu'ils ont quand même supprimé beaucoup de parties de leur équipe immobilière, et aujourd'hui quand je regarde chez les notaires, j'ai pas l'impression qu'il y ait une dynamique de réembauche, parce qu'ils voient que le marché immobilier va exploser dans les prochains mois, on verrait une dynamique quand même de réembauche chez les notaires je pense. Donc pour toi t'as le pivot ? Non pas encore. Moi je pense que si la dynamique de gentil baisse des taux, ça va doucement, mais si ça se poursuit, je pense qu'on verra dans les derniers mois de l'année, on commencera à avoir des transactions notaires qui commencent à repartir, et donc qui seraient... Mais ça interviendra tellement tard dans l'année, et les chiffres des dix premiers mois de l'année auront été tellement mauvais, que sur l'ensemble de l'année 2024, je suis convaincu qu'on aura des volumes de transactions sensiblement inférieurs à ceux de l'an dernier. Ça tout le monde est... Même en cas de reprise en milieu d'année, tout le monde est assez d'accord, sur les chiffres finaux de 2024, à priori, il y aura des courtiers qui s'exaltent beaucoup là effectivement, mais attention parce que ça pourrait renforcer la mentalité des acheteurs pour ne pas baisser le prix. Or on sait qu'il y a une grosse stagnation, même si les taux bougent un peu, la vente ne se fera pas, puisqu'en fait il y a quelqu'un qui va acheter plus bas et l'autre qui ne pourra pas. Le problème c'est qu'on a une tension très importante sur le marché immobilier, à la vente comme à l'allocation, et donc ça le sujet de la baisse des prix il a déjà bien eu lieu, on le voit, on a les chiffres qui sont sortis, en gros on a une baisse de prix au T1 2024 sur les choses qui sont signées entre 1,5 et 2% sur territoire français. C'est important pour un trimestre, mais finalement c'est toujours pas le crash que tout le monde attendait, et effectivement la reprise acquéreur pourrait empêcher la baisse de prix. On voit les syndicats d'agents immobiliers qui disent à tout craint, il faut absolument baisser les prix, il faut absolument baisser les prix. On ne sait pas si c'est parce qu'ils veulent vraiment une baisse de prix ou parce qu'ils sont bloqués avec des centaines de mandats qu'ils n'arrivent pas à faire baisser. Donc on ne sait pas si c'est vraiment par intérêt ou par volonté de faire accélérer le marché, mais en tout cas on a des discours différents aujourd'hui dans l'immobilier. Plus on a des acteurs qui sont tôt dans la chaîne de valeur, plus on nous vend une reprise, et c'est pour ça que je vous posais la question du pivot. Ceux qui sont très tôt dans la chaîne de valeur nous disent qu'on voit clairement un regain d'intérêt, on voit clairement un retour des acquéreurs. Mais en même temps, ils demandent un changement des normes HSF, ils demandent des choses les courtiers. Oui, alors le HSF, on y reviendra tout à l'heure peut-être. Je ne pense pas que c'est si fort que ça, ça serait peut-être un peu moins leur prix. Alors pour être objectif, moi je travaille avec beaucoup de courtiers avec Côténeuf, ils sont à peu près tous sous l'eau depuis le mois de février. En demande, mais en production. En production, ça a l'air de très bien repartir aussi. Donc c'est aussi pour ça que je me permets de soulever ce sujet là, c'est que, attention, comme chez les notaires, les effectifs chez les courtiers, que ce soit dans les entités salariées ou indépendantes, ont beaucoup baissé ces deux dernières années. Donc une vraie reprise de marché les met en charge structurelle difficile à tenir. Mais aujourd'hui, quand je parle avec eux, la reprise de marché, pour eux, il n'y a pas de doute, elle est là. Mais la question c'est, est-ce que le gâteau est plus gros et répartit en autant d'acteurs ? Ou est-ce que le gâteau est identique et répartit en moins d'acteurs ? C'est bien la question qu'on se pose aujourd'hui et on se dit pivot ou pas pivot finalement. Parce que quand on parle aux agents immobiliers, ils disent pas pivot du tout, il faut absolument baisser les prix, on ne s'en sort pas. Quand on parle aux courtiers qui ont les acquéreurs, ils disent, ah si, si, pivot. Après, ce qui va faire la différence, c'est vraiment la production de crédit des banques. Au bout d'un moment, on peut avoir 10 millions d'acquéreurs. Si la banque ne prête pas au bout ou qu'elle ne prête qu'à 1% du flux d'acquéreurs, le marché ne bougera pas tant que ça à mon avis. Aujourd'hui, sur les chiffres bancaires, tu ne vois pas des... Ben, le crédit logement donne quand même des chiffres en très très forte augmentation. Il y a un petit biais dans cette étude-là, c'est qu'on a eu quand même un report du pré-atot zéro quasiment depuis cinq mois. Je pense que 80% des offres de pré-atot zéro bloquées depuis cinq mois sont sorties toutes le même mois, quasiment. Donc, il y a eu un gros report de volume d'activité sur l'immobilier neuf en crédit, je parle, qui est sorti en même temps. Et donc, les chiffres crédit logement du mois qui viennent vont être très intéressants à analyser sur ce point-là. En tout cas, on repart d'un point tellement bas en termes de volume de crédit que, voilà, même s'il y a un petit soubresaut, je pense que c'est beaucoup trop tôt pour parler de normalisation du marché. Et ensuite, il va falloir regarder de près ce qu'il se passe sur les prix. Mais en tout cas, quand je regarde froidement le sujet, aujourd'hui, la baisse des prix, même si c'est vrai que ça commence à se cumuler, à faire des chiffres intéressants, mais c'est encore loin de compenser l'effet de la hausse des taux. Donc, ce sera intéressant qu'on essaye finalement, avec nos compétences à chacun, de pouvoir voir ce point de pivot parce que j'y ai beaucoup réfléchi, moi, personnellement. Mais taux, parce que finalement, on va avoir des prix qui vont ne plus monter ou continuer à baisser très légèrement et puis des taux qui vont être amenés à baisser. On en est quasiment certain. Moi, j'ai eu des partenaires financiers qui m'ont encore averti d'une baisse de taux à venir au niveau bancaire pour le mois de juin. Donc, ça veut dire qu'il va y avoir aussi une action concurrentielle des banques pour aller chercher du client. Et donc, on pourrait se retrouver avec un point d'équilibre qui pourrait être atteint, finalement, entre cette partie prix qui a baissé doucement, mais sûrement pendant plusieurs années. Et puis, ces taux qui commencent à refluer. On part de novembre, décembre, où on avait des offres clients qui sortaient sur du 25 ans à 4,50. Aujourd'hui, toucher un 3,40, 3,50, 3,60, ce n'est pas du tout fou. Et on a donc gagné entre ces deux capacités d'emprunt 10, 12, 13% de capacité d'emprunt pour les acquéreurs. Oui, là, tu prends des cas un peu fort quand même. Quand on regarde les taux moyens, la baisse est quand même plus modeste que ça. Mais oui, il y a une baisse. Oui, je parle vraiment par expérience. On a vu beaucoup, beaucoup de dossiers fin d'année passée entre 4,30 et 4,50. Et aujourd'hui, on passe beaucoup, beaucoup de dossiers entre 3,40 et 3,60. Donc, je crois que moi, les chiffres que j'avais sur les taux moyens, c'était quoi? C'était une source Banque de France, je crois. Le point haut, c'était 4,20. C'était au mois de novembre ou décembre. Attention, ils donnent beaucoup de chiffres moyens sur 20 ans, la Banque de France. Et oui, c'est parce que je n'ai plus. Non, je crois que c'était toute durée confondue. Et aux dernières nouvelles, c'était retombé à 3,90. Donc, ça avait reflué de 0,30, ce qui est déjà pas mal. Moi, je vois beaucoup. Je vois beaucoup de baisse d'emploi vraiment en amplitude. Donc, en tout cas, ça redonne un peu de capacité d'emprunt face à des prix qui sont qui stagnent, qui baissent un petit peu. Voilà la marge. Finalement, presque 2% sur un trimestre, c'est pas neutre. Ça peut faire du 8% sur un an. Donc, c'est quand même une baisse qui est puissante dans un marché immobilier, sur un marché qui est réputé ne pas bouger. Mais encore une fois, cette baisse de prix, c'est des actes qui sont signés là et qui ont été négociés au T3 ou au T4. Donc, en gros, pour récapituler, les prix continuent à baisser au T1. Ça, on a les chiffres. Les volumes de transactions dans l'ancien continuent à baisser. On a les agences immobilières qui veulent qu'on baisse encore les prix, mais qui communiquent sur un retour des acquéreurs en agence. On a des courtiers qui communiquent sur un retour des acquéreurs dans les simulations d'emprunt. On a Crédit Logement qui donne finalement des bons signes avec une légère reprise d'activité sur sa dernière communication. Et donc, pivot, pas pivot, finalement, on ne sait pas. Oui, après, il y a le point noir dont tu n'as pas encore parlé, mais je suis sûr que tu as prévu de le faire. C'est le neuf. Ah, tu m'obliges à aller sur le neuf, Olivier. Le neuf, il faut être très transparent. C'est vrai que le neuf, c'est un marché qui est, je ne vais pas dire un épiphénomène, parce que c'est un phénomène qui est très important pour la construction de logements et pour le logement général, pour l'accession à la propriété. Ça représente en gros moins de 10% des opérations en France. Donc, même quand on voit dans les journaux, etc., la crise du neuf, on en parle, mais finalement, par rapport à son importance, pas tant que ça. Parce que les gens, le neuf, ce n'est pas instinctif et ce n'est pas quelque chose dans lequel ils se projettent souvent. On parle beaucoup des volumes de transactions, par exemple. On parle des volumes de transactions globales et on pense beaucoup à l'ancien. Donc, oui, le neuf est dans une crise cataclysmique. On parle encore, alors qu'on pensait vraiment, comme pour le crédit d'ailleurs, avoir touché le fonds avec des chiffres qui étaient déjà très, très bas en 2023. 2024 est prévu pour être la pire année de construction, lancement, autorisation, depuis 30 ans avec 2009 en gros et 1998. On retrouve des niveaux de construction qu'on n'a vu que deux fois en 30 ans. Et surtout, on a des mises en lancement qui sont de pire en pire. On a des lancements commerciaux qui, entre le premier trimestre 2023 et le premier trimestre 2024, baissent de 42%. Pour vous donner un exemple tout simple, dans les Hauts-de-France, qui est quand même un grand département, qui nécessite du logement et surtout qui nécessite du logement à bonne performance énergétique, on lance en tout et pour tout au premier trimestre 59 logements. Logements ou programmes ? Logements. Un programme quoi. Un programme. Donc, à un moment, c'est encore une fois, le neuf c'est encore un sujet différent de l'ancien. Oui, mais pour moi, c'est beaucoup plus grave en fait que ce qui se passe dans l'ancien. Parce que ce qui se passe dans l'ancien, bon, évidemment, c'est dramatique pour les professionnels qui en vivent. Mais bon, les Français restent logés, même si du coup, ils n'ont peut-être pas déménagé, mais ils ont toujours un toit. Alors qu'en fait, quant à une crise de la construction du neuf, c'est le volume marginal qui aurait dû venir accroître le stock de logements pour qu'ils suivent l'accroissement de la population qui ne sera pas là. Donc en réalité, ça veut dire des gens qui n'ont pas de toit. Et en plus, c'est pas à toi que je vais l'apprendre. Mais avec la durée du cycle de construction, si on a une année catastrophique, le deuxième année catastrophique comme 2024, ça veut dire que quoi qu'on fasse, même si avec un coup de baguette magique qui n'arrivera pas de la part du gouvernement, on nous apportait toutes les solutions d'ici la fin de l'année, n'importe comment pour les trois ans qui viennent, on est coulé, on est plombé, on est coulé et même pour un petit peu plus parce que c'est commercialisation plus la vente avec la création du projet, la commercialisation, puis la construction. Donc c'est plutôt cinq ans, entre cinq et sept ans que trois ans. C'est des projets qu'on aurait vu arriver sur le marché dans, oui allez, ceux-là, quand on parle des mises en vente, c'est trois ans, en gros trois, quatre ans. Et même si on remonte la chaîne, les aménageurs vont être de plus en plus réticents à mettre en vente des lots à des promoteurs parce que des fois, ils ne vont même pas atteindre le prix auquel ils s'étaient fixés, les grands aménageurs d'Île-de-France, mais il va y avoir des gros programmes d'ampleur qui vont être décalés dans le temps, ça me paraît une évidence là-dessus. La différence, et c'est pour ça que c'était un peu difficile de parler du neuf en même temps que l'ancien, c'est qu'encore une fois le neuf c'est un prix technique, ça veut dire que le promoteur lui, c'est une entreprise privée qui va lancer un programme et qui va se dire ok, si j'achète un terrain à tel prix, que je construis pour tel prix en fonction de tout ce qu'on m'impose, est-ce que j'arrive à le vendre tel prix pour avoir une marge de temps ? Si il n'y a pas, ils ne sortent pas les programmes et donc autant la dynamique du gouvernement qui est de se dire on va faire baisser les prix parce qu'il y a un prix de marché dans l'immobilier ancien, qu'il y a beaucoup de gens qui ont déjà remboursé une grande partie voire la totalité de leur crédit et donc de perdre 5, 7, 8 % finalement pour eux c'est possible, pour un promoteur lancer un programme en perdant 8% il n'ira pas et donc c'est là aussi que je suis souvent en discussion avec des agents dans l'ancien et je leur dis mais c'est pas pareil d'aider l'ancien et le neuf parce qu'en fait le neuf on lui impose des règles, on lui impose des normes environnementales, on lui impose des normes de construction, on lui impose un certain et on en a parlé beaucoup de fois avec Olivier, un certain nombre de logements HLM qui sont partiellement financés par les acquéreurs privés et le reste des acquéreurs du programme en tout cas et donc c'est normal que l'état qui impose tout ça puisse appuyer la construction pour permettre aux promoteurs au moins de ne pas être en marge négative sur des projets qu'ils lancent sinon personne ne construit et donc la crise elle est vraiment là parce que finalement on a beaucoup moins de mise en lancement commerciaux que d'autorisation, les autorisations de mise en chantier elles baissent peut-être 20 points et surtout les demandes de nouveaux permis ils baissent peut-être 20 points, c'est les lancements commerciaux qui sortent pas parce qu'ils se disent aujourd'hui on est dans une fenêtre de tir où si on vend quelque chose on va perdre de l'argent. Ils savent qu'ils vont avoir des stocks à écouler. Ils ont des stocks qui mettent aujourd'hui en gros entre deux et trois ans à s'écouler quand ils mettent un an en temps normal donc finalement et compte tenu de leur charge générale ils sont obligés de réduire leurs équipes. Et déjà tu as plusieurs points, la marge, quand les gens ont un temps de marge, je pense qu'ils n'ont pas conscience de la marge d'un promoteur, on est à moins de 10% ça dépend desquels mais en gros tu tournes entre 5 et 15% la moyenne c'est pas, la moyenne c'est plutôt entre 5 et 8, à mon avis t'es plutôt à zéro. Moi c'est très souvent que je négocie des lots et qu'on me dit Vincent le prix que tu me demandes non je peux te faire tant parce que de toute façon il faut que mon bilan il soit à zéro. Mon objectif moi en tant que gestionnaire de programme c'est d'être à zéro si je te fais ce prix là je suis pas à zéro. Et comme disait Olivier pour moi c'est un annonciateur c'est un domino sur le reste du marché. T'as moins de biens en location donc le marché locatif il est saturé, t'as de plus en plus de demandes, les gens ils te disent en agence immobilière j'ai mis une annonce j'ai 50 appels donc en gros j'ai trop de demandes pour les offres que j'ai. En suivant t'as les emplois du bâtiment qui sont en train de s'éclater donc ces gens faudra les reformer à un moment donné ou les retrouver mais dans quel temps parce que on dit 5 ans et le temps de redéposer et ton permis de construire, de trouver les terrains, de déposer le pc, retrouver les gens, retrouver des boîtes. Là à ce moment les CMI ils se cassent la figure parce que pareil les constructeurs de maisons. Et les chiffres que je donne les moins 42% de mise en vente c'est hors CCMI donc hors construction de maisons individuelles par des constructeurs où le particulier achète son terrain et fait construire une maison dessus ça on a enlevé le prêt à taux zéro en 2024 dessus c'est juste une catastrophe on a 50% de baisse des volumes en maisons individuelles c'est l'objectif du gouvernement donc bravo c'est réussi néanmoins c'est encore une fois à peu près 80 000 maisons par an qu'on construit pas donc si on cumule l'équivalent de 80 000 maisons une baisse des constructions de logements sociaux parce que ça aussi ça baisse du fait des règles de financement que le gouvernement en gros a modifié et de l'autre côté du neuf en collectif où on construit 150 000 170 000 logements par an dans des très bonnes années aujourd'hui on va plutôt être entre 80 et 90 000 donc moins 50% et si on cumule tout ça bah il manque 250 000 logements en gros par rapport à une année où ça irait et où déjà on en construisait pas assez par rapport à nos flux naturels de migration à la décohabitation et donc quand on voit ça de l'extérieur on se dit ça n'a aucun sens ça n'a aucun sens moi j'ai parlé avec des gens assez proches du gouvernement la dynamique aujourd'hui ne sera a priori pas d'aider de toute façon ce marché là l'idée c'est de le laisser recouvrer sa santé seule il se crée des anticorps en quelque sorte et donc de se remettre au niveau que le marché accepte donc sur l'ancien c'est à mon avis peut-être possible de faire craquer des vendeurs sur le long terme d'attendre que les taux baissent pour que l'on puisse reprendre une dynamique de solvabilité sur le neuf malheureusement on peut pas injecter une maladie quand je dis ça c'est un peu c'est un peu fort mais mettre des normes faire participer le privé au financement du public et toutes ces choses là et de l'autre côté dire que les prix sont trop chers qu'il faut absolument les baisser tout en mettant 20% de pva sur chaque logon livre donc donc voilà je pense que l'ancien à mon avis à moi on parlait pivot pas pivot je me dis pivot dans l'ancien on ne doit pas en être très loin a priori pour moi quand je vois les volumes de reprise d'acquéreur et la baisse des taux qui arrivent dans le neuf à mon avis on n'est pas prêt de resouffler sur les volumes je te rejoins du coup tu dis baisse des taux qui arrivent donc là d'accord il ya une cause donc une conséquence tu dis si jamais on disait ça serait un pivot parce que les propriétaires baisseront leur prix ça je suis combien que non les gens ne feront pas pas pour aller dans une maison qui sera plus petite avec un taux de crédit plus cher je les vois pas aujourd'hui en tout cas les gens que je que je côtoie en agence immobilière quand j'y vais leur volonté n'est pas là mais de toute façon quand bien même les taux et les prix baisserait sur l'ancien oui ça peut permettre aux transactions d'un ancien de repartir et ça ne résout en rien le problème du neuf mais le neuf ni du neuf ni du locatif parce qu'il n'y aurait pas de nouveaux logements et donc si à côté de ça et je doute que ça change on reste sur des flux démographiques migratoires etc qui sont ce qu'ils sont on se prépare des situations sur le plan social qui vont être absolument d'accord indépendamment des prix le constat est partagé pour le coup et d'ailleurs la baisse de l'immobilier a un fort impact sur les villes il y a une baisse des dotations par rapport aux baisses des transactions qui est hyper importante et qui dit pas de pas d'argent dit pas d'école pas de nouvelles écoles donc la ville stagne en elle-même sans immobilier c'est l'état aussi un là il y a un 21 milliards dans les caisses de l'état mais il y en a quand même une partie qui vient de l'immobilier et ça il n'y a toujours pas d'immobilier qui est fou c'est qu'ils se rendent compte que l'immobilier ça rapporte du cash et j'ai l'impression qu'ils font toutes les mesures qu'il faut pour plomber l'immobilier alors certes tu veux une baisse de prix mais en fait à quel prix justement tu veux cette baisse c'est quoi en fait tu tires une balle dans le pied j'ai l'impression c'est un peu comme la personne qui a messi pour dire je veux payer moins d'impôts ok mais c'est quoi ton objectif derrière il veut une baisse de prix mais pour en faire quoi pour que les gens puissent se loger puisse accéder aux logements en gros c'est ça pourquoi tu construis pas plein c'est illogique de façon moi je ne crois pas à la dynamique qui serait que des gens aussi bien formés croient à ce discours à mon avis il y a une problématique liée peut-être aux agences de notation j'imagine où il y a des besoins de restrictions budgétaires qui permettent politiquement de ne pas créer de vagues c'est beaucoup moins douloureux d'enlever le prêt à taux zéro et de gagner un milliard par exemple ou d'enlever le pinel et de gagner un milliard alors on ne gagne pas vraiment un milliard mais sur le papier dans le communiqué on gagne un milliard que d'enlever une partie des appels ou d'enlever des aides sociales je suis pas convaincu par cette analyse parce que pour moi il ya une vraie stratégie de rediriger l'argent aussi depuis les annonces tu vois clairement une orientation politique qui est claire sur le logement ça veut dire que le logement en gros on s'en fout et on va rediriger l'argent vers des livrets vers des actions des obligations et tu as du mal à se loger dans une start-up voilà tu peux en j'ai des je peux mettre des lits même ici je peux te mettre des lits de temps si tu veux on va bientôt installer des temps pour les dirigeants non mais après en tout cas c'est vrai que sur le plan des recettes fiscales c'est un non sens c'est une balle dans le pied comme tu dis mais donc moi c'est toujours que ça interroge effectivement est-ce qu'ils savent pas compter qu'elle est le mobile c'est impossible qu'il ne sache pas compter qu'elle est le mobile quand tu fais des lois fiscales et que tu te rends compte qu'entre deux tu t'es trompé sur les chiffres comment tu maîtrises pas les droits de mutation à ce moment là ils le savent donc comment t'arrives à cette décision là il faut que ça soit une connaissance tu connais le principe de hanlon je crois que j'ai souvent cité ici on recommence avant de ne jamais expliquer par j'ai oublié ah oui ne jamais expliquer par le complot ce que la bêtise suffit oui oui tu l'avais déjà expliqué mais du contraire c'est quand même ma test alors pour moi il n'y a pas de complot mais il n'y a pas de bêtise c'est un calcul simple politique court terme c'est une difficulté pour les termistes c'est pas l'intermiste quand tu dis non mais après la notation tu veux présenter un bilan à l'annété où tu as moins de temps soit disant un équilibre où tu as moins de charges ok à l'annété ça peut marcher sauf que sur ton long terme plus de propriétaires plus de taxes foncières plus de taxes à priori voilà moi moi ma vision à moi c'est qu'a priori il n'y a pas de vision à terme il n'y a pas de vision à terme dans la vision à long terme le logement fait toujours gagner beaucoup plus d'argent à toute personne en fait qui va qui va le subventionner que aujourd'hui on n'arrive pas à loger les étudiants les gens malheureusement séparent de plus en plus ils n'arrivent pas à se loger les seniors ils peuvent plus se loger il y en a ils peuvent plus payer la maison de retraite et avec tout ça t'arrives à dire le chiffre de la rentrée on l'avait dit à 16% des étudiants qui arrêtent leurs études à cause d'un parcours sup parce qu'ils n'ont pas ou qu'ils se réorientent parce qu'ils n'ont pas la capacité à se loger en fonction du diplôme qui est souvent où ils ont été pris non mais c'est assez fou comme chiffre la rochelle donc là où j'habite il y a un hôpital donc j'ai une amie qui est les infirmières restent pas parce qu'ils n'arrivent pas à se loger bien sûr il faut un airbnb un mois pour trouver ils trouvent pas et repartent et puis ça crée un logement très très cher on va plafonner les loyers et à côté les infirmières sont obligés de se loger en airbnb dans le centre de la rochelle enfin on crée des on crée des folies en quelque sorte mais donc le calcul est court termiste et ils sont bons en maths sur un annété mais ils sont pas bons en maths tout court donc juste il y a un calcul politique je ne crois pas que des gens qui aient fait l'ena ou polytech soient pas capables de faire des entrées et des entrées et des sorties je te l'accorde mais en même temps il est peut-être meilleur en maths qu'en agri le gars il est pas voilà c'est que des gens extrêmement bien formés donc à mon avis on est plutôt sur de la communication effectivement court termiste l'immobilier en recul par rapport au financier c'est une idéologie oui mais bien sûr ce que disait jérémy de valoriser les actifs circulants plutôt qu'à l'immobilier qui sera un actif immobilisé quoi en gros sauf que quand tu vas devoir loger tes habitants ça va être compliqué de leur dire on va le combattre on va finir géant après c'est une vision Macron il a toujours dit Macron qu'il avait cette vision au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier au niveau de l'immobilier C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est ça ce qu'il y a autoballard C'est pas une nouveauté mais finalement les plafonds de loyer sont à peu près les mêmes que le Pinel, les modalités sont différentes mais le gain fiscal est finalement assez équivalent 10 contre 12, 18 10 contre 18 mais tu amortis le bien du fait que t'es en société donc Tu peux même aller à la revente Oui d'accord mais en tout cas tu vois avec l'amortissement pour une société par rapport à un particulier qui amortissait rien du tout Moi ce qui m'échappe dans tout ça c'est que Pinel bon avec les défauts que ça avait ça rencontrait quand même un public d'investisseurs parce qu'il y a un attachement des français à la pierre pour préparer sa retraite etc Là on est en train de dire c'est pas grave ce sont les institutionnels qui vont se substituer finalement à l'ancien public d'investisseurs privés sauf que les investisseurs institutionnels ils ont fui l'immobilier résidentiel dans les années 90 pour plein de raisons mais les deux principales je dirais encore plus aujourd'hui ce sont les rendements comparés entre de l'investissement du locatif résidentiel et des produits financiers type obligataires etc Presque du monétaire il y a pas très longtemps Ça tient juste pas la route donc ils préfèrent acheter de l'OAT je vois pas pourquoi ça changerait Parce qu'on peut leur tordre un peu le bras Oui mais alors oui bien sûr tu peux convoquer les assureurs à Bercy comme tu l'as fait il y a deux mois et leur tordent le bras pour qu'ils mettent 600 millions sur la table mais combien de logements tu construis avec ça c'est ridicule Et puis il y a une autre raison fondamentale quand même aussi qui a fait fuir les institutionnels c'est le déséquilibre dans le rapport de force locataire propriétaire Voilà et ça ça fait très très peur aux institutionnels qui veulent pas avoir à gérer ce genre de trucs Encore une fois ça c'est quelque chose d'assez dogmatique c'est que malgré tout le logement dans ce cas là on se rend compte que c'est quelque chose d'essentiel et malgré tout c'est vrai que le rapport de force il y a d'ailleurs eu récemment des affiches du gouvernement moi qui m'ont horrifié mettant en scène des propriétaires quasiment comme dans un film d'horreur Je sais pas si vous les avez vu mais je vous les montrerai après c'est assez dingue parler du propriétaire et on voit un homme très nerveux très méchant et c'est très étonnant comme position dogmatique mais après on peut comprendre aussi qu'à partir du moment où on est sur le sujet du logement qu'il y a des familles il y a une nécessité de protéger aussi On peut justifier tout ce qu'on veut mais à la fin dans une économie capitaliste qu'on veuille ou non t'as besoin de capitaux derrière les pierres Et c'est pour ça que d'ailleurs cet investissement LNI on en a parlé la dernière fois il n'est pas exclu on est une belle surprise à la fin de l'année avec une ouverture un petit peu plus large T'es dans le secret des lieux toi Non mais quand tu dis belle surprise putain Sianouel tu montres ça regarde le c'est comme si ma grand-mère nous fait un bouquin à la roue ça C'est bien déjà ça aurait pas rien Les dernières nouvelles c'est qu'en tout cas ça n'a pas été discuté dans le cas du projet de loi logement actuel parce que c'est une mesure fiscale et que toute mesure ayant une incidence fiscale doit passer dans le projet de loi de finances et donc ce sera pas avant le 1er janvier 2025 et avec les discussions à l'assemblée pour le PLF OT4 2024 Et puis comme d'ici là la note de la France aura été dégradée Et bien justement maintenant on pourra dépenser L'autre mesure qui a beaucoup fait parler bah après c'était aussi un gros allumage de feu sur la partie mobilité du parc HLM notamment avec les plafonds de revenus notamment avec les plafonds de revenus sur plusieurs années qu'on puisse quitter son HLM dans certaines conditions Je vous recommande une lecture je sais pas si vous avez pris le temps de le faire le rapport de l'ancien préfet Michel Auboin Pas du tout Sur le parc HLM qui est sorti il y a deux mois je crois Bon c'est costaud hein faut se le coltiner mais c'est passionnant et il montre l'effondrement progressif ça s'est joué très progressivement du taux de rotation du parc HLM Il y en a plus à mon avis C'est tombé à 7% je crois Je crois que l'âge moyen des locataires est maintenant au-dessus de 50 ans Et en fait il remet ça en perspective historique et il l'explique très bien d'ailleurs enfin moi je suis pas un spécialiste de ça j'avais appris ça en le lisant mais dans les années 60 quand on met en place les programmes HLM c'est évidemment mis en face de politiques migratoires très importantes mais c'est construit c'est conçu comme du logement provisoire Bien sûr c'est toute l'idée d'aller à HLM C'est de temps que tu trouves un travail que tu es déremis etc et puis après tu pars dans le parc locatif privé où tu accèdes à la propriété et tu laisses la place à quelqu'un d'autre parce que les flux migratoires vont se poursuivre et ça a été complètement dévoyé progressivement et c'est devenu dans de très nombreux cas du logement à vie Et on a tous connu enfin moi j'ai connu j'espère qu'ils ne se reconnaîtront pas si J'ai connu un proche collègue qui gagnait très bien sa vie un type adorable qui était en logement HLM et qui est resté mais pendant une dizaine d'années alors qu'il avait très très confortable Alors ce qu'on dit souvent c'est que quand il dépasse les plafonds il y a des surloyés qui sont facturés ce qui est vrai Tu n'arrives pas au loyer marché Mais même avec ces surloyés tu es encore bien loin d'un loyer marché et du coup il paralyse le parc Mais quand tu accumules la durée pour obtenir le HLM parce que ton dossier de base il change donc je trouve que c'est 7 ans ça dépend des zones Oui Oui c'est 7 ans J'avais lu 7 ans de moyenne mais ça dépend des zones quand même Ça dépend des zones mais dans les grandes villes ça doit être ça Alors Paris en tout cas c'est quasiment 10 ans je crois Maintenant c'est même les 3 ans de dossier Leur famille évolue, leur revenu évolue je leur souhaite et ils restent là On avait des députés, je crois que c'était Chevelman qui était dans les zones HLM Non mais même il y a encore un, comment il s'appelait, Martin Sbilongo le député LFI aussi qui était dans les zones HLM C'est pas Martin Piché aussi qui était LFI ? Bon après elle a été députée très récente mais lui il était député depuis quelques temps et puis il avait toujours son HLM Moi ce qui m'a choqué Olivier, au delà du fait que la mobilité c'est nécessaire finalement dans un parc HLM, surtout avec ce qu'on a dit avant, c'est-à-dire qu'on en construit moins, c'est compliqué si on ne fait pas bouger les gens Oui mais alors c'est aussi là que ça pose problème en fait Parce que cette mesure là de durcir un peu les règles du jeu pour remettre de la mobilité dans le parc HLM, en soi moi je trouve ça bien Si on nous avait annoncé ça il y a 5 ans j'aurais applaudi des deux mains Mais le faire maintenant ça soulève quand même une question Oui ils vont aller où ? C'est que le marché locatif est ultra tendu, même pour quelqu'un qui a des beaux revenus Où vont-ils se lever ? C'est une vraie question de fond, sur la question de bon sens moi j'ai quand même été choqué de voir les plafonds de revenus pour sortir d'un HLM Vous les avez vus ? C'est pas moins de 10 000 pour un couple je crois Un couple sans enfant ? Actuel mais ils vont les baisser du coup Oui mais les baisses de 20% tu passes à 70 000 net, je crois que c'est en RFR Non c'est du net, de toute façon c'est du déclarable, toutes les mesures d'état sont sur le déclarable Non mais t'imagines ? Non mais qui ? Ca veut dire que t'as un couple qui gagne Mais tu rentres avec combien à la base ? Parce que les plafonds au début c'est pas cela, pour rentrer dedans C'est pas les mêmes Si je crois Non mais attention, en fait t'as un plafond d'éligibilité à l'entrée Tu dois respecter mais uniquement l'année où tu rentres Il est là le problème Et ensuite tu pouvais de mémoire aller jusqu'à 50% au dessus de ces plafonds là Une fois que t'étais installé tout en restant en place sans que le bail soit remis en cause Juste t'avais à payer des surloyers dans certains cas mais on pouvait pas remettre le bail en cause Et du coup c'est comme ça que t'arrivais à des 90 000 euros C'est incroyable, 90 000 euros pour un couple pour qu'on commence à te demander Tiens peut-être qu'il faudrait que t'ailles trouver autre chose qu'un HLM Quand on me dit qu'il y a 8% du parc qui est occupé par des gens qui sont au dessus de ça Moi ces chiffres là ils m'inquiètent Tu sais c'est comme ça quand on arrive à une situation où on a 21% des foyers français qui sont en HLM Et qui généralement touche aussi les allocations de logement C'est le chiffre le plus élevé d'Europe Donc voilà c'est des chiffres qui sont quand même assez dingues Et le bon sens de la mesure moi me fait dire Malgré le fait que je suis d'accord avec Olivier Faire bouger des gens quand il n'y a pas de solution de repli C'est quand même assez aberrant Même s'ils ont de l'argent Bon ce sera quand même moins dur pour eux dans ce marché tendu de trouver quelque chose de sympa Que ceux qui en ont vraiment besoin Est-ce qu'ils les feront vraiment partir ? C'est quoi la procédure ? Ça fait que de la com' Mais en tout cas de prime abord avoir une idée qui dit Il y a 400 000 logements libérables Sur des gens qui sont au dessus de ces plafonds là Qui sont des plafonds très élevés A mon avis il faut les faire partir Après Attention Je soutiens mais Ça reste un jeu de chaise musical Bien sûr et c'est de la com' Le faire ça ne crée pas pour autant 400 000 nouveaux logements Donc à la fin Il y a quelqu'un qui a une petite chaise pour s'asseoir C'est ça, on est d'accord Il vaut mieux que ce soit la riche qui n'ait pas de chaise Qui trouvera toujours une chaise En banquierie au moins Après il y a aussi des effets d'annonce Quand on regarde dans les détails Il y a un truc qui me fait sourire Enfin pas tant sourire que ça Mais que je trouve en réalité assez triste C'est Ils font tout un effet d'annonce autour du fait que Ils ont repéré que Certaines personnes Qui sont en HLM Qui profitent de bénéficier de HLM Ont par ailleurs Des résidences secondaires à l'étranger Ils ont gardé une maison au pays Quelque part Et que maintenant ils vont regarder ça Et que ce sera aussi un des critères Pour mettre fin au bail Mais déjà en France Je doute beaucoup de leur capacité à repérer Que quelqu'un... Maintenant t'as quand même la déclaration des biens immobiliers Imaginez à l'étranger C'est infaisable Donc c'est juste des effets d'annonce Moi je suis quand même pour la vérification du patrimoine Parce que je suis sûr que Sur la newsletter Imo Solo de Jérémy On a vu des dizaines et des dizaines de fois Si vous êtes en HLM, gardez votre HLM Euh... C'est dans le numéro de Jean-Luc Le 1er mars et avril à mon avis Dans Saleréo, puis je le soutiens Oui allez, vraiment gardez le HLM C'est dommage, vous avez le meilleur loyer de marché trop élevé Je pense qu'on a tous eu un pote Enfin moi, c'est des discussions que je me vois même avoir Avec des gens que je connais Ils me disaient, bon bah je reprends le HLM de ma mère Parce qu'on peut pas le lâcher Tellement le loyer est bas Et qu'en fait, tu ne peux pas envisager Même si tu déménages, même si ta vie elle change Tu n'enviseras jamais de le lâcher Parce que t'es tellement bas Faut qu'il y ait quelqu'un qui le leur prenne dans tous les cas Voilà, c'est rentable de le garder dans tous les cas Et puis, ces gens là, au lieu d'aller acquérir et faire marcher le marché Ils vont prendre un AVS Et puis ils vont prendre un AVS là Et donc finalement, c'est des propriétaires déportés Alors qu'il y a des gens qui ont besoin vraiment de logement social Donc moi je suis pas contre toutes ces mesures là Objectivement, personnellement Ça va être quoi le résultat ? Est-ce que vraiment ça va être fait ? Franchement, aucune idée Tu sais que ça va prendre combien de temps De dénoncer tous les beaux, les machins Franchement, aucune idée Moralement, je suis plutôt pour l'idée Après, c'est sûr que Les arguments du ça se fera jamais Et en plus, virer des gens pour les mettre Alors qu'il n'y a pas de logement, c'est quand même un peu con Je suis d'accord avec vous Ils font cette annonce quand même dans une période Dans la pire période pour Pour le marché locatif Et ils disent, on va foutre les mecs dehors parce qu'ils n'ont pas le revenu Bon, c'est pas sérieux Heureusement, à côté de ça Ils font des choses infiniment sérieuses Sur d'autres sujets Tels que La douzième réforme de la prime rénov Ah vous allez sur la prime rénov Non, je voulais me bloquer Quelque chose d'abord La prime rénov, on y viendra juste après J'avais vraiment envie d'avoir votre sentiment Sur ce que j'appellerais Le couac majeur De la loi CSF Qui n'en était pas une Ah la fameuse Proposition de loi COS Qui est donc Partie quand même, il faut le savoir En courant janvier Cette proposition de loi Elle a été mise A l'ordre du jour pour être évoquée En commission des finances En avril, c'est ça ? Pour un passage au parlement Fin avril, elle a été vue en commission des finances Elle passe On peut revoir le déroulé Mais pour rien Pour qu'il ne se passe rien Il la retire Trop d'amendements Une grande poubelle Je vous laisse y aller Moi je vais y aller au Napalm Donc il n'y aura plus rien à raser après Moi simplement pour vous dire C'est un sujet qui m'a beaucoup intéressé Parce que je considère que le HCSF Est bloquant pour beaucoup de primo-accédants Il est bloquant pour la Primo-location Primo-accession locative Donc ça veut dire qu'aujourd'hui Quelqu'un qui est propriétaire ne peut pas acheter un bien pour le louer A cause de l'endettement réel Et du HCSF, ça a bloqué totalement ce marché Et pour moi cette loi Elle n'a aucun sens Donc pour être très transparent Moi j'étais très en suivi de cette loi Parce que je trouvais que c'était quelque chose qui faisait sens C'était quelque chose qui avait beaucoup de bon sens Et donc j'ai suivi Toutes ces débats Je n'étais plus à l'assemblée Je les ai regardés Ah c'était une télé-réalité J'étais effaré de voir à quel point Les députés ne connaissent rien Ni au sujet du logement, ni au sujet du crédit Lionel Kos connaissait son sujet Il faut lui rendre sain Oui, oui, oui Je suis d'accord, il connaissait son sujet Et deux, trois autres Avaient quand même des points de vue Un petit peu étayés Tous les autres étaient sur des banalités pures Où on allait taper du DOM Donc à gauche Non, non, non, il faut baisser les prix Et puis il faut donner du logement social A droite, il faut tout supprimer Tout est nul Et donc c'était un peu compliqué à suivre Parce qu'il n'y avait rien à apporter Donc on se battait plus pour savoir Combien il y aurait de femmes et combien il y aurait d'hommes Mais en fait il y avait quand même une majorité qui se dégageait assez nette Pour avancer sur une réforme Mais justement Et remettre un peu le HDSF à sa place Mais ce qui est dingue C'est que bien que sur le fond Ils étaient à peu près d'accord en majorité là dessus Ils se sont tellement écharpés Sur les modalités Qui n'intéressent personne Que à la fin Et combien de députés Et la parité dans le cadre du HDSF Et on a débattu des heures Là dessus pour finalement retirer la loi Est-ce qu'il fallait la parité homme-femme Est-ce qu'il fallait deux, quatre Ou six représentants Est-ce qu'il fallait qu'à l'intérieur de ces deux, quatre ou six Il y ait une égalité Hommes-femmes, femmes-hommes Et alors tenez vous bien Il y a même eu un amendement qui a été voté d'ailleurs Pour réécrire Tout le texte de loi En écriture inclusive Pour au final Le mettre à la poubelle Voilà à quoi on paye nos députés Ils l'ont fait en écriture inclusive ? Bah ils ne vont pas le faire Il a été mis à la poubelle Le travail d'écriture Donc tout ça pour dire que c'était quelque chose Qui moi m'a beaucoup intéressé Qui m'a remis en perspective Le manque de compétence Sur nos sujets De beaucoup de nos représentants d'état Et qui malheureusement C'est la montagne qui a accouché d'une souris Ca aurait pu être très intéressant Pour le marché, très intéressant Pour les acquéreurs Ca aurait pu donner de l'air aussi aux établissements bancaires Pour prendre leurs propres décisions Le débat a quand même été utile de mon point de vue Pour ceux qui ont pris la peine de l'écouter Comme nous, les mazots Parce qu'il a quand même fait ressortir Des choses Que moi je n'avais pas en tête D'abord Personne n'est capable aujourd'hui Nous Les députés, la Banque de France Personne n'est capable De mesurer les impacts Des normes HCSF Personne, il n'y a aucune évaluation Qui existe Alors moi si tu veux je peux t'en donner un Parce que je vois beaucoup de gens Qui me répondent sur les réseaux sociaux Quand je parle du HCSF Justement comme tu dis Ca n'a aucun impact Ca n'est pas mesuré C'est quand même fou Sur des normes qui sont imposées aux banques Qui ont commencé à être introduites en 2019 Qui impactent quand même la vie des français De façon lourde Qu'on n'ait jamais eu La présence d'esprit de se dire Si on met en place des règles Ce serait bien qu'on puisse mesurer dans le temps L'effet De ces normes Ca n'existe pas On ne sait pas combien de dossiers sont rejetés Par les différentes banques J'invite tous ces évaluateurs A aller soit Chez des vendeurs d'immobilier neuf Soit chez des producteurs de crédit Tu ne me comprends pas Il n'y a pas d'évaluation Ce qui est choquant C'est qu'on ne puisse pas les mesurer Ca permettrait d'avoir une discussion objective Ca pourrait s'évaluer Non parce qu'à la banque finalement Par exemple les courtiers depuis des années Depuis deux ans Simulent à 34,9 Ca veut dire que C'est aujourd'hui 30-40% du marché Le marché du courtage La banque ne voit que ce qui rentre dans le HSS Parce que c'est éludé avant Le courtier pourrait transmettre une data Ceux qui étaient au dessus de 35 Que je n'ai pas transmis parce que je savais qu'ils n'étaient pas dans le marché Non parce que les gens font des cafards Les courtiers ont Les gens font des capacités Les courtiers ont les limites les gens Ils y vont Le particulier souvent il y va Quand tu vas voir le courtier qui te dit 34,9 ça passe, 35,5 ça passe pas Tu signes à 34,9 sinon tu signes pas Le courtier donne une data disant j'ai fait mon dossier Les courtiers ont communiqué Certains d'entre eux Sur des taux de refus La banque de France Les a ridiculisés en expliquant Qu'il n'y avait aucun fondement Et par ailleurs Par ailleurs C'est en réalité beaucoup plus difficile qu'on croit De mesurer ça même dans un réseau de courtage Parce que Le client qui est venu En tout début de process, qui a juste passé une demi-heure Avec un courtier et puis qui s'est rendu Compte très rapidement Qu'il n'était pas réaliste, que c'était beaucoup trop tôt Pour lui, qu'il n'avait pas d'apport personnel Il rentre chez lui Le courtier il va pas s'embêter A saisir le truc dans le système informatique Donc ça laisse pas de fond Franchement moi Pour le voir les gens sont Beaucoup brisés à 34,9 et les gens qui viennent En disant tiens j'aimerais acheter un locatif Ah désolé votre endettement dépasse 35 vous pouvez pas Et c'est des A mon avis des milliers des milliers des milliers De gens qui ont dit juste vous pouvez pas acheter Et en fait cette data là remontera nulle part Honnêtement je ne sais pas dire l'impact Mais je trouve ça choquant Moi je peux te dire opérationnellement Chez nous, chez côté neuf Ca a un impact majeur Et pourtant on fait que de la résidence principale Alors j'imagine Chez les vendeurs de locatifs L'impact majeur que ce soit dans l'ancien ou dans le neuf Que ça peut avoir Le primo investissement locatif Un propriétaire Qui a un crédit sur le dos de moins de 5 ou 10 ans Qui veut acheter un locatif Aujourd'hui il ne peut plus Il ne peut plus Mais t'as raison quand tu fais les audits Premier point que tu rates c'est l'endettement Si il est en dessous que ça marche Tu vas lui proposer du locatif Si il est environ à 33 tu diras c'est mort Même à 30 ça passe pas Et donc ta data elle ira nulle part parce que tu dis à ton client c'est pas possible Non c'est pas possible Alors l'autre point que moi j'ai découvert pendant les débats C'est que dans ce haut conseil De stabilité financière Il n'y a qu'une personne Qui est en mesure de fixer De mettre des sujets à l'ordre du jour C'est François j'imagine C'est le gouverneur Donc Il est le seul capable de mettre des sujets à l'ordre du jour Et il est le seul capable De faire des propositions Au conseil Donc Bruno Le Maire qui est quand même président De ce haut conseil En réalité en creux Un président consultatif Il arrose les chrysanthèmes C'est un président consultatif C'est juste fou A la limite j'ai envie de dire Maintenant que je comprends mieux le fonctionnement de ce haut conseil Je ne comprends même pas pourquoi Il a d'autres rôles que je ne conteste pas Mais je parle sur une norme de crédit immobilier A la limite Que le gouverneur fasse ça dans son bureau Il n'y a pas de conseil Il signe un papier et puis on n'en parle plus Il est en conseil avec lui même Et d'ailleurs Ce débat Qui finit en eau de boudin Nous vaut quand même Désormais le progrès suivant C'est que avant On avait malgré tout Des communiqués Alors bon Sur la réunion en disant Tout va bien madame la marquise Qui nous disait quand même vaguement Ce qui s'était passé Et quand il bougeait un curseur Pourquoi il le faisait etc On a une réunion Et là c'est terminé Ca fait 6 mois qu'on n'a plus de communiqué C'est devenu l'opus d'AI On voulait un peu plus De contrôle démocratique sur cet instant Et désormais On n'aura plus aucune visibilité C'est juste fou On a déjà bien avancé Dans le temps de cette émission Les amis Je ne vais pas lancer Olivier mais je te garde un sujet Pour la prochaine fois Je crois qu'on va avoir le droit Et on pourra en débattre Dans nos sujets de juin On va avoir le droit Peut-être pour une des premières fois La deuxième fois je crois A une baisse de taux de la BCE avant la Fed Et ça Ca sera un beau sujet On n'était pas très éparillés ensemble les mois précédents Donc ce sera un sujet pour la prochaine fois Vous étiez parti je crois Sur la nouvelle refonte de la prime rénov Qui est un sujet que connait très bien Jérémy Donc je vais te donner la parole là dessus Effectivement 12ème simplification Ca doit être très simple maintenant 12 simplification C'est enceintin A mon avis il suffit de dire prime rénov et t'as le virement C'est tellement enceintin C'est tellement enceintin Qu'ils doivent maintenant créer des postes D'accompagnateurs Mais en fait Ce qui est marrant Sur cette 12ème réforme Sur la prime rénov Le gouvernement revient juste en arrière Et en 3 mois Bon on peut saluer au moins la réactivité du gouvernement Ca on peut saluer puisque On rappelle en janvier nouvelle monture de la prime rénov Qui dé-focus Sur les rénovations globales En gros c'est des rénovations Assez chères où il faut tout refaire Mais on peut avoir un taux de remboursement Intéressant qui est allé jusqu'à 90% Bon selon les revenus On est d'accord C'est pour ça que je précise Modulo revenu, modulo etc Là et donc Ca avait écarté ce qu'on appelait Le geste monotravaux Ca veut dire que je refais juste L'isolation de mes fenêtres Les murs etc Et en fait en 3 mois Il y a eu moins 40% De dossiers déposés Ils se sont rendu compte de leur budget Le budget moyen explosait bien sûr Les gens même s'ils étaient remboursés à 90% Il fallait qu'il les avance Il fallait qu'ils prennent un crédit Et puis il n'y a pas tant de gens que ça qui sont remboursés à 90% Et en plus de ça C'est des familles C'est des croisements de critères aussi C'est quand même difficile de trouver des gens Qui sont au chômage quasiment Et qui ont pour 70 millions de travaux à faire Ca n'arrive pas tous les morts On avait bien rigolé je crois C'était une catastrophe Et du coup en 3 mois donc en mars Ils ont revu Des mesures supplémentaires Ils remettent des forfaits Pour les monotravaux Donc on peut avoir des aides maintenant Donc on peut rechanger que ces fenêtres On a une réforme Une petite réforme C'est dommage qu'ils n'ont pas été plus loin Sur les entreprises RGE Donc les entreprises qui peuvent faire ces travaux Qui sont je crois en baisse massive d'ailleurs Donc il y a eu une baisse et ils essayent de revitaliser Donc là ils ont assoupli Un peu Les moyens d'accéder à ce label Pour viser les petites et moyennes entreprises Parce qu'en fait Administrativement c'est tellement lourd Que c'est très très compliqué pour des petits artisans Ou même des entreprises moyennes D'accéder à ce label Donc ils ont assoupli ça Au niveau de la démobilisation des dossiers Etc Mais je trouve que ça va pas encore assez loin sur le RGE Honnêtement c'est un label Qui est compliqué parce que Bon administrativement c'est une chose En termes de flux financier Où les entreprises sont payées À 18, 20, 24 mois On est artisan On est une équipe de 5 personnes On peut pas se permettre d'attendre 20 mois Le paiement Qui met autant de temps à payer que les promoteurs À construire des immeubles C'est tellement une usine à gaz Que aujourd'hui moi sur des dossiers A part si je suis obligé Ca vaut même pas le coup de la demander des fois C'est ça qui est agréable Mais c'est tellement complexe Que t'as même pas envie de les utiliser J'avais compris l'idée moi De la fin du geste unique Mais c'était à peu près certain que ça fonctionnerait pas Parce que quand tu prends les données C'était sûr que les gens comme tu dis Les gens au chômage qui pouvaient se permettre De faire 50 000 euros de travail La rénovation totale d'une maison c'était compliqué Maintenant est-ce qu'en changeant juste les fenêtres d'une maison On va atteindre les objectifs Du gouvernement C'est ce que disait Quelqu'un du ministère du logement Il a dit Vaut mieux un geste que pas de geste du tout C'était ça la philosophie de la réforme Moi au nom de l'immobilier neuf Je passe un message au gouvernement Vaut mieux un geste que pas de geste du tout On va garder cette phrase là de Jérémy Mais parce que autant refaire une fenêtre Que de rien faire Parce que t'as pas les moyens de refaire toute ta maison On va dire C'est un remboursement C'est le même mec qui rembourse les voitures électriques Et t'es dans la merde De toute façon t'auras pas le choix 2035 y'a plus de voitures thermiques Y'a eu un report Mais par exemple En rénovation globale Ca s'est arrêté brutalement Les artisans souffrent en rénovation énergétique Y'a plus de chantier Ils avaient mis en tant que maison individuelle Si tu faisais un DPE en demandant de l'aide Si ta maison était F ou G C'était forcément rénovation globale Donc en gros tu te retrouves avec ta maison Avec un DPE faible C'était 100 000 euros ou rien Ou on ne prête pas Et généralement ceux qui ont des F ou des G C'est forcément des gens avec un peu moins de pouvoir d'achat Que ceux qui ont acheté du récent Ou du neuf C'est là que la cohérence allait être à chercher L'objectif il était compréhensible Mais ça n'a pas marché Et donc retour en arrière Prends l'habitude jusqu'à la 13ème Oui On met ma main et on aura une 13ème simplification Avant la fin de l'année Mais à la fin on va être sur quelque chose de très très simple C'est compliqué à la fin 13 mois ça va être très très compliqué Je peux comprendre que tu veux illimiter Les effets de seuil etc Pour ça qu'il y a beaucoup de barème Mais fais quelque chose de simple Un facture, un DPE, une entreprise Remboursement quasiment Dans la semaine ou dans les 15 jours Et en fait t'as réglé le travail Juste en faisant ça Au contraire tu vas même économiser Je pense Parce que t'as pas besoin d'autant de gens Si tu mets un peu d'informatique dedans Et voilà en fait Et le travail il sera très bien fait Mais c'est la France On aime toujours ajouter de la complexité administrative Il faut bien s'occuper On parle de la complexité On simplifie On simplifie La 13ème c'est bon Alors les garçons On a encore une fois très bien avancé dans l'émission Je vous propose une petite rubrique de fin Qui me paraît un peu sympa C'est qu'on explore ensemble Les incroyables propositions du mois Alors elles sont faites Par plein de gens Ce mois-ci on a des compétiteurs acharnés Des organismes représentants Des corporations On a la BCE qui s'y met Evidemment Comme tous les mois Moi j'ai deux sujets Peut-être que vous en avez d'autres J'ai la FNAIM Alors la FNAIM vous le savez Un organisme fédération nationale Des agents immobiliers Qui tous les mois Il va de sa petite proposition Pour essayer de Dynamiser le marché immobilier Ancien principalement En On va dire proposant des mesures nouvelles Qui permettent souvent Dans le contexte actuel D'aller plus vite sur le marché Là ce mois-ci C'était le prêt immobilier transférable On avait eu le INFINE dont on avait beaucoup parlé C'était déjà la FNAIM Il s'est adressé au livre Il s'est adressé Il faut peut-être expliquer Pour ceux qui ne connaissent pas l'idée C'est l'idée de dire Quand je déménage Si j'avais réussi à négocier un prêt A 1% un taux sympa Il prend le prêt avec moi Il me suit sur ma nouvelle acquisition Plutôt que d'être obligé de rembourser Et de reprendre un nouveau prêt Je trouve ça un peu attrissant C'est l'illustration parfaite D'un principe bien connu L'enfer est pavé de bonnes intentions Parce que ça part d'un constat Qui est absolument vrai Qui est que ce coup De reprendre un nouveau crédit Et d'être obligé de rembourser l'ancien C'est le facteur principal Le ralentissement du marché C'est la raison pour laquelle Les gens ne veulent plus bouger Donc ça c'est vrai Mais croire qu'on peut Résoudre le problème En imposant aux banques Cette portabilité C'est vraiment une vue de l'esprit Parce que derrière Ca signifie que les banques Devront se refinancer non plus A 7 ou 8 ans comme elles le font aujourd'hui Parce qu'elles savent que la durée De détention du bien Est à peu près de 7 ou 8 ans Elles seront obligées de se caler désormais Sur la durée légale Du crédit Donc souvent 25 ans Et entre un refinancement à 25 ans Et un refinancement à 8 ans Tu prends au moins 1% de taux en cours Et comme ce ne sont pas Des associations caritatives Qu'est-ce qui se passera Ca veut dire oui ce sera une aubaine Pour tous ceux qui ont des prêts en cours Pour eux c'est Noël Ils auraient quand même un prêt complémentaire Pour tout le reste des français Et ceux qui auront à emprunter dans le futur Ca coûtera 1% de plus Si tu vendes ta maison Alors tu as fait un prêt à 300 000 Et là elle vaut 400 000 Tu vendes ta maison 400 000 Tu rachètes une maison 600 Ah oui mais là tu achètes plus Tu ne pars pas de chez toi pour acheter la même chose Non mais oui tu as raison Tu as raison bien sûr Tu peux gérer une petite partie de ton prêt En temps secondaire accédant Et les prix moins accédant ils vont te rendre plein la tronche Non attends Si tu transfères ton prêt Ca veut dire que tu gardes ta ligne Tu gardes tes 250 ou tes 200 qui restent Le capteur reste tendu On ne te donne pas de nouveau cash Si tu vends 400 tu as 200 de cash Tu ne les prends pas les 400 ? C'est transférabilité Ca veut dire que tu les prends les 400 Ah oui oui Ca dépend Ca dépend du chiffre Si tu es trop gourmand Sur le nouveau bien Tu auras quand même un problème Ouais mais là 450 à 600 Tu refinances pas Le bien que tu revends a pris autant de valeur Mais en tout cas ce serait les primo Qui feraient les frais Pour toi c'était un augmentation de prix Et moi ce que j'y vois en complément De façon Sous-jacente C'est une extraordinaire opportunité Pour l'Europe de nous imposer les taux variables Parce que finalement moi si j'étais une banque Et qu'on m'obligeait à transférer les prêts Je le ferais certainement sur cette génération Mais je peux vous assurer que sur la prochaine Vous auriez tous des taux variables C'est une des conséquences possibles Donc moi je pense que effectivement C'est FBI en gros Fausse bonne idée Le prêt transférable Il a existé Moi j'ai été banquier J'en ai je crois jamais vu appliqué Parce que malgré tout lors de la transférabilité L'établissement bancaire avait toujours Un le droit de réétudier la salvabilité Pour être sûr qu'il voulait réoctroyer Finalement ce prêt transférable Et il avait le droit de refuser la transférabilité Sans motif particulier Et puis à un moment donné il faut être sérieux aussi On a déjà la chance de vivre dans un pays C'est quand même unique Où quand tu contractes un crédit à taux fixe En réalité t'as le droit de le renégocier à la baisse Quand les taux baissent Alors si En sens inverse On a le droit de porter son crédit à 1% Pendant toute sa vie Là où on va T'es sûr pendant 20 ans d'avoir toujours les meilleures conditions de crédit En tant que particulier Et la banque ne gagne jamais d'argent C'est des gens qui ont eu les taux à 2% Mais après je comprends que quelqu'un qui ne comprenne pas Cet envers là Puisse se dire que c'est une bonne idée Finalement c'est louable comme intention On parle de professionnels qui font de l'immobilier On continue sur la deuxième Est-ce que vous avez des choses à rajouter sur la HSF Le prêt immobilier transférable Tu le mets dans la même boîte que le prêt béchu Oui C'est pas moitié On le met dans la boîte poubelle J'avais Quelque chose moi c'est la BCE La BCE a eu une magnifique idée aussi Alors moi ça m'arrange Moi je vous dis tout de suite je suis complètement pour cette mesure Cette mesure c'est On va demander une évaluation Ah oui je l'ai vu Donc une évaluation de la valeur vénale des biens Pour chaque financement immobilier réalisé Par un évaluateur externe Lors d'une transaction entre particuliers Ou une transaction immobilière résidentielle Je me demande si on est dans un monde capitaliste Quand je dis ça La valeur d'un bien La définition du marché C'est quand deux personnes se rencontrent Et se mettent d'accord sur un prix A quoi va servir un évaluateur De prix dans une négociation Qui contient deux particuliers Non mais il y a un transparent du marché Pour les défendre un tout petit peu Mais c'est un truc que les banques font déjà Quand la banque A le sentiment que ça n'est pas une transaction de marché Genre tu vends à ton frère Ou je sais pas quoi Ils font dans ces cas là des évaluations Ils le font déjà A la marge Par contre sur les constructions de maisons individuelles Il y a des organismes qui viennent vérifier Que tout va bien aller A bonne fin Et vous avez des banques Moi je pense à une banque par exemple Qui était le CFCL Qui est un établissement financier pur Qui faisait évaluer la totalité des dossiers Pour te répondre à cet argument du capitaliste Parce que moi je vais être très transparent Je trouve cette loi Inutile Néanmoins je suis complètement pour Ce serait extrêmement bien pour le neuf Que toute transaction dans l'ancien Soit évaluée D'un coup on se plaindrait beaucoup moins Du prix du neuf Donc je vais vous dire Tu imagines l'évaluateur qui dit non c'est trop cher C'est sûr que ça va arriver Tu vas avoir une offre et une demande Qui se seront rencontrées Une banque qui est d'accord pour financer Sur la base de la solvabilité de l'acquéreur Et elle va dire ah bah non c'est trop cher Non mais tu penses bien que l'agent IMO Qui a sa transaction facilement bouclée Alors lui il est en train de pleurer Il sera aussi expert Il aura les deux casquettes Non je pense qu'il ne pourra pas le faire lui même Mais il aura un copain dans l'agent Il aura un copain Là ils sont en train de nous créer Des honoraires complémentaires Pour les agents immobiliers Ils vont créer Il faudrait une solution d'honoraires sympa Ils vont créer un petit complément d'honoraires Pour les agents immobiliers Il y aura un expert par agence Ce ne sera pas l'agent lui même Ce qui n'est pas débile C'est quoi l'intérêt ? L'intérêt c'est simplement de dire Quand on trouve pas des vrais problèmes Il faut en inventer Il a fallu une notion d'encours financier On se dit on va mettre des règles Au fil des années Là on parle de la loi climat La sortie de location des DPEG Des DPEF et tout Au tout début de ce gouvernement Ça doit en parler aussi à Bruxelles On parlait d'interdiction de vente Des résidences principales en G ou en F On parlait de choses Beaucoup plus graves On a lancé ces actions de communication Pour voir si ça pouvait prendre Ce qui me gêne C'est que quand tu mets en place cet évaluateur C'est le bras que tu rentres dans quelque chose d'interminable Puisque après l'évaluateur Ils vont lui dire ça c'est obligatoire Ça va imposer telle décision Puisqu'ils vont rajouter des couches On l'a vu avec la prime rénov' La réforme des DPE Plus ça avance et plus ils vont y mettre le bras Dans le grenage qui est interminable Moi je suis complètement aligné avec ça Après quand tu as des lois Qui vont sortir de la légalité De nombreux et de nombreux biens Et que tu les fais financer par des établissements Qui ont un rôle systémique Je pense que c'est ça qu'ils essayent de gérer Encore une fois moi je vends du neuf Donc je suis complètement pour cette loi Alors refaites-en une par dessus s'il vous plaît On va mettre deux évaluateurs Deux évaluateurs dont moi s'il vous plaît Comme ça il y aura une contrepartie à chaque fois Moi ce qui me choque C'est qu'on a en France la chance D'avoir les crédits immobiliers Les moins coûteux au monde Et les taux de défaut Sur les crédits immobiliers Parmi les plus faibles en Europe et dans le monde On est un des rares pays à jamais avoir eu Une vraie crise du crédit Au particulier Si la BCE avait un peu de bon sens Elle enverrait des missions d'études Pour comprendre pourquoi le marché français Du crédit immobilier Performe aussi bien qu'il le fait Au lieu de ça Elle n'a de cesse Sur tous les sujets Tu parlais tout à l'heure des taux révisables C'est la même chose Elle n'a de cesse de vouloir Décalquer un modèle Qui est en réalité le modèle anglo-saxon Les évaluations systématiques C'est le modèle anglo-saxon Ça vient de là Ce qui est absolument stupéfiant Alors que l'Angleterre ne fait même plus partie De la zone euro Que les Etats-Unis N'ont vraiment pas de leçons à donner sur le sujet C'est stupéfiant Et ça traduit aussi C'est assez triste L'absence totale d'influence De la France Du lobby bancaire français Enfin des institutions Auprès de Bruxelles Et c'est pas C'est pas totalement de leur faute Non plus, alors ils pourraient être plus audibles Mais c'est pas non plus tout à fait De leur faute C'est aussi causé par Une absence totale De soutien de l'Etat français De Bercy, de la Banque de France Dans la défense Du système bancaire français Qui n'a vraiment pas à rouvrir De la santé Et de cette performance Je vais utiliser une phrase que tu dis beaucoup Je souscris totalement Olivier à ce que tu dis Je pense qu'effectivement on est en train de céder un petit peu A des sirènes anglo-saxonnes Et on a un modèle français Qui fonctionne très bien Qui finalement est pas moins rentable que les autres Pour les établissements bancaires Et qui nous donne un certain gage de sûreté Parce que comme tu le dis on n'a jamais connu de crise Donc A priori propositions incroyables Validées ou non validées Transférable, j'ai compris c'est non La BCE Et ses évaluations Même toi tu pourrais créer une petite boîte d'évaluation Non ? C'est évalué toi Donc ça non plus Pour moi les deux sont affûtés Mais par contre Il y a quand même une nette différence sur la probabilité D'aboutissement La deuxième étant le premier point Même s'il est repris maintenant par un député Je pense que ça finira à la poubelle Le point sur la transférabilité Autant La BCE qui impose les évaluations Ça malheureusement je pense que ça va aller au bout Donc la première boîte à meux La deuxième boîte à aïe C'est ça on fera aïe Oui mais si tu veux la subir La deuxième on va le subir La deuxième on va le subir Dans la boîte à meux Je suis d'accord de toute façon on transpose Malheureusement toutes les directives européennes C'est pareil pour le pré-révisable On arrive à reporter ça au calendre grec Mais un jour ça arrivera Donc il faut profiter de notre modèle tant qu'il existe Vous avez d'autres mesures éventuelles A faire valoir Des choses incroyables que vous avez entendues Non J'ai balancé toutes mes bombes Vous voulez qu'on en reste là On va pas tout creuser sinon on va rester des heures Moi je suis bien des heures avec vous On en regarde un peu pour la prochaine fois Donc ok On va s'arrêter là pour ce mois ci De toute façon on se retrouve Sur un format mensuel tous les mois Pour décrypter effectivement la dynamique du marché Nos fameuses propositions folles De nos amis du gouvernement Et autres Et puis essayer De suivre ce marché immobilier résidentiel Qui est difficile actuellement Mais très passionnant Et on va passer sur la deuxième phase de l'émission Comme à chaque fois On va recevoir un invité Cette semaine l'invité Il nous a été ramené par Olivier Landrevis Qui montre la qualité de notre invité quand même Vous avez ramené un grand banquier Un grand banquier C'est quoi son poste exactement Je sais qu'il a la Sophia Président d'une banque qui s'appelle Sophia Un modèle très original Il va nous expliquer tout ça Et donc on va décrypter le prêt immobilier subventionné En quelque sorte Si vous avez envie de découvrir ça Il faut regarder la suite Merci