Home Page
cover of ONCTION_DES_MALADES
ONCTION_DES_MALADES

ONCTION_DES_MALADES

Patriciu Vlaicu

0 followers

00:00-12:41

Nothing to say, yet

Podcastclickingspeechinsidesmall roomsilence

Audio hosting, extended storage and much more

AI Mastering

Transcription

The sacrament of the Anointing of the Sick is the last sacrament in the list of seven sacraments in the Orthodox Church. It provides support to the faithful in their physical and spiritual healing. The practice of anointing the sick with blessed olive oil and offering prayers for their healing dates back to the early centuries of Christianity. Originally, this sacrament was closely connected to the Divine Liturgy, but later it became more focused on penitential aspects. Multiple priests are required to celebrate this sacrament, emphasizing the communal nature of the Church. It is typically administered to those who are physically or spiritually ill. Exceptions to the requirement for multiple priests can be granted by the local bishop. The sacrament can be celebrated in the home of the sick person or in the church, although the latter is a more recent and exceptional practice. The bishop determines the specific rituals and guidelines for the celebration of this sacrament. Nous allons parler du sacrament de l'Ancien du Malade. Ce sacrement est le dernier dans la liste des sept sacrements de l'Ɖglise orthodoxe, et c'est celui qui soutient le fidĆØle dans un processus de guĆ©rison corporelle et spirituelle. L'Ɖcriture Sainte nous parle de cette pratique de l'Ancien du Malade dans l'Ɖvangile selon saint Marc, chapitre 6, verset 13, et dans l'Ɖpitre de saint Jacques, chapitre 5, verset 14 et 15. L'Ɖglise a instituĆ© cette pratique de faire des priĆØres pour ceux qui sont malades et de loindre la personne malade avec l'huile d'olive bĆ©nie. Donc, le sacrement de l'Ancien du Malade est constituĆ© de deux parties importantes, donc les priĆØres et la bĆ©nĆ©diction de l'huile et l'Ancien proprement dit de celui qui est malade. Nous avons des preuves pour la pratique du sacrement du Malade dĆØs le deuxiĆØme et troisiĆØme siĆØcle, et dans la pratique ecclĆ©siale, cet Ancien du Malade Ć©tait suivi par la communion. Donc, comme tous les sacrements, mĆŖme les sacrements de la guĆ©rison des malades, de l'Ancien du Malade Ć©taient en lien avec la Divine Liturgie. On a des textes qui nous montrent que jusqu'au treiziĆØme, quatorziĆØme siĆØcle, les sacrements de l'Ancien du Malade Ć©taient en lien avec la Divine Liturgie. Les premiĆØres traces de priĆØres pour l'Ancien du Malade sont dans l'Ephrologion Byzantin Codex Barberini Grecus du huitiĆØme siĆØcle. Mais lĆ , on ne peut pas identifier un ordeau pour le sacrement de l'Ancien du Malade. Il y a cinq priĆØres pour le malade et il n'y a pas d'autres textes et des explications. A partir du dixiĆØme jusqu'au douziĆØme siĆØcle, il y a une Ć©volution concernant les sacrements des malades et on voit qu'il y a des traces d'un rituel pĆ©nitentiel et d'un rituel prĆ©paratoire pour la Divine Liturgie. Les textes parlent du fait que les sacrements de l'Ancien du Malade Ć©taient organisĆ©s en lien avec les matines. L'Ć®le Ć©tait bĆ©nie aprĆØs la Prost-ComĆ©die et pendant la Divine Liturgie, on avait des priĆØres spĆ©ciales pour le malade. Et Ć  la fin de la Divine Liturgie, le malade Ć©tait ouĆÆn avec l'Ć®le bĆ©nie. Donc, bĆ©nĆ©diction de l'Ć®le, priĆØres et Ancien du Malade. Entre le treiziĆØme et le quinziĆØme siĆØcle, les sacrements de l'Ancien du Malade se sĆ©parent de la Divine Liturgie et on donne au sacrement du malade un caractĆØre pĆ©nitentiel trĆØs prononcĆ©. A partir de ce moment, on trouve des traces concernant la cĆ©lĆ©bration du sacrement du malade pour les gens qui n'Ć©taient pas malades physiques, mais ce sacrement Ć©tait cĆ©lĆ©brĆ© pour la guĆ©rison de l'Ć¢me et pour le pardon des pĆ©chĆ©s. Ensuite, on arrive mĆŖme Ć  comprendre le sacrement de l'Ancien du Malade comme Ć©tant une prĆ©paration pour la Divine Liturgie. La pratique d'avoir des cĆ©lĆ©brations avec plusieurs prĆŖtres et avoir des cĆ©lĆ©brations gĆ©nĆ©rales avec le sacrement de l'Ancien du Malade est assez tardive. SeiziĆØme-dixiĆØme siĆØcle Cette cĆ©lĆ©bration est organisĆ©e le mercredi saint et quelquefois Ć  la veille du NoĆ«l. Dans nos territoires de l'Europe de l'Est, le Pierre-Mauville introduit au dix-septiĆØme siĆØcle le rituel du sacrement du malade seulement pour ceux qui Ć©taient en fin de vie. Cette pratique semble ĆŖtre une mesure pour dĆ©courager la gĆ©nĆ©ralisation du sacrement du malade qui commenƧait Ć  ĆŖtre dans le dĆ©sordre. Donc, on peut voir que celui qui reƧoit le sacrement de l'Ancien du Malade doit ĆŖtre un malade, physiquement malade et on peut aussi l'assumer pour le malade d'une maladie spirituelle. Le texte source de l'ƉpĆ®tre de Saint Jacques nous montre que les prĆŖtres Ć©taient appelĆ©s Ć  la maison de celui qui Ć©tait malade. Et c'Ć©tait un geste de solidaritĆ© dans la communion ecclĆ©siale. Donc, cette pratique de le faire pour les personnes malades et pour ceux qui sont vraiment dans la souffrance comme un acte de solidaritĆ© ecclĆ©siale est trĆØs importante. Le fait d'exiger que pour le sacrement du malade doivent ĆŖtre rĆ©unis plusieurs prĆŖtres souligne justement cet aspect. Saint-Simeon de Thessalonique montre que le sacrement de l'Ancien du Malade doit ĆŖtre cĆ©lĆ©brĆ© par plusieurs prĆŖtres en faisant le lien entre le sacrement de l'Ancien du Malade et l'ordination d'un Ć©vĆŖque. Cette analogie entre le sacrement de l'Ancien du Malade et la chyrotonie d'un Ć©vĆŖque souligne le fait que cet Ancien du Malade c'est un acte de l'Ɖglise toute entiĆØre. Le fait que les prĆŖtres sont prĆ©sents Ć  un tel sacrement, les prĆŖtres de diffĆ©rentes communautĆ©s sont prĆ©sents, nous montre que l'Ɖglise toute entiĆØre est prĆ©sente. C'est trĆØs important cet aspect parce que l'Ɖglise a essayĆ© de faire comprendre dĆØs le dĆ©but qu'on ne peut pas parler du sacrement du malade comme un geste, comme un acte d'une personne isolĆ©e. Ce n'est pas la personne par sa grĆ¢ce, par ses charismes qui peut apporter cette guĆ©rison, mais c'est l'Ɖglise toute entiĆØre en communion. C'est pour cela que l'Ɖglise a Ć©tabli que le sacrement de l'Ancien du Malade peut ĆŖtre cĆ©lĆ©brĆ© seulement par plusieurs prĆŖtres, sept si c'est possible, sinon au moins trois ou deux. Cette analogie avec l'ordination est comprĆ©hensible justement parce que mĆŖme dans l'ordination d'un Ć©vĆŖque, le fait qu'il y a plusieurs Ć©vĆŖques du voisinage est soulignĆ© la communion ecclĆ©siale, le fait que l'Ɖglise toute entiĆØre participe Ć  cette ordination. Dans chapitre 283 de l'Homile de Simeon de Thessalonique, oĆ¹ il montre la raison pour laquelle on cĆ©lĆØbre plusieurs prĆŖtres les sacrements de l'Ancien du Malade, est bien mise en Ć©vidence cet aspect. Dans l'Ɖglise orthodoxe roumaine, c'est absolument interdit qu'un prĆŖtre cĆ©lĆØbre tout seul les sacrements de l'Ancien du Malade et les exceptions doivent ĆŖtre approuvĆ©es par l'Ć©vĆŖque du lieu. Justement parce que la priĆØre pour les malades, les sacrements de l'Ancien du Malade, c'est un sacrement de l'Ɖglise oĆ¹ l'Ɖglise toute entiĆØre est associĆ©e Ć  cette priĆØre. S'il y a des situations exceptionnelles oĆ¹ le prĆŖtre n'a pas la possibilitĆ© d'avoir un autre prĆŖtre pour cĆ©lĆ©brer, c'est l'Ć©vĆŖque du lieu qui donne la bĆ©nĆ©diction. Une fois donnĆ©e cette bĆ©nĆ©diction, les conditions sont remplies pour pouvoir parler d'un sacrement accompli par l'Ɖglise toute entiĆØre, par les priĆØres de l'Ɖglise toute entiĆØre. Donc, en conclusion, nous pouvons dire que les sacrements de l'Ancien du Malade est un sacrement oĆ¹ l'Ɖglise toute entiĆØre est impliquĆ©e. Le signe de cette implication est justement le fait qu'il ne peut pas ĆŖtre cĆ©lĆ©brĆ© par un seul prĆŖtre, qu'il y a plusieurs prĆŖtres qui participent Ć  cette cĆ©lĆ©bration. Les sacrements de l'Ancien du Malade se donnent aux fidĆØles en souffrance physique, dans des cas spĆ©cieux pour ceux qui sont en souffrance spirituelle. Normalement, on doit l'officier pour chaque cas en se rĆ©unissant dans la maison de celui qui est malade. On peut le faire d'une maniĆØre publique dans l'Ɖglise, mais cette pratique est tardive et exceptionnelle liĆ©e Ć  un jour prĆ©cis, le mercredi de la semaine sainte, la semaine des passions, ou la veille du NoĆ«l. C'est seulement l'Ć©vĆŖque du lieu qui peut donner les dĆ©rogations pour qu'un seul prĆŖtre cĆ©lĆØbre les sacrements de l'Ancien du Malade ou que ce sacrement soit cĆ©lĆ©brĆ© dans l'Ɖglise et non pas dans la maison des fidĆØles. Et le rite de cĆ©lĆ©bration est aussi Ć©tabli par l'Ɖglise, par l'intermĆ©diaire de l'Ć©vĆŖque diocĆ©sain. Sous-titres rĆ©alisĆ©s para la communautĆ© d'Amara.org

Listen Next

Other Creators