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Le_débarquement_de_Normandie_06_2019_LBJduNouveauMonde

Le_débarquement_de_Normandie_06_2019_LBJduNouveauMonde

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Evelyne Joslain Paul Reen, président des Républicains en France Antoinette Lorrain, vice-présidente des Républicains en France Erik Svane, chargé des médias pour les Républicains en France Thème : “Hommage à tous ceux qui ont participé au Débarquement, à l’occasion de son soixante-quinzième anniversaire”

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Transcription

The Libre Journal du Nouveau Monde is paying tribute to the 75th anniversary of the D-Day landing. Republicans in France, a sympathetic group, has been invited to participate. They discuss the importance of remembering the Atlantic Wall and the sacrifices made during the war. They address the issue of civilian casualties during the bombings, highlighting that warnings were given to the population. The conversation also touches on the battle of Okinawa and the conscription of young soldiers. Rommel's decision to surrender is acknowledged. Thank you for watching. Vous écoutez le Libre Journal du Nouveau Monde, dirigé par Evelyne Josselin, assisté de Nathalie, diffusé en direct sur Radio Courtoisie, mercredi 5 juin 2019, de midi à 13h30 et réalisé par Benoît. Bonjour chers auditeurs, j'ai le plaisir aujourd'hui de vous dire que le Libre Journal du Nouveau Monde va rendre hommage à l'occasion du 75e anniversaire du débarquement. Nous allons rendre un hommage à tous ceux, non seulement les combattants héroïques de cette opération sans égale, mais également à tous ceux qui ont participé au débarquement. Pour ce faire, j'ai invité les Republicans in France, un groupe très sympathique. J'ai devant moi leur président qui est Paul Reen. Bonjour. Nous attendons également Antoinette Lorrain qui est la vice-présidente du groupe. Et puis nous attendons également Eric Zvan, que vous connaissez bien, qui est l'attaché médiatique en quelque sorte, le chargé des médias pour le groupe. Bonjour Antoinette. Bonjour à tout le monde. Vous pourrez poser vos questions, Nathalie fera un tri, je lui ai demandé de trier très sévèrement celles qui sont en rapport avec notre sujet du jour, enfin nos trois sujets du jour, et d'éliminer impitoyablement celles qui ne le sont pas. Voilà, enfin le seul impératif c'est d'être dans le sujet. Je vais donner la parole en premier à Eric Zvan, puisque vous avez écrit un petit essai que je trouve très intéressant. Alors je crois qu'avant, nous avons aussi la musique du Didet, je pense que c'est le moment de la passer avant de commencer. On en récoutera peut-être un autre au petit bout plus tard, mais je préfère avancer dans notre sujet. Alors Eric Zvan, avant même votre arrivée, vous avez été attaqué sur votre sujet puisque vous avez donc, je le recommande aux auditeurs, où est-ce qu'ils peuvent se le procurer ? Vous avez écrit cinq pages qui sont tout à fait remarquables, c'est un résumé de cet événement épique, et donc ça s'appelle le débarquement, c'est bilingue, c'est en anglais et en français, donc en français ça doit donner le débarquement sur les plages normandes. C'est vraiment très court, c'est très court, c'est pas succinct, mais en même temps c'est essentiel. Donc comment est-ce que les auditeurs peuvent se le... Ils vont sur mon site, ce qui est mon nom, c'est un nom danois, danois-américain, donc c'est www.ericszvan, ça s'écrit E-R-I-K, pas de C, E-R-I-K-S-V-A-N-E, E-R-I-K-S-V-A-N-E-.com. Et donc je voulais, je l'avais écrit il y a déjà dix ans, mais je l'ai mis à jour, donc voilà, c'est là qu'on peut se le procurer. Et ça s'appelle donc, donc il suffit qu'il fasse débarquement sur les plages... Non, il y a le quatrième bouton qui va directement sur la page anglaise, et sur la page anglaise il y a un petit bouton pour aller sur la page français. Vous dites que c'est le blog bilingue qui ose aller au-delà des idées et opinions reçues. Voilà. Très bien, parfait. Alors, j'ai lu avec grande attention vos cinq pages Ericszvan. Merci. Mais on va d'abord commencer par le message agressif d'un auditeur. D'accord. Un auditeur de Radio Courtoisie. Pendant la seconde guerre mondiale, les bombardements alliés ont tué plus de civils que les Allemands. Serait-il possible de faire une minute de silence pour les victimes civiles ? Alors, je me permets de répondre d'abord au nom de la radio. Non, pas de minute de silence à la radio, en tout cas. Pour quel que soit le sujet. Alors, merci Nathalie pour cette précision. Donc Eric, j'ai voulu vous agresser par cette question. Je crois qu'il faut mettre les choses au point. Je crois qu'il y a des auditeurs qui oublient complètement ce que c'était que le mur de l'Atlantique fait par Hitler. Il allait quand même depuis, je ne sais pas si c'est la Belgique ou les Pays-Bas, jusqu'au Portugal. Jusqu'en Norvège. Jusqu'en Norvège. Vous en savez quelque chose si vous êtes originaire. Vous allez, moi je suis d'origine danoise, j'ai un père danois, mère américaine. Sur les plages au Danemark, tout le long de la côte ouest, il y a les mêmes bunkers qu'on trouve ici, tout autant sur l'Atlantique et même en Méditerranée. Alors moi j'ai une chose à dire là. Moi je connais très très bien, je ne connais pas la Norvège aussi bien qu'Eric Duda, mais en revanche je connais très bien la Vendée. Mais il y avait des bunkers également en Vendée. Et les bunkers, les français les appelaient des blockhaus, qui en fait est un mot allemand, blockhouse, et qui au pluriel serait blockhoiser. Mais donc, on va dire la prénonciation française des blockhaus. Or en Normandie, je crois qu'ils ont été gardés, à cause du jour J et du débarquement. En revanche en Vendée, j'ai eu la très désagréable surprise il y a quelques années, quand le remblai des Sables d'Olonne a été refait, et en même temps ils sont allés un petit peu plus loin, ils ont détruit les blockhaus. Et je trouve que c'est très dommage, parce que certes ce n'étaient pas des choses belles à voir, mais en même temps ce sont quand même des témoins historiques. Et donc si les gens aujourd'hui oublient ce que c'était que le mur de l'Atlantique, il faut dire que les autorités font également tout pour l'oublier. Et nous sommes là aujourd'hui pour rappeler. Moi quand j'étais gosse sur les plages de la Méditerranée, près de Montpellier, j'adorais jouer, il y avait tous les bunkers qui n'étaient plus horizontaux, qui étaient à 45 degrés, j'adorais jouer là-dessus. Puisque je suis revenu adulte, ils avaient tout enlevé. Je crois que ce genre de critique pour les morts civiles, je pense que c'est irrecevable. J'aimerais bien dire une chose. C'est ce dont je vous avais parlé. Chaque fois qu'il y a un président républicain dans la Maison-Blanche, on ressort les articles contre l'armée américaine. Qui sont des faits, il faut voir les faits. Non ça je pense que président républicain ou pas, c'est l'anti-américainisme est total. Au temps de Bush, c'était les viols des G.I. Et les journaux français disaient l'armée américaine a violé tout ça. Non c'est des individus. Et maintenant ils ressortent les morts civiles. Alors il faut dire que tout ça, la présupposition c'est que c'est un acte gratuit. Comme si Roosevelt et Churchill avaient dit, allez on va envoyer des obus sur Cannes. Si ils ont bombardé Cannes, c'est qu'il y avait des explosions en 1944. La ville de Cannes. Vous avez dit Cannes. Ah non c'est pas Cannes, c'est Cannes. Vous avez raison. S'ils ont tiré sur Cannes, c'est qu'il y avait des allemands à Cannes. Voilà, s'ils leur tiraient dessus. Malheureusement il n'y avait pas encore à l'époque de frappes chirurgicales et qu'ils ne pouvaient pas faire dans la dentelle. Et en plus il y a eu des avis, parfois tardifs, mais il y a des avis à la population de se mettre aux abris. Et c'est la même chose au Japon avec les bombardements d'Hiroshima. On ne dit jamais que deux semaines avant les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki plus tard, ils ont survolé toutes les villes pour que les gens ne savent pas. Et on distribuait des billets en japonais disant que nous allons... il y a plusieurs villes qui vont être vraiment détruites, qu'il faut vraiment se mettre à l'abri et quitter les villes. Je dirais une autre chose. Est-ce que vous savez, je vais demander aux auditeurs s'ils savent quand est-ce qu'il y a eu la bataille la plus sanglante dans le Pacifique. Est-ce que c'était avant la rédition des allemands en mai 1945 ou c'était après ? Eh bien c'était après. Parce que contrairement aux guerres normales, quand on voit qu'on est en train de perdre, les soldats commencent à se rendre de plus en plus. Là au Japon, pour les japonais, c'était le contraire. Plus les américains approchaient, plus ils se battaient farouchement. Et la bataille d'Okinawa a eu lieu après la rédition des nazis. Et ça allait devenir de plus en plus sanglant. Et les japonais... En plus, que diriez-vous Evelyn si je vous disais que quelqu'un dit qu'aucun civil n'est mort pendant le bombardement d'Hiroshima ? Vous diriez que je suis fou. Moi je vous dirais, non, celui qui dit cela doit être un membre du gouvernement japonais. Parce qu'il disait que tous les japonais étaient des soldats et que tous devaient se battre et donner des bambous mis en pointe, avec des pointes, aux petites grand-mères et aux grands-mères et aux vieux. Et disaient, vous allez vous attaquer quand ils vont faire un débarquement comme en Normandie. Vous allez attaquer les G.I.S. L'une des personnes qui a dit, j'étais tellement heureux que quand ils ont jeté la bombe sur Hiroshima, beaucoup de personnes, c'était des japonais. Ils n'allaient pas devoir se jeter sur les plages armés de bambous taillés en pointe. Une chose est certaine en tout cas, c'est que tous ces dictateurs, que ce soit Hitler ou que ce soit, je dirais même Napoléon et puis également l'état-major militaire japonais, tous ces gens-là en étaient arrivés à appeler à la conscription des gamins. Des gens, des gosses, ils avaient je crois 15-16 ans en dernier. Quand on voit sortir de ces bunkers de Normandie, on voit sortir certains officiers bien sûr, mais aussi parmi des gamins, des gens qui avaient 16-17 ans. Alors, les alliés qui débarquaient sur les plages étaient gars plus âgés, mais je crois qu'il fallait quand même au minimum avoir 18 ans. 18 ans. 18 ans, c'est bien ça. Et donc, des gamins. Et l'état-major japonais avait même descendu encore. De même que les derniers petits soldats à Berlin qui combattaient pour Hitler, c'était 13-14 ans. C'est quand même scandaleux. Il faut reconnaître à Rommel le mérite d'avoir dit à un certain moment, ça suffit, on rentre. Il a été, il s'est montré. C'est pour ça que... Il a été assassiné, Adolphe. Oui, oui. Pour lequel il a été tué. Oui, je voulais juste ajouter qu'en fait il y a pas mal d'histoires, même mon grand-père, parce qu'à l'époque on n'avait pas les mêmes méthodes d'identité, il y a pas mal de soldats américains qui ont monté sur l'orage parce qu'ils voulaient entrer avant 18 ans. Et mon grand-père, il avait 16 ans quand il s'est inscrit au Marine Corps. Mais lui il était dans la guerre de Corée par la Deuxième Guerre mondiale. Ça c'est tout à fait vrai ce que vous dites. Mais il faut savoir une chose, c'est que l'époque a changé, l'esprit des gens a changé également. Mais ces jeunes soldats, on leur parlait de ce débarquement depuis des mois et des mois. Et véritablement ils voulaient aller faire la peau à Hitler. Et c'est remarquable, c'est fantastique. Et bon, malheureusement beaucoup sont tombés et des civils sont morts. On le déplore bien évidemment, mais il faut quand même reconnaître que c'est quelque chose de remarquable et d'admirable. Le courage qui a été déployé cette journée-là, c'est quelque chose d'admirable. Il faut bien savoir que le débarquement est le premier jour de la libération de l'Europe. Pas seulement de la France, mais de l'Europe. Et les soldats américains, eux, se sont pas reposés. Non seulement il y a eu 80 jours avant la libération de Paris, mais après eux, il fallait qu'ils marchent sur le Nord. Il fallait aller à Berlin. Il fallait aller délivrer justement les autres. Je pense qu'aujourd'hui, notre époque ne mesure pas tout ça. Je crois que les gens sont anesthésiés. Je pense qu'il faut véritablement... Ce serait pratiquement un devoir tous les ans au 6 juin de faire un retour et de mesurer ce qui a été fait et le bien qui en est résulté. Je pense que ce serait important. Je voudrais revenir à la musique que nous avons entendue tout à l'heure. C'est la seule musique que j'ai pu trouver pour illustrer notre émission. Mais néanmoins, vous ne trouvez pas Paul Ryne qu'elle est un petit peu trop guirette ? Un petit peu trop gay ? C'est une musique... On dirait que c'est des gamins qui sont partis en mission. Cette musique a été composée par Maurice Jarre, un français, et par Paul Anka. Paul Anka, le compositeur de Ode à Yann Alain. C'est une très bonne musique d'accord, mais à mon avis, elle a quand même un défaut. Elle est trop optimiste, c'est une bonne chose. Mais en même temps, elle ne donne pas une idée du drame, de la tragédie que c'était. Qu'est-ce que vous en pensez, Paul Ryne ? La musique qui vient... Oui, la musique qu'on a passée. C'est celle du film Le jour le plus long. Ah oui. C'est une composition américano-française. Comment dire ? C'était bien que, quand même, c'était positif. Parce que c'était nécessaire à motiver les gens à aller et risquer la vie. Le moment où les Américains ont réalisé que ça serait une catastrophe, le 6 juin, c'était le moment où ils sont arrivés sur les plages. Ils ont pensé que Omaha ne serait pas complètement horrible. Mais ils ont réussi, parce que tout le pays était motivé. Tout le pays états-unis... Oui, la motivation était vraiment extraordinaire. C'est extraordinaire, comme Antoinette disait, que son arrière-grand-père ou grand-père a voulu de volontiers à 16 ans, même avant 18 ans. Donc, ça c'était glorieux. Et ça c'était la raison qu'il faut rendre hommage aux gens. Tout à fait. Cette musique est très optimiste, parce que c'est le début de la libération. Les compositeurs ont pris le parti de composer quelque chose de délibérément optimiste. Mais vous dites, Eric Zwan, dans votre essai, qu'il existe plusieurs films, plusieurs musiques et plusieurs livres sur le D-Day, le jour J. Et il y a également le Wall Street Journal qui a publié il y a quelques jours un article où ils expliquent que cinq nouveaux livres sont parus sur cette journée, dont deux qui s'attachent particulièrement à l'effort de logistique sans lequel rien n'aurait été possible. Qu'est-ce que vous pensez de tout ça ? Qu'est-ce que vous recommandez, Eric Zwan, pour quelqu'un qui n'a pas le temps ? Quel est le cimetière que vous recommandez ? Quel est l'événement que vous recommandez ? Quelle est la musique que vous recommandez ? Alors, c'est très certainement cette musique. Elle est sur, d'ailleurs iTunes a cessé, mais sur iTunes, si vous faites The Longest Day, vous trouvez une dizaine de variations différentes. Alors, il y a la variation à l'harmonica qui est très triste. Il y a la variation où il chante qui est encore plus optimiste que celle qu'on a entendue. Donc, c'est celle-là. Pour le livre, je trouve que le livre sur lequel le film est basé est superbe. On ne peut pas s'arrêter. C'est le livre de Cornelius Ryan. Mais vous dites que celui de Stephen Ambrose est plus noir, plus sombre. S'il est plus noir, il est plus sombre. Mais c'est surtout du côté américain. Ce qui est amusant dans le film, enfin amusant, je ne sais pas si on peut le dire, dans le livre de Cornelius Ryan, il y a aussi les témoignages de soldats allemands qui découvrent des corps américains ou anglais, qui regardent les photos, qui décident de ne pas les prendre parce que sinon ils ont peur d'être fugiés. Il y a deux fois plus de matériel et je conseille vraiment aux gens, même s'il est vieux de 50 ans ce livre, je trouve qu'il reste le meilleur. Je trouve aussi que le musée de Caen a fait un très bon travail. Il faut le voir. Je crois que c'était assez complet. Il y a des films, il y a des vidéos, il y a des objets. Je trouve qu'il faut y passer la journée. Alors justement, Madame et Messieurs, je vous ai invité parce que vous avez fait quelque chose de formidable. Vous allez pouvoir demain, le jour J, être sur place. Vous m'avez invité, malheureusement pour des raisons personnelles, je ne peux pas vous accompagner. Alors vous allez être un groupe nombreux. J'ai plein de questions à vous poser. Est-ce que vous allez rencontrer des autorités? Est-ce que l'ambassade des États-Unis à Paris va faire quelque chose? Parce que nous avons un ambassadeur américain qui se distingue par son manque d'apparition. Qu'est-ce qui se passe? Elle n'était pas là le 11 novembre, est-ce qu'elle sera là demain? Oui, elle sera là demain. Elle sera là demain quand même. C'est un peu comme le 6 juin 1944, on est dans le noir. On ne sait pas très bien exactement ce qu'il va se passer. Mais je peux vous dire que toutes nos voitures sont dehors devant la station de radio. Et juste après, on va prendre une pizza ou peut-être des hamburgers au McDonald's. Comment est-ce que votre voyage est organisé? Vous commencez par quoi? Vous allez où exactement? Ça doit être minuté votre voyage. Un convoi de trois voitures. Pour des raisons de sécurité, je ne peux pas vous dire. Mais on part en voiture juste après cette mission. Merci d'avoir retardé votre départ pour nous. Exactement, tous les bagages sont prêts. On n'a pas un très grand groupe. On a 8 ou 10 en tout. On a différents groupes, 2 ou 3 différents groupes. Et on va arriver dans une... On doit rester maison tout ensemble ce soir. Dans quel lieu? Vers Sud de Bayeux. Sud de Bayeux, d'accord. Et demain, on a l'invitation à assister dans la cérémonie officielle des Américains avec Donald Trump et Melania et tous à Colville-sur-Mer. La cérémonie officielle est à Colville-sur-Mer. Colville-sur-Mer à le cimetière américain Omaha. Ça c'est à quelle heure? Ça c'est à 11 heures. Alors, tous à vos télévisions demain à 11 heures si vous le pouvez. On va essayer d'apercevoir Eric Zvan, Antoinette Lorin et Paul Ring. Oui, on va essayer d'être au début. Il y a un groupe VIP juste devant, on n'est pas là. Mais le reste, c'est le premier qui arrive pour des sièges. Donc, on va arriver très tôt demain matin. Très tôt, c'est quoi? En fait, les navettes partent à 6 heures du matin. Ils commencent à partir, il y a 3 endroits différents. Alors, j'imagine que les gens vont faire le coup pour entrer le premier dans la navette et le premier arriver, je pense. Alors, j'imagine 5h30 même, je dirais. Si on veut vraiment avoir une bonne place dans les navettes. 5h30, ça fait une très petite nuit ça. Ils attendent entre 6 et 20 000 personnes pour ces événements. Alors, ce n'est pas… Alors, vous avez donc des badges de… On a des invitations. Des invitations. Et en fait, on a… Vous avez obtenu auprès de qui? Auprès de… le groupe, c'était un groupe aux États-Unis qui a géré la cérémonie, l'American Battle Monument Commission, APMC. Et en fait, ils ont bien envoyé les invitations juste cette semaine et même aujourd'hui. Donc, pour les raisons de sécurité, ils ont bien organisé. Ça va durer entre 11h et 12h30, midi et demi. Donc, pas très longtemps, mais après, mais il y aura des milliers de gens. Mais l'ambassadrice américaine sera là. On est en contact avec elle et son équipe. Donc, j'espère de les voir. Non, mais je pense qu'aussi, ça va être intéressant parce que je sais que toute l'équipe de Trump l'avait suivie à Londres. Sarah Sanders, Ivanka Trump. Oui, oui. Et les enfants, les enfants adultes de Trump sont là. J'espère qu'il sera aussi présent. Je ne sais pas pourquoi pas. Vous avez prévu des imperméables parce qu'il paraît que le temps du 6 juin 1944 va être remis à l'honneur. Ça va être comme le jour du 5 juin 1944 qui a fait que Eisenhower a dit on va le faire 24 heures après. Mais notre groupe, ce n'est pas que les Américains. On a des amis des Amériques aussi, les Français et les Anglais. Bien sûr. Les Canadiens aussi, parmi vous, non ? Pas dans votre groupe ? Non, pas les Canadiens. Les Canadiens ont beaucoup donné aussi. Alors, Eric Zanne, dans votre petit essai qui, je le répète, est précieux, vous expliquez bien que non seulement il y avait deux plages pour les Américains, deux places pour les Anglais et une plage pour les Canadiens. Juno Beach, c'était pour les Canadiens. Eh bien, chacun a son cimetière à soi. Donc, vous, je suppose que vous irez après voir les cimetières américaines. Trump, j'imagine, ira aussi se recueillir sur les cimetières américains. Il y a aussi un cimetière allemand avec les soleils qui sont tombés là-bas. Oui, bien sûr. Avec la sécurité, en fait, c'est pas possible de deviner comment ça va se dérouler parce que Macron va être à côté des présidents Trump dans le cimetière américain. Alors, les mesures de sécurité sont très... Draconiennes. Oui, vraiment, j'ai jamais vécu ce genre... Je crois quand même qu'il y a quelque chose. Depuis l'assassinat du président Kennedy, les services de sécurité qui entourent le président américain sont véritablement très, très, très attentifs. Il faut savoir que quand Trump se déplace à l'étranger, chaque voyage est prévu des mois avant. L'équipe de sécurité a repéré tous les immeubles qui seront dans les environs de là où se tiendra le président. On sait quels sont, évidemment, les sens interdits, les sens giratoires, etc. On sait également les entrées de chaque immeuble qui sont dans le voisinage, la sortie, la hauteur des immeubles. Tout est absolument... On sait qu'il n'obéit à personne. Il obéit aux doigts et à la lettre aux ordres des services de sécurité. Je peux juste intervenir et rappeler qu'il y a quelques jours, il y a eu les West Point. Ils ont pris tous les soldats qui sont devenus officiers après quatre ans d'études à West Point. Il était là. Le président Trump était là. Après, au lieu de partir, comme les présidents le font d'habitude, il est allé serrer la main à chacun de plus de 1000 personnes. Oui. Lui qui n'aimait pas serrer les mains autrefois. Il a vaincu cette phobie qu'il avait. C'était une phobie des microbes. Ce n'était pas contre les gens. C'était une phobie des microbes qu'il partageait avec le milliardaire Howard Hughes. Donc là, il a vaincu cette phobie et il serre les mains de tout le monde, comme faisait De Gaulle, un petit peu. Il a passé en revue les troupes anglaises sur la pelouse de Buckingham. Il a eu un petit mot gentil pour chaque garde. Il a un côté très humain chez lui. Bien entendu, la presse se garde bien. On n'en va jamais voir. Je trouvais d'ailleurs un anglais. Il a été extrêmement gentil avec Theresa May. Il l'a flotté. Il l'a flotté. Il a dit qu'il avait fait des bons pas. Avec la reine, il a été très présidentiel. Il ne s'est pas permis un geste déplacé. On se rappelle qu'Obama l'avait tapé dans le dos. Je trouve qu'il a été très bien. Ce qu'il a bien fait, par contre, c'est d'amener ses 4 enfants. C'est le 75e anniversaire où ils ont toute leur place. Est-ce qu'ils avaient vraiment leur place, les 4 enfants, au dîner d'Etat ? Je suis moins sûre. On sort de notre sujet. Il y en a encore. Elle est partie de son cabinet. Est-ce que nous avons d'autres messages, Nathalie ? Ils sont très nombreux, en effet. Une auditrice d'abord. Lors de la cérémonie du 11 novembre 2018, on a pu deviner une certaine sympathie entre Donald Trump et Vladimir Poutine, ce qui n'exclurait pas une coopération. Il est par contre dommage que M. Macron n'ait pas jugé approprié d'inviter le président russe aux commémorations. Non, je trouve qu'il a bien fait. Prétextant qu'il n'invitait que les chefs du gouvernement et non pas d'Etat. La Russie n'a pas participé au débarquement de 1944. Elle a eu d'autres faits d'armes, comme celui-là, donc non, ils n'ont pas leur place là. Ensuite, alors, toujours en écriant un petit peu sur le sujet de notre message. Bravo à tous et merci pour l'émission. Les bombardements de l'ouest de la France au Fosford, à Nantes, au Havre, sans parler de Royan, en mai 45. On ne peut même pas dire merci. Je sais qu'en guerre, on ne choisit pas ses alliés. Et si les Américains n'ont eu que 350 000 morts, c'est qu'ils limitaient les risques pour leurs troupes, ce qui se comprend, mais souvent, au dépens des populations. Bon, je crois que ton commentaire, c'est tellement, c'est assez mesquin. Juste une chose, c'est vrai qu'il n'y a pas eu tant d'Américains, de Britanniques ou de Français morts qu'en Russie, mais c'est aussi parce que ils n'avaient pas à gagner le vote des Russes et qu'une bonne partie, je crois que le chiffre est de 200 000, des troupes soviétiques mortes ont été abattues par leurs propres confrères, parce que le mot d'ordre était aucune retraite, si les soldats de l'avant-poste reviennent vers vous, il faut les abattre pour qu'ils ne le fassent plus, pour que les autres ne le fassent plus. Donc, moi, je veux bien, mais... Il y a aussi plus de 9 000 soldats américains enterrés sur les côtes normandes. Je ne vois pas très bien qu'il y a d'autres qui sont allés se faire tuer pour libérer un autre continent. Franchement... Excusez-moi, ce ne sont pas des moutons, ce n'est pas une... Ce sont des fils de personnes. Ce ne sont pas des vraies personnes. Ce n'est pas un concours entre qui a le plus de tués. Alors, il n'y a pas que des messages négatifs de merci, il y en a beaucoup d'autres. Un auditeur de Radio Courtoisie les soldats américains ont protégé les français de la fureur des allemands. C'est vrai, ma mère m'a dit que quand ils partaient, ils étaient devenus particulièrement vicieux et vénimes. Ils étaient tellement horrifiés d'avoir à partir que ça les rendait particulièrement mauvais et contre les populations. Voilà. C'est un message, je ne sais plus, qui a été... Les allemands de l'époque... Les allemands ont brûlé tous les... Oui, oui. Par dépit, parce qu'ils étaient vaincus. Au rasoir sur nous. Oui. A nouveau, pour comparer à l'action des russes, un auditeur extraordinaire l'action américaine, mais aurait-elle été possible si les russes ne s'étaient pas battus On peut s'étonner aussi que les allemands aient pu tenir tête à la fois à la Russie et à l'Amérique aussi longtemps. Une autre question à se poser. Est-ce que les russes auraient tenu aussi longtemps s'ils n'avaient pas reçu le matériel militaire envoyé par les navires américains au nord de Murmansk par la Norvège, au nord de la Norvège, dans les eaux frigorifiées de l'Arctique. Je sais plus. Et Staline lui-même a dit, non, c'est Khrouchev qui était à la bataille de Stalingrad, Khrouchev a dit que Staline a dit qu'on n'aurait jamais pu faire autant sans le matériel américain. Il a dit dans ses mémoires. Eh bien oui, ils l'ont reconnu. Je pense aussi qu'il saluait encore, en plus du courage des combattants, qu'ils étaient très très jeunes et qui, pour certains d'entre eux, n'avaient pas d'illusion, ils savaient très bien qu'ils allaient à la mort. La première vague d'Omaha qui a été véritablement laminée, ceux qui arrivaient juste après, il faut se mettre à leur place. Ils pensaient qu'ils allaient subir le même sort. Il faut aussi saluer l'ingénierie, la logistique, il y a des milliers de personnes qui ont travaillé à ces débarquements. Moi je trouve que c'est un miracle d'organisation, d'inventivité, d'inventivité, de technologie aussi. C'est véritablement... Vous avez parlé des musées. Le musée au Zimbabwe, c'est super aussi. Je suis allé à Paris. Ah, très bon rappel. Sur le sujet de la résistance française, j'ai appris beaucoup. Quand je suis allé au musée pour la première fois, tous les ingénieurs français qui ont disrupté tous les communications, ils ont coupé toutes les lignes de communication utilisées par les Allemands et les Français. C'était très important. Mais si les auditeurs, j'ai juste voulu dire que s'il y a des auditeurs qui pensent qu'on n'est pas gracieux, les efforts faits par les Russes pour gagner les deuxièmes guerres mondiales, on est gracieux. Il faut dire merci à tous les alliés. Bien sûr, les Russes aussi. Nous parlons plus forcément de ce qui est fait en présent. On parle des Américains, des Canadiens et des Anglais. Hier soir, sur Arte, il y avait un excellent document. Mais il n'était pas sur les plages normales. Ils ont fait un travail formidable dans le Pacifique. Quand j'étais à la Sommetière américaine, j'avais des drapeaux. Il y avait peut-être des petits groupes d'Australiens. Il y avait un petit groupe de Danois aussi. Ils ont mis des monuments aussi. C'était une participation plus symbolique. Pas seulement symbolique. Quand on a perdu sa vie, c'est plus que symbolique. Néanmoins, au regard de l'effort énorme fourni par les Américains, les Anglais et les Canadiens... Avant de terminer, j'ai juste voulu dire que c'est important de rendre hommage à cette guerre, la deuxième guerre mondiale. Pour nos jeunes aux États-Unis et les jeunes de gauche qui maintenant disent que tous les gens de droite sont fascistes. Il faut qu'on vraiment célèbre et montre que ça c'est les vrais fascistes. Les Hitler, les nazis et les japonais à cette époque, ça c'est les vrais fascistes. Les guerres, les alliés sont devenus ensemble pour conquérir le vrai fascisme. Déjà le fait qu'ils puissent le nommer en appelant les gens de fascistes, les traités de fascistes, ça prouve que ce n'est pas le fascisme, je dirais. Une autre chose que je dirais, c'est que si il est traité de fasciste aujourd'hui, en fait il est traité de diable. Mais comme les gens ne sont plus religieux, ils trouvent un équivalent qui est plus laïque, qui est fasciste. Au lieu d'appeler Trump ou Bush Satan, ils l'appellent Adolf Hitler, parce qu'ils ne sont plus religieux. Une dernière chose que j'aimerais dire, c'était à propos de ce que vous avez dit tout à l'heure, quand il y a dix ans, je me souviens, ou plus de dix ans, je me souviens déjà, il y avait un français qui est venu me chuchoter dans l'oreille après avoir été dans une fête, en fait Bush, je l'aime bien. Mais il n'osait pas le dire devant les autres, devant tous les autres, soit il ne disait rien, soit il disait, ouais Bush, quelle horreur. Moi j'affirme, je ne sais pas si j'étais dans une manifestation comme celle d'hier à Londres, si j'aurais eu le courage de ce monsieur américain qui a dit, vous n'avez pas honte, c'est le meilleur président qu'on ait eu depuis très longtemps, peut-être le meilleur président tout court des Etats-Unis, et vous êtes là, vous êtes des affreux, et je ne sais pas si j'aurais eu ce courage, parce que tout seul contre tous, bon je ne sais pas, peut-être que je n'aurais rien dit, je ne serais pas du tout allé à la manifestation. Mais il faut du courage, effectivement, il faut avoir le courage de nos opinions, nous avons essayé aujourd'hui de montrer que nous avons le courage de nos opinions. Il nous reste trois minutes, ça fait une minute pour chacun d'entre vous pour conclure. Alors on va commencer par Antoinette. Votre conclusion sur l'émission, sur le jour, sur ce que vous allez vivre demain. Oui, en fait j'aimerais bien, il y a un anglais qui nous a demandé comment on ressent l'expérience quand on visite ce cemetière américain. En fait, moi j'ai visité plusieurs fois ce cemetière, une fois quand j'étais enceinte, et il y a aussi un musée dedans qui est très bien fait avec des objets de la guerre, la deuxième guerre, des films et des choses comme ça. Quand j'étais enceinte et que j'ai visité, j'étais vraiment émue, remplie des émotions, c'était au même temps une tristesse, mais aussi une immense fierté de ce que notre pays a fait, il a fait quelque chose de bien. Vous pouvez. Je répète presque la même chose. Merci pour cette émission, sur ce sujet. C'est un sujet très important et on est très contents de vivre en France, d'avoir l'opportunité d'aller à la plage d'Embarcament. Tous les ans, moi je suis allé plusieurs fois et chaque fois... Moi aussi plusieurs fois. Je suis hyper émue. Ma conclusion à moi, c'est merci, ma reconnaissance éternelle en tant que Française. Ce débarquement fait partie de l'attraction formidable que je ressens pour les Etats-Unis. Je dois dire que petit, mes parents m'en ont beaucoup parlé. Ça explique un peu. Vous aurez le mot de la fin. Il vous reste une minute. Beaucoup de Français, quand ils vont aux Etats-Unis, c'est pour la Californie, la Floride, la Sexy si on veut. Ils pourraient aussi aller à deux villes, Bedford en Virginie et à la Nouvelle-Orléans qui ont deux musées de la Seconde Guerre mondiale et du Georgie. Bedford-Virginie, ils ont vu une vingtaine de jeunes hommes qui sont morts. Presque tous les hommes sont morts. Il y a des villes américaines qui sont plus durement touchées que d'autres. Des familles aussi qui ont perdu deux fils. C'est un peu ce qui se passe dans le sauver le soldat Ryan. Et l'autre ville, c'est la Nouvelle-Orléans. C'est là qu'ils ont construit ces bateaux qui permettent aux soldats d'arriver sur les plages où s'ouvre la partie frontale. Nous devons terminer. Je vous remercie d'être venu. Je vous souhaite un très bon fujour demain. Merci à Nathalie. Merci à Benoît qui nous a trouvé la musique du film. A dans quatre semaines avec les Libéraux.

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