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Célenta Clémence Henault and Giliane Vilco discuss the life and ideas of Guildereau, particularly focusing on his work "Jacques le fataliste". Guildereau was born into a wealthy family but chose a bohemian lifestyle in Paris instead of following his father's plan for him to enter a convent. He became a prominent figure in the philosophical battle against Christianity and published a book on the subject. Despite being imprisoned, he remained steadfast in his beliefs and eventually became an atheist materialist. He also worked on a massive encyclopedia, which took over 20 years to complete. The podcast hosts discuss an extract from "Jacques le fataliste", where the main character discusses the need for domination among people and criticizes different social classes. The themes of power and domination are still relevant today, as seen in social media and historical conflicts. Diderot, the author, uses humor and dialogue to convey his values and critique the king, aristocrats, and pet owne Connexion littéraire, avec Guildereau on fait la paire ! Salut tout le monde, aujourd'hui c'est Célenta Clémence Henault et Giliane Vilco de la Ténéroyac-Jubara. Nous sommes donc ici présents pour le podcast Connexion littéraire. Nous allons donc nous intéresser cette fois-ci au texte de Guildereau, Jacques le fataliste. Alors restez avec nous car tel est votre destin d'être ici à nous écouter. Guildereau est né dans une famille aisée. Jeune, il était intelligent mais assez turbulent, surtout vis-à-vis de l'idée de son père de le mettre dans un couvent. Il préférera vivre une vie de bohème dans les rues de Paris, ne vivant que de petits boulots, comme donner des leçons même si cela ne le destine à une vie assez pauvre. Il épousera Antoinette, une lingère. Guildereau est un grand nom dans la lutte philosophique contre le christianisme. Il publiera sur ce sujet-là, L'être sur les aveux, dans lequel il ira jusqu'à dire « Il est important de ne pas prendre de la sigue pour du persil mais nullement de croire ou de ne pas croire en Dieu » pour lequel il finira enfermé. Mais cela ne le fera pas changer d'avis, même si son point de vue sur la religion évoluera jusqu'à ce qu'il devienne finalement matérialiste athée, autrement dit un scientifique. Il se lance ensuite dans le plus grand projet de sa carrière, l'encyclopédie. Celle-ci lui prendra plus de 20 ans afin de réunir le plus d'informations connues et de les y inscrire et dessiner, tout en recourant à la ruse pour échapper à la censure et pour pouvoir faire évoluer le monde. Ce qui l'intéresse surtout, c'est la recherche en elle-même et non ce qu'il va découvrir. Il écrira aussi quelques romans tels que La religieuse en 1760 et Jacques le fataliste en 1773, dont nous allons vous parler d'un de ses extraits aujourd'hui. Les idées de Jacques le fataliste Dans le texte Jacques le fataliste, Diderot n'annonce pas ses idées directement et ouvertement, mais se fait plutôt passer pour son personnage principal, Jacques, pour parler de thèmes tels que le besoin de domination chez les hommes et pour pouvoir critiquer le roi, les nobles et même les plus démunis, les miséreux, sans risque de punition. Jacques, qui est un personnage fataliste, croit au potentiel du destin, comme quoi ce dernier serait responsable des différentes catégories sociales. En effet, il trouve que les personnages qu'il considère comme lui étant inférieurs sont comme des chiens à la botte de leur maître, mais aussi que même ces chiens en ressentent le besoin et prennent eux-mêmes des animaux à leur solde. Il le fait comprendre par ce passage. D'où il conclut que tout homme voulait commander à un autre, et que l'animal se trouvant dans la société immédiate au-dessus de la classe des derniers citoyens commandé par toutes les autres classes, il prenait un animal pour commander aussi à quelqu'un. Toutefois, ces personnes utilisent aussi ces hommes ou animaux afin de leur tenir compagnie, les glorifier ou encore les mettre encore plus en avant. Vraisemblablement, quand le maître de Jacques lui demande « Mais Jacques, cet attachement pour les animaux, je ne le remarque pas seulement dans les petits gens. Je connais des grandes dames entourées d'une meute de chiens, sans compter les chats, les perroquets et les oiseaux. » Celui-ci répond « C'est leur fatigue et celle de ceux qui les entourent. Elles n'aiment personne, personne ne les aime, et elles jettent aux chiens un sentiment dont elles ne savent que faire. » Par cette réponse, Jacques reconnaît l'égocentrisme et le besoin de reconnaissance et d'admiration de la part de ces grandes dames, ce que les autres personnes de la cour ne leur reconnaissent pas. En écrivant ce texte, Diderot défend ses valeurs grâce à de l'humour pour attaquer le roi, les aristocrates ou encore les propriétaires d'animaux. Il utilise aussi le dialogue entre différents personnages fictifs pour appuyer ses propos plus franchement. Les thèmes abordés par ce texte se répercutent même encore de nos jours. En effet, ce besoin de domination, de pouvoir, peut se constater sur les réseaux sociaux, où beaucoup de personnes postent des vidéos ou des photos afin d'attirer l'attention et les compliments d'autrui. Nous ne pouvons pas discréditer ce besoin d'attention et d'admiration. Cela peut aussi se constater lors des différentes guerres qui ont traversé l'Histoire. Elles sont souvent dues à un besoin de pouvoir supplémentaire, d'étendre son territoire afin d'asseoir une domination sur plus de personnes et ainsi pouvoir en imposer ses idées. Finalement, on a pu se rendre compte que Diderot affirme que l'homme a besoin de dominer. A ce même titre, la classe inférieure n'a nul d'autre choix que de subir cette oppression de l'homme. Et comme Jacques pourrait nous le dire depuis la plume de Diderot, nous croyons conduire le destin mais c'est toujours lui qui nous mène. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org