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#7 - L'auto-discipline ok

#7 - L'auto-discipline ok

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In this episode, the speaker discusses her aversion to the word "discipline" and how she associated it with obligation and military orders. However, a friend recently praised her discipline and perseverance, which made her question her relationship with the concept. She shares her journey towards self-discipline and how she realized that it is an act of self-love and a way to achieve long-term goals. She also emphasizes the importance of being kind and gentle with oneself in the pursuit of discipline. The speaker shares her belief in living in the present moment but also having a vision for the future. She discusses the power of setting goals and revisiting them, as well as the importance of defining the kind of person one wants to be. Ultimately, she sees discipline as a necessary ingredient in achieving her dreams and making a positive impact on the world. Bonjour à toutes et à tous, je suis ravie de vous accueillir pour un tout nouvel épisode où nous allons aborder quelque chose que j'ai toujours jugé, pour lequel j'ai toujours eu une aversion, donc une aversion c'est vraiment un dégoût, c'est le mot discipline, comment vous raisonnez avec le mot discipline les jeunes gens ? Est-ce que c'est un mot qui vous excite ou est-ce que c'est un mot qui vous fait vous sentir pas terrible ? Parce que moi en fait, vraiment l'historique que j'ai avec ce mot c'est que ça fait lisser mes poils, je le vois comme étant une obligation, comme étant un ordre, j'associe le mot discipline au mot militaire et donc dans mon inconscient, dès qu'on parle de discipline, je suis là comme si je devais répondre à des ordres qui sont imposés par quelqu'un, enfin pour tout ce que je n'aime pas. Toujours est-il qu'hier, j'ai eu une amie qui m'a dit, je pensais jamais qu'on allait me dire ça dans ma vie, qu'allait j'admire ta discipline, la rigueur que tu as pour atteindre tes objectifs, les coups de pieds aux fesses que tu te mets, enfin franchement, ta persévérance, ta force d'esprit, elle a commencé à me jeter des fleurs comme ça et je te l'assieds. On m'avait dit il y a quelques années, on m'allait me dire qu'on me félicitait pour ma discipline, je ne l'aurais jamais cru parce qu'en fait, voilà comment je vous explique, moi ma relation avec la discipline, je vous dis que c'était une aversion parce que je suis de nature épicurienne, pour ceux qui ne savent pas ce que c'est quelqu'un d'épicurien ou épicurienne, c'est quelqu'un qui recherche le plaisir dans tout, tout le temps, ma seule motivation c'est le plaisir, ok ? Pour ceux qui sont un peu familiers avec l'énéagramme, je suis le type 7, le 7 qui veut que du fun, que du plaisir, donc du coup, c'est clair que moi, tous les trucs un peu chiants, pas ma calme, tous les trucs un peu ordre, régularité, tatatatata, ce n'était pas du tout, ce n'était pas vraiment moi. Et en plus de ça, j'ai une philosophie de vie depuis toujours qui est très en lien je pense avec l'épicurisme qui est de, je vis en mode carpe diem, donc je vis comme si chaque jour était le dernier, donc bien sûr, quand on est épicurien et qu'on a une philosophie de carpe diem, pourquoi est-ce qu'on serait chié à commencer à aller faire du sport tous les jours, à manger sainement, à devoir cuisiner et perdre du temps pour cuisiner, alors qu'on pourrait tout simplement profiter de la vie de chaque instant et de chaque moment. Et ensuite, il y avait vraiment quelque chose où je n'avais pas spécialement le goût de l'effort, d'accord, donc pas beaucoup d'intérêt pour, bah voilà, qu'il y ait du coup régularité, etc. comme je vous l'ai dit, même si j'ai toujours été hyper admirative des gens qui me le font, c'est-à-dire que ça m'a toujours super fort impressionnée. Bref, donc mon amie m'a dit ça hier et j'ai vraiment beaucoup ri parce que j'étais là, wow, c'est incroyable, qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui s'est passé entre la Kali qui choisissait le moment présent tout le temps, le plaisir immédiat, et la Kali qui maintenant en effet a des routines qu'elle est capable de se mettre où je suis capable de m'étenir où je suis capable finalement de faire des choses qui me font du bien et qui demandent un certain effort et qui exigent une force de volonté que j'avais l'impression du coup que je n'avais pas avant. Et du coup, j'ai envie de vous parler un petit peu de cette volonté que j'ai eue il y a quelques années d'être quelqu'un de discipliné. Ça a commencé par un fort désir, je me suis dit j'ai envie d'être quelqu'un qui a de la régularité, qui a de la rigueur, qui prend soin d'elle. C'est vraiment un choix que j'ai fait, je me suis dit en fait si tu n'as pas d'auto-discipline, tu ne vas pas y arriver. Donc c'est quelque chose que je voulais implanter en moi, je l'ai souhaité très fort, je me suis dit je veux être auto-discipline. Et comme la vie est absolument merveilleuse, en tout cas moi je le crois vraiment, c'est que quand on prend une décision, l'univers, la vie, la synchronicité, bref, appelez-le comme vous voulez, Dieu, met un peu tout en place pour que les choses se passent. Mais bon, ça peut venir d'une manière qui fait parfois assez désagréable, mais ça vient. Et moi, des gens se sont mis sur ma route qui avaient une très forte auto-discipline, ou en tout cas qui voulaient en avoir une très forte aussi, et donc qui m'ont souvent jugé de n'avoir aucune auto-discipline. Ce que je prenais très mal, puisque j'avais envie d'avoir une auto-discipline. Donc on me disait, tu n'es pas fiable, tu ne sais pas ce que tu dis, tu as dit que tu ne ferais pas, tu ne le fais pas. J'étais là, comment ça ? Parce que j'avais décidé que je voulais être quelqu'un de cohérente, qui fait ce qu'il dit, et qui fait du bien, etc. Et donc ça venait me chercher, parce que j'étais en réaction, parce qu'en effet, il y avait une partie de moi qui ne le faisait pas du tout. Et un jour, j'ai entendu Will Smith, donc une de ses interviews, où il disait quelque chose de magnifique, que vraiment j'oublierai jamais. C'est que l'auto-discipline, c'est de l'amour propre. L'auto-discipline, en fait, c'est de l'amour pour soi. C'est renoncer à un plaisir immédiat, en échange du respect pour toi-même sur du long terme. Et là, j'ai bien vu. Là, c'était une définition qui m'allait. J'ai dit ouais, c'est ça que je veux. Donc, bien sûr, chaque fois, je me rapprochais des petits pas, ou bien en tout cas, de la compréhension que j'avais de ce qu'est l'auto-discipline. Et donc, j'ai lâché cette croyance que... Non, je savais toujours cette croyance de... Donc, c'est quand même associé à une certaine exigence, à un coup de fouet. Il faut y aller. Tu dois le faire. Il faut que... Parce que j'étais attachée à cette notion de si je veux atteindre ça, il faut que je fasse ça. Donc, il faut que je fasse ça. Donc, si par exemple, je veux maigrir, ou je veux avoir un beau corps, il faut que j'arrête de bouffer de la merde et que je fasse du sport tous les jours. Et ça doit se faire tous les jours jusqu'au restant de ma vie. Donc, avec un côté hyper contraignant, que c'est leur mode oh my god, oh my god, oh my god. Et cette espèce de pression que je me mettais, c'est un petit peu tout le problème, je trouve, du mot discipline. Et puis, des gens qui veulent atteindre un objectif, mais qu'ils le font à coup de cravache et pas à coup de douceur et d'amour. Et on en reviendra dans la deuxième partie de cet épisode où j'explique justement pour moi quelles sont les conditions pour avoir de l'autodiscipline. Eh bien, c'est qu'on est hyper exigeant envers nous-mêmes. On est hyper exigeant, on le fait à coup de cravache et on croit que si je suis doux avec moi-même, je n'y arriverai pas. Il faut que ce soit dur, il faut qu'il y ait de l'effort, il faut que je me foute une pression et que je sois exigeant envers moi-même. Mais tout ça, en fait, génère de l'anxiété et ce n'est pas du tout le bon moteur pour pouvoir avoir une discipline et réaliser nos plus grands objectifs, parce que rappelons-nous quand même que lorsqu'on veut avoir une discipline dans quelque chose, donc une habitude, c'est qu'on l'a choisi. C'est qu'on a un objectif qu'on veut atteindre. C'est quelque chose qu'on se souhaite. Ce n'est pas que toutes les femmes de plus de 30 ans doivent faire trois heures de sport par jour. Non. C'est quelque chose qu'on va ramener à soi. On prend la responsabilité et on se dit en fait, qu'est-ce que je veux dans ma vie ? Et là où j'ai vraiment envie d'apporter un petit peu de conscience, c'est que comme je vous ai parlé, moi, je suis une grande épicurienne, donc le moment présent, c'est quelque chose que j'ai toujours bien su gérer, d'être dans le moment présent, mais j'ai une relation avec le futur qui est extraordinaire. Moi, j'ai toujours aimé rêver, j'ai toujours aimé rêver et venir, j'ai toujours eu une vision de ce que je voulais. Ça a toujours été très clair de rêver, prendre du temps pour rêver et pour me dire, c'est quoi mes plans ? Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que je me souhaite ? Je vais réaliser quoi dans ma vie ? D'ailleurs, ça c'est un autre sujet, je fais une petite parenthèse, mais parce que je trouve que c'est vraiment puissant. J'étais en études du baccalauréat, donc la première année d'études supérieures en relations publiques et une de mes profs, franchement, je ne la remercierai jamais assez, elle a demandé d'écrire une lettre à notre nous de 30 ans. Moi, j'avais 18 ans à ce moment-là. Elle a dit, écrivez-vous une lettre à votre vous de 30 ans sur tout ce que vous aimeriez réaliser à 30 ans ou bien félicitez-vous pour tout ce que vous avez réalisé à 30 ans. Et moi, j'ai écrit une lettre de tous mes objectifs, mais les choses étaient déjà super claires de ce que je voulais et j'ai révisé cette lettre à 30 ans. C'était bijou, j'avais atteint quasi la totalité de mes objectifs. En tout cas, tout ce qui ne dépendait que de moi, qui n'inclutait pas les autres, je les avais atteints. C'est très, très, très puissant. Donc bref, j'ai toujours eu cette vision de ce que je voulais faire dans ma vie et c'était surtout au niveau du faire. Et puis, plus j'ai évolué, plus j'ai grandi, plus j'ai un peu ouvert mon esprit, plus je me suis rendu compte qu'il y avait vraiment quelque chose au niveau d'être. Quelle est la personne que je veux être, en fait ? Je vais l'expliquer. Et donc, j'ai décidé que je voulais inclure la discipline dans ma vie parce que je me suis dit que si tu veux atteindre tes rêves, réaliser tes objectifs qui ont commencé à être vraiment en lien avec l'entreprenariat, créer mon entreprise, améliorer ce monde, avoir des maisons dans différents endroits, profiter de la vie en fait. Parce que profiter de la vie, moi, puis pour les autres, améliorer la vie des autres, c'est ça ma plus grosse ambition. Eh bien, il va falloir que je puisse apporter une petite touche d'autodiscipline là-dedans parce que ce n'est pas avec les habitudes de vie que j'avais avant, j'allais y arriver très clairement. Moi, je me suis dit, en fait, si tu veux profiter de ta vie plus longtemps, tu dois t'inclure certaines routines. Et donc, je me suis dit, ça passe inévitablement par son comportement. Tu n'as pas le choix parce que tout ce qui fait que tu n'as pas d'autodiscipline, c'est parce que tu as des comportements qui sont destructeurs, d'accord ? Comme faire tout le temps la fête, boire tout le temps, fumer la dose. Je vous passe tous les détails d'une grande épicurienne qui a une vie facile en fait. Et donc, je me suis dit, non, il y a des trucs qui ne vont pas du tout. Ça a mis du temps, d'accord ? Ça a mis d'abord vraiment beaucoup de temps avant qu'entre le moment où je l'ai compris et le moment où je l'ai intégré, ou le moment où je l'ai intégré et le moment où je l'ai compris, peu importe, je ne sais pas trop dans quel sens ça va. En tout cas, il y a un chemin qui se passe entre la tête et le cœur, le corps et le ventre et le truc. C'est qu'il faut l'incarner. Donc, il y a cette espèce de tout d'alignement qui doit avoir lieu de, ok, j'ai compris ce que je devais faire pour pouvoir avoir ça. Et moi, trouver l'équilibre entre le plaisir à court terme et le plaisir à long terme, oh my god, c'est l'histoire de magie. Mais en tout cas, la décision est là. Je pense que c'est vraiment le plus important. Et il y a une phrase que j'ai envie de vous dire, alors maintenant, je crois que vous le savez, j'adore Gandhi. Gandhi a dit que le futur dépend de ce que l'on fait dans le présent. Et ça, bien sûr. Donc, j'ai envie de vous parler de l'autodiscipline, pas comme quelque chose de chiant, comme on a, avec le quoi, on a tendance à l'associer. Et avec le quoi, moi, en tout cas, avec lequel moi, en tout cas, j'étais en réaction, mais comme quelque chose d'une philosophie de vie. L'autodiscipline, c'est une philosophie de vie. C'est un choix qu'on fait. C'est un geste d'amour pour soi. Et donc, je crois aussi, vraiment, pour commencer à se détendre un petit peu tous, que ce n'est pas quelque chose qui va être en lien à... C'est pas vraiment... Je peux pas dire, moi, je suis autodisciplinée dans tout. C'est-à-dire que la discipline fait partie de ma vie dans tout. J'y crois pas. J'ai l'impression que moi, l'autodiscipline, c'est pas une qualité. C'est pas un trait de personnalité. C'est quelque chose qui va être lié avec une action, avec un comportement spécifique. Je peux pas être autodisciplinée dans tout, ok ? Mais je peux tendre vers une autodiscipline pour les objectifs que j'ai choisis d'atteindre. Donc, je peux être autodisciplinée, par exemple, pour tous les matins, je me fais des étirements et je ne déroge pas à cette routine. Tous les matins, je prends un moment pour respirer, pour être dans mon corps, pour m'étirer, pour remercier la vie, bref, pour commencer ma journée du bon pied. Mais, par exemple, disons que ça a été le cas, j'ai été sans emploi et j'étais là, j'ai postulé 5 heures par jour. Ah non, j'arrivais pas. Donc, je pouvais être hyper disciplinée pour un truc et pas du tout pour l'autre. Donc, déjà, c'est là aussi où j'ai envie qu'on fasse un petit shift dans notre état d'esprit et qu'on se dise, ok, ce n'est pas une qualité, ce n'est pas un trait de caractère et je vous rassure, ce n'est pas inné. En tout cas, je n'ai pas l'impression. Je pense que c'est vraiment quelque chose qui s'acquiert avec le temps et c'est comme la force de volonté, en fait. C'est un muscle, à un moment donné, plus on le pratique, plus on le muscle. Mais il y a des conditions qui vont faire qu'on peut développer cette philosophie de vie et ces choix de vie. Et il y a des raisons aussi pour lesquelles on n'est pas discipliné. Et donc, c'est vraiment là où j'ai envie qu'on mette tous un petit peu d'amour et de compréhension de nous-mêmes pour voir qu'au lieu de me traiter de nulle, de faible, j'ai aucune force d'esprit, j'ai aucune force de volonté, de procrastinateur. C'est un mot qui est vachement la mode aussi. De quoi est-ce qu'on peut encore se juger, mais d'une manière méga très... Ah oui, je suis un paressé, je suis un glandeur, incapable de faire ça, j'abandonne tout le temps, j'échoue. Enfin, autant de choses qu'on peut se dire qui sont ultra violentes à nous-mêmes. Eh bien, j'ai juste envie de mettre un petit peu l'accent sur pourquoi, quand on a envie de faire quelque chose, on n'y arrive pas, en fait, tout simplement. Donc, la première chose que j'ai envie de vous dire, c'est que pour pouvoir réaliser un objectif, et j'en parle dans l'un des épisodes qui s'appelle l'alignement. Quand on veut réaliser un objectif, on doit d'abord se dire, ok, c'est quoi le résultat que je veux, ou c'est quoi la routine que je veux adopter, la régularité, d'accord ? Est-ce que le résultat... Je prends l'exemple de ma routine matinale. Est-ce que le résultat, c'est je veux vivre longtemps et avoir un corps en bonne santé ? Donc, ce qui serait vraiment un résultat. Ou est-ce que c'est, je veux tous les matins prendre un moment pour moi, pour commencer ma journée de bon pied ? Donc, c'est déjà choisir ça. Quel est le résultat que je veux atteindre, ou bien quelle est la routine que je veux adopter, et quel est le bénéfice que je veux en tirer, en fait ? C'est quoi l'avantage ? Et ensuite, c'est dire, ok, est-ce que cet objectif que je suis en train de me fixer, est-ce que c'est vraiment quelque chose que je fais par amour pour moi ? Est-ce que c'est vraiment quelque chose qui va rendre ma vie merveilleuse ? Est-ce que c'est quelque chose que moi, je veux, et pas quelque chose qu'on a décidé pour moi, ou quelque chose où j'ai l'impression qu'il faut que je le fasse ? Parce qu'à partir du moment où c'est pas quelque chose qui vient du cœur, et que c'est quelque chose qu'on décide, parce qu'on a décidé qu'il fallait, et bien, on s'en laisse les pouvoirs. Ça devient une obligation. Je sais pas vous, mais moi, les obligations, je les aime pas. Donc déjà, c'est reprendre le pouvoir. C'est moi qui ai décidé, c'est moi qui veux, je comprends que c'est un geste que je fais par amour pour moi, et c'est une décision qui est alignée, c'est un non négociable, et donc du coup, ça va être un gros, déjà de ce que je vais dire, un gros, fuck, yes, c'est ça que je veux pour moi. Y'a pas de, ah oui, mais peut-être que, non, c'est, je veux ça pour moi, je veux rien de moi, en fait. Je ne veux rien de moi. Donc, ça, ça ne dépend que de moi, c'est quelque chose que moi, je veux, dont j'ai le contrôle, c'est une décision, et y'a plus de pas en arrière possible. Donc, voilà, ça pour moi, c'est la première condition. Ça doit venir de nous-mêmes, et on doit être aligné avec cette décision, pas négociable. Parce que quand c'est pris comme ça, cette décision-là, c'est facile d'être dissoufflé. C'est facile. En fait, le seul truc qui va être compliqué, c'est d'aller contre notre mental qui fait, non, une flamme, j'ai plutôt envie d'assez dans mon lit ce matin, de beuber des mouches, je m'éclairerai ce soir. Et là, c'est d'aller contre le mental qui dit, non, non, non, non, attends, deux minutes, on a pris ce choix-là, souviens-toi, c'est ça qu'on veut, c'est bon pour nous. Non, rien du tout. Donc, il y a vraiment ce rappelé à l'ordre, de manière à ce que ce soit une habitude dans notre esprit. C'est une décision qu'on prend tous les jours, plusieurs fois par jour. Si c'est, par exemple, le choix d'arrêter de fumer, je vous en ai parlé aussi longtemps, des épisodes, je vais dire, au début, c'est 350 fois par jour que tu dois décider d'arrêter de fumer. Puis, éventuellement, au fur et à mesure du temps, tu prends soin. Et donc, c'est plus facile. Et donc, la deuxième étape, ce qui est vraiment important, c'est qu'il y ait une visualisation qui soit continue. J'observe le résultat, je comprends pourquoi je le fais, je me vois le faire, je l'intègre dans mon esprit. Je me vois attendre le résultat, je me vois réaliser le truc, je me vois, je me visualise. Parce que si je me visualise, je vais, en fait, me mettre dans une énergie de mouvement, de, ok, je suis diamantalisée, en fait. Et la visualisation doit être vraiment quelque chose que ça tourne dans le positif. Et ce n'est pas, il ne faut pas avoir un discours de, je veux arrêter de fumer. Non, ce n'est pas, en fait, dans votre mental, le mental, il retient l'humour, il retient l'image. Lorsque vous dites, j'ai envie d'arrêter de fumer, il ne peut pas y avoir une clope, soit, dans le chemin, parce que sinon, votre mental, il a cessé avec la clope, ça ne va pas. Je veux arrêter de fumer. Non, je veux être libre de respirer à plein plomb. Je veux être libre de pouvoir aller à un endroit et de sentir cette sensation de liberté, de, ah, je suis libre, je n'ai plus besoin de tout ça. Je peux faire ce que je veux, quand je veux, où je veux, je ne dépends plus de ça. Je me vois créer mon entreprise et travailler tous les jours pour ça, parce que j'ai envie d'améliorer ce monde et de partager tout ce que j'ai envie de partager. Et j'ai envie d'arroser mon rêve tous les jours un petit peu pour le nourrir, pour qu'il grandisse, pour qu'il devienne réalité. Et c'est vraiment ça, l'arroser tous les jours avec des petits pas. Et c'est ça, c'est si c'est connecté avec ce sentiment. Parce que dans ce cas-là, il y a vraiment, toute l'énergie change, en fait. C'est vraiment ensuite ce niveau de pourquoi vous allez le faire. Et ça, ça en revient à la troisième étape. La troisième étape, c'est le pourquoi. Vous devez trouver un sens derrière votre action, mais un sens qui soit vraiment aligné avec la vision. C'est ça que je veux, mais je sais pourquoi je veux ça. Je sais pourquoi c'est un nom négociable. Je sais pourquoi, qu'est-ce que ça vient chercher chez moi. Il y a du sens dans ce que je veux. Et lorsque vous comprenez pourquoi vous le faites, en fait, naturellement, vous allez vous mettre au mouvement. Repensez à quelque chose que vous avez vraiment voulu du plus profond de votre cœur, que vous avez voulu atteindre, que vous avez voulu avoir, peu importe. Vous avez été limite obsédé par ça, parce que l'obsession aide. On peut faire ce qu'on veut. L'obsession aide clairement à atteindre ses objectifs. Et vous aviez une motivation qui était super forte, peu importe ce qu'elle était. D'accord ? Vous aviez une motivation. Et vous l'avez atteint. Vous l'avez eu. On a tous eu quelque chose qu'on voulait dans notre vie. Et si vous reconnectez avec c'est quoi, qu'est-ce qui a fait que vous avez réussi à atteindre ça ? Il y avait une motivation derrière qui était ultra forte, ultra puissante. Eh bien, vous devez trouver une motivation puissante dans tout ce que vous faites pour le réaliser. En fait, c'est la condition. Une autre étape cruciale vraiment, c'est celle du rythme et de vos capacités du moment. Lorsque vous fixez un objectif, demandez-vous « C'est quoi le petit pas ? Quelle est la routine que je pense que je pourrais arriver ? » Donc par exemple, le fait que vous décidiez tout d'un coup d'aller courir les 20 kilomètres de Bruxelles, ou vous faites un semi-marathon quelque part, et vous êtes entraîné, vous partez de rien. D'accord ? Vous ne savez pas courir deux minutes. Bon, ok. Pour atteindre cet objectif-là, je vais peut-être me dire « Ok, je vais commencer par aller courir deux fois par semaine. » Deux fois par semaine, je ne sais pas moi, 10 minutes. Et puis, je vais augmenter. Parce que le but, ce n'est pas d'abandonner. En fait, vous devez vraiment trouver des objectifs qui soient atteignables, qui soient réalistes, mais qui sont ambitieux, mais bon, en respectant votre rythme. Parce que sinon, bien sûr, vous allez vous décourager, vous allez vous sentir mal. Encore une fois, ce n'est pas le but de vous sentir mal pour un objectif que vous voulez vous-même fixer. Parce que sinon, vous. Enfin, on fait l'inverse de ce qu'on a envie de faire, d'accord ? Parce qu'on se fixe un objectif, c'est pour avoir confiance en nous, c'est pour réaliser une ambition, c'est pour se sentir bien avec soi-même. Si, lorsqu'on n'y arrive pas parce qu'on a choisi un mauvais rythme, on se plagelle et on se sent comme une merde, on s'est auto-détruit nous-mêmes. C'est quand même con. Donc, finalement, accepter son rythme et se dire, ok, est-ce que le petit pas que j'ai décidé de faire, le plan que j'ai décidé de faire, est-ce qu'il correspond vraiment à mon rythme ? Si je commence à me dire, donc j'ai décidé d'aller faire du sport, je veux faire les 20 kilomètres, donc tous les jours, je vais aller courir une heure. Oui, en fait, c'est la meilleure manière de ne pas y arriver et de débuter sur le chemin, en fait. Donc, voilà, adoptez vraiment, revoir votre rythme à partir de où vous êtes aujourd'hui, vos capacités du moment. Et puis, au fur et à mesure, vous allez augmenter cette intensité via la routine, les résultats, etc., etc. Et ça va augmenter votre motivation aussi. Donc, c'est un cercle vertueux. Et ensuite, je vous l'ai déjà dit, mais je le redis, dans le processus, j'aimerais bien vous inviter à revoir l'autodiscipline, même pas en imaginant un militaire qui donne des coups de cravache, même si je ne crois pas que ces militaires donnent des coups de cravache, mais en gros, on va enlever la cravache et on va plutôt mettre quelqu'un qui, on va imaginer quelqu'un qui vraiment soit encourageant, qui apporte de la douceur. En fait, dans le processus de réaliser vos objectifs et de réaliser les actions qui vont dans ce sens-là et d'ajuster votre comportement, vous pouvez apporter de la douceur. Vous pouvez être douce envers vous-même. Vous pouvez vous encourager. Vous n'êtes pas obligés d'être ultra exigeants et de vous foutre la pression. Vous pouvez faire vraiment douceur. Et là, en fait, ça change tout, encore une fois. On a plus envie de faire des choses quand on sait qu'on peut même s'offrir des récompenses. D'accord ? S'offrir des récompenses. On peut s'octroyer aussi un jour de ne pas le faire si on n'a pas envie, si ça ne tente pas. On peut s'octroyer cette douceur si vraiment on sait que ça ne va rien changer. Ce n'est pas parce que je ne le fais pas aujourd'hui que je vais abandonner tout mon projet, mais aujourd'hui, je n'ai pas le goût ou je n'ai pas l'énergie, je suis triste, je n'ai pas envie ou peu importe. Ou j'ai un autre plan, j'ai un autre truc qui se présente, ce qui est vraiment fun aussi, qui va aussi nourrir un autre besoin. Donc, why not en fait ? Et c'est complètement OK. On peut réajuster les plans. On peut être flexible en fait. Je trouve qu'il y a moyen d'être autodiscipliné, flexible et à profiter de la vie. Pour moi, tout ça peut s'associer. On peut faire cette association. Au-delà même des pouvoirs, moi je trouve que c'est ce qui me permet d'être autodiscipliné et d'atteindre mes objectifs. C'est que je ne le vois pas comme une obligation, je ne le vois pas comme une restriction, je ne me flagelle pas en chemin, je ne m'en veux pas et je ne m'en fous pas et je ne m'insulte pas si je n'y arrive pas. Je suis dans un rééquilibrage constant en voyant plus ce que je fais et la constance que j'apporte que ce que je ne fais pas, si un jour je ne le fais pas. Il y a vraiment cet aspect de régularité et de constance. Pour terminer, ce que j'avais vraiment envie de vous dire, c'est que si vous ne m'invitez pas, il y a des choses à revoir. Soit votre objectif, votre vision n'est pas claire, elle n'est pas décidée, elle n'est pas ancrée, c'est clair, c'est précis, c'est non négociable, c'est ça. Soit là, c'était un doute. Soit votre motivation n'est pas assez puissante, votre pourquoi n'est pas assez puissant. Soit votre rythme n'est pas du tout adapté, vous vous êtes surévalué, vous avez choisi un truc qui ne vous correspondait pas à vous. Et donc, dans ce cas-là, vous vous jugez, vous faites du mal, ce qui est contre-productif. Donc, revoyez votre temps. Prenez un petit moment avec vous-même et dites « Bon, ok, je dois faire quoi ? Je manque de quoi ? J'ai besoin de quoi ? » Toujours avec de la douceur, toujours avec beaucoup d'amour. N'oubliez pas le fait de discipline, c'est l'amour de soi. On peut y arriver en étant hyper heureux. Moi, du coup, petite victoire parce que je suis devenue quelqu'un de plus discipliné pour mon projet en tout cas. Mais c'est vrai que c'est quand même quelque chose d'assez… En fait, si vous voulez, je l'observe à quel point ça a commencé par établir des routines, que vous avez des routines un petit peu plus spirituelles ou bien de méditation ou d'étirement, etc. Donc, ça a commencé par des routines, des moments pour moi. Et puis, ça s'est étendu dans la régularité dans le sport. Et puis, ça s'est étendu dans faire attention à mon alimentation. Ça s'est étendu dans arrêter la clope et diminuer et rechanger drastiquement ma relation avec l'alcool, même si je continue à boire un verre de tonjon quand je reste une grande épicerienne. Jusqu'à finalement maintenant trouver toute l'énergie et le jus nécessaire pour travailler sur mon projet. Mais j'ai dû abandonner beaucoup de choses. J'ai dû lâcher beaucoup de choses. Et ça, peut-être que j'en ferai un nouvel épisode de podcast sur toutes les croyances que j'ai dû lâcher pour pouvoir avoir l'état d'esprit qui me permet d'atteindre ces objectifs-là. Parce que ça passe par lâcher la comparaison, par lâcher le fait de croire. J'en parlerai une autre fois parce que là, je vais me faire partir pour une demi-heure. Donc, voilà. Merci à tous. J'espère que ça vous a fait sentir bien parce que c'est ça un petit peu le but aussi de tout ce que je dis. C'est pour qu'on puisse en fait juste ressentir qu'on peut y arriver, qu'on a tout pour y arriver. Donc, parfois, il y a des petits réagissements à ça. Et surtout, ça apporte beaucoup d'amour et beaucoup de douceur dans tout le processus. Merci à tous pour votre écoute. J'espère que ça a résonné. N'hésitez pas à me faire vos retours. N'hésitez pas à partager ce podcast, cet épisode si vous observez quelqu'un qui est super exigeant en lui-même et qui est tout dépité parce qu'il n'arrive pas à atteindre ses objectifs. Partagez-lui ça pour que ça puisse éventuellement l'aider pour qu'il revoie ses objectifs. Puis, je vous fais des gros bisous et je vous souhaite tout le meilleur. Prenez bien soin de vous et à tout bientôt. Sous-titrage ST' 501 Sous-titrage ST' 501 Sous-titrage ST' 501 Sous-titrage ST' 501 Sous-titrage ST' 501 Sous-titrage ST' 501 Sous-titrage ST' 501 Sous-titrage ST' 501 Sous-titrage ST' 501 Sous-titrage ST' 501 Sous-titrage ST' 501 Sous-titrage ST' 501

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