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INSUBMERSIBLE 3 : Pain is temporary

INSUBMERSIBLE 3 : Pain is temporary

Thomas Mouflard

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In this podcast episode, the speaker discusses the importance of resilience in entrepreneurship. They encourage listeners to reflect on their challenges and find techniques to keep moving forward. The speaker also shares their own inspirations, including Rafael Nadal, highlighting his unwavering determination and combativeness. They emphasize the significance of not giving up on even the smallest battles in order to achieve success. The speaker encourages listeners to adopt this mindset in their daily lives and not let moments of fragility or weakness hinder their progress. Les amis, c'est l'heure de l'épisode 3 de la série Insubmersible, le podcast où je vous partage la vraie vision de l'entreprenariat, celle qui est loin des paillettes et des millions d'euros du TikTok millionnaire. C'est l'heure de votre dose d'insubmersibilité. Encore une fois, je veux que ce podcast soit le moment où on se retrouve ensemble, on prend du recul sur toutes les merdes qui nous sont arrivées entre l'épisode 2 et l'épisode 3, ou nos merdes du quotidien, qu'on se dise « Ok, en fait, ça n'arrive pas qu'il y a moins de ces trucs dans la vie ». Et pourtant, il y a quand même des techniques pour y arriver, pour continuer d'avancer, rester insubmersibles, attendre nos rêves, nos objectifs, et qu'on y arrive tous ensemble. Bref, j'espère qu'encore une fois, par honte de propos, je vais vous aider à relever vos défis du quotidien et aussi à vous partager la vision du vrai entreprenariat, celui qui est dur, et de tous les obstacles qui nous arrivent au quotidien pour atteindre nos objectifs. Bon, épisode 3, si vous avez écouté les deux premiers et que vous êtes encore là, ça veut dire que globalement, ce que je vous partage vous plaît, j'en suis ravi. Si vous nous rejoignez, petit piqueur de rappel, je m'appelle Thomas Moufflard, je suis le fondateur de Lead Studio, une agence de génération de prospects sur le web, qui sera bientôt la meilleure, je l'espère, la plus reconnue, enfin la plus reconnue du marché en tout cas. C'est le but, c'est pas facile, c'est d'où ce podcast, et l'objectif, c'est de vous partager pendant une petite demi-heure, une grosse demi-heure, on verra où ça nous mène, encore aujourd'hui, des moyens, des techniques, des anecdotes, des histoires, pour vous permettre d'être plus résilients au quotidien et de rester insubmersibles et d'atteindre vos projets. Petit piqueur de rappel aussi sur ce qu'on s'est dit sur les deux premiers épisodes, encore une fois, je vais attaquer cet épisode par une phrase qui me tient à cœur et qui j'espère vous permettra vous aussi de vous aider au quotidien, en tout cas les deux premières que je vous avais partagées, ne l'oublions pas, ne l'oublions pas, on rappelle, ce qui compte, c'est pas simplement la destination, c'est le voyage, surtout dans l'entrepreneuriat, donc prenez du plaisir dans ce que vous faites au quotidien et essayez toujours de garder du kiff au quotidien malgré les difficultés et d'apprécier ce que vous faites au-delà de l'objectif que vous fixez. Et la deuxième que je vous partageais pour l'épisode 2, qui est importante, ne jugez jamais un homme à la manière dont il célèbre la victoire, mais à ce qu'il fait pour ce qui est d'eux au mieux, très important, très important de garder en tête des comportements de résilience et de s'inspirer de personnes qui ont fait preuve de résilience dans des moments très difficiles puisque c'est ce qui vous servira le plus lorsque vous aussi vous ferez face à des défis qui vous dépassent. Et c'est là-dessus que j'ai envie d'attaquer cet épisode 3 avec, avant de vous partager la phrase du jour, c'est de vous parler justement de ces personnes qui m'inspirent au quotidien et qui me permettent, lorsque je suis dans des situations compliquées, de trouver des solutions pour me relever rapidement et continuer d'avancer. Avant de vous donner personnellement des personnes qui m'inspirent, je ne vais pas en faire une liste exhaustive mais je vous partagerai quelques profils. C'est une question que j'aime bien poser lorsque je rencontre de nouvelles personnes, que ce soit en réseau pro ou perso, quand vous êtes invité chez quelqu'un et qu'il y a des invités que vous ne connaissez pas ou que vous participez à des événements et que vous commencez à discuter avec de potentiels partenaires ou clients. C'est toujours intéressant de poser cette question. D'ailleurs, c'est qui tes mentors, c'est qui tes modèles de vie, c'est qui t'inspire au quotidien ? Je trouve que ça permet d'avoir une bonne idée de la personne en tant que telle et de comprendre ses références parce que finalement, par rapport à ses réponses, vous allez comprendre pas mal de choses sur la personne. Déjà, il y a le profil qui vous répond au « je ne sais pas » ou qui n'est pas capable globalement en 20 secondes de citer déjà un ou deux profils de personnes qui s'inspirent. Je ne critique pas cet état de fait. Par expérience, ce sont quand même des personnes qui ne vont pas avoir le plus de drive possible. Et si vous êtes dans une mécanique de build, de construction ou de bâtir des projets qui vous dépassent et que vous cherchez à renforcer votre cercle proche ou au contraire que vous avez des doutes sur votre cercle proche, il y a des personnes dans votre cercle proche qui vont peut-être être capables de citer à minima des personnes qui les inspirent et qui vont être très hésitants là-dessus. Ça va souvent être des personnes qui manquent de drive. Encore une fois, je ne juge pas, je vous donne mon analyse des choses et qui ne sont pas forcément celles sur lesquelles vous allez pouvoir justement partager ce qu'on est en train de faire aujourd'hui, des moments difficiles, obtenir des conseils qui vont vous permettre d'avancer malgré des situations compliquées. C'est intéressant et je trouve ça dommage d'ailleurs assez triste de ne pas avoir quand même des modèles de personnes avec qui on a envie de ressembler ou qu'on apprécie, qu'on partage ou devant lesquelles on peut être admiratif. Ça peut très bien être ses parents, ses frères et soeurs, ses amis évidemment, pas besoin d'aller chercher des personnalités ultra connues. Mais voilà, c'est encore une fois, expérience sociale, vous verrez que c'est souvent une bonne question à poser lorsque vous souhaitez comprendre un peu mieux les personnes avec qui vous interagissez. Et donc du coup, il y a des personnes qui vont vous répondre des profils, souvent c'est quand même des personnes qui ont des valeurs un peu plus poussées ou sur lesquelles en fait ça va être assez intéressant de comprendre leur mécanisme, leur schéma de pensée et pourquoi est-ce que ces personnes-là les inspirent. Alors, venons-en à ma personne qui m'inspire au quotidien. Thomas, qui t'inspire au quotidien ? Excellente question, j'espère que par mon propos, vous allez d'ailleurs mieux me connaître. C'est un peu le but aussi de ce podcast, d'être entre nous et que vous me connaissiez mieux. Alors, je vous ai déjà parlé de pas mal de personnes dans les deux premiers épisodes, je vous ai cité Espioguines, je vous ai cité Tom Platt, beaucoup de sportifs et on va rester dans cette liste de sportifs, pour l'instant, parce que j'estime que le sport en fait, drive quand même des super valeurs et c'est quand même l'école de la vie. En tout cas, je vous encourage, si vous ne faites pas de sport aujourd'hui et que vous avez une volonté à créer des projets, des projets familiaux, des projets entrepreneuriaux, des projets perso, des passions, etc. Couper ça à des activités sportives plus ou moins intenses va vous permettre, au-delà de votre santé pure et de votre santé mentale, de travailler sur les bonnes valeurs de résilience, etc. Alors, pourquoi est-ce que je vous parle du sport, parce que j'ai quand même beaucoup de sportifs qui m'inspirent et j'en ai deux à vous partager qui sont, je pense, vraiment deux profils que j'apprécie particulièrement. Le premier, Raphaël Nadal, sur surprise. Est-ce que je dois présenter Raphaël Nadal ? Thomas, y'a-t-il des personnes dans ton audience « aficionados » qui ne connaissent pas Raphaël Nadal peut-être ? Bon, c'est un des meilleurs tennisman de l'histoire, ce mec a gagné 14 fois Roland Garros, je pense que dans les records de l'histoire du sport, s'il y en a un qui ne sera probablement jamais battu avec les 28 médailles d'or de Fels, si je dis pas de bêtises en notation, et le 9,58 du Schoenbolt, fait partie du top 3 des records qui ne seront jamais battus. Raphaël Nadal, c'est un monument à lui tout seul et pourquoi est-ce qu'il m'inspire ? Parce que je pense que ce mec, c'est la définition même de la combativité. Nadal, globalement, je pense, si je me mets à sa place, je pense que c'est un mec qui n'a jamais dit « j'abandonne ». Alors, il a peut-être abandonné quelques matchs mais globalement, en fait, dans tous ses comportements du quotidien, etc., et quand vous essayez un peu de décortiquer la bio et l'histoire de ce joueur, c'est un mec qui n'abandonne jamais et qui a une logique de combativité intrinsèque. Qu'est-ce que j'entends par « logique de combativité intrinsèque » ? C'est que pour lui, il n'y a pas de petite bataille. Chaque balle compte, même s'il est mené 40-0, 2-7 à 0, etc., qu'il a trois balles de match contre lui, il va jouer chaque point de manière aussi importante que le précédent ou le suivant. Et ça, c'est clairement la logique du succès. C'est qu'on ne fait pas de lâches, peu importe les tâches du quotidien. Souvent, on va avoir tendance à se dire, sur des conneries du quotidien, « Bon, allez, ce matin, je n'ai pas le temps, je ne fais pas mon lit, je débarrasserai le lave-vaisselle plus tard », ou « Ah, merde, il faut que je fasse tourner une machine, je le ferai plus tard », ou « Il faut que je déclare je ne sais pas quoi ou que je refasse mes papiers puisqu'ils sont expirés, je le ferai plus tard ». En fait, il faut voir que tous ces petits trucs, tous ces petits moments de fragilité et de lâcheté du quotidien, ça comporte. Parce qu'en fait, demain, quand vous commencez à ne pas faire votre lit le matin, une fois que vous ne le faites pas et que vous voyez que c'est peut-être pas si grave, et puis en fait, vous vous dites au revoir, « Putain, à chaque fois, je prends deux minutes à faire mon lit, ça me fait chier, vas-y, j'arrête ». Et en fait, vous passez dans l'état de fait où vous faisiez votre lit tous les jours et très vite, en état de fait, vous ne faites plus du tout votre lit. Et ce que je trouve intéressant avec Raphaël Nadal, c'est qu'il a cette logique de se dire « Chaque chose est importante et à tous les états de fait, à tout moment de ma carrière de tennis-man, je vais combattre ces petits moments de lâcheté, de médiocrité entre guillemets, et je vais me battre sur tous les points ». Il n'y a pas de mystère, les mecs, il n'y a pas de mystère. Le mec, il a 22 grands chelèmes, c'est un des meilleurs joueurs de l'histoire du tennis, c'est l'un des records qui ne sera probablement jamais battu. Et ça, cette combativité, ce trait de comportement de se battre sur même tous les petits détails de la vie, il faut se dire qu'aussi on le critique beaucoup ce Nadal, si vous le regardez un peu jouer, aussi comme moi, vous êtes assez fan de ce mec, on dit « Ouais, Nadal, il est vachement tiqué, il a un rituel quand il sert, il se gratte le cul entre guillemets, les bouteilles, si vous regardez, elles sont toujours placées au millimètre près lorsqu'il va s'asseoir et s'alimenter ». Mais en fait, c'est juste un moyen pour lui de ne jamais être dans cette médiocrité, de se dire « Vas-y, je sers, mais finalement, tout n'est pas millimétré et pourtant, on sait à quel point c'est important pour avoir le bon service. Je fais une pause, enfin c'est la pause d'entre deux jeux, vas-y, je m'alimente, mais finalement je ne le millimètre pas bien, je pose mes bouteilles un peu n'importe comment ». Et ça peut créer un certain désordre mental pour lui. Et je trouve que ces valeurs de devenir au millimètre près, essayer de tout calculer, de tout organiser, ça lui permet quand même d'atteindre ses objectifs. Alors, je ne dis pas qu'il faut être taré comme Nadal, je dis juste que ce sont des valeurs qui sont intéressantes au quotidien et que typiquement, de mon côté, quand j'ai ces petits moments de faiblesse, je me dis « Putain, attends, si j'étais Nadal, est-ce que Nadal ne débarrasserait pas son lave-vaisselle quand il est fait ? Est-ce que Nadal ne ferait pas son lit tous les matins ? » Et au fond, je sais qu'il le ferait, comme c'est une personne qui m'inspire, etc. Je n'ai pas envie de se voir entre guillemets « Raphaël Nadal », ça pourrait être complètement con ce que je suis en train de vous dire. Je fais mon putain de lit tous les matins et je débarrasse son lave-vaisselle. Petite technique pour vous, si vous avez du mal à ne pas faire le lâche sur toutes ces conneries, ces petits moments de procrastination. J'ai un très bon ami à moi qui s'appelle Léo et qui m'a dit un jour cette phrase. D'ailleurs, Léo s'écoute ce podcast, ce petit ETF. Il m'a dit cette phrase et ça m'a marqué. Il m'a dit « À chaque fois qu'en fait, sur une petite tâche, mon cerveau, inconsciemment, me dit « Je le ferai plus tard. Bah putain, je la fais tout de suite. » Et c'est typiquement ce truc de « Il faut que je débarrasse. En vrai, je n'ai pas envie que je le ferai plus tard. Merde. Ah putain, je me suis fait la réflexion. Bon, je débarrasse. » Et en vrai, ça, c'est un bon hack, un bon challenge avec vous-même de vous dire à chaque fois que vous avez cette intuition de procrastination qui vous traverse l'esprit sur une tâche, faites-la direct. D'ailleurs, c'est marrant, vous allez vous « piéger » vous-même à tous ces moments de petite lâcheté. Mais ce qu'il faut retenir quand même au fond, c'est que tous ces petits moments, quand même, ils sont importants à corriger le plus vite possible parce que c'est vraiment ce qui va vous séparer de la masse au fur et à mesure. Et donc, voilà, un Nadal qui va être complètement tiqué au service, complètement tiqué à l'entraînement, complètement tiqué au changement de côté et tout. En fait, d'un point de vue extérieur, pauvre gueux que nous sommes versus ce sportif de haut niveau, c'est quand même la clé du succès. Donc, ce petit Nadal, voilà, personne qui m'inspire au quotidien. La deuxième, j'ai envie de vous dire, c'est son éternel rival, Djokovic. Djokovic, autant c'était une personne que je détestais à ses débuts, mais plus je l'ai, plus j'apprécie. Ce mec, c'est la définition même de du jeument footiste et de l'obstination à la ruisse. Je vais essayer de développer clairement le propos. Djokovic, il est arrivé à une ère difficile. Il a été face à deux monstres du tennis que sont ce fameux Rafael Nadal et ce fantastique Roger Federer. Il a toujours été le mal aimé, à tort ou à raison, peu importe, c'est pas le débat. Mais il aurait pu se dire quand même à beaucoup de moments, putain, fais chier, je serais jamais aimé autant que de toute façon, Federer, Nadal, c'est chiant, pourquoi je me fais aussi mal, c'est comme ça, etc. Mais ce mec-là, il a quand même dit au monde entier, finalement, je n'ai rien à foutre de ce que vous pensez de moi, je fais mon truc, je sais que je suis le meilleur joueur de tous les temps, je vais éclater tous les records possibles et imaginables au tennis. Que vous m'aimiez ou pas, entre guillemets, je vous emmerde, je vais juste vous prouver de manière factuelle que je suis le meilleur. Et ce con, il l'a fait. C'est l'homme le plus titré en grand chelem, il a éclaté tous les records de Roger Federer, c'est incontestable sur le papier, il est plus fort que Federer et Nadal. Et pourquoi est-ce qu'il m'inspire ? Est-ce que je cautionne tous ses états d'âme, sa vision sur plein de choses ? Pas forcément. Mais s'il y a bien une chose que je trouve absolument exceptionnelle chez ce garçon, c'est sa capacité à faire table rase de ce que pensent les autres de lui et rester droit sur ses convictions et sur ce qu'il est vraiment capable de faire. Et ça, c'est quand même quelque chose, quand on entreprend ou quand on a envie de bâtir des choses qui sont des valeurs extrêmement inspirantes. Parce que des gens qui vont vous dire que vous n'êtes pas capable de faire certaines choses, que vous êtes taré, que vous êtes à côté de la plaque, que votre projet ne réussira jamais. Je pense que si vous entreprenez surtout en France, vous savez à quel point c'est vrai et que des personnes comme ça, vous allez en rencontrer. Et c'est vrai que c'est quand même difficile de se dire parfois, est-ce qu'il a raison ? Ou alors, quand je vous parlais de mes cartes Yu-Gi-Oh! à l'épisode 1 de ce podcast, le nombre de fois qu'on m'a dit, mais qu'est-ce que tu fous avec tes cartes ? Mais c'est un truc de gosse, mais tu veux pas devenir un adulte ? Vas-y, lâche tes cartes, arrête tes conneries. Dans ces moments-là, c'est vrai que vous pouvez vous dire qu'est-ce que je fous ? Qu'est-ce que je suis en train de fous ? C'est qu'ils n'ont pas raison. C'est là où la force de Jokovic, c'est de se dire, je m'en fous de ce qu'ils pensent. De toute façon, je sais qu'au fond de moi, je serai le meilleur. C'est peut-être pas le comportement le plus odorable de la planète. Je ne joue pas forcément le jeu des fans, patati patata. Mais finalement, c'est qui je suis. Et je sais que c'est en restant qui je suis que je deviendrai le meilleur. Et ça, c'est quand même des valeurs, je pense, qui sont importantes. C'est-à-dire parfois, quand malgré ce que l'on peut penser de vous, ou si vous avez peur de ce que les gens vont penser de vous par rapport à telles actions que vous allez faire, on s'en fout. Les mecs, on s'en fout. N'ayons les critiques. Si vous êtes certain de ce que vous faites, vous avez confiance en vous. Peu importe ce que pensent les gens, ayez confiance en vous. Et encore une fois, il y a plein de choses que je fais au quotidien. Et j'ai un tas d'exemples à pouvoir vous partager. Spécifiquement, quand j'ai été diplômé de l'ESSEC, je n'avais pas envie d'aller en CDI, je n'avais pas envie de rejoindre un groupe, peu importe, faire comme tout le monde. Je voulais faire du Google Ads. J'étais freelance. Je n'étais même pas au SMIC à cette époque-là. Nombre de personnes, encore une fois, qui m'ont dit « Mais putain, c'est quand même con d'avoir fait autant d'études pour faire un truc, finalement, enfin rebondir dans un secteur qui finalement n'a aucun rapport avec ce que t'as fait en termes d'études, de renoncer autant à la partie financière, aux prêts justifiés, etc. » Ouais, à ce moment-là, j'ai envie de vous dire, rien à foutre. J'adore Google Ads. Je vais faire du Google Ads, même si ce n'est pas sexy, même si c'est moche, même si je passe pour un gros geek. Je n'en serais pas là d'un point de vue entrepreneurial si j'avais écouté tout le monde qui allait dans un cabinet de conseil comme les trois quarts des gens qui sortent d'écoles de commerce. Du coup, au quotidien, les amis, oubliez les fameux naysayers. Ignorez-les. Ceux qui vont dire que ce que vous faites, c'est débile ou que ça ne correspond pas à leurs valeurs. On s'en fout. Si vous avez l'intime conviction que ce que vous faites, ce qui vous plaît, vous le sentez au fond de vous, pensez à Djokovic. Pensez à ce que je vous dis et faites-le. Bref, ces valeurs de combativité de Nadal et de « je m'en foutis » de Djokovic, juste de confiance en soi, sont des bonnes valeurs qui m'inspirent au quotidien et dont je me rappelle régulièrement. Un troisième profil – attention, on va rentrer dans les profils qui sont plus contestables –, c'est ce fabuleux Elon Musk, personne que j'adore, que j'admire et qui m'inspire au quotidien. Ce mec est pour moi un extraterrestre pour plein d'aspects. Et s'il y a un trait, en fait, que je trouve absolument fantastique chez lui, c'est sa capacité à se fixer des objectifs qui, pour le commun des mortels, sont absolument impossibles. Ce que je trouve génial avec Elon Musk – et c'est vraiment une valeur qui l'inspire –, c'est que ce mec, il n'a quand même pas peur d'annoncer haut et fort des objectifs complètement pareils. Et ce qu'on dit arriver. Prenons quelques exemples. Alors je connais pas toute sa biographie, mais je crois qu'il a racheté Tesla dans les années 2008, après ses premiers succès entrepreneuriaux avec PayPal, etc. Et déjà en 2008, il disait – c'est simple – Tesla, ça sera l'entreprise de bagnole number one dans les années à venir, parce que demain, tout le monde roulera à l'électrique. Et moi, je vais faire les meilleurs bagnoles électriques de la planète. Tout le monde s'est foutu de sa gueule à l'époque. Il n'y avait pas une seule bagnole électrique qui fonctionnait correctement ou qui était potentiellement constructible et abordable d'un point de vue financier pour en faire un produit de grande consommation. Elon Musk s'est dit « Je vous emmerde. Moi, j'y crois. Je sais que c'est possible de le faire. Et de toute façon, il n'y a pas le choix. Il y a un moment. Il va falloir qu'on se bouche le cul dans ce monde pour passer à l'électrique ». Alors à l'heure où je tourne ce podcast, évidemment, on est encore loin. Mais bon, force est de constater que, j'ai envie de vous dire, il est quand même plutôt pas mal avancé dans son pari, le mec, le petit Elon. En fait, il a juste niqué tous les gros constructeurs d'automobiles actuels. Il les a forcés à se bouger le cul aussi pour passer à l'électrique, parce que finalement, il est vraiment en train de réussir son pari de tous aller à l'électrique dans les années à venir. Alors évidemment, il y a plein d'autres sujets écologiques qu'on ne maîtrise pas encore. Pour les personnes qui vont évidemment me tomber dessus en parlant d'Elon Musk, évidemment, c'est une personne qui n'est pas toute blanche. Il a plein de traits de caractère qui sont détestables. Mais encore une fois, il faut faire la bonne part des choses et prendre le cas de bien quand on peut. Et ça, je trouve que sa capacité à suivre ses objectifs de dingo sont des choses à s'appliquer au quotidien. Pareil avec SpaceX, le mec qui a quand même dit à la NASA, je vous emmerde, je vous garantis que c'est possible de faire des fusées réutilisables. C'est possible les mecs. Tout le monde lui s'est foutu de sa gueule, n'empêche qu'il a réussi. Il a réussi ce con, encore une fois, preuve que c'est possible. Maintenant, il nous dit qu'on va faire Hyperloop, on va pouvoir faire du Paris-San Francisco en une heure, on va tous aller sur Mars, etc. Tout le monde se fout de sa gueule. Tout le monde se fout de sa gueule. Qu'est-ce qui va y arriver ? 200 vivants, peut-être. Est-ce qu'un jour, on ira sur Mars ? Je pense. Est-ce que SpaceX sera la première entreprise privée ou la première, tout court, entreprise à foutre les pieds sur Mars d'un point de vue humain ? Je pense. Je pense qu'il va y arriver. Et qu'on critique le fait de... Mais ça sert à quoi ? Pourquoi est-ce qu'on a besoin d'aller sur Mars alors qu'on n'est pas capables de régler la pauvreté ou d'assurer une vie décente à tout être humain sur la planète ? Je ne répondrai pas à cette question. Je n'ai pas un avis assez poussé là-dessus. Ceci dit, il faut quand même se dire qu'il ne manque pas de culot de viser un voyage habité sur Mars dans les décennies à venir. Tout ça pour vous dire, les amis, n'ayez pas peur de vous fixer des objectifs hauts. En fait, l'objectif que vous fixez va définir le ton pour tout ce qui suit. Si vous fixez des objectifs médiocres, finalement, vous ferez quelque chose de médiocre. Si vous fixez des objectifs standards, vous ferez quelque chose de standard. Si vous fixez des objectifs inatteignables, au pire... Je n'ai pas la phrase exacte, mais c'est shoot for the moon, at least you will land, je ne sais pas quoi. En gros, vise le soleil. Au pire, tu atterriras sur la lune si tu n'y arrives pas. Ça, c'est la magie des objectifs qui vous dépasse. Et Elon Musk, j'aime beaucoup son approche là-dessus. D'un point de vue perso, d'un point de vue pro, d'un point de vue sportif, etc., je me pose toujours cette question quand je me fixe un objectif. En fait, est-ce que je suis sur du standard ou est-ce que c'est vraiment un objectif à l'Elon Musk de... Est-ce que je suis en train d'aller sur Mars ? À mon échelle, évidemment. Je n'ai pas la prétention de pouvoir aller sur Mars un jour. Mais quand je fixe les objectifs de ma boîte, quand je fixe mes objectifs sportifs, je vous parlais du trail de 80 km dans l'épisode précédent. Oui, je n'avais jamais couru de marathon. Oui, le max que j'avais fait, c'était un semi. En même temps, je me suis dit, vas-y, l'objectif standard, c'est-à-dire fais 100 km, fais un marathon à l'ennemi pour avoir de l'objectif. Non, vas-y, fais 80. Je n'ai pas fait 80, mais j'ai fait 66, bordel. Et 66, c'est un marathon à l'ennemi, merde. Je ne pouvais pas en être fier, déjà. Et puis finalement, j'ai réussi à faire 80. Voilà. Petite parenthèse, du coup, sur ce fameux Elon Musk. Et encore une fois, pour vous inviter à trouver des personnes qui vous inspirent, à trouver des traits de caractère chez des personnes qui vous inspirent pour vous devenir de meilleurs entrepreneurs au quotidien et, encore une fois, renforcer votre insupercibilité. Nadal, Djoko, Elon Musk. Voilà 3 personnes qui m'inspirent au quotidien par ce que je viens de vous expliquer. Peu importe ce que vous en pensez. En tout cas, je les apprécie beaucoup, ces petits gars-là. Et ils m'ont beaucoup aidé depuis que je me suis fixé tous ces défis entrepreneurial. Bon. Voilà, je vais revenir sur ces personnes qui m'inspirent. C'est l'heure, les amis, de la phrase du jour. Dans la continuité des gens qui m'inspirent, je vous ai sélectionné une petite phrase d'aujourd'hui qui est une phrase que j'aime beaucoup aussi. Pain is temporary. La douleur est temporaire. Alors, petite parenthèse avant d'écrire cette phrase. Pourquoi tu dis toujours en anglais tes phrases ? Parce qu'il faut se dire quand même que les Américains, c'est quand même les rois de l'inspirationnel là-dessus et que souvent, ça vient souvent de personnalités américaines. Alors, je ne sais pas ce concept de pain is temporary de qui ça vient. En tout cas, je l'ai en tête en anglais. Donc, il faut la partager en anglais. Bon. La douleur est temporaire. La douleur est temporaire. Que dire de cette phrase et comment elle peut vous aider au quotidien à renforcer votre insubmersibilité ? J'adore cette phrase. J'adore cette phrase parce qu'elle nous permet de comprendre que même dans les situations les pires, il y a toujours une solution ou que même si vous n'avez pas encore la solution, à partir du moment où vous avez décidé de combattre cette douleur, il y a un moment, elle va s'estomper. Vous allez trouver la solution à cette douleur. Et son pendant, c'est que globalement, une douleur peut durer une minute. Une douleur peut durer un mois. Une douleur peut durer une année. Une douleur peut durer 20 ans. Mais globalement, la douleur est toujours temporaire. Il y a toujours une solution dans la mesure où vous cherchez cette solution. Et le pendant de cette phrase, c'est tout simplement d'abandonner. En fait, une douleur devient permanente à partir du moment où vous avez décidé qu'il n'y avait pas de solution à cette douleur. Et c'est ça que j'ai envie de vous inviter à combattre dans cet épisode, les amis. C'est de toujours garder à l'esprit que la douleur est temporaire et que même dans les phases les plus dures de votre aventure entrepreneuriale, toutes les merdes qui vont vous arriver, sachez que c'est temporaire. Et quand on sait ça, déjà, c'est apaisant quelque part de dire que ce sera pas toujours comme ça, qu'il y a des solutions qui l'utilisent, même si vous n'avez pas encore trouvé et que il existe un futur plus ou moins proche. Pour appuyer mon propos, je vais vous partager quelques exemples. Des marrons par une autre personne qui m'inspire, qui est ce bon vieux Thomas Edison, l'entrepreneur de génie également, lui, j'ai envie de vous dire qu'il a une phrase aussi qui lui est attribuée et que je trouve assez révélatrice, cette fameuse douleur est temporaire. C'est que ce fameux Thomas Edison a mis plus de 10 000 tentatives avant de créer globalement, je le résume avec mes mots, l'ampoule telle qu'on peut la concevoir aujourd'hui. Et on lui a posé la question à l'époque, il a dit putain mais t'es quand même un sacré malade quoi, t'as fait 10 000 tentatives d'échec et t'as pas abandonné quoi, t'as pas abandonné. Et ce fameux Thomas Edison, alors je pense que c'est romancé mais a répondu à cette phrase, non bah en fait de mon point de vue, c'est pas que j'ai pas réussi à pas faire d'ampoule et que j'avais envie d'abandonner, c'est juste qu'à chaque fois que j'y arrivais pas, c'est juste que j'avais trouvé une manière de ne pas faire une ampoule. Et ça je trouve ça génial comme manière de procéder, c'est à dire que toutes les merdes qui vous arrivent au quotidien et quand vous allez commencer à chercher des solutions qui ne marchent pas, essayez de trouver du positif là-dessus quoi. Et continuez à combattre cette douleur tout en tirant du positif de tous les échecs que vous avez. Encore une fois, Thomas Edison aurait pu se dire, putain j'en suis à 9 000 tentatives, en fait c'est pas possible, c'est pas possible de faire une ampoule, ça n'existe pas, ça marche pas, j'abandonne. Pour le coup, cette douleur temporaire de tous ces échecs serait devenue permanente, il n'aurait jamais réussi à faire une ampoule et cette expérience, cette invention aurait été un échec, Aditya m'était un impuls. Non, il a refusé ça, il a toujours essayé de trouver du positif dans ce qu'il faisait et il a réussi, ce con, à faire l'ampoule et on peut le remercier aujourd'hui quand on voit toutes les évolutions qui ont cumulé et découlé de cette première invention. Alors, gardez ça bien en tête quand il vous arrive des merdes. Alors une autre manière de conceptualiser la chose, c'est quand il vous arrive une merde au quotidien, c'est de vous dire, ok, cette merde, est-ce que dans un mois je m'en souviendrai, est-ce que dans un an je m'en souviendrai, est-ce que dans 20 ans je m'en souviendrai. Mais encore une fois, ça vous permet de prendre du recul, de vous dire déjà, putain, en fait, c'est pas si grave, déjà, c'est pas si grave si vous savez que dans un an, en fait, vous rigolerez d'une connerie qui vous arrive. Je vais vous donner encore une fois une expérience de mon vécu. C'était quand ? C'était il y a un an, je crois, un peu plus. J'ai un appartement à Paris que je venais d'avoir à l'époque, c'était en 2021, fin 2021, après le Covid. Un mois après, je me réveille un matin, j'entends ploc, ploc, ploc, ploc. Je me dis, putain, mais qu'est-ce que c'est que cette merde ? J'ai dû laisser un robinet allumé. Je regarde le robinet de ma salle de bain, de ma cuisine, tout était fermé. Je me dis, putain, mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? J'ai vu dans mon salon que là, je vois sur mon plafond, au-dessus de mon étagère, des gouttes qui tombent. Et là, je me dis, c'est pas bon, ça, ça sent pas bon, ça, ça sent les emmerdes. Les minutes passent, j'essaie de voir si ça s'arrête. Puis le ploc, ploc, ploc devient ploc, ploc, ploc, ploc, ploc, ploc, ploc. Bon, une heure après, j'avais léché du Niagara dans mon appart, l'appart que je venais d'acheter. À ce moment-là, vous vous dites, putain, mais c'est une blague, quoi, c'est pas possible. J'ai une vidéo sur mon téléphone de ce moment où j'ai des plombiers qui viennent chez moi pour désengorger mon plafond, fonder trop mon plafond, et des montagnes de flotte tombent de mon plafond. Bref. Dans ce moment-là, vous vous dites, OK, là, il y a une vraie merde, ça va être chiant, mon appart devient invivable, limite insalubre. Qu'est-ce qu'il y a d'emmerde à venir ? Il va falloir se reloger, il va falloir refaire l'appart, qui va payer, qui est responsable de cette merde ? Bref. Puis vous dites, bon, prenons du recul, OK, la douleur est temporaire, c'est pas grave, est-ce que dans 3 ans, je serai encore dans cette galère ? Non. Bon. C'est pas une douleur qui sera ad itam aeternam, contrairement, par exemple, à la perte d'un proche, évidemment, là, c'est ad itam aeternam. Bon, eh bien, tu vas trouver des solutions, tu vas te battre, et puis c'est comme ça, et puis avance et entreprends ton chemin de résolution. Ça a pris du temps, je vous le cache pas, mais au lieu de me démoraliser et de pleurer sur mon sort de cet énorme dégât des eaux qui servait à être juste une canalisation qui avait pété au niveau de la copro, ben, j'ai essayé de trouver du positif, de trouver des solutions. Les solutions que j'ai trouvées, c'est que, ben, du coup, l'appart, de tous les cas, il fallait que je le refasse et que je refasse des travaux et que j'ai gratté un bon billet auprès de l'assurance pour m'aider à financer ces travaux, en partie, que ça a permis de, du coup, réagencer mon appart encore mieux qu'est-ce qu'il était au départ et d'en avoir maintenant un tout neuf, tout nickel, tel que j'avais envie qu'il soit, de faire des travaux, d'apprendre à faire des travaux d'un appart, à remeubler un appart, comprendre tout ce qui est dégâts des eaux, tout ce qui est assurance, les parquets, etc. Bref, j'ai vachement appris de ces expériences. Et aujourd'hui, ben, je regarde ça deux ans après. Donc, c'était il y a deux ans, en 2023, bientôt 2024. Je pensais qu'à l'heure où ce podcast sortira, on serait genre 2024. Ben, de regarder ça, de me dire, ouais, comme Thomas Edison, en fait, j'ai vachement appris de ces expériences. Cette merde, j'en ai tiré des belles leçons. Donc, les amis, la douleur est temporaire. Et je vous encourage vraiment à prendre le temps de toujours considérer ce qui vous arrive, de prendre du recul et de vous demander, OK, est-ce que ces merdes-là, je m'en souviendrai encore dans l'heure, dans le mois ou dans l'année à venir. Évidemment, plus la durée s'allonge, plus il va falloir s'accrocher pour résoudre le problème et s'en détacher un jour. Mais n'oubliez pas que tant que vous abandonnez pas à résoudre cette douleur, elle reste temporaire. Alors, là, vous allez me dire ouais, mais parfois, il t'arrive des merdes et tu dis qu'il ne faut pas abandonner. Et parfois, il y a des moments juste genre tu es juste dans la mauvaise direction et il faut arrêter. Il faut arrêter de s'entêter. C'est une bonne remarque, Bernard. Très bonne remarque à laquelle j'ai envie de te dire et de te répondre. Il faut faire une grosse différence entre l'entêtement et l'obstination. Pour moi, c'est deux choses différentes. S'entêter sur quelque chose, effectivement. C'est pas toujours la bonne chose et c'est souvent le meilleur moyen de se planter. En revanche, s'obstiner sur quelque chose, c'est souvent le meilleur moyen de réussir. Alors, la différence entre les deux est assez criante, mais j'ai essayé de partager mon analyse de la différence et que. S'obstiner sur quelque chose, ça vaut la peine si vous avez l'intime conviction et que d'un point de vue purement rationnel, vous n'avez aucune contraindication rationnelle et logique. Ce que vous faites est mal. Prenons l'exemple de ce que je vous ai dit avec l'écotrail, les 80 km. Beaucoup pensaient que j'étais entêté à vouloir boucler ce 80 km. Pour moi, j'avais aucune analyse rationnelle qui prouvait par A plus B que un être humain masculin de 27 ans, 28 ans n'est pas capable de courir 80 km en douceur. Si on m'avait prouvé par un plus B que c'était pas possible et que personne n'avait jamais fait que physiologiquement, biologiquement, c'était pas capable de le faire et que j'avais continué à faire ça. Pour moi, ça aurait été l'entraînement et ça aurait été le meilleur moyen de vraiment me blesser de manière avancée et pour le coup, d'arriver à une situation d'échec total. Ceci dit, j'ai fait preuve d'obsédination parce qu'en fait, c'est possible et j'ai réussi. L'entêtement, du coup, je pense que vous l'avez compris, c'est de continuer dans une voie où par A plus B, de manière très rationnelle, on vous dit que ça marche pas. Un exemple, encore une fois personnel, toujours autour du sport, mais encore une fois, je pense que plus vous apprenez à me connaître, plus vous savez que je fais beaucoup de sport et que j'ai beaucoup d'anecdotes du sport qui me servent au quotidien après pour ma vie perso. C'était en 2012. J'avais couru. Je voulais courir une course qui s'appelait dans le sud-ouest les 15 kilomètres de Seignosse course de 15 kilomètres. Je voulais faire en moins d'une heure. Il se trouve que j'étais malade qu'une journée avant, en fait, j'avais la gastro, etc. Chez le médecin, j'étais sous antibiotiques. Globalement, par A plus B, la science te dit que courir 15 kilomètres en moins d'une heure quand t'es sous antibio et que t'as une gastro. Globalement, c'est le meilleur moyen d'avoir des emmerdes. Entêté comme je l'étais, je me suis rien à foutre. J'y vais. J'ai commencé à courir. Au bout de 30 minutes, j'ai des douleurs assez fortes à l'estomac. Bref, encore une fois, d'un point de vue rationnel, mon corps me disait ce que t'es en train de faire. Là, c'est pas bon. T'es clairement dans l'entêtement. Il va t'arriver une merde. Arrête. Arrête. Évidemment, j'étais entêté. J'ai pas arrêté. J'ai couru ma course en une heure de première échec, mais c'était pas mal. Une demi-heure après, j'ai des prix de douleurs au ventre absolument terrible. Je passe aux toilettes. Globalement, je me mets à sortir, à évacuer du son. Et là, j'ai compris que j'avais fait preuve un peu trop d'entêtement et que ça m'est mené dans une voie où, globalement, j'avais pas du tout pris la bonne décision. Bon, il se trouve que je m'étais fait une rupture, enfin pas une rupture, mais une lésion de l'estomac et de l'intestin. Parce que, globalement, faire un exercice physique intense sous antibio et gastro, ça défonce son estomac et c'est le meilleur moyen d'avoir des lésions. Bref. Clairement, situation d'entêtement débile, contrairement à l'écotrail des 80 km où, globalement, tous les signaux, de manière rationnelle, me disaient de ne pas faire cette course. Et je me suis entêté. Et voilà, j'ai eu la leçon que je méritais. Bref. Tout ça pour vous dire que, oui, la douleur est temporaire. Mais parfois, la douleur, en fait, elle vient aussi d'un entêtement. Et là, si par A plus B, vous êtes, par exemple, dans un projet entrepreneurial, par A plus B, vous avez des éléments rationnels qui vous prouvent que ça ne peut pas marcher et que c'est compliqué et que vous avez des merdes, c'est quand même le moment de dire stop, les mecs. C'est le moment de dire OK, la douleur, pour le coup, il ne faut pas qu'elle soit temporaire, il faut qu'elle soit perpétuelle. J'abandonne parce que c'est de l'entêtement. Et il y a beaucoup d'histoires comme ça d'entrepreneurs qui s'entêtent dans des projets qui ne marchent pas, alors qu'en fait, il fallait simplement qu'ils pivotent. Mais par ego, par acquis de conscience, ils disent qu'il faut qu'ils aillent au bout. Ils n'arrivent pas à prendre le recul nécessaire. Non, mais là, en fait, j'ai tous les éléments rationnels qui me prouvent que ça marche. Contrairement à Elon Musk, pour revenir à lui, qui lui fait quand même preuve d'obstination avec ses fusées, etc. Parce que lui, en fait, rationnellement, il n'y a aucune preuve rationnelle que l'homme n'est pas capable d'aller sur Mars, que c'est pas possible de ne pas faire des fusées réutilisables, que c'est pas possible de ne pas être capable de faire des bagnoles électriques abordables pour le grand public, etc. Et bien là, il a raison de faire des preuves d'obstination. Et malgré toutes les merdes qui lui arrivent, il sait que la douleur est temporaire, qu'il va globalement prendre le temps qu'il faut pour trouver les solutions à ses équations et à ses problèmes, et il va y arriver, c'est certain. Voilà pour cette différence entre l'obstination et l'entêtement. L'obstination, il faut continuer à s'obstiner, les mecs, même quand il y a de la douleur, si vous savez que, rationnellement, rien ne vous empêche de faire la chose que vous êtes en train de faire. En revanche, il ne faut pas s'entêter dans une chose quand tout, d'un point de vue rationnel, vous prouve par A plus B que ce que vous faites ne peut pas fonctionner. Je vous invite sur cette phrase à la méditation. Bon, pour clôturer ce podcast, j'ai envie de parler, comme d'habitude, un peu plus des actualités et de vous dire aujourd'hui, en fait, c'est quoi les douleurs que j'ai aujourd'hui dans mon business pour lesquelles je sais qu'elles sont temporaires, mais que si je me bouge suffisamment le cul, elles vont disparaître. J'ai commencé à en parler dans l'épisode 2. 2023 fut une année difficile puisque finalement, la personne avec qui j'avais fondé le projet est partie. Et je suis depuis maintenant 10 mois globalement seul à la barque et à la tête de l'étude. Plus j'avance, plus je ressens cette perte de mon associé, plus je vois quel point c'est difficile de mener un projet ambitieux tout seul, de ne pas avoir d'appui ou de sasse de compensation, de partage d'idées au quotidien et d'avoir une personne qui est aussi ce qui nous a gagné dans un projet qui, globalement, représente une grande partie de la vie. Et je sais que c'est une douleur en moi que j'ai. Et donc là, j'ai deux options, soit globalement abandonner le fait que je ne retrouverai pas d'associé et continuer à monter ce projet ou alors trouver des solutions pour aller chercher mon futur associé. Tout simple. Clairement, pour moi, la douleur deviendrait perpétuelle si je décidais que je ne retrouverai jamais d'associé. En même temps, je sais qu'il ne faut pas s'associer avec n'importe qui dans le business. Ça prend du temps. Il faut prendre le temps et qu'il faut combattre cette douleur et qu'à partir du moment où je me bouge, que je parle du projet à plusieurs personnes, que je chante des choses au quotidien, que je rencontre plus de personnes et que je mets tout le cœur nécessaire à monter mon projet, un projet qui donne envie d'être partagé et qui attire des profils ambitieux également, je vais finir par trouver ce futur associé. Donc, ma douleur aujourd'hui est de se dire je n'ai plus d'associé. Qu'est-ce que je fais au quotidien pour essayer d'un jour résorber cette douleur ? L'objectif en 2024, ça va être de parler à beaucoup plus de personnes, de montrer plus le cœur de l'e-studio, d'où d'ailleurs ce podcast personnel pour peut-être attirer des profils qui ont envie de bosser avec moi dans le futur et qui se reconnaissent dans ma personnalité et qui se disent « Putain, Thomas, ça a l'air tout cool quand même de travailler avec lui. Tiens, je vais le contacter, on va discuter. » C'est évidemment prendre le temps de plus parler aux partenaires, de sortir de sa zone de confort, d'aller rencontrer plus de personnes. Si vous suivez l'e-studio sur les réseaux sociaux, sur la chaîne YouTube, etc., vous avez vu qu'on a pris le parti maintenant de créer beaucoup plus de contenu. Alors évidemment, ça nous sert d'un point de vue business, mais c'est aussi dans cette logique de se dire j'ai envie d'aller chercher mon futur associé en 2024. Il faut qu'on parle du projet, il faut qu'on en fasse un projet qui essaie d'attirer un maximum de talents, de personnes ambitieuses et qui auraient envie de potentiellement le construire avec moi. Je sais que c'est dur, je sais que ça va prendre du temps, que ça peut aussi attirer des personnes qui ne sont pas bonnes pour la boîte et qu'il va falloir faire juste part des choses, évidemment. Mais en tout cas, je suis dans une logique de me dire « Ok, cette douleur, ce départ de Lucie est une douleur temporaire. Je vais faire en sorte qu'elle disparaisse un jour et je vais mettre tout ce qui est possible de faire en ma possession. » Pour trouver un futur associé. Et j'espère que dans l'épisode, je ne sais pas combien, 12, 13, 14, 15, 16, je vous dirai « C'est bon, la douleur est partie. Je me suis associé avec telle ou telle boîte ou tel ou tel entrepreneur ou telle ou telle personne. » Et ça y est, on va build l'Estudio ensemble et on va continuer à faire grandir le bébé en France, aux Etats-Unis, dans le monde entier et en faire un truc encore plus gros puisqu'évidemment, je fais lien avec Elon Musk. L'idée, ce n'est pas de faire un petit projet avec l'Estudio, c'est d'en faire la référence en génération de prospects sur le web en France et à l'étranger. Et j'espère qu'on va y arriver. Ça va être plein de galères mais encore une fois, je vous partagerai mon aventure entrepreneuriale à travers ces podcasts, à travers la chaîne YouTube de l'Estudio. Et j'espère qu'à un certain moment, dans un épisode, je vous dirai « Ouais, voilà, on a réussi. Regardez tout le chemin qu'on a parcouru malgré toutes les mers, etc. » Et évidemment, je continuerai à vous raconter, à vous rapporter au fur et à mesure. Et je l'espère, évidemment, que tout ce contenu vous plaît. Voilà, les amis. J'espère que ces petits moments ensemble et encore une fois, ces histoires, ces anecdotes, cette phrase du jour « paix n'est temporaire », la douleur est temporaire, vont vous aider au quotidien à repenser un peu les challenges qui vous attendent, toutes les difficultés que vous avez vécues cette semaine, ce mois-ci, cette année et que vous allez probablement vivre dans les années à venir. C'est dur, mais on est tous ensemble dans ce beau bateau. On va y arriver. Restez forts, restez motivés. Travaillez votre insubmersibilité. Surtout, ne lâchez rien, croyez en vous. Et n'oubliez pas que la douleur est temporaire. C'était Thomas de l'Estudio. Et je vous dis à très vite pour l'épisode 4.

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