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35 000. C'est le nombre de communes françaises. Un nombre trop élevé selon le dernier rapport annuel de la Cour des comptes. Dans ce billet d'humeur je m'attarde sur ce constat que je partage.
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35 000. C'est le nombre de communes françaises. Un nombre trop élevé selon le dernier rapport annuel de la Cour des comptes. Dans ce billet d'humeur je m'attarde sur ce constat que je partage.
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35 000. C'est le nombre de communes françaises. Un nombre trop élevé selon le dernier rapport annuel de la Cour des comptes. Dans ce billet d'humeur je m'attarde sur ce constat que je partage.
The speaker discusses the topic of decentralization in France, specifically focusing on the large number of small communes and the issues they face. They mention that there are approximately 35,000 communes in France, with half having less than 500 inhabitants. The speaker questions the purpose of such dispersion, especially when compared to other European countries where the average number of inhabitants per commune is higher. They highlight the reluctance of French politicians to take concrete action and suggest that the attachment to local communes may be a contributing factor. The speaker also mentions that small communes face challenges in handling technical responsibilities and often struggle to balance their professional lives with their mayoral duties. They discuss the lack of candidates for municipal positions in some communes and emphasize the need for reform. The speaker acknowledges the need for a compromise between large regional entities and small communes. They conclude Revenons-en à notre repas. Voici le moment tant attendu dans le repas, celui du fromage. Nous vous conseillons de mélanger du chèvre et du miel, tout comme Valentin mélange son billet d'humeur à un rapport de la Cour des Comptes. Coup de cœur, coup de gueule, c'est l'heure du billet d'humeur ! Bonjour Valentin ! Bonjour Manon ! Alors aujourd'hui tu t'es réveillé du bon pied parce que tu as trouvé un rapport de la Cour des Comptes pour lequel tu t'es pris d'affection. Oh ouais, ce matin je suis réveillé de bonne humeur. Cette année, les rapports annuels de la Cour des Comptes rendus ce jeudi au Président de la République portent sur la décentralisation 40 ans après le début des premières réformes dans les années 1980. A l'intérieur de ce rapport, on retrouve une conclusion sur le nombre de troupes élevées de communes en France. C'est quelque chose qui m'a toujours étonné. Environ 35 000 communes parsèment l'ensemble du territoire français. Elles sont la moitié à être peuplées par moins de 500 habitants. On peut donc s'interroger sur l'intérêt d'une telle dispersion. Surtout qu'il suffit de tourner la tête pour croire qu'on cherche à être les champions d'Europe du nombre de communes. Preuve à l'appui, j'ai sorti ma petite calculette pour nous comparer avec nos voisins européens. Ce qui donne en moyenne, en France, 1900 habitants par commune, 7500 du côté allemand et ça même jusqu'à 45 000 pour les néerlandais. Bon, c'est vrai que nous les français on est quand même bien attachés à nos communes. Ce qui peut expliquer la frilosité de nos politiques à agir concrètement. Contrairement en Allemagne où ils ne sont pas allés par quatre chemins. Fusion forcée et hop, réduction de communes. Comme ça, c'est réglé. Et puis bon, il faut rappeler qu'on se déplace plus aux urnes pour élire celui qui va nous marier que pour ceux qui votent nos lois. Étrange conception française. C'est cool d'avoir un maire avec qui on est proche. Mais il faut se l'avouer, les 26 communes qui ont moins de 10 habitants c'est à se demander si ce n'est pas des familles qui ont voulu déclarer leur indépendance. Bien sûr, je ferai un cas extrême pour grossir le trait. Mais ce que souligne aussi la cour des comptes, c'est que ces petites communes sont des handicaps. Là où il y a fort longtemps, les communes ne représentaient que leurs paroisses. Les réformes de décentralisation leur ont donné des compétences techniques que les maires des petites communes n'arrivent pas à supporter. Malgré la formation des intercommunalités, ces regroupements de communes comme l'AMEL, de nombreuses compétences leur sont dévolues et beaucoup doivent combiner leur vie professionnelle et leur fonction de maire. Sauf que parfois, ça devient trop compliqué. Et certains ne veulent pas reprendre le poste que les maires ont abandonné. Un exemple marquant, en 2020, 106 communes se sont retrouvées sans candidat au municipal. Bon, je pense qu'on a beau être attraché au lien qu'on a avec nos communes, il est peut-être temps de réformer tout ce millimélo. Évidemment, il faut trouver un compromis. Entre un regroupement de communes qui réunit la population de la Creuse, 515 000 et quelques habitants, mais qui fait un département tout entier. Et d'un autre côté, les 18 000 communes de moins de 500 habitants. Il faut doser. Pareil, la cour des comptes prend de la contradiction entre la création des grandes régions et d'un autre côté, les mille tâches communales, qui donc brouillent les rapports avec les citoyens. D'un côté, on a un rapport avec des régions qui sont immenses, et d'un autre côté, des petites communes. Pour vous donner un exemple personnel, moi je viens du Limousin. Et ma région, en 2016, a fusionné avec l'Aquitaine et le Poitou-Charentes pour former la nouvelle Aquitaine. Alors, avec une région de presque 600 kilomètres de long, elle se serait appelée Apoal, que ça ne m'aurait même pas étonné, tellement je suis perdu. Je pense quand même qu'Apoal, ce sont les initiales des anciennes régions. Ça vient pas de nulle part. Bon, même si c'est assez contradictoire, avec le principe de la décentralisation, la réduction des communes est préconisée, voire devient un impératif pour la cour des comptes. Pour moi aussi. Ouais, ouais, je m'investis en tant qu'expert de l'organisation territoriale. Très de plaisanterie, la cour des comptes, qui s'intéresse spécifiquement aux finances publiques, montre l'avenir du financement de nos collectivités, qui reposent en partie sur ce principe d'intercommunalité et de fusion de nos plus petites communes, qui galèrent de plus en plus avec le peu de dotations qu'elles ont et d'un autre côté, leur compétence qui accrue d'année en année. Il ne me reste plus qu'une chose à vous dire, arrêtons de faire nos rois soleil et de vouloir être l'exception à tout.