Anita, a Brazilian singer, has topped the daily global Spotify chart with her song "Envolver." The surprising part is that the song is in Spanish, not Portuguese, the official language of Brazil. In Jamaica, during the visit of the British royal couple, demands for apologies and reparations for slavery were made by Jamaican leaders, activists, and professors. The ambassador of Nicaragua to the OAS has condemned President Ortega's government for political repression, human rights violations, and suppression of freedom of expression. In Bogotá, a prison guard was arrested for allowing a gang leader to escape from a maximum-security prison. The president of Colombia has reacted by announcing a reform of the prison system.
Cap maintenant à l'autre bout du globe en Amérique Latine avec toi Valentin, bonjour. Bonjour Johanna. Tu nous parles aujourd'hui d'une chanteuse brésilienne en tête des classements Spotify. La pop star Anita est devenue vendredi dernier la première brésilienne à figurer en tête du classement mondial quotidien de Spotify. C'est grâce à sa chanson Envolver que la chanteuse originaire de Rio de Janeiro a réussi cette première. Vendredi, Envolver a enregistré près de 6,4 millions de streams, elle qui en compte déjà 71,6 millions depuis sa sortie en novembre.
Le plus étonnant c'est que le tube est en espagnol et non en portugais qui est la langue officielle au Brésil. Ce qui ne l'a pas empêché de faire le buzz dans son pays comme dans le monde. La visite du couple royal britannique en Jamaïque cette semaine a été agitée. Certains dirigeants, militants et professeurs jamaïcains ont exigé des excuses et des réparations pour esclavage au duc et à la duchesse de Cambridge. Alors en pleine tournée, des caraïbes.
Le voyage du couple royal coïncide avec le 60e anniversaire de l'indépendance de la Jamaïque. Des dizaines de personnes se sont également rassemblées mardi devant le haut commissariat britannique à Kingston, la capitale. Tous chantaient des chants traditionnels rastafariens en tenant des banderoles portant la phrase « Say you sorry ». Une expression en patois local demandant à la Grande Bretagne de s'excuser. L'ambassadeur du Nicaragua auprès de l'Organisation des Etats Américains, l'OEA, Arturo Maxfield, a condamné le gouvernement du président O'Daniel Ortega.
Il l'accuse de réprimer l'opposition politique, de commettre des violations des droits de l'homme et de réprimer la liberté d'expression. Dans une vidéo publiée sur Twitter mercredi, Maxfield a déclaré qu'il s'exprimait au nom de dizaines de prisonniers politiques et de plus de 300 personnes qui sont mortes dans le pays depuis des manifestations ont éclaté contre Ortega en 2018. « Dénoncer la dictature de mon pays n'est pas facile », a-t-il déclaré. « Mais continuer à rester silencieux et à défendre l'indéfendable, c'est impossible ».
Et à Bogotá, un gardien de prison vient d'être arrêté pour avoir laissé un chef de gang s'évader. C'est dans la prison à sécurité maximale de la Picota à Bogotá que le chef de gang Juan Castro a réussi à s'échapper dans la nuit du 18 mars. Plus connu sous le nom de Matamba, le fugitif est à l'heure actuelle encore dans la nature. Le plus étonnant, c'est que les images de surveillance l'ont montré sortir d'une cellule ouverte en uniforme de garde, sans aucun surveillant et en toute tranquillité.
Pour la petite anecdote, seul un petit chien a remarqué que l'homme partait. La fuite du détenu n'a été découverte qu'au matin lors de l'appel nominal. Et le président colombien, Iván Duque, a immédiatement réagi et s'est dit scandalisé par l'évasion de Matamba et il a annoncé dans la foulée une réforme du système carcéral. La procurat, Margarita Cabello, a annoncé la suspension du directeur de la Picota et de 55 gardiens en poste ce soir-là. Le garde a arrêté et soupçonné de lui avoir remis l'uniforme et d'avoir laissé la porte ouverte.
D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que Matamba s'évade de prison. En 2018, il avait simulé sa propre mort et lors de sa réapparition, il avait même fait de la chirurgie esthétique.