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LSDA #11 Sylvie

LSDA #11 Sylvie

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Sylvie est assistante de direction chez MNT. Mais elle est aussi élue municipale d’une commune de Seine-et-Marne. Elle a dû apprendre sur le tas à tenir le site internet, s’occuper des réseaux sociaux, concevoir le journal de la commune ou encore organiser la fête de la musique. Sa récompense : se sentir utile à sa ville, pour ses administrés.

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Sylvie, an executive assistant, became a municipal elected official in Seine-et-Marne. She learned to manage the municipality's website, social media, and community events. She feels rewarded by being useful to her city and its residents. Sylvie decided to get involved in politics when her daughters were grown. She joined a non-partisan list for the municipal elections, emphasizing that party affiliation is not necessary to defend ideas. Despite the challenges of COVID-19, the list was elected and Sylvie became Deputy for Communication. She faced the challenge of managing media without a communication officer but eventually hired one. Sylvie enjoys the personal interactions with residents and takes pride in her involvement. Being an elected official requires time and commitment, including attending meetings at the municipal and community levels. Family support is crucial for this long-term engagement. Sylvie finds fulfillment in contributing to decision-making and the development of he Ce podcast vous est présenté par Vives Solidaires. Sylvie est assistante de direction chez MMT, mais elle est aussi élue municipale d'une commune de Seine-et-Marne. Elle a dû apprendre sur le tas à tenir le site internet, s'occuper des réseaux sociaux, concevoir le journal de la commune ou encore organiser la fête de la musique. Sa récompense, se sentir utile à sa ville pour ses administrés. Je m'appelle Sylvie, j'ai 50 ans, je suis mariée, j'ai deux grandes filles de 23 et 19 ans. J'habite en Seine-et-Marne dans une ville moyenne de 5000 habitants depuis mon enfance. Entre ma vie familiale et ma vie professionnelle, je ne me suis jamais engagée dans une association par manque de temps, parce que pour moi, l'investissement, c'est important et je voulais vraiment être disponible pour me rendre utile dans une association. Du coup, je n'avais jamais sauté le pas du bénévolat. En 2019, un élu de l'ancien mandat voulait monter sa liste et donc il est venu me solliciter pour les élections municipales de 2020. Mes filles étaient grandes et du coup, je me suis dit que c'est le moment pour moi, c'est le bon moment de m'engager et je voulais m'investir pour ma commune. Moi, je ne voulais pas être affichée politiquement. La liste pour laquelle j'ai été sollicitée est sans étiquette. Pour moi, c'est important de dire qu'on n'est pas obligé d'avoir un parti politique pour défendre les idées. Pour sa commune ou quoi que ce soit, on peut s'engager sans être affilié à un parti quelconque. La liste en question a été élue, on n'avait qu'une liste en face de nous. La période n'a pas été facile puisqu'on était en plein Covid. Donc, on a été élus en mars 2020, mais on a pu commencer le mandat en juin 2020. C'était un petit peu compliqué, on a fini par s'installer avec toutes les contraintes liées au Covid, c'est-à-dire qu'on n'a pas pu faire d'événementiel. Moi, j'ai été élue en tant qu'adjointe à la communication et ma première difficulté a été qu'il n'y avait pas d'agent à la communication, c'était entièrement géré par l'élu. Donc, je me suis retrouvée à gérer tous les médias, c'est-à-dire le site internet, les réseaux sociaux, le journal communal. C'est un métier d'être chargée de communication, donc ce n'était pas du tout mon métier, mais je m'y suis mise, j'ai fait des très belles rencontres de professionnels, de graphistes qui m'ont conseillé, qui m'ont aidé et puis j'ai demandé est-ce qu'on recrute un agent. Donc, on a recruté un agent chargé de communication et du coup, j'ai trouvé ma place d'élu. L'élu n'est pas là pour faire le travail de l'agent, l'élu est là pour prendre des décisions et les décisions sont appliquées par les élus et ça permet de donner un autre souffle, c'est-à-dire que du coup, j'ai pu m'investir dans la délégation. Donc, les événementiels qu'on a pu reprendre après le Covid, j'ai organisé un marché de Noël, la fête de la musique et je m'investis avec les autres élus sur l'organisation du 14 juillet, toutes les manifestations que peut organiser la commune. Moi, ce que j'aime, c'est le relationnel avec les administrés. Alors, il faut savoir que quand on est élu, il ne faut pas compter ses heures parce que les habitants d'une commune attendent vraiment que les membres du conseil municipal soient disponibles à l'écoute, à l'attentif, etc. Ce sont vraiment des belles rencontres, des belles rencontres avec les administrés, avec les habitants de la commune qui sont très attentifs et très demandeurs d'explications, de communications. C'est quand même aussi sortir de sa zone de confort, de s'exposer. On apprend aussi que les gens sont quand même très tolérants à partir du moment où on est aussi respectueux et je n'ai que des belles rencontres avec les habitants et du coup, ça donne envie de continuer à s'engager. J'y ai passé des heures, mais de sortir son premier journal communal, c'est quand même une fierté. De se dire que c'est moi qui ai écrit les textes et après, avec l'aide de la graphiste, de le mettre en page, de le distribuer, ça, c'est une fierté principale. Être élu, pour moi, c'est quand même un engagement personnel, mais c'est un engagement qui doit être réfléchi avec sa famille parce que c'est très prenant. On a beaucoup de réunions. En plus d'être élu municipal, je suis aussi élu communautaire. Je suis donc dans la communauté de communes qui gère une vingtaine de communes et du coup, on a des réunions par rapport à la communauté de communes. La personne qui va s'engager doit avoir à l'esprit aussi qu'il s'engage pour une période de six ans. Six ans, ça peut être long. Et du coup, il faut vraiment qu'il y ait un soutien de la famille parce que c'est une organisation. Il faut vraiment que tout le monde soit dans la même volonté. Je dirais que s'il y a la famille qui est contre, on ne peut pas faire son travail d'élu parce qu'on ne peut pas s'investir entièrement. Il faut aimer les gens. Il faut avoir une appétence au relationnel. On a aussi cette joie, je dirais, de comprendre le fonctionnement d'une commune et de se dire qu'on prend part au décision pour les travaux, pour l'installation d'une école, pour faire évoluer la ville, pour faire fonctionner la ville. Je me sens vraiment utile dans ma ville. Donner de soi ne va pas de soi et quand on y est prêt, ni d'une raison nous pousse à reporter notre investissement. C'est pour favoriser l'engagement concret de ses collaborateurs et de ses élus que ViveSolidaire a été créé. Alors rendez-vous sur la plateforme vivesolidaire.fr pour découvrir les offres de bénévolat disponibles près de chez vous. C'est une belle aventure humaine qui pourrait commencer. ❤️ par SousTitreur.com

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