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Eva Franc

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The speaker is a pastry chef who works at different locations and leads an active lifestyle. She describes her body's response to different environments and how she finds balance between work and personal life. She discusses her passion for dance and how it helps her quiet her mind. She also reflects on her relationship with her body, including moments of self-judgment and acceptance. She mentions that she is open to modifying her body if it aligns with her desires. Overall, the speaker emphasizes the importance of listening to and respecting her body. Est-ce que ça s'est toujours plugé devant ? Ouais. Plugé la batterie ? Ouais. On ne voit pas la télé ? Non. Ok, parfait. Ouais, c'est ça que j'ai capturé. Est-ce que ma voix de moi-même s'il s'est arrêtée ? Ouais, j'entends bien. Ouais, c'est parfait là. Ouais ? Cool. Comment ça va ? Super. Ça me fait plaisir d'être dans cette position fraîche. Ouais, hein ? Ouais. Cette fois, c'est toi qui vas parler. Ouais. Laetitia... Là, c'est enregistré ? Ouais. On est là ? Ok, parfait. Cool, on enregistre tout. Ok, ça marche. Est-ce que tu aimerais te présenter de la façon que tu veux ? Certainement. Alors, je me définis beaucoup par ma profession dans la vie. Donc, je suis pâtissière. Je pourrais même dire aujourd'hui que je suis chef pâtissière parce que je suis à la base de la création de pas mal de ce que je produis. Je trippe sur mon métier. Je trippe sur, ouais, sur là où j'ai atterri. Donc, je travaille au Saint-Pierre ou à la cantine Côte d'Azur ou peu importe. Mais comme, c'est ça, je travaille au BIC. Puis, je pense que c'est dans mes plus grandes passions et la plus grande chose qui me fait vivre autant émotionnellement qu'intellectuellement. Après, je pourrais aussi dire que je suis quelqu'un de pas très sédentaire. Ça fait que c'est quelque chose aussi qui me définit beaucoup. C'est vrai que là, avec ma vie, je suis comme au BIC presque six mois par année à temps plein. Mais le reste de l'année, c'est comme je bouge. Puis, j'ai une vie très active à Montréal. Mais j'aime aussi aller ailleurs. Je pense que c'est pour moi des façons de réactualiser constamment mes réflexions. Je pense que c'est comme de bouger du lieu. Ça fait que le moment déjà du trajet est hyper important. Donc, qu'est-ce qui se passe? Les lieux inspirent tout le temps des choses différentes dans nos énergies et dans ce qu'on a envie de faire et d'être. Pour moi, c'est ma meilleure vie en ce moment parce que je me suis donné la possibilité d'avoir deux maisons pour vrai. Ça fait que je suis hyper nourrie de ça. Comment tu vis justement ce mouvement à travers ton corps? Entre ces deux places ou entre ces deux places? C'est des vies qui sont tellement différentes que comme mon corps, on dirait que justement, c'est comme un bel équilibre là-dedans. Si je pense à ma vie en deux temps, au BIC, c'est le travail, les mouvements de routine. Mon corps est dans une routine quand je suis ici alors que dans mon autre partie de l'année où je gravite entre le BIC et Montréal. À Montréal, c'est le transport actif. Je suis sur mon vélo, je bouge beaucoup à travers ça. Je vais prendre beaucoup de cours de danse. Je vais comme explorer vraiment d'autres choses qui seraient disponibles au BIC mais que je n'explore pas parce qu'on dirait que j'ai mes repères là-bas. C'est comme si j'avais scindé ça dans ma tête. Ça appartient à ce lieu, à Montréal. Quand je suis au BIC finalement et que je ne travaille pas, mon corps est tranquille. Il est plus doux, je pense. Il est plus dans le vent parce qu'il y a du vent ici. J'ai plus de sensations d'éléments terrestres. C'est un peu ésotérique mon affaire. Même alors que quand je suis en ville, on dirait... Ça c'est quand il pleut et que je fais du vélo. Mais à part ça, c'est comme peu importe la météo. La météo n'a rien à voir avec ma vie. Alors qu'ici, j'ai l'impression que la météo et mon corps sont hyper liés quand même. Il y a une tempête, mais pour vrai, il y a une tempête. Il n'y a pas de métro pour te rendre quelque part. Donc, ton corps va suivre le rythme de cette tempête. Mais tu sais, tout à l'heure, je t'ai dit que finalement, je n'aimerais pas aller à la danse. C'est ça qui se passe. Probablement que si j'avais été à Montréal et que j'avais été inscrite dans un cours, je serais allée. De toute façon, c'est un horaire. C'est mon horaire, puis c'est ça qui a marqué ça. Souvent, j'ai genre 150 000 trucs de planifiés. C'est comme je rentre dans un rythme de mon corps, ce rythme-là. Et quand je redébarque au BIC, après, ça me prend deux jours parce que je suis genre, OK, wow, wow, qu'est-ce qui se passe? Là, ça ralentit doucement. Puis à un moment donné, c'est comme, OK, cool. Au BIC, mon agenda, il est vide ou presque. Je suis quand même occupée comme personne. Oui, clairement que je suis plus à l'écoute de lui quand je suis ici et que je ne travaille pas. C'est quand même deux choses. Quand je travaille, mon corps doit suivre. Je n'ai pas beaucoup de place pour lui accorder de la parole. Je ne sais pas comment cette relation s'est construite. Sincèrement, je ne sais pas d'où ça vient ou pourquoi est-ce que c'est comme... Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas. Pourquoi est-ce que c'est comme... Ça s'est manifesté comme ça? Il n'y a pas d'élément déclencheur où je n'ai rien vécu dans ma vie qui a amené au fait que je construis cette relation-là avec mon corps. Je pense que c'est quelque chose qui m'intéresse. Je pense que c'est quelque chose qui me définit beaucoup. Je ne sais pas par où commencer. Parce que j'ai beaucoup de choses à dire et en même temps, je commence par où? Dans la temporalité. Oui. Tu sais ce que je viens de dire? Quand je travaille, c'est qu'on dirait qu'il faut que je balance. C'est que le reste de l'année, je lui accorde beaucoup d'importance et de paroles parce qu'il faut que je rééquilibre ce qu'il vient de vivre. Après, ce n'est pas qu'il n'en a pas du tout de paroles durant ma saison parce qu'il est mon outil principal. Il faut qu'il soit mon ami. Sans lui, je ne fais rien. Cette relation-là, elle s'est tissée comme ça. Tu es comme mon meilleur pote et mon cerveau, c'est intéressant, mais mon corps, c'est plus intéressant. C'est cool, mes réflexions, mais je trouve que c'est vraiment plus enrichissant ce que je vis à travers mon corps que ce que je réfléchis. Là-dedans, la danse, c'est sûr, parce que j'ai de la difficulté à arrêter mon cerveau. J'ai quand même un cerveau qui spin sur mille projets en même temps. La danse a été clairement un moyen de laisser le moins possible de place à mon cerveau durant ces temps-là et le plus possible à mon corps parce que je ne peux pas méditer. Ce n'est pas moi. C'est correct, j'ai essayé, mais ce n'est pas moi. Ce qui est moi, c'est la danse. Plus je danse, plus je laisse de place à cette expression-là. Je ne fais pas d'angoisse. Je fais beaucoup de choses. Il faut redescendre cette pression-là et c'est par mon corps, probablement, que j'arrive à attendre. Oui, c'est beaucoup par le corps aussi, quand même. Mais il est plein. Tu sais, c'est comme une sensation comme si j'arrive à aller là. C'est comme juste une sensation de plénitude et de comme on est bien. C'est cool. C'est rarement autre chose que positif ce qui se passe. Oui. Après, si j'ai mal quelque part, c'est juste que là, il va me le rappeler. Il va me le dire. Sinon, c'est très... Oui, c'est le moment où on est le plus lié et c'est le moment où on va vraiment vivre un moment ensemble. C'est comme si j'en parle comme si c'était une personne à part de moi. Oui. Ça varie. Oui, ça varie beaucoup. Oui. Mais tu sais, la cuisine, ça m'amène à être un corps aussi. Parce que comme je dis, j'ai besoin de lui pour faire ce que j'ai envie de faire. Mais je te dirais que lui, les moments où je me dis que je ne suis pas un corps mais que j'ai un corps, c'est des moments où ça va un peu moins bien. C'est comme des moments un peu de... Ah! C'est vrai que c'est pas top shape. Ces moments-là, clairement, j'essaie de prendre un bras de distance avec lui et de ne pas juste me dire que je suis. Parce que sinon, non, je pense que sinon, je suis mon corps. C'est sûr. Ah, 100 %. Ah, mais puis encore aujourd'hui, je dirais, oui, oui, clairement que je me juge. Bien, ça commence... Adolescente, je ne pense pas que j'étais à l'aise du tout avec mon corps. Je pense que je ne l'aimais pas vraiment. Je le trouvais vraiment plat par rapport à d'autres. Je trouvais que comme... Comment tu veux? Oui, comme j'aurais aimé ça avoir un autre corps à ce moment-là. Puis après, c'est ça. Je t'ai nommé, hors micro, la période un peu comme fin secondaire, début cégep. J'avais comme 15 ans. J'étais un peu avancée dans mes études, mais j'avais comme 15 ans. À ce moment-là, j'ai commencé à triper dessus, sur mon corps. J'ai commencé à être comme, ok, dans le fond, tu t'en viens un peu cool. J'avais beaucoup moins de jugement. Après, j'étais quand même très dans le contrôle et le rendre comme moi j'avais envie qu'il soit aussi. Je pense que ça s'est fait d'office hormonalement, puis j'ai grandi, puis tout ça. Mais oui. Encore à l'heure d'aujourd'hui, je veux dire, je n'ai pas le... Que ce soit par des tatouages, du piercing, des coupes de cheveux, peu importe. Oui, il y a plein de transformations et de modifications qu'on peut faire à notre corps pour qu'il ne semble plus comme ce qu'il était avant. Pour le rendre à l'image que tu souhaitais avoir de lui? Oui, je suis toujours encore dans ce processus-là. Je ne le laisse pas... Oui, il prend sa place. Il y a des trucs que je n'ai pas envie de transformer et que j'accepte qu'ils soient de même. C'est juste comme, ok, c'est correct. Mais si je vois que j'ai une possibilité et que j'aurais envie de modifier, je le fais. Oui. Non, des fois, ça prend plus de temps que j'aimerais. Mais... Des fois, je sais que ça va être comme ça et que ce sera comme ça. Non, je ne pense pas que ce soit une réussite. Après, j'imagine qu'il y a des choses qui s'installent et, disons, à un moment donné, si je vois que j'ai des hanches, j'ai des hanches. Je ne pourrais jamais faire autrement que... J'ai des hanches et j'ai été longtemps mal à l'aise de ça. C'est pas le corps que j'aurais aimé avoir. À un moment, c'est comme... C'est comme, tu choisis tes combats. À un moment donné, est-ce que je veux vraiment que ce soit mon combat de ma vie? Non, j'ai vraiment d'autres choses plus intéressantes à faire que ça. C'est comme une acceptation un peu, mais pas totale, mais genre de comme, OK, c'est correct. Je veux juste accepter cette partie de mon corps-là parce que sinon, toute mon énergie va aller là. Je veux vraiment faire autre chose de ma vie que ça. OK, go. C'est comme une acceptation un peu, mais pas totale, mais genre de comme, OK, c'est correct. Je veux vraiment que ce soit mon combat de ma vie? Non, j'ai vraiment d'autres choses plus intéressantes à faire que ça. C'est comme une acceptation un peu, mais pas totale, mais genre de comme, une couple de trucs là. Je me suis penchée sur le sujet, j'ai réfléchi, j'ai essayé des affaires, puis là c'est comme, non, c'est pas vrai que je veux... Je ne veux pas que ma vie elle soit prise partout. J'ai vraiment d'autres choses intéressantes à faire que ça. C'est tellement énergivore ces affaires-là. Je me rappelle à un adolescent, c'était obsessif. Le corps, l'image, qu'est-ce que tu renvoies, comment tu t'habilles. Tu as ton corps, toi, que tu connais sans vêtements, mais les gens, la plupart du temps, ils connaissent avec des vêtements. Non, je pense que c'était moi toute seule. Un peu de l'extérieur, parce que j'étais dans une école de filles, au secondaire, puis j'aurais été dans une école avec des gars, je pense que ça aurait été la même chose, mais dans le sens... Puis j'étais deux ans plus jeune, c'est que je pense que comme moi, je n'étais pas rendue là dans mes réflexions par rapport justement à mon corps, je n'étais pas rendue là dans... Pourquoi tu penses que c'était toi à ce moment-là? Est-ce que c'est à cause des autres, justement, ou c'est qu'on a appris ça? C'est toi, c'est toi, tout ça? Je pense que ça m'a attrapée plus vite, je suis sortie de mon enfance plus vite à cause de ça, parce qu'enfant, je... Oui, je remonte un peu dans les souvenirs, c'est sûr qu'il y a des affaires à dire, mais... Oui, en fait, oui, clairement que ça remonte à avant ça, mais je pense que ça m'a rattrapée à l'adolescence, d'être entourée de jeunes filles deux ans plus vieilles que moi, ou comme le style vestimentaire, au corps, au poids, tout ça, c'était comme quelque chose de très... Tout le temps parler, là, c'est comme vrai, je suis... Ok, ok, ok, il y a quelque chose qui se passe là, puis déjà que je devais être pas très à l'aise à ce moment-là, ça a comme probablement rajouté une couche de ça, mais... Oui, en fait, oui, comme... Je pense que ça m'a rattrapée à l'adolescence, j'ai commencé à transformer mon corps, je pense que la transformation à ce moment-là était liée à mon poids, c'est que j'avais comme 13, 14 ans, je n'étais pas... Je n'étais pas obèse, ils voudraient revoir des photos, mais je pense que j'étais comme en surpoids, puis j'ai commencé à faire comme... J'arrête de manger du Nutella, j'arrête de manger des cookies, je marche jusqu'à l'école à partir de maintenant, je ne prends plus l'autobus. Ça a commencé comme ça, ça a commencé aussi par avoir des vêtements qui me plaisaient, parce qu'on dirait que... De mon souvenir, on dirait que c'était mes parents qui m'achetaient tout le temps mes vêtements, puis que je n'avais pas vraiment un mot à dire là-dessus, des affaires comme ça, très liées à l'alimentation par rapport à moi, puis au sport, parce que j'avais compris que dans le fond, être actif, faire du sport, égale, perdre du poids, c'était principalement ça qui me faisait chier. Je ne me souviens vraiment pas d'un sentiment de victoire, mais je me souviens de... Bien que du coup, je commençais à moins penser à ça, je pensais moins à mon corps du coup, c'était comme... Ok, cool, c'est bon, j'ai perdu 5 kilos, là je suis bien dedans, puis là je me sens à l'aise, c'est comme si ça occupait moins mes pensées, je me souviens de ça, je me dis que je peux avoir un petit peu de poids, c'est correct, je remange une dose de Nutella de temps en temps. J'ai été dans des légères fluctuations quand même de poids à cause de ça, j'imagine, parce que j'avais comme un rythme, puis à un moment donné, j'étais satisfaite de là où j'étais, ok, je peux me donner un break, mais je pense que je prends vraiment du poids hyper vite, on ne parle pas de boulimie, on ne parle pas de rage, de manger beaucoup de choses ou quoi que ce soit, je pense que c'est juste dès que je suis un peu dans un excès, je prends du poids immédiatement. Quand je te dis de me donner un break, c'était ça, moi j'ai deux frères, deux frères qui font des baguettes, eux ils mangeaient tout ce qu'ils voulaient tout le temps, moi si je mangeais deux biscuits, on dirait que j'étais comme, hey shit, deux biscuits, c'est beaucoup pour mon corps on dirait, puis eux ils mangeaient la boîte de biscuits, c'était comme un peu, mais bon, après j'ai compris que, ok, je mange deux biscuits, mais si je vais faire un joint, j'ai eu ce rapport avec le sport aussi, qui est très lié au poids finalement. Oui, sauf que je pense que ça amenait beaucoup de positifs, genre alors que, mettons un même équivalent de place mentale, reste que l'activité physique et un lien avec l'alimentation m'ont amené des choses. C'est comme, j'en ai dans des faits intéressants de ma vie, alors que, si j'avais fini avec mon affaire d'acceptation de mon corps, j'aurais peut-être été à des places pertinentes aussi, mais je pense que là, les outils et la routine que ça m'a demandé d'installer, est quelque chose aujourd'hui que je chéris beaucoup, qui est que comme, c'est cool que comme l'activité physique, j'en ai besoin pour me sentir bien, et même chose, je ne fais rien à l'excès. Je ne suis pas une crinquée de marathon, juste je le sais que s'il y a une semaine qui passe et que je n'ai pas bougé, et ma tête et mon corps vont faire comme, « Ouf, qu'est-ce qui se passe? Ah ok, tu n'as pas bougé cette semaine, ben bouge! » J'ai l'impression que ce sont des réflexes sains qui se sont mis en place, parce qu'il n'y a rien d'excessif dans aucun de mes affaires. C'est tout le temps dans la danse. Il y en a plusieurs que je peux nommer, mais ils reviennent tous à la même chose. Un concert, un show, un band que je veux vraiment voir, puis je danse, puis je danse, puis il n'y a rien d'autre que ça. Des fois, il y a d'autres gens qui dansent et avec qui ça se passe, mais majoritairement pas. C'est juste avec moi. C'est malade. C'est incroyable, ces moments-là, j'en ressors. En fait, c'est comme un autre monde. C'est complètement une bulle. C'est complètement un autre monde. C'est quand même comique, mais quand ce soir, on est arrivés avec mes amis au ping-pong bar, sur Saint-Laurent, vraiment plate, j'avais l'impression d'être dans un bal de finissants. J'étais comme, mais qu'est-ce qu'on vient faire ici? Mais il était tard, donc on passe un bout de soirée ensemble, soit le temps qu'on se trouve une autre place, il va rester 20 minutes. Donc on était comme, ok, c'est bon, on se stache. Je commence à être là, puis je suis comme, il ne va faire aucun sens ce bar-là, les gens sont vraiment plates ici. Écoute, je sais, je n'étais même pas sous-avancée en boisson ou quoi que ce soit, d'aller me mettre sur le rebord d'une banquette, genre, puis de danser là. Puis je suis montée sur ce rebord de banquette là, et j'ai dansé, mais comme, je pense que j'ai dansé pendant genre l'heure et demie qui restait à l'ouverture du bar. Puis j'étais, mais je ne me souviens même pas de la musique, je ne me souviens même pas de ce qui jouait. Puis là, plein de monde se sont mis à danser, puis finalement, j'ai fait genre des dance battles, genre, puis comme, puis j'ai dansé sur mon rebord de banquette. Puis c'est comme, la danse, c'est, ouais, genre à un moment donné, le small talk ou genre des affaires de même, j'aime rencontrer les gens aussi et j'aime comme, ok, genre, comment tu bouges, genre, mais de toute façon, la chose qui me marque le plus dans la vie, c'est comment les gens occupent l'espace. Genre, c'est la chose que j'aime, comme, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, puis c'est poche à dire, hein, mais comme, c'est vraiment quelque chose de hyper fort pour moi, mais j'ai besoin de comprendre ton rapport à l'espace, puis d'y être intéressé ou de le trouver pertinent ou d'être curieux, mais j'ai besoin que ton rapport à l'espace vienne me, vienne m'allumer d'une quelconque façon, c'est comme, ouais, j'aime ça, genre, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis ou moyen amis ou pas amis, c'est la chose en vrai qui fait que comme on veut être très amis Moi j'ai l'impression que les gens ne sont pas vivants Non mais... Moi sinon, il y a tellement de gens même que j'ai l'impression qu'ils ne sont pas vivants Puis c'est comme probablement ça, c'est que leur rapport à l'espace pour moi est comme... J'ai l'impression qu'ils ne sont pas là Puis des fois, t'intéresser à quelqu'un, ça met son corps d'un seul coup en vie Ça c'est facilement comme... Mais... Est-ce que t'as besoin que tes corps soient vivants ? T'as besoin que tes corps soient vivants ? Il y a tellement de gens qui ne sont pas vivants Puis c'est comme probablement ça, c'est que leur rapport à l'espace pour moi est comme... J'ai l'impression qu'ils ne sont pas là Oui, mais ce n'est pas elle qui me vient en tête La frustration qui me vient en tête là, c'est... Dans la génétique de ma famille, ça a l'air que... On a vraiment de l'arthrose au niveau des hanches Puis... Genre ma grand-mère, ma mère... C'est comme... J'ai eu mal pendant... Là, ça fait une couple d'années que je ne le sens plus Là, je suis comme... Mais en milieu de la vingtaine, j'étais comme... Ça y est... Moi aussi, dans 10 ans, je vais me faire remplacer des deux hanches Ma mère, pendant 3 ans, elle n'a pas pu marcher Là, j'étais comme... Donne tout, là Donne tout parce que... Ça, ça a été une grosse frustration de me dire Ok, c'est quelque chose que je n'ai pas vraiment le contrôle dessus Puis en fait, là, j'avais été voir un médecin qui m'avait dit que le contrôle que tu as dessus, c'est ton activité physique et ton poids Moins tu vas prendre de poids, plus tes hanches vont avoir de poids dessus Surtout, n'arrête jamais de faire du sport Parce que le jour où tu vas t'arrêter, ça commence à se prendre ensemble Il n'y a plus de mobilité Vas-y, continue, fais du sport, actif, actif, actif À ce moment-là, ça a été comme les premiers outils de dire Ok, dans le fond, frustration, mais je peux quand même faire un peu quelque chose Ce n'est pas quelque chose que je subis Mais ça, c'était ma frustration Après, le... Non, pas tant Non, je ne suis pas vraiment frustrée avec lui Oui Oui Merci Mais en fait, en général, je ne suis pas quelqu'un qui est très frustrée C'est quand même quelque chose que je ne connais pas beaucoup La colère, la frustration Oui Déjà, j'ai beaucoup de miroirs chez nous Genre, j'aime ça Et les photos là, il y en a un petit peu Et... Good job Il n'y en a pas besoin Parce que, mettons, plein de fois, je fais des photos crêpées Et à part le rétroviseur, il n'y a pas de miroir Je suis bien à l'aise avec ça et je m'en fous Mais j'aime ça, le miroir J'aime ça me checker Et quand il te voit dans le miroir En général, oui Mais comme... Non, en général, je suis à l'aise avec mon image Vraiment J'ai pas... Mettons, on parle de ma face J'ai pas vraiment de problème Je suis bien à l'aise C'est rare que je vais être moyen Après, c'est en rapport, encore une fois, avec mon poids Des moments où je suis comme... Je trouve ça un peu moins cute Je suis un peu moins à l'aise Avec ce que je projette Mais le miroir me dérange pas Parce que, de toute façon, je le sais Je n'ai pas besoin d'un miroir pour savoir que je ne suis pas bien dans mon corps C'est pas vraiment l'image Qui me fait comprendre que je le sens Je sens mon corps Je sais qu'il est comme... T'es pas assez étiré T'as pas bien mangé Pour répondre à la question Mon rapport au miroir est très dégagé Très fluide Même à la photo C'est pas vraiment l'image Mes dents, pendant longtemps, ça a été ma frustration J'ai pas aimé mes dents J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps Parce que tout le monde avait des appareils dentaires Et moi, j'en avais pas eu Tout le monde avait les dents full droites Mon sourire J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps J'ai pas aimé mes dents pendant longtemps J'ai pas aimé mes dents pendant 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J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps J'habite mon corps 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