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Cécile Alix and Fred Teuchard wrote a story called "Un dragon sur le toit" about a girl named Paloma who discovers a dragon on her roof. Paloma's nanny, Dona Rosa, tells her to stay still and be good, but Paloma sneaks to the window and sees a storm brewing outside. A peculiar animal, a bat, enters through the window, followed by the arrival of a terrifying monster, which turns out to be a dragon. Paloma is not afraid and explores her house to find the dragon, eventually discovering it in the attic. She tickles the dragon, causing it to laugh and release a sea of water, turning the building into an aquarium. Paloma rescues the bat and they return to the roof, where the dragon falls asleep. Dona Rosa wakes up and notices that something is strange in the house but doesn't realize there is a dragon on the roof. Un dragon sur le toit, écrit par Cécile Alix et Fred Teuchard, une histoire pour découvrir l'oeuvre d'art d'Anthony Goody. Paloma s'ennuie devant la cheminée, à ses côtés. Dona Rosa, la vieille nourrice, s'étend dans lui. « Tu ne dois pas bouger, » lui a-t-elle dit. « Il faut être sage. » « Una buena chica, comme une image. » Et elle se met à ronfler le menton dans son corps sage. Dans les yeux de l'enfant, une étoile s'allume. « Si j'allais à la fenêtre, » pense-t-elle, « juste un instant, je pourrais regarder dehors et revenir sur le banc. » Ni vu, ni connu. Alors, vite, elle file coller son nez à la vitre. Dehors, le ciel s'assombrit, le soleil disparaît, le vent se lève, les feuilles tourbillonnent dans les rafales qui courront d'au loin. Est-ce un orage ? Une tempête ? Une tornade ? Paloma sursaute. Un drôle d'animal tambourit nos carreaux avec toute la vigueur de ses petites pattes. « Qui es-tu ? » s'étonne l'enfant en ouvrant la fenêtre. « La chauve-souris ! Pardi ! » Elle s'engouffre à l'intérieur, volette, surette, sacogne, affolée. « Il me suit ! Catastrophe ! Et calamitie ! » gémit la chauve-souris. Paloma la recueille entre ses mains, la presse contre son cœur. « Chut ! Calme-toi ! Tais pas ça ! » « De qui as-tu peur ? » À peine a-t-elle prononcé ces mots que les murs se mettent à trembler. La chauve-souris cache sa tête entre ses ailes. « C'est horrible ! Il arrive ! » sanglante-t-elle. « Qui ça ? » demande Paloma. « La valeur de mer ! L'affreux monstre qui dévoie tout sur son passage ! » Soudain, la fenêtre claque. L'eau perle au plafond. Les tuiles relotent. Les bascons grimassent. Les colonnes craquent comme des eaux qui s'entrechoquent. L'immeuble vibre d'un nouvel habitant. Dans l'escalier glisse l'ombre inquiétante d'une queue gigantesque. « Hé ! Attends ! » Paloma s'élance à la poursuite de la créature. Sous ses pieds, les marches ondulent comme si elles étaient vivantes. « Il faut fuir ! Il n'y a pas ! » supplie la chauve-souris. « Pas question ! » répond la fenêtre. Elle ne voit pas les épines pousser. Le long des murs, les poignées se tordent comme des ongles de serpent. Les tourbillons creusent les portes et le plafond. Elle court. Elle veut savoir qui est entré dans sa maison. Elle cherche l'entrée. « Il est là, dans le couloir ! Attrapons-le ! » Paloma s'ile à toute allure d'une pièce à l'autre. « Il va nous croquer ! » s'appelle la chauve-souris. « J'entends du bruit dans le salon ! Allons-y ! » « Avant qu'il ne réveille, donnez-le ça ! » Dans la cheminée, le feu s'est étouffé. La nourrice gonflote toujours, mais à ses pieds, lui, trois écailles rouges se tendent. Et il y a une empreinte gigantesque avec de longues griffes. « Mais c'est... c'est un dra... un dragon ? » s'étrangle la chauve-souris. Déjà, Paloma a repris sa course. Elle adore les dragons. « Reviens, et on peut dé... dé... dévorer ! » La chauve-souris bégaye de terreur. La petite fille n'a pas peur. Elle fouille la cuisine, déboule dans les chambres, mais ne trouve rien. Alors, elle grimpe jusqu'au grenier, pousse la petite porte et entre sur la pointe des pieds. Elle entend un chœur battre la chamade. Elle tend la main et, sous ses doigts, tend la peau froide de l'animal. « Mon joli, mon mignon, vas-tu te laisser caresser ? » chante-t-elle doucement. Elle gratouille entre les écailles. « Ne sait-elle pas que les dragons sont sensibles aux chatouilles ? » Soudain, le dragon éclate d'un énorme rire et libère la mer et ses vagues, les sèches, les thons, les crabes et les algues. L'immeuble devient un aquarium. Il y a de l'eau jusqu'aux estibules. Entraînée par du flot, la chauve-souris coule. « Au secours ! À moi ! » crie-t-elle dans une bulle. Une tortue magique et un banc de sardines la souvent inexprime. Elle la ramène sur le toit. La bestiole dégouline. Elle est rouge de fureur. Elle oublie sa peur et secoue le dragon. « Quel idiot ! On n'a pas aidé d'avaler tant d'eau. J'aurais pu me noyer. » « Je ne l'ai pas fait exprès, » répond le dragon. « Tout à l'heure, à la mer, les vagues me berçaient. Je dormais à moitié, alors j'ai baillé. Tellement baillé que le salé, les poissons et les crustacés se sont engouffrés dans mon grosier. Tu aurais pu les recracher ailleurs. Ça t'amuse d'inonder la maison ? » « Oh non, pardon ! » Le dragon se frotte les yeux. « Ce que j'ai, sommeil, sommeil, sommeil. Vous n'auriez pas un endroit où dormir un peu ? » Il s'étire et ouvre une large gueule. « Non, ne vaille pas ! » s'écrit Paloma, en lui reformant les mâchoires. « Surtout pas ! » ranchit-lit la chauve-souris. « Tu avalerais le ciel et les oiseaux et le soleil. » La petite fille installe l'énorme animal dans un coin. La chauve-souris, radoucie, lui fredonne une rangaine des cavernes lointaines. Le dragon ferme ses yeux d'or et tendre. Rassuré, le soleil s'est remis à briller. Son bruit, Paloma retombe à soi, devant la cheminée. À peine Paloma installée, la nourrice se réveille. « Tu es sage, muchacha, comme une image des peaux d'enfants. » « Je me suis assoupie, soupire dans Niarosa, en posant ses lunettes sur son lit. » « Tout est si calme aujourd'hui. » Elle s'apprête à rallumer le foyer-camp. « Mais qu'est-ce que c'est ? » s'exclament-elles, les yeux ronds. Entre le pouce et l'index, elle agite, et devant elle, un petit hippocampe, tout frémissant d'indignation. « Oh, un cheval de mer qui s'est trompé de chemin ! » s'exclame Paloma. Elle le récupère et le dépose discrètement dans un vase débordant d'eau salée. Don Niarosa regarde le plafond, passe la main sur les murs. « Bizarre, j'ai l'impression que tout est tordu par ici. Je ne reconnais plus rien. Il faut changer de lunettes. » « La vieille dame ose se les éponger. » « Ça ne tourne pas bien rond dans cette maison. » marmonne-t-elle en attisant son feu. Les toits sentis dans les yeux malicieux de Paloma. Sous le banc, la chauve-souris rit sans bruit. « Pauvre Don Niarosa, que dira-t-elle quand elle saura qu'il y a un dragon sur le toit ? »