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Je vais me mettre par exemple à l'autre côté. ... Vous êtes bien là, vous êtes bien près du micro, vous êtes bien dans votre siège. Oui. ... OK. ... Bonjour à tous. Bonjour. Bonjour. On est ici pour faire un podcast. On a eu l'idée, il y a deux semaines, pour parler de notre amitié, parce qu'on s'est toujours dit qu'on avait plein d'anecdotes à raconter, mais ce serait dingue qu'on les enregistre et qu'on s'en rappelle toute notre vie, quoi. Exactement. Et puis du coup, on s'est réunis aujourd'hui. Donc, on est trois autour de la table. Moi, c'est Jasmine. Moi, c'est Tom. Moi, c'est Siam. On a tous vécu à Nîmes, dans le sud de la France. On s'est rencontrés, pour la plupart, au collège et après au lycée. Et voilà, on va raconter plein d'anecdotes sur notre amitié, tout ce qui s'est passé depuis... Longtemps. Combien de temps ? Depuis bientôt 13 ans. Voilà. Pour la plupart, 13 ans. Donc expliquez comment on a pu tenir tant d'années à se supporter sur toi. ... Le coup de pression. Non, non, ça va être vraiment une émission pour régler ses comptes, surtout. Non, non, non, voilà, c'est vraiment l'idée de se dire comment c'est possible. Parce que c'est vrai qu'on a toujours des amitiés au collège ou au lycée et après, avec le temps, les histoires, les déménagements, les études, les différents postes qu'on occupe, etc., on a toujours... Il y a beaucoup de personnes qu'on perd de vue. C'est pas qu'on ne veut pas. Après, on fait un podcast positif pour parler de choses en positif. Oui, bien sûr, bien sûr. Mais là, c'est vrai que c'est l'idée, quoi. Genre, c'est de se dire, c'est ouf. Il y a plein de personnes que je ne vois plus. Et c'est vrai que je me demande encore pourquoi nous, on se voit. Oui, nous, on est amis depuis longtemps, du coup, et on est huit dans le groupe. Euh... On va les lister. Oui, on va les présenter. Donc, le bandes 3, nous, on va avoir Jacqueline, Tom et Cam, ensuite, il y a Raphaël, Emma, Maëva, Paloma et Elisa. Voilà. J'ai oublié personne. Non. Non, c'est bon. OK. On va faire un... C'est une petite intro podcast aujourd'hui. Mais on va parler de comment on voit l'amitié en général, peut-être. Et puis après, comme ça, on déroulera sur nos... Je te casse pas la gueule. Oui, j'ai mis trop d'hésitation. Voilà. Comment, vous, vous voyez notre amitié ? Quelle place elle occupe aujourd'hui dans votre vie ? Et... Voilà. Genre... Comment vous... Enfin, voilà. Vous avez capté. C'est parfait. Eh bien, bon. J'ai envie d'être motivée. Comment, en fait, je vois cette amitié ? Je trouve que, dans la vie de tous les jours, c'est une amitié qui est apaisante. C'est quelque chose, en fait, que... Comme si, un peu, quand ma grand-mère peut manger un bon plat, c'est un peu pareil avec ce genre d'amitié. Quand c'est des amitiés de 13 ans, on n'a plus rien à prouver, on n'a plus rien à montrer, à cacher, etc. On connaît tout, surtout, comme un parent, comme une grand-mère. Et, en fait, tout simplement, comme des frères et sœurs, quoi. Donc, en fait, on n'a plus ce stress de comment il faut que je sois, comment il ne faut pas que je sois. On peut se voir maquillée, démaquillée. Enfin, moi, je ne me maquille pas, mais c'est l'idée de se voir au naturel. Parce qu'on connaît tout, on a tout surmonté ensemble. Et l'idée, surtout, moi, c'est vrai que... Quelquefois, quand j'ai des petits coups de stress avec le travail, etc., ou que j'ai un petit peu envie de souffler, c'est vrai que ça fait du bien, le verre du samedi soir, à se raconter les trucs du passé, à se raconter les trucs actuels, à rigoler sur des trucs, à plus en finir, etc. Et c'est vrai que c'est dur de recréer des amitiés à l'heure d'aujourd'hui, je trouve, avec des personnes qui connaissent moins bien notre vie et d'où on vient. Et peut-être avec plus d'a priori, alors que nous, on n'en a plus du tout. On a totalement effacé ça. Oui, c'est vrai qu'on passe souvent nos soirées à se remémorer. Enfin, je pense que 80 % de nos soirées, on se remémore de tout ce qui s'est passé ces 6 ans, 9 ans, ou juste l'année dernière. Mais du coup, moi, j'ai toujours voulu enregistrer ces anecdotes parce qu'on les raconte un peu à tout le monde, mais je suis sûre qu'on a encore plein de choses qu'on ne se souvient pas et peut-être qu'on va se remémorer dans ce podcast. C'est clair. Donc voilà, en fait, on a tous grandi à Nice. Aujourd'hui, il y en a certains qui vivent à Paris, certains employés, certains utilisateurs financiers. Et du coup, on voit quand même régulièrement tous ceux qui habitent à Paris et les autres qui sont régulièrement en France. Oui, après, nous, on migre beaucoup, on bouge beaucoup. Non, mais c'est vrai qu'on a toujours des points de rencontre. Après, c'est vrai que c'est dur un peu de voyager. Après, je pense que c'est dur aussi de voyager tout le temps. Mais je pense que c'est dur tout le temps de se voir, etc. C'est vrai que c'est dur, on va dire, de réunir tout le monde. Vous imaginez, 13 personnes, pas du tout, 8 personnes. C'est dur de les réunir, mais c'est vrai que par hasard, tout s'est fait, l'arrivée à Paris. C'est vrai qu'au départ, il y avait Elisa, il y avait toi, Jasmine. Et après, il y a eu moi qui suis venue à Paris, mais par hasard, parce que c'était vraiment, j'ai candidaté à un poste. Mais au hasard, je me suis dit bon, mais Paris, pourquoi pas ? Et maintenant, j'y suis après un an. Maéva, pareil, elle trouve son truc, elle adore Paris. Au départ, c'était un peu plus compliqué. Siam, qui réfléchit, elle va beaucoup réfléchir à venir habiter à Paris. Enfin, vraiment, il y a un point de rencontre où, en fait, dans cet âge où on a bientôt 24 ans, où c'est l'âge un petit peu où tu commences un peu à t'éparpiller, à rencontrer un peu des amoureux. Parce que c'est vrai qu'on a eu pas mal de copains, copines. On a eu pas mal de monde comme ça. Et c'est vrai qu'il y a des moments où on a été séparés, après on s'est retrouvés. Mais en soi, ça n'a jamais été une problématique pour nous d'avoir... C'est vrai, un copain... Des mois et des mois, il n'y a aucun souci. Même de ne pas se parler, on sait très bien qu'on peut se retrouver. On est toujours en lien. On est toutes les gens dont on parlait. Et ce lien s'est fait à Nîmes, du coup. Parce que Paris, c'est vraiment toute notre vie. Et pour certains, c'est pas possible. Ici, on présente Nîmes. Nîmes, c'est une ville dans le sud de la France de 150 000 habitants. Je suis vraiment un grand patrimoine culturel. Mais c'est un patrimoine culturel qu'il faut comprendre. Un week-end, c'est très bien. Mais quand on le voit pendant 22 ans... ... ... Nîmes, c'est une ville de 150 000 habitants, galop romaine, etc. Avec un très beau patrimoine culturel. Mais il est bien d'avoir juste un petit week-end. En réalité, là, aujourd'hui, on en a marre. Mais pendant le collège et le lycée, j'étais très heureuse d'être là. Avec vous et mes amis, on a vécu des choses incroyables. On a fait rigoler, on a fait plein de soirées. On a vécu énormément de choses et on se voyait tout le temps, tous les jours. Parce qu'on était juste dans la même ville. Et on se donnait des rendez-vous les week-ends, la semaine. Même après les cours, on allait boire des cafés. Quand je retourne à Nîmes... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...