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The podcast "Merci pour les épines" serves as the host's own therapy for her traumas, fears, and doubts. She also offers support to listeners who can relate. There is a Discord server available for those in need. In this episode, she discusses her first love, focusing on the initial meeting and the start of the relationship. She recalls feeling awkward when her mother changed her class in middle school and being introduced to everyone. Her twin sister provided guidance and support during this time. She eventually connected with a boy who showed interest in her, and they started dating. They shared moments together, such as their first kiss and enjoying various activities with friends. These memories bring mixed emotions as she knows the episode will eventually cover the painful breakup. Bonjour mes roses, bienvenue dans ce nouvel épisode de Merci pour les épines, le podcast d'une vie. Ma chaîne Spotify a pour but de réaliser ma propre thérapie sur mes traumas, mes peurs et mes doutes. J'offre également un soutien pour les personnes dans le besoin qui s'identifieront au cours des épisodes. Et pour cela, un serveur Discord est disponible à tout moment. Le lien est dans la description, n'hésite pas à nous rejoindre et d'en parler autour de toi. On se retrouve tous les samedis pour un nouvel épisode inédit. Vous êtes prêts ? C'est parti ! J'espère que vous avez avant tout passé une belle semaine et que votre week-end s'annonce radieux. On se retrouve pour le sixième épisode consacré au premier amour. Je vais aborder quatre points durant cet épisode. La rencontre, la relation, la rupture mais également les traumatismes que cela a pu engendrer. Nous allons aborder le premier point, la rencontre. C'était donc au collège, en classe de troisième. Ma mère s'était aperçue que ma soeur et moi, on était dans la même classe. Et pour elle, c'était absolument hors de question. Elle a donc fait le nécessaire, elle a appelé le directeur du collège pour que je puisse changer de classe. Je me rappellerai toute ma vie de cette porte de cours de physique chimie. Je suis rentrée et je ne sais plus vraiment qui m'avait accompagnée ce jour-là. Mais je rentre dans la salle de cours et là, mon accompagnateur me présente devant tout le monde. J'ai eu une gênance, je ne vous explique même pas, parce que de un, je ne m'en souviens plus. Et de deux, je n'ai pas envie de revivre ce malaise des années après. Je me souviens juste de tous ces regards braqués sur moi en mode, mais qu'est-ce qu'elle fait là ? Pourquoi elle change de classe comme ça d'un coup ? Je me suis rapidement installée. J'ai mis mes mains autour de mon visage pour ne pas qu'on me voie. Si j'aurais pu être une petite souris et me cacher, je pense que je l'aurais fait. J'ai poursuivi le cours et je n'avais qu'une envie, que cette sonnerie retentisse et annonce la fin du cours. Et quand ça a été chose faite, j'ai pris mes affaires vraiment en quatrième vitesse. Je suis sortie la première, je suis allée rejoindre ma soeur dans la cour de récréation et je lui ai raconté comment ça s'est passé. C'était une vraie angoisse pour moi et étant donné que c'était ma soeur jumelle, je n'avais pas d'autres personnes en tête à qui aller voir directement en sortant. Bien évidemment, elle m'a donné des conseils à viser, elle m'a dit de relativiser, que tout va bien se passer. Vraiment, son rôle de grande soeur, elle l'a pris très à cœur, elle était très souvent là pour moi. C'était plus facile pour elle parce qu'elle n'avait pas ce genre d'expérience, elle n'avait pas ce genre de problème non plus. Contrairement à moi, elle s'était adaptée, elle s'était fait des nouveaux camarades, il n'y avait pas d'embrouilles, etc. Si ça avait été le cas contraire, je ne pense pas que j'aurais pu lui dire ce genre de choses. Je n'aurais pas été forcément à la hauteur parce que quand on n'a pas confiance en nous-même, c'est compliqué de donner des conseils pour que la personne en face puisse prendre confiance, puisse ne plus avoir de peur, etc. Le rôle de grande soeur lui allait parfaitement. J'ai donc écouté ses conseils et le prochain cours qu'on avait, c'était un cours de sport. Alors moi, il n'y a pas de souci, j'adore le sport mais là, étant donné que je suis arrivée dans une classe avec certaines circonstances, j'y suis allée un peu à reculons. Je me mettais à part, je n'étais pas sur le même banc que les autres et j'ai vu au loin un garçon qui était à côté d'une fille. Je me suis dit, bon, ils sont peut-être en couple ou ils essayent quelque chose en tout cas. Et il n'arrêtait pas de me regarder avec insistance de haut en bas, droite à gauche. Vraiment, il regardait tous les traits de ma personnalité, physique en tout cas. Il s'est affroché et il est venu me parler. Alors moi, dans ma tête à cette époque-là, c'était un peu comme dans Vice Versa, vous savez, avec le garçon. Quand il y a marqué, attention, fille, fille. Moi, c'était pareil mais dans le sens inverse avec garçon, garçon. Vraiment, c'était la panique à bord. On avait continué d'échanger sur plein de choses, il m'avait posé des questions. Alors, pourquoi tu as changé de classe, etc. Et bizarrement, ça a titillé ma curiosité. Il avait laissé en moi une petite graine germée dans mon cerveau en me disant, ça a été une conversation agréable, il a été doux avec toi, il s'est intéressé. Et c'est là que tout a commencé. Nous allons maintenant aborder le deuxième point, la relation. La première fois où je suis rentrée chez moi, je me suis dit, waouh, il y a un garçon qui est venu me parler. J'étais très timide et à la fois, il m'a laissé quelque chose en tête qui pouvait s'annoncer comme des sentiments ou comme une relation future. Et le souci, c'est qu'on n'avait aucun moyen de communication. Même si c'était à l'époque des mécènes, etc. Je n'avais pas ce moyen de pouvoir rentrer en contact avec lui ou alors d'appeler directement le numéro de chez lui parce que j'ai su que sa famille, en fait, elle tenait l'hôtel à côté du collège. Et moi, dans ma tête, je me suis dit, attends, il habite dans un hôtel, c'est grave bizarre, tu vois. C'est pour ça que le lendemain, je suis arrivée au collège avec une sorte de frustration parce que cette graine qu'il avait laissée germer dans mon petit cerveau de collégienne s'était transformée en une excitation. J'avais toujours envie de le voir, je voulais lui parler, lui poser des questions sur lui, apprendre un peu plus à le connaître, tout simplement. Et c'est à ce moment-là qu'il me donne son numéro de téléphone. Mon cœur, il a commencé à s'emballer, je ne savais plus où me mettre. C'est là où j'ai compris, meuf, tu commences à tomber amoureuse d'un garçon pour la première fois de ta vie. Et ça me faisait peur, j'étais confrontée à un sentiment nouveau et on l'a tous vécu à ce moment-là, ou pas d'ailleurs, mais c'est ça le premier amour, c'est ces nouveaux sentiments que tu n'arrives pas à expliquer, que tu n'arrives pas à contrôler et pourtant ils sont bel et bien présents. Tu dois les accepter et les apprivoiser. C'est quelque chose de nouveau, mais en même temps, ça va te suivre toute ta vie parce que des histoires d'amour, tu en auras encore. Ce ne sera pas la première fois que tu tomberas amoureux de quelqu'un. J'ai donc écouté mon cœur, j'ai suivi mes émotions et on a officialisé notre couple. Je suis sûre que vous vous demandez tous, le premier bisou, comment ça s'est passé ? Ça tombe bien, je vais vous le raconter. C'était en art plastique, on n'arrêtait pas de se regarder, on avait vraiment cette envie de se serrer fort l'un contre l'autre. On est sortis et quand on sortait de la salle, il y avait des tables de ping-pong. Et là, il est venu vers moi, il s'est approché, il a mis ses mains autour de mon cou et il m'a embrassé. J'étais trop sur un petit nuage, je fondais d'amour, j'avais pas envie de retourner en cours, vraiment. C'était le premier instant que j'ai pu ressentir par rapport à une personne que j'aimais sincèrement et profondément. J'avais cette phrase toute faite que vous connaissez probablement, des papillons dans le ventre. C'est exactement ce que je peux faire sentir à ce moment-là. Mis à part le bisou, il y a vraiment eu des moments vraiment très marrants. Je me souviens, en cours de technologie, on avait nos vieux MP3, on avait enregistré le cours. C'était tout simplement marrant, je m'en souviens comme si c'était hier. Il y avait les cours de sport aussi, j'étais énervée contre lui à ce moment-là. Je ne sais plus pourquoi, je crois que j'avais supposé qu'il avait des sentiments envers ma copine Gwenaëlle. Et on faisait du badminton. Alors comment vous dire que si sa tête avait été le volant, je pense qu'il aurait passé un sale quart d'heure. Je frappais avec toute ma force et j'étais là à lui dire, t'es sérieux ? Dis-le si t'as quelqu'un d'autre en tête, moi je veux pas qu'il me prenne pour une conne. Enfin vraiment, j'étais hors de moi. Mais ce n'était pas vrai, c'est moi qui avais orchestré ce film dans ma tête. Et c'est là où j'ai appris la jalousie. Mais ne vous en faites pas, on reviendra sur ce sujet pour la deuxième partie de cet épisode concernant les traumatismes enjambrés. Revenons sur les souvenirs que j'ai de cette histoire d'amour. Le premier moment charnel. Attention, il n'y a pas de sexualité. Je me souviens, c'était un jour où je suis allée chez lui. On était dans sa chambre et je regardais vraiment toute sa décoration. Il y avait des trucs de skate au mur, etc. Des groupes de rock. Et il avait mis une petite musique. Je ne sais pas si vous connaissez le groupe Bullet For My Valentine. Ça a été un groupe de rock qui a bercé toute mon enfance. Mais surtout, une musique en particulier, Tears Don't Fall. C'est une musique qui passait dans sa chambre en douceur. On se faisait des câlins sur le lit. Et c'était tellement excitant. Même là, je suis encore toute rouge quand j'en parle. Je bégaye. J'avais une galine, vraiment. C'est compliqué pour moi de ressortir tous ces moments-là. Parce que je pense aussi à la fin de l'épisode pour la rupture qui a été très dure, très douloureuse pour moi. Et du coup, de revenir sur des souvenirs aussi joyeux, ça me fait quelque chose encore. On se voyait au Lavoir tous les mercredis après-midi. On passait vraiment des super moments. Pas que entre nous. Il y avait aussi nos amis. On faisait du vélo ensemble. On avait pris une vieille ligne de train désinfectée qui a amené sur un pont. Et c'était en pleine nuit. On voyait toute la ville où on habitait quand on était enfants. On faisait du patin à glace sur le lac de son hôtel qui était complètement gelé en plein hiver. Il m'a appris à faire du skateboard. Comment vous dire que je n'avais aucun équilibre. Mais bon, c'était juste exceptionnel de passer des moments avec lui. Jusqu'à ce fameux moment, vous vous en doutez, la rupture. Il y a plusieurs raisons à notre rupture. Je vais essayer de les remémorer dans l'ordre. Tout d'abord, le lycée. On a tous les deux choisi un lycée différent. Lui, il a été sur Montargis et moi, j'ai su rester sur le lycée qui était dans notre ville natale. En toute honnêteté, j'aurais vraiment préféré que ce soit cette raison-là. Mais vous me connaissez depuis pas mal d'épisodes maintenant. Et je n'ai pas envie de vous mentir. J'ai envie de rester authentique et sincère avec vous. En vous dévoilant les autres motifs de notre rupture. Ses parents. Je pense que j'étais leur bête noire ou alors j'étais pas assez intelligente, pas assez intéressante et pas assez bien pour leur fils. Ils lui ont dit que je n'avais pas le même rang social, qu'on n'était pas élevés dans les mêmes familles. Ce qui est logique, hein. Jusque-là, tout va bien. Mais à leurs yeux, c'était à eux de décider de ce qui était bien pour lui. A aucun moment, si jamais plus tard dans ma vie, et je me le souhaite, je suis mère, jamais je dirais ça à mon propre enfant. Suite à ça, il a donc pris sa décision de me quitter. Comme un lâche, hein, bien sûr. Il a appelé ma sœur, par téléphone, en lui disant qu'il fallait qu'elle me passe le message qu'on doit se rejoindre au lavoir parce qu'il avait un truc à me dire. Moi, qu'est-ce que je fais en apprenant ça ? Ni une, ni deux. On prend la voiture, on y va. Y'a pas de soucis. Et c'est là qu'il m'a avoué qu'il ne pouvait plus continuer avec moi. J'étais très triste, vraiment. Je pense que c'est la première fois que j'ai ressenti une telle tristesse. C'était ma première rupture et c'était tellement douloureux. Je le souhaite à personne. Je pense même que mes amis de l'époque pourraient vous le confirmer. J'ai mis du temps à l'accepter et à guérir cette blessure. Mais ce n'est que quelques temps après que j'ai ouvert un livre que j'avais. Il parlait de la thérapie en couple. J'ai ouvert le livre et là j'ai vu sur la première page que Sylvain m'avait marqué un mot, sûrement quand il venait dormir à la maison, où il a écrit « Tu es une hystérique chronique ». À cette époque, je ne sais pas vraiment ce que ça signifiait, mais maintenant je le sais. Il voulait parler de mon hypersensibilité, mais avec un vocabulaire un peu plus cru et un peu plus blessant. Mais tant mieux pour moi, puisque cela va me permettre de vous en parler à travers mon prochain épisode. Les traumatismes liés au premier amour. C'est ainsi que s'achève ce nouvel épisode sur le premier amour. Ça n'a pas été facile de l'enregistrer. Je vous avoue que de remonter très loin dans ma mémoire et de revivre des choses qui m'ont blessée, ce n'est pas forcément évident. Mais je l'ai fait et je suis très fière d'avoir réussi. Il est temps pour moi de finir ce podcast en vous souhaitant un bon week-end. Encore une fois, prenez soin de vous. Vous connaissez ma devise. Le positif attire le positif. De mon côté, je vais voir ma nièce et mon neveu, ainsi que mon frère et ma belle-soeur. Ensuite, je prends ma voiture et direction Paris pour un week-end avec mon meilleur ami. On se retrouve samedi prochain pour l'épisode suivant. En attendant, prenez soin de vous. Passez un bon week-end. Je vous embrasse. Bisous mes roses.