Episode 5 : Les Années Collège

The speaker discusses her experiences in middle school, specifically the anxiety of starting sixth grade and the excitement of new subjects like art and music. She also talks about her friendships, including one with a boy named Théo, and her first love, which was both beautiful and painful. The episode ends with a mention of the next topic, first love. The speaker apologizes for the delay in releasing the episode and encourages listeners to stay positive and reach out for help if needed. Bonjour mes roses, bienvenue dans le cinquième épisode de Merci pour les épines, le podcast d'une vie. On se retrouve aujourd'hui pour parler de mes années collège. Vous êtes prêts ? C'est parti, bonne écoute ! Pour commencer cet épisode, j'aimerais tout d'abord faire part de l'angoisse qu'a été cette rentrée en sixième. Le nouvel établissement, les nouveaux professeurs, nouveaux camarades. Les troisièmes qui sont trois têtes plus hautes que toi, qui te regardent en mode, ah ça c'est les nouveaux, mais ils sont de plus en plus petits. Je me permets de sortir cette réflexion entre guillemets, parce que même moi qui étais en troisième bien longtemps après, je regardais les nouveaux sixièmes arriver et je me disais, waouh, ils sont de plus en plus petits. Donc c'est pour ça que je me permets de le dire, mais c'est vrai que c'est quelque chose de très angoissant. C'est un nouvel établissement, c'est beaucoup plus grand, il y a des nouveaux professeurs. Donc ça, c'était vraiment le côté nouvelle aventure, si je peux dire. Mais il n'y avait pas que ça, il y avait aussi l'excitation des nouvelles matières. Moi personnellement, j'ai kiffé les cours d'art plastique et les cours de musique. C'était vraiment des matières qui me correspondaient tout à fait. Je pouvais exprimer ma créativité, ça me permettait aussi de m'imposer aux yeux des autres, parce qu'en sixième, je n'avais pas conscience en moi, j'étais très timide, très introvertie. Et c'est vrai que d'être épanouie en musique par exemple, moi qui adore ce monde là, ça me permettait dans un sens de gagner confiance en moi, mais aussi de prendre en assurance. J'ai d'ailleurs un petit souvenir que j'aimerais vous partager. En cours de musique justement, à chaque fois que c'était les vacances, on faisait un blind test. On séparait la classe en deux groupes, j'étais bien évidemment la chef de l'une d'entre eux. Il fallait reconnaître l'artiste, on gagnait deux points, mais également le titre du morceau et on gagnait un point. Comment vous dire que j'étais ultra motivée à chaque fois. Je l'étais tellement que le prof avait mis tout le reste de la classe d'un côté et moi toute seule de l'autre. Je les ai menées avec 90 points d'avance. C'est vraiment le souvenir que je garde de cette époque là. Et encore maintenant, je peux vous jurer que plus personne de mes amis veulent faire de blind test avec moi, car ils savent très bien qu'au bout de la millième de seconde, je vais les battre. Voilà pour la petite anecdote qui englobe les cours et le nouvel établissement dans lequel je suis arrivée en sixième. Maintenant je vais vous parler des relations amicales. Les toutes premières relations, premiers sentiments d'attachement, peut-être d'appartenance aussi. Il y a bien évidemment Marine que vous connaissez, j'en ai parlé dans les épisodes précédents. Mais il y avait aussi Gwenel et Justine. On était tout le temps ensemble. Je me demande comment ils ont fait d'ailleurs, parce qu'il faut savoir qu'il y avait un look très atypique. J'étais tout le temps en noir, une coiffure style hémogothique. Je ne sais pas trop ce qui m'était arrivé à ce moment là. Et même malgré ça, elles ont voulu être amies avec moi. Après vous allez me dire, mais ce n'est pas l'habit qui fait en sorte que tu es amie avec telle ou telle personne. A titre personnel, je trouve que c'est une réalité. Une personne qui est comme ci, comme ça, qui ne rentre pas dans les cases, qui sort des sentiers battus, on va dire. On va forcément la juger, la critiquer, parce qu'on se fait une a priori. Quand on est jeune, excusez-moi, mais au collège, on a tous été méchants entre guillemets envers des personnes. Moi, je me souviens, il y a une fille, elle s'appelait Émilie Gillet. Je me souviens même de son anciennisme. Ça se voyait sur elle qu'elle était très pauvre et tout le monde se moquait d'elle. C'est donc à ce moment là que j'ai fait la comparaison avec mes copines Gwenel et Justine. Pourquoi elles ont voulu être amies avec une fille comme moi, qui s'habillait tout le temps en noir, à la mode gothique, qui avait une coupe de cheveux émo, alors qu'elles, elles s'habillaient tout le temps en couleur, elles étaient pétillantes, pleines de peps, de vie, et malgré tout, elles m'ont acceptée. Alors que les années collège, vous le savez, vous l'avez traversée ou vous le traversez peut-être à l'heure actuelle, c'est compliqué d'appartenir à un groupe, de ressentir ce sentiment d'appartenance. J'en profite, lors de ce podcast, pour les remercier de m'avoir acceptée comme j'étais et d'avoir été des amis si fidèles durant toutes ces années. Je n'ai pas eu que des amis filles, j'ai également eu un ami garçon. Alors, je vous vois venir, oui, l'amitié fille-garçon, ça n'existe pas, il y a forcément des parts de sentiments. Je ne suis pas du tout d'accord, même s'il s'avère que j'ai développé des petits sentiments pour lui, qui ont duré très peu de temps. La maturité des adolescents au collège, oui, il sera avec elle pendant 2-3 jours, c'est juste un pari. Je suis passée par cette phase-là avec ce garçon en question. Mais ce n'est pas pour autant que j'ai stoppé tout de suite l'amitié qu'il y avait entre nous. On se voyait souvent en récréation. Quand j'avais froid, il me passait son pull ou son sweat. Je vous avoue, il était tellement grand que je nageais dedans. On avait réussi à passer outre ce petit désagrément qu'il y a eu. J'allais souvent chez lui, on regardait Wits toute la nuit. Il venait à la maison, j'avais des miroirs derrière ma porte de chambre où il écrivait Choubidou et Scoobidou. C'était notre petit délire entre nous. Il connaissait très bien mes parents, moi je connaissais très bien sa mère. Il a été pour moi un pilier pendant des années et des années. Il y a encore quelques jours, on était en train de parler car j'avais besoin d'être sur mon Discord. Et il est arrivé ce moment dans la discussion où on repensait à tout ça justement. En se disant qu'on avait pris nos distances mais qu'on était toujours en quelque sorte en lien l'un avec l'autre. Ça m'a fait plaisir sur le moment parce que je suis très négative encore comme fille. Je me dis mince, ça a été quelqu'un de très important dans ma vie. Et si ça se trouve, à l'heure d'aujourd'hui, ils seront fous. Et au final, ce n'était pas le cas. Je sais qu'il est très pudique et qu'il va sûrement hésiter à écouter ce podcast car il est au courant que je vais parler de lui. Mais vraiment Théo, si tu m'écoutes, sache que tu ne quitteras jamais mon cœur. Tu es quelqu'un qui a beaucoup compté pour moi et j'espère qu'on pourra se revoir bientôt. Les années collège, ce n'était pas seulement l'appréhension d'un nouveau lieu ni de nouvelles personnes. Ça a été aussi le moment de ma vie où j'ai rencontré mon premier amour, où j'ai vécu ma toute première histoire. Vous savez, le genre de première fois où vous ne savez pas quel mot mettre sur ce que vous pouvez ressentir à l'instant T. Elle a été très belle et très douloureuse en même temps. Elle m'a laissé de très beaux souvenirs mais aussi de très lourds traumatismes. Vous l'aurez donc deviné, c'est sur ces dernières paroles que signe la transition pour l'épisode suivant, le premier amour. J'espère que ce podcast sur les années collège vous a plu. Exceptionnellement, cet épisode sort ce lundi car niveau professionnel, ce n'est pas top de mon côté. C'est pour ça que j'ai beaucoup de retard, j'en suis vraiment désolée. Je n'avais pas la force de sourire et d'enregistrer en même temps. J'avais vraiment besoin de prendre du temps pour moi. Ne vous en faites pas, l'épisode suivant sortira bien ce samedi. J'espère que votre semaine va très bien se dérouler. Restez positif, n'oubliez pas que le Discord est joignable à tout moment. D'ailleurs, j'en profite pour en parler un petit peu. Vous êtes de plus en plus nombreux à le rejoindre, à vous livrer en privé, que ce soit sous forme de tickets ou dans les messages privés. Alors si toi aussi tu as besoin d'aide, n'hésite pas à rejoindre le lien dans la description de ce podcast. Je vous dis à bientôt et prenez soin de vous. Bisous mes roses !