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La place du Sport en Saône-et-Loire (avec le député Rebeyrotte et F. Roselli)

La place du Sport en Saône-et-Loire (avec le député Rebeyrotte et F. Roselli)

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Nouveau Podcast "Dans ma Bulle" avec pour invités, deux élus, à commencer par le député de la 3ème circonscription de Saône-et-Loire Mr Rémy Rebeyrotte. Deuxième invité, Florian Roselli, élu et adjoint à la mairie de Montceau-les-Mines et en parallèle Cadre Technique en charge de la performance sociale à la Ligue AURA de Rugby. Un échange passionnant avec pour thème, le rôle du sport dans notre territoire, le sport santé, les Jo à venir mais aussi l'état de nos infrastructures en Saône-et-Loire.

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Transcription

T'as pas y arriver, Puyo. T'es sûr que t'as pas y arriver ? Non, non, non, ok, je suis pas d'accord. Tu te dépêches, tu vas te gagner ce combat. Tu veux passer dans le podcast de Bulle, sur mon jaugement ? Alors tu te dépêches et tu me gagnes ce putain de combat. T'as compris, mec ? Alors, bonjour à tous et à toutes. Bienvenue sur ce nouveau podcast de Monstro Sport qui s'est mis dans ma bulle. Aujourd'hui, il y a un podcast un petit peu exceptionnel, on va dire, puisque je reçois deux élus, à commencer par le député M. Rémi Réberote, député de la 3e circonscription de Saône-et-Loire. Bonjour, Rémi. Et également, Florian Broseli, qui est donc élu en charge des sports à la mairie de Mont-Soleil, et également cadre technique en charge de la performance sociale à la ligue aurore-rugby. Bonjour, Florian. Bonjour, Bulle. Alors, messieurs, pour commencer ce petit podcast qui va tourner autour de la place du sport dans notre département de Saône-et-Loire, on va peut-être commencer par une petite présentation pour les auditeurs et auditrices qui ne vous connaissent pas encore. Donc, monsieur le député, on commence avec vous. Vous pouvez vous présenter. Rémi Réberote, député de Saône-et-Loire, du nord de la Saône-et-Loire, ancien maire d'Autun, toujours conseiller régional, et justement, siégeant dans la commission 5 de la région, c'est-à-dire sur les affaires sportives, mais aussi culturelles et associatives. Et puis, voilà, je dois rejoindre Paris, donc je vous parle depuis le TGV, si ce n'est pas toujours parfait, toutes mes excuses, mais il y a la cérémonie de saut de la Constitution aujourd'hui, et donc, comme membre du bureau de l'Assemblée, je dois y être. C'est très gentil à vous pour votre disponibilité. Alors, monsieur Rosely, c'est à vous. Eh bien, merci. Donc, Florian Rosely, en effet, je suis élu en charge des sports à la ville de Mont-Soleil-Mines, et je suis, donc, cadre technique en charge de la performance sociale à la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes de rugby. On aura l'occasion d'en parler, mais la performance sociale va englober toute la partie extrasportive, donc la partie qui est autour du terrain. Ce n'est pas la partie vraiment sportive en tant que telle, mais par contre, c'est un sujet qui peut impacter le terrain s'il n'est pas traité. Alors, une mission importante, surtout dans l'ère du temps et à notre époque, eh bien, bien évidemment, on y reviendra parce que j'aurais quelques questions précises là-dessus. Alors, on va commencer, messieurs, donc, avec un premier thème, la place du sport en Saône-et-Loire, donc un thème assez large, on va dire. Alors, je commencerai par vous demander, d'après vous, quel est le rôle du sport pour notre territoire ? Alors, monsieur le député, si vous voulez bien commencer. Le rôle, évidemment, est essentiel, et je voudrais rebondir sur ce qu'a dit monsieur Rosely, parce qu'il a dit quelque chose de très, très important. C'est à la fois, bien sûr, la pratique sportive directement, et ce qu'elle porte, à la fois d'ailleurs d'accès au sport pour le plus grand nombre, puis aussi d'élite et de capacité à pouvoir prendre un territoire beaucoup plus attractif par la présence de sportifs de haut niveau et d'une offre à l'accès au sport de grande qualité. Puis il y a tout ce qui fait la force des clubs, des associations, c'est-à-dire à la fois ce lien social, cette proximité avec de nombreuses personnes, qui ne sont pas forcément des pratiquants, mais qui sont des supporters, des gens qui aiment leur sport, qui vivent à travers ça une socialisation majeure, et je rajoute à ça, par exemple, un club que je connais bien au Creusot, dans le secteur du rugby, où les mercredis, les gamins, bien sûr, font du rugby, mais font aussi un petit-déjeuner en com' ou des devoirs en com' bien plus en fait, dans le rugby, qui donne sa globalité seulement à travers sa pratique sportive, évidemment. Le sport, en son éloi, c'est non seulement un nombre de pratiquants considérable, je pense qu'il pourrait être à plus de 100 000 pratiquants que ce soit d'ailleurs dans les clubs de sport ou dans d'autres structures, par exemple, des structures où on leur fait du sport, du fitness, etc., des structures à caractère privé, c'est absolument considérable, mais au-delà de ça, il y a toute la sociabilité, il y a tout ce lien, cette convivialité, ce partage autour du sport, qui est absolument achiffrable, mais qui est absolument majeur, sans parler, évidemment, du côté école de la vie, du sport, de passage de valeurs autour du respect, du respect de l'athlète, du respect de l'entraîneur, du respect des règles, du respect, etc., enfin, le sport, c'est tout ce qui est occupationnel, c'est fondamentalement éducatif, culturel et fort en termes de vie sociale. Alors, on l'a bien compris, merci à vous, M. le député, j'ai rebondi là-dessus, effectivement, un grand rôle social là-dessus, je pense qu'on n'insiste pas encore assez là-dessus, et surtout, un rôle civique également dans l'éducation de nos futures générations, finalement, qui, à travers le sport, on peut transmettre des valeurs, et effectivement, on s'en rend compte au quotidien, les différents éducateurs, éducatrices, dirigeants ou autres, gagnants là-dedans, pourraient le confirmer. Florian ? Alors oui, merci, moi je vais aller dans le sens de Rémi, sur le vecteur social, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, oui, les clubs sportifs, jusqu'à présent, on les amenait à la compétition et on les amenait à la performance, c'est-à-dire que, moi, j'arrive dans un club collectif, je rentre dans le collectif pour gagner, pour performer. La vraie question qu'il faut se poser, c'est-ce que ce jeune-là, c'est pas juste l'interaction et le mouvement environnemental qui lui plaisent, sans forcément gagner. J'ai envie de gagner, ça ne m'intéresse pas. Par contre, la vraie question qu'on se pose aujourd'hui, dans le rugby, dans le foot, et notamment dans les sports collectifs, c'est quelle est ma place dans le collectif, comment je vais faire pour vivre avec les autres, et quels sont les codes, les valeurs de la République et la laïcité dans le champ du sport, les addictions dans le champ du sport, le lutte contre le racisme, les violences sexuelles et sexistes, parce que ça existe, ça existe, hein, quand on dit que ça existe chez les autres, c'est que ça existe surtout chez nous. Aujourd'hui, le rôle du sport en Saône-et-Loire, pour moi, il est amené à basculer, c'est-à-dire qu'on va aller sur le versant social et sociétal, avec l'inclusion, l'insertion de tout public, donc l'insertion à travers les publics handicapés, que ce soit sur l'adapté avec les handicaps psychiques, ou avec l'handicap moteur, ou sur l'inclusif avec les personnes qui sont éloignées du monde de l'emploi et qui sont éloignées aussi du monde, simplement du monde social. Les clubs, pour moi, ma vision, aujourd'hui, en tant qu'élu à la mairie de Montceau, il faut rendre les clubs autonomes. Il faut rendre les clubs autonomes sur leur partie financière, sur les ressources financières, humaines, et sportives. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, un club, il a des subventions, il perçoit des subventions de la municipalité, c'est bien sûr. Pour moi, le club du 21e siècle, parce que c'est là-dessus que je travaille, c'est sur le club du 21e siècle, pour moi, le club du 21e siècle, c'est le club qui est autonome. Autonome en termes de ressources, qui a une offre de pratique qui est ouverte au-delà du sport, comme le fait le Mercredi Tout Compris, comme l'a dit Rémi Riberut sur le Mercredi Tout Compris au Creusot. Ils appellent ça le Mercredi Tout Compris. C'est-à-dire qu'il y a une partie sportive, mais il y a tout ce qui va avec. Qu'est-ce qu'un citoyen, et tout ce qui va englober. Pour conclure, la place du sport, aujourd'hui, et son rôle, le rôle aujourd'hui, il ne doit plus être que sportif et compétitif, il doit aussi être social et sociétal, parce que les valeurs de la République sont en train de se perdre. Et c'est grâce au sport qu'on va pouvoir rattacher le plus de jeunes et le plus de populations sur ces thématiques-là. Merci Florian. Des mots forts également. Quelques chiffres là-dessus. Il est assez difficile de récupérer des informations. J'en ai trouvé sur le site de l'INSEE, en date de 2021, c'est les derniers chiffres en date qu'on a pu recenser. Nous sommes classés pour la Bourgogne-Franche-Comté au 10ème rang des 13 régions métropolitaines en termes de licenciés dans un sport olympique. Ça sera une parfaite introduction pour tout à l'heure, pour parler des JO de Paris 2024. On avait 112 licenciés olympiques pour 1 000 habitants. Notre territoire de Saône-et-Loire est l'un des plus peuplés de la région. Forcément, en nombre, on se retrouve tout en haut, donc en tête de liste. On a également certains sports qui sont un peu plus présents, le football en numéro 1. On a également 54% des licenciés en 2021 qui avaient moins de 20 ans, d'où l'importance du travail social à effectuer. Inclusif également, parce que c'est vrai qu'on n'en parle pas assez et si vite. Je pense que c'est vraiment une partie très importante parce qu'à travers le sport, on peut faire passer de nombreuses idées. On a également le sport féminin avec une adhésion sur 3 qui est au féminin. Je me demande même si ces chiffres ne prennent pas en compte, bien évidemment, toute la partie comme l'a précisé M. le député, de toutes les personnes qui sont assises dans des salles de sport, qui font du fitness, ou ce genre d'activités qui ne vont pas forcément être comprises dans ce qu'on appelle le sport olympique. Sur ces chiffres, même si c'est difficile finalement de les commenter, est-ce que vous avez quelque chose à dire par rapport à notre région, à sa place en France là-dessus et sur le fait de comment on pourrait augmenter ce chiffre parce qu'a priori, plus on aurait de licenciés, plus on aurait de personnes qui seraient encadrées par des éducateurs diplômés, des éducatrices diplômées et auquel cas on faciliterait la tâche pour préparer nos futures générations à ce nouveau monde actuel. Qu'est-ce que vous en pensez, M. le député ? Oui, bien sûr. Alors, il y a à la fois une nécessité d'encadrement, c'est-à-dire vraiment de professionnels qui permettent en toute sécurité aussi de pouvoir... Je disais simplement qu'il y a à la fois la nécessité pour bien encadrer le sport et puis pour le faire progresser, avoir des éducateurs bien formés de qualité, parce qu'il faut pratiquer son sport en toute sécurité, il faut pouvoir le faire aussi en progressant, en ayant des personnes qui ont la capacité non seulement de nous intéresser et de faire pratiquer la passion qui est la nôtre, mais aussi de faire en sorte qu'il puisse y avoir des progrès de fait. C'est toujours quelque chose qui alimente en quelque sorte l'envie de faire du sport. Et puis il y a aussi ces pratiques sportives dans une association algébrique placée dans le secteur de la culture, mais qui fait de grandes balades, de grandes promenades notamment pour des personnes plus âgées, donc on est dans une pratique du sport à la fois différente, mais complètement nécessaire. Tout ce sport santé, c'est une richesse absolument évidemment considérable pour tous nos concitoyens et pour tous, et de passer des grands moments. Donc comme vous le dites, c'est une pratique importante, si nous sommes Alors on a un petit problème de connexion, alors on rappelle que monsieur le député nous fait l'honneur d'être avec nous malgré un voyage en train en direction de Paris, donc peut-être qu'on est dans une zone avec un peu moins de connexion. Flo, je te laisse rebondir sur ce que disait monsieur Lebrotte. Oui bien sûr, alors sur le sport santé, aujourd'hui c'est une augmentation, alors le sport santé en tant que tel, c'est une augmentation de l'offre de pratique dans le club, c'est-à-dire que le club propose Oui, pardon monsieur Lebrotte, on a eu un petit souci de connexion, mais j'imagine que c'est par rapport au trajet, je pense que c'est une histoire de réseau tout simplement. Alors, on a perdu quelques instants monsieur Lebrotte, je t'en prie Flo, tu peux reprendre. Le sport santé en tant que tel, c'est une augmentation de l'offre de pratique donc en effet, l'augmentation de l'offre de pratique va forcément engendrer l'augmentation de ressources, qu'elles soient humaines, financières et matérielles, ça c'est une vraie problématique auprès des clubs. L'idée, nous, en tant que Ligue et aussi en tant que municipalité, c'est d'aider à la construction et on revient à l'autonomie du club, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, un club qui veut rentrer dans la dynamique du sport santé, forcément va faire augmenter son nombre de licenciés. Par contre, ça peut aussi être le piège en se disant, j'ai un nombre de licenciés qui est très haut, mais par contre, mon encadrement est très bas, en termes de nombre. Je parle pas de qualité, je parle plutôt de quantité. Donc là, du coup, on va être attractif, mais on va pas fidéliser. Donc sur les chiffres, on va être sur l'attractivité, mais on va être un peu rouge sur la fidélisation. Donc aujourd'hui, pour moi, le premier recrutement, c'est de garder ceux que tu as. Avant d'aller en chercher les autres, c'est de garder déjà les personnes qui sont autour de toi. Le sport santé en tant que tel, aujourd'hui, il a une vraie difficulté, que ce soit sur le sport adapté, sur le sport santé, on va dire niveau 1, parce qu'il y a deux niveaux, il y a le sport santé niveau 1 qui est sur du loisir bien-être, on est simplement sur de la pratique loisir, et on est sur le niveau 2, sur le sport sur ordonnance, qui est un peu plus cadré, bien évidemment. Aujourd'hui, la problématique que t'as, c'est l'accessibilité aux diplômes, que ce soit pour n'importe quel sport, l'accessibilité aux diplômes, aux brevets fédéraux, à l'AQSA, ou à d'autres diplômes, c'est très compliqué. Le prix est très cher, vraiment, et t'es pas forcément financé par les OPCA comme tu peux passer les diplômes d'État, puisque c'est pas un diplôme d'État, c'est un diplôme qui est reconnu fédéral, mais pas par l'État. Et la troisième chose, c'est la disponibilité des terrains et du matériel. Nous, aujourd'hui, ce qu'on fait à la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes de rugby, tous les clubs qui sont dans une dynamique de sport santé niveau 1, niveau 2 ou de sport adapté, sont dotés d'un kit de matériel offert par la Ligue, et les discussions avec tous les maires ont été engagées pour qu'on puisse dégager les créneaux d'entraînement d'une heure et demie prioritaire par rapport au sport santé. Parce que si je reprends la définition quand même du sport santé, le sport santé, c'est une pratique d'activité physique pour améliorer la santé et le bien-être physique, mais il y a aussi une action forte sur le mental, sur la santé mentale. On parle beaucoup de physique, on parle beaucoup de déverrouillage, parce que pour le faire un petit peu dans les maisons de retraite, on déverrouille, on n'est pas sur du rugby, mais sur de l'initiation ballon-en-val déjà, pour commencer. Et on est sur du déverrouillage, on déverrouille un petit peu le corps, on envoie des messages aux muscles en disant bon voilà, tu existes encore donc il va falloir t'actionner un petit peu, pas beaucoup parce que tu vas pas rentrer dans un système de courbature. Mais derrière il y a aussi l'aspect santé, parce qu'il y a le fait psychique où tu rencontres quelqu'un de nouveau que tu ne vois pas, une nouvelle tête. Souvent c'est un petit jeune dont ça plaît bien, en plus de ça. Et puis il y a un aspect un peu compétition, donc c'est aussi de se dire, le sport santé il met en avant quelque chose que je garde et c'est un peu ma maglène de Proust, c'est on a des objectifs qui sont différents. Mais la somme de nos objectifs répond à un but commun. Ça pour moi, le sport santé, c'est... Moi quand je viens au sport santé loisir bien être c'est pour perdre du poids. Mon collègue il vient parce qu'il a besoin de courir. Il y en a une autre qui vient parce qu'il est en rémission de cancer. On n'a pas les mêmes objectifs. Par contre on a le même but. Et ça fait le lien avec notre pratique qui est un peu plus rugby, et le foot aussi, suivant les postes qu'on a. Sur le terrain, on n'a pas les mêmes objectifs. Mais par contre on a le même but. C'est récupérer le ballon pour marquer, ou aller marquer. Et ça là-dessus, sur le sport santé, c'est un peu ma spécialité, avec une fausse modestie, sur la ligue vergonale du rugby. Moi je mets vraiment une attention particulière au fait de vivre ensemble. Parce que ça fait partie d'un des piliers fondamentaux de la laïcité et des valeurs de la République. On aura l'occasion d'en parler. Je suis tout fraîchement formé par l'État. Donc je suis habilité formateur pour pouvoir dispenser des formations sur tout le territoire. Sur les valeurs de la République, la laïcité, dans tous les organismes. Et j'ai commencé déjà à la mairie de Monceau avec un certain groupe de travail où on parle des valeurs de la République, la laïcité. Puisque c'est une obligation bien sûr. C'est une obligation de se former. Tous les agents du service public sont obligés de se former sur ce système là. On a trouvé la facilité à la mairie de Monceau, puisqu'il y avait des ressources. Ce que je veux mettre en avant sur le sport santé, c'est que on peut faire plein de choses. C'est pas forcément le sport ou le club qui doit prêcher pour sa paroisse. On doit tous répondre à un besoin. On doit répondre à un besoin à travers nos pratiques. Mais le besoin primordial c'est de remettre en activité les personnes qui sont loin de cette pratique là. Et de redynamiser l'aspect mental. Je répète, on a des objectifs qui sont différents mais on répond à un but commun. Et si on avait tous cette dynamique là, que ce soit sur n'importe quel secteur, on serait beaucoup plus forts. Parce que 1 plus 1 ça fait 3. Je sais compter mais 1 plus 1 ça fait 3. C'est un peu notre manière de fonctionner, nous, sur la Ligue Auvergne en Alpes de Roublie. Ok, je te remercie Florian. Alors effectivement, le bien-être, le bien-vivre ensemble, il y a eu des mots importants. Monsieur Ébreut, on a été un petit peu coupé du fait de votre trajet. On vous a bien évidemment excusé, on a expliqué ça pendant votre absence. Alors si vous voulez reprendre sur le sport santé. Non, c'est pas simplement ce qu'a dit Florian à l'essentiel aussi, c'est-à-dire que on pense vraiment de la pratique sportive. En fait, il vous parlait très pratique sportive, mais avec des buts communs, effectivement. Créer du tiens, faire passer les valeurs, notamment les valeurs de la réputation des savants, la réussite est très importante, le décloisonnement en termes à la fois d'origine sociale, d'origine des quartiers, d'origine, véritablement d'origine d'âge ou de sexe, c'est très très important. Et donc, il y a vraiment cet enjeu. Alors, je le disais, ça part d'associations qui simplement organisent des randonnées et font que les personnes âgées sont plus isolées et font une pratique sportive, même à un niveau plus faible, à, j'allais dire, tout ce qui peut se faire à travers les clubs, avec les professionnels, encadrés de bonne qualité, c'est important. Alors, vous nous excuseriez pour cette laconieuse? La seule chose, je nuance un peu, c'est que je pense aussi qu'on a besoin que nous puissions, oui, allez, c'est revenu, il faut aussi que nous faisions un sport d'élite, pour l'accès de tous, mais il faut aussi des locomotives, en quelque sorte, qui nous donnent envie. Alors, toute la question, c'est est-ce que, justement, nous faisons bien raccrocher des wagons entre un sport d'élite et la pratique générale? Alors, c'est les aléas du direct. On a été à nous, au sport, dans des logiques de s'en apporter. Oui, il faut que le sport d'élite porte aussi ses valeurs du sport pour tous, ses valeurs d'accès de tous au sport. C'est très important qu'il n'y ait pas de rupture, en quelque sorte, entre les valeurs. Et c'est quelquefois ce qu'on peut, c'est-à-dire raccrocher un peu un monde du sport qui vivrait finalement un peu poisonné entre deux niveaux. L'élite qui ne jouerait plus son rôle et qui a un rôle essentiel pour amener des jeunes à la pratique sportive et effectivement leur faire découvrir tous les bien-êtres du sport et ensuite faire une vie autour du sport et autour de la question du sport et de la santé. C'est extrêmement important qu'elle joue ce rôle-là. Or, quelque part, on a l'impression qu'elle est finalement un peu coupée alors qu'elle vient souvent de la pratique amateur et qu'elle est un peu trop coupée justement de ces messages qu'elle devrait faire passer à la pratique amateur. Alors, effectivement, cette notion de passerelle est très importante. On peut en témoigner en tout cas pour, en tant qu'éducateur football, on peut très bien en témoigner. On a déploré en fait ce fossé de plus en plus grand entre le sport professionnel dit d'élite et le sport amateur et effectivement, qu'est-ce qui incite un petit garçon ou une jeune fille à s'inscrire dans un club pendant son enfance ? C'est ce qu'elle voit, c'est les modèles sur lesquels elle va s'identifier et effectivement on a besoin de cette passerelle, on a besoin que le sport ne fasse qu'un, tout en ayant en conscience qu'on a effectivement un sport de compétition, un sport d'élite, un sport de haut niveau, donc c'est là-dessus, tout en ayant la possibilité pour tous et c'est là également où l'inclusion, le sport santé et autres rentrent en ligne de mire, que tout le monde puisse avoir accès à cette offre de sport. Donc, merci messieurs, ça a été très complet sur ce sujet. Un dernier petit mot sur la place du sport en Seine-et-Loire, j'avais oublié de vous le dire dans la trame, j'aurais bien voulu avoir un petit mot sur nos infrastructures. Alors, je m'explique, dans les différents podcasts dans ma bulle réalisés avec des éducateurs, joueurs ou autres de football, on a souvent été, entre guillemets, contrariés, on va dire, par les infrastructures. Je m'explique, si on prend des pays où on peut se comparer, même si bien évidemment la France est bien plus petite par exemple que les Etats-Unis. Par exemple, la culture du sport aux Etats-Unis, elle est très ancrée. On voit des universités avec des salles avec 20 000 places, des terrains en voiture, voilà, etc. En France, ne pensez-vous pas, messieurs, qu'on a un léger retard, vraiment, sur les infrastructures. Au football, on peut s'en rendre compte avec les nombreux reports, avec le peu de terrain, on va dire, dit synthétique ou hybride. Les salles, également, c'est un partage compliqué, c'est pas Florian qui me dira le contraire, quand il s'agit de donner des salles aux différentes associations, les créneaux, etc. Comment on pourrait avancer là-dessus, même si, bien évidemment, d'autres sujets peuvent être prioritaires, mais comment avancer dessus pour que l'Etat, dans sa globalité, et là, ce n'est pas du tout un parti qui est visé ou autre, puisque c'est des politiques successives d'année en année, mais comment pourrait-on, en fait, donner plus de moyens, réellement, aux infrastructures, et là, je parle vraiment de concret, c'est-à-dire de nouvelles salles, de nouveaux terrains, des terrains plus adaptés, etc. Alors, je sais que les contraintes budgétaires sont souvent énormes, qu'il est très dur de gérer un budget, là-dessus, il n'y a aucun souci, mais comment pourrait-on progresser là-dessus pour développer nos infrastructures, et là-dessus, ça nous permettra de rebondir ensuite sur le prochain sujet, à savoir les JO. Comment les JO ont pu donner un élan, et quel élan, et comment ça va se matérialiser concrètement pour les différents pratiquants. Donc, qui veut commencer ? C'est vraiment pour donner des idées. Je laisse Rémi démarrer. Oui, si j'ai un peu de réseau, je vais profiter, bon, vous avez évidemment raison sur ce sujet-là, mais allez, je vais faire une proposition qui me tient à cœur depuis longtemps, parce qu'il n'arrive pas à avancer. J'avais même rencontré des maires de grandes collectivités sur ce sujet-là, il y a longtemps. Quand on parle culture, on a une fédération française des communes pour la culture. Quand on parle sport, on n'a pas de fédération française des communes pour le sport. Il faudrait vraiment que nos collectivités, qui en présence ne sont pas seules, hein, 70% de l'investissement public, et qui souvent sont ces portes, y compris dans le sport, les grands projets et les investissements, alors aidés par la fédération, aidés par nos régions, etc. Mais il faudrait qu'elles puissent vraiment s'organiser avec un pouvoir particulier auprès des fédérations, auprès des régions, auprès de l'État, sur la question du sport. Parce que, bon, alors, quand on change, par exemple, des règles ou des pratiques sportives, elles ont quasiment pas leur moitié, j'ai été maire d'État, toujours, on me dit, il faut qu'il y ait des terrains de basket, de sciénarchie, que ça se passe autrement, etc., parce que c'est comme ça, le sport avait évolué, mais aucune possibilité ni d'en débattre, ni d'en discuter, dans aucun instant, on pourrait pas pu se plier aux changements de tel ou tel sport, ou de telle ou telle organisation. Je prends récemment la ville du Creusot sur le tennis de table, puis tout à coup, on découvre que pour accueillir un championnat, il faut avoir des salles à tenant de telle ou telle capacité à côté de la salle principale, et tout à coup, là, les sports n'est plus adaptés pour organiser les championnats des sports. Je pense qu'on aura intérêt à ce qu'il y ait un vrai débat sur ces sujets-là. Et même chose sur la logique des infrastructures et des organisations. Et notamment, en tenant compte, peut-être, mieux qu'on ne le fait, j'ai peut-être été foupé. Non, ça va. En tenant compte, mieux qu'on ne le fait, de la dimension des intercommunalités, qui pourrait donner du poids sur les questions d'infrastructures sportives, parce que peut-être a-t-on, à la fois, sous certains aspects, trop d'infrastructures, parce qu'il y a un nombre de clubs absolument pas possible. J'ai connu une ville, Autun, où, à un moment, il y avait six clubs de foot. Alors, c'est quand même difficile, effectivement, de pouvoir satisfaire tout le monde à la même heure, à peu près, si vous voulez, pour des championnats différents. Ça devient très, très compliqué. Les choses, on peut évoluer, mais, je veux dire, par là, si vous voulez, il y a besoin, sans doute, de mieux s'organiser du point de vue des clubs et des fédérations, c'est-à-dire des choses, et aussi de mieux s'organiser côté des communes. D'accord. Eh bien, c'est une réponse assez complète. Les communes n'ont aucune représentation nationale dans le ministère, et donc, c'est vraiment des mines, parce que Marc Toccaro a quand même quelques entrées à très haut niveau. Pourquoi pas mentionner des mines comme porteurs d'initiatives politiques qui m'apparaissent comme importantes et majeures aujourd'hui ? Donc, d'une fédération française des communes pour le sport, c'est vraiment un projet, et je rappelle pour préciser que financièrement, c'est quand même, on parle de millions d'euros, c'est-à-dire un simple terrain synthétique dernière génération entre le terrassement, entre toutes les tâches à réaliser, on en parlait avec le président de Bourbon, il avait chiffré ça à au moins un million d'euros, et là on parle d'un terrain, donc bien évidemment que c'est un budget très important à consacrer si on veut progresser à ce niveau-là et offrir des infrastructures on va dire dignes de ce nom. Non, je n'irai pas jusque-là, parce que on regarde ce qui se fait de mieux ailleurs, mais on peut également regarder autour, moi je suis d'origine marocaine, je rentre de temps en temps au Maroc, c'est pareil, je pourrais dire que là-dessus, on est loin en avance en France en termes d'infrastructures par rapport au royaume marocain, donc quelque part finalement, tout dépend avec qui on se compare, mais effectivement en tout cas pour la pratique, pour le sport le plus pratiqué, pour le football, en parlant avec les différents dirigeants, présidents ou autres des différents clubs, et on peut aller un peu partout, en Bourgogne-France-Comté, c'est pas propre à la Saône-et-Loire du tout, ce sujet-là va souvent revenir, va très très souvent revenir. Faurian, un mot là-dessus ? Alors oui, moi je vais plus parler de Monceau, forcément, j'ai bien retenu la main tendue de Rémy, et je l'apprends avec grand plaisir, donc ce sera une rediscussion qu'on aura ensemble, Rémy si vous le souhaitez, il n'y a pas de problème. Nous aujourd'hui, à la ville de Monceau, on est en difficulté, il n'y a pas de secret, sur les infrastructures, on est en difficulté parce que, comme disait Rémy, beaucoup d'infrastructures, plus de 400 associations, l'offre de pratiques, notamment sur le foot, quadruplé, l'offre de pratiques, sur la gym, on a réussi à fusionner les 5-6 clubs qu'il y avait, et donc on est un peu plus en facilité, et encore, on a mis en place le plan d'orientation stratégique des schémas directeurs des équipements sportifs à la mairie de Monceau. Quelques observables, le premier, la modernisation des installations existantes, l'idée c'est d'investir dans les rénovations et les modernisations des infrastructures sportives existantes, pour les rendre plus attractives et fonctionnelles, notamment Salon Gros et notamment Jambouvry. Salon Gros, c'est à arriver, Jambouvry, c'est presque fini. Deuxième sujet, c'est l'expansion et la construction de nouvelles installations, donc c'est ce qui va arriver sur le projet Jambouvry, puisque c'est le complexe dans sa globalité, c'est pas forcément le complexe unique qui est sur la rénovation, mais il y a aussi les nouvelles installations sur le complexe Jambouvry, parce qu'on avait identifié des besoins qui étaient non satisfais, non satisfaisants en matière d'infrastructures, et qu'on a décidé de construire de nouveaux équipements pour répondre à la demande croissante du rugby, de l'athlétisme, du foot, de la gym, enfin voilà, de plusieurs clubs. Bien sûr que ça ne plaît pas à tout le monde parce que les 400 associations, on ne fait pas les 400 associations, ça va plaire à 10 et ça ne plaît pas aux 390. C'est le thème de la couverture. Voilà, ça on ne peut pas, en tout cas dans l'immédiat, on ne peut pas y répondre. Je fais une petite parenthèse sur la posture du leader. La posture du leader, c'est de prendre des décisions, même si elles sont mauvaises, ça montre qu'on est actif, plutôt que de rien faire. Ça c'est ma façon à moi de voir les choses. Le troisième item sur lequel on s'était mis sur le plan, sur le schéma directeur, c'est la diversification des activités proposées. Proposer une variété d'activités sportives pour tous les âges, tous les niveaux, on en a parlé, c'est pour ça que je vais aller très vite dessus, par rapport aux compétences d'encouragement et une participation plus large, aux offres de pratiques plus larges, donc si on a une offre de pratiques plus large, il faut avoir une capacité d'équipement sportif aussi adaptée à tous et à toutes. La collaboration avec les écoles et les clubs sportifs locaux. Aujourd'hui, nous, quand on a essayé de travailler sur le schéma directeur, on n'a pas travaillé sans les écoles et sans les clubs sportifs, c'est-à-dire que tous les utilisateurs des équipements ont été conviés à une réunion de travail pour identifier leurs besoins et qu'on puisse répondre à leurs besoins. On est parti de là-dessus. Le sixième engagement, c'est l'organisation des événements sportifs à la suite de tout ça. On essaye d'accompagner à travers les subventions exceptionnelles les clubs locaux de la meilleure des manières pour qu'ils soient attractifs et que l'image de la ville aussi rayonne. Et le dernier sur lequel on a échangé, c'est l'accessibilité et l'inclusivité, s'assurer que les infrastructures sportives soient accessibles à tous, y compris les personnes handicapées, en mettant en place des installations adaptées et en offrant des programmes inclusifs. L'offre de programmes inclusifs, on travaille dessus, bien sûr. Aujourd'hui, c'est là-dessus, sur la ville de Monceau, sur quoi on a penché. Après, il y a un sujet, bien sûr qu'il y a un sujet sur Jean Bouvry, sur lequel on est en train de réfléchir, puisque les associations reviennent beaucoup vers moi. Est-ce que c'est une bonne idée ou pas ? On est en train de réfléchir à se dire que dans un système de partage, d'inclusion et d'insertion, quel message on envoie et quelle posture on va prendre par rapport à cet équipement sportif-là. Mais tout ça pour conclure en vous disant que sur la ville de Monceau, on a travaillé, on est en train de travailler dessus, c'est long, c'est cher, beaucoup d'imprévus, beaucoup d'aléas, notamment sur les plans, les constructions, les rénovations. Il y a des états d'urgence, notamment sur Salambrou, il y a un vrai état d'urgence sur lequel on est en train de travailler. On est actif, ça c'est une certitude, on est actif sur le sujet. Maintenant, encore une fois, il y en a certains qui écouteront et qui ne seront pas contents. C'est jamais facile. J'invite moi à ce qu'on puisse échanger parce que le but du jeu c'est d'être un élu de proximité, un élu local. C'est d'aller échanger sur le terrain. Aujourd'hui, on est actif sur ce sujet-là, sur les 6 items que je vous ai donnés, sur lesquels on a travaillé avec le Pôle sport et la vie associative et que je drive un petit peu pour essayer d'être au mieux et d'être le plus efficient. Parce qu'il y a l'efficacité mais il y a l'efficience et je m'attache plus à l'efficience qu'à l'efficacité. Merci pour cette réponse. Bien évidemment que c'est jamais facile. Je parlais de la théorie de la couverture mais chacun va vouloir tirer vers soi, ça sera très dur de contenter tout le monde et effectivement ça passe par beaucoup de dialogues, de communication, de travail, que ce soit en amont et avec les clubs également. Et effectivement là-dessus, c'était pas du tout de juger telle ou telle mairie ou telle, parce que je pense vraiment que c'est un problème plutôt national que celui des infrastructures et au final je pense sincèrement que pour que ça bouge réellement au-delà du travail que vous pouvez faire tous les deux, qui est bienveillant et qui est à la recherche de contenter le plus grand nombre, je pense que ça passerait plus par passer le sport comme une priorité nationale. Et je m'explique là-dessus pour conclure sur ce sport santé, c'est que vraiment on parle de sport santé, les mots ont vraiment un sens. Quand on dit sport santé, rien de tel que le sport pour aller mieux, pour être moins malade, pour être plus en forme, pour avoir un meilleur cardio et ainsi de suite, et peu importe le niveau de pratique ou la discipline pratiquée. Donc là-dessus je pense réellement que c'est un enjeu national, même si bien évidemment on sait très bien que les élus locaux ou autres députés vont énormément s'activer là-dessus, parce que c'est des problèmes qu'ils vont entendre régulièrement c'est récurrent, et qu'il n'y a pas de solution miracle, il n'y a pas de choses faciles à faire, une fois qu'on compte en plein, c'est l'autre qui va venir se plaindre, ainsi de suite, bien évidemment que c'est compliqué, mais je pense vraiment que ça doit venir de tout en haut, où vraiment le sport doit devenir vraiment une priorité. Pas simplement en tant que loisir, mais vraiment en tant que sport santé. C'est la bonne santé de tout un peuple, de tout un pays, qui passe à travers ce genre de décision qui pourrait être prise en lieu, où des budgets pourraient être plus conséquents, même si encore une fois, bien évidemment, c'est facile de lire ça depuis mon siège, c'est facile de parler de loin, sans connaître tous les tenants et aboutissants, mais ça passe par des décisions fortes, je pense réellement. Et là-dessus, on va rebondir sur les JO pour conclure ce podcast. Je voulais juste te couper par rapport à la dynamique de mise à dispo sur le sport santé, parce qu'il y a une information quand même qui est assez récente et qui arrive, c'est le dispositif des 1000 employés socio-sportifs que le gouvernement met en place, c'est-à-dire qu'il y a une aide de 60 000 euros sur 3 ans, donc 20 000 euros 3 fois, pour la mise à dispo d'un salarié qui irait intervenir dans les quartiers prioritaires de la ville. Ça c'est le nouveau dispositif qui vient d'arriver, c'est-à-dire que j'embauche quelqu'un, groupe 4, j'ai 60 000 euros sur 3 ans, c'est quelqu'un qui agit sur le levier inclusif, donc ils mettent en avant le fait que la promotion de l'inclusion sociale permet aux individus de se connecter, de collaborer, de partager des expériences communes, de favoriser le respect mutuel, la compréhension interculturelle, que ça permet aussi de contribuer à renforcer la confiance en soi, la promotion du leadership, enseigner les valeurs de la République, la discipline, la tolérance, il y a des charges qui sont très précises sur lesquelles je drive moi à l'échelle de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les clubs aujourd'hui, ils déposent un dossier et ils gagnent un salarié qui va leur coûter moins et qui va intervenir sur l'inclusion et l'insertion, c'est-à-dire que cette personne-là va aussi avoir la dynamique parce qu'on est sur 80% de subventions publiques au maximum, il peut aussi aller voir la municipalité en disant qu'il intervient à telle heure, sur tel créneau, sur tel temps, et qu'il y ait une espèce de convention d'objectifs qui se mettent en place. Ça c'est quand même possible. Donc il y a quand même des leviers là-dessus. Alors moi là-dessus en fait, je me suis peut-être mal exprimé, parce que là effectivement on parle vraiment du sport santé en tant que tel, donc la vraie définition que tu connais plus que quiconque, Florian, moi là-dessus c'était plutôt la connexion entre les mots sport et santé. À l'image de la période Covid où on était nombreux, j'ai écrit des articles là-dessus, sur le fait qu'on opposait les deux, c'est-à-dire que dans une période où la santé était vraiment la priorité de tous, elle devrait l'être tout le temps, le sport pour moi, qui était donc mis à l'arrêt entre guillemets, finalement ça n'allait pas de pair. C'est-à-dire vraiment pour moi la santé passe par le sport, passe par une pratique quelle qu'elle soit, ça peut même être une randonnée, une marche, etc. Peu importe, en fait vraiment par rapport à la connexion entre ces deux termes et que l'un ne va pas sans l'autre, c'était plus par rapport à ça et effectivement pas vraiment précisément sur le sport santé en tant que tel dans la définition que tu nous as donnée tout à l'heure, c'était vraiment sur cette connexion de dire en développant le sport, on améliorera la santé globale de nos compatriotes, en quelque sorte, c'était vraiment dans cette idée-là. Mais on pourrait faire baisser nos frais de santé. En plus. C'est un choix de société, en fait. C'est peut-être un peu moins de psychotropes. Moi, je voudrais aussi simplement effectivement rebondir en disant qu'il faut que les Jeux olympiques, ça soit un départ et pas une arrivée. On a l'impression là tout de suite, évidemment, on est dans les derniers mois, donc il faut absolument franchir la barre, que ça soit réussi, etc. Bien sûr, c'est absolument essentiel, mais derrière, il faut que ça soit vraiment comme ça a été d'ailleurs en Grande-Bretagne, dans certains aspects, il faut que ça soit vraiment un début. C'est-à-dire une prise de conscience que le sport a une place majeure dans la société et que on commence à cultiver vraiment l'idée d'un pays qui se tourne davantage au niveau scolaire. Disons les choses, au plan scolaire, nous sommes encore loin du compte en matière de pratiques sportives. Il faut quand même dire les choses et ça commence aussi par là. Heureusement, justement, qu'il y a des clubs, il le faut aussi, mais je veux dire, il y a sans doute aussi à mieux travailler le lien entre éducation nationale, globalement le monde de l'éducation, le monde des clubs et de la pratique sportive qui vient relayer et, j'allais dire, apporter aussi sa pierre et sa pierre essentielle dans la formation du jeune. Donc, on a un travail énorme à faire, pour vraiment qu'on se dise les choses et puis je voudrais quand même saluer l'ensemble des cadres qui travaillent, Florian et tous ceux qui travaillent justement avec ce que tu fais, parce que c'est absolument extraordinaire, sur le terrain, au sein du football. Bon, saluer tous les cadres avec un signe particulier pour cette fonction que je trouve extraordinaire qui est celle d'arbitre. Parce que franchement, voilà des gens qui aiment à ce point leur sport qu'ils vont donner du temps pour que d'autres le pratiquent dans de bonnes conditions pour faire respecter justement ces règles, pour faire en sorte aussi d'être souvent à travers l'arbitrage des éducateurs à certaines valeurs, etc. Et donc, un petit mot pour eux, parce que je trouve que c'est quelquefois les oubliés, quelquefois, j'allais dire, j'entends des fois dans des clubs, on dit vous vous rendez compte, il faut qu'on ait des arbitres. Il faut qu'on ait des arbitres. C'est sans leur rendre un grand hommage, parce que quand je vois des fois dans quelles conditions ils se déplacent, pour ne pas toujours être appréciés à la hauteur j'allais dire, du service qu'ils rendent, on peut quand même leur tirer un grand coup de chapeau. Vous avez bien raison, et d'ailleurs, j'en profite pour rajouter qu'il y a un casque, vous pourrez retrouver spécial arbitrage qu'on a réalisé avec Gwenaël Martin, en charge des arbitres de son éloi, de football, et on a connu des périodes compliquées sur ces dernières années, là encore, des problèmes de civisme, des arbitres qui ont pu être insultés, ou autres, ou même voire pires dans certains cas, avec d'ailleurs des sanctions qui ont été vraiment, on va dire, exemplaires, et qui malheureusement ne servent pas encore de leçon, parce qu'on retrouve encore des comportements déviants vis-à-vis des arbitres, et comme vous l'avez dit, M. le député, c'est incroyable qu'ils arrivent à venir, malgré tout ce qui a pu déjà se passer, et être là, sans pratiquer, pour la pratique des autres, et effectivement, sans arbitre, il n'y a pas de compétition, que ce soit en football, que ce soit en rugby, que ce soit en tennis, peu importe le sport, effectivement, sans eux, rien ne se fait. Et je rebondis sur les EU, parce que vous avez dit également quelque chose de très important, tous les deux, de ce début de quelque chose, vous avez reconnu ça, et effectivement, en général, on pense souvent que les JO, ça va apporter des nouvelles infrastructures, etc., souvent, ce sera effectivement dans la ville haute, en particulier, mais pas seulement, mais c'est un enjeu global, en fait, c'est un enjeu global pour redonner une place très pondérante au sport dans les priorités nationales, en fait, quelque part. Et là-dessus, je vais essayer de vous demander de ce que vous en savez, pour notre territoire, plus précisément pour la Seine-et-Loire, quelles retombées vont avoir ces JO de Paris 2024, concrètement, pour notre territoire ? Alors, qui veut commencer ? Rémi ? Oui. Alors, il y a des retombées immédiates pour pas mal de territoires, et notamment, moi, je suis assez ravi qu'on ait mis, quand même, la part qui avait des besoins très particuliers et très forts, que ce soit en logement, d'infrastructures, etc., donc c'est très, très bien. Mais c'est vrai que ça reste, quand même, globalement, même s'il y a de la peur sportive à Châteauroux, même si, dans d'autres villes, on va accueillir, sans doute, des équipes, etc., bon, ça reste, quand même, des jeux très régions parisiennes. Ils ont, quand même, des choses, bon. Mais, après tout, la région parisienne avait aussi ses besoins en la matière. Mais moi, ce que j'en attends, c'est, derrière, une politique publique, même dans un contexte difficile financièrement, mais une politique publique qui sera davantage tournée véritablement vers le sport et la pratique du sport, et à tous les étages. C'est-à-dire que le sport a, quand même, c'est ce que souligne notre discussion de ce matin, a, quand même, une dimension tout à fait transversale. On a parlé éducation, on a parlé santé, on a parlé citoyenneté, on a parlé vivre ensemble, on a parlé de beaucoup de sujets qui passent le sport, mais où le sport est une des pratiques ou une des solutions aux problèmes du sport. Donc, il faut que ça soit, avec la culture, d'ailleurs, je ne pense pas du tout les deux, mais des pratiques qui, véritablement, irriguent toute la société du monde. Donc, c'est loin du point. Alors, on a eu quelques coupures, mais on a compris l'essentiel, je pense. Là-dessus, pour conclure, Florian, étant donné que j'avais programmé, c'était un podcast de 30 minutes, j'avais programmé une heure sur le fameux logiciel, on est à 4 minutes, je crois, de la fin, donc pour ne pas avoir une coupure nette et pouvoir faire une véritable conclusion, un petit mot sur l'éventuel, alors je dis vraiment éventuel, je ne suis pas du tout au secret ni quoi que ce soit, mais j'avais entendu dire qu'une délégation chinoise, qui sont d'ailleurs dans les meilleurs gymnastes du monde, donc déjà, ne serait-ce que le fait qu'ils s'intéressent à Mont-Solimine comme base arrière, c'est déjà une fierté, je pense. Est-ce que tu peux nous dire un mot là-dessus, et un petit mot de conclusion sur ce débat, un peu à l'image de ce que nous a dit M. le député ? Alors oui, sur les Chinois, ça a été un petit peu un petit épisode assez marrant. Aujourd'hui, oui, ils ont pris contact, ils regardent, ils discutent, mais il n'y a rien de sérieux, il n'y a rien de fait à ma connaissance. Certains peuvent être dans le secret, moi je ne le suis pas, je sais qu'ils sont intéressés, qu'ils discutent, maintenant il n'y a rien de fixé, de figé. D'accord, et un petit mot de conclusion pour chacun sur ce débat, je pense que M. Lebrot nous l'a donné dans sa dernière intervention, en balayant un petit peu tous les sujets, si Florence tu veux rajouter quelque chose sur le bal qu'on a eu ce matin en une petite minute. Je veux te remercier, et remercier Rémi, parce que c'était Rémi que je ne connaissais pas, et j'ai bien l'impression qu'en tout cas sur le sujet du sport, de la santé, de l'inclusion, on est en face, donc ça va aiguiller ma curiosité pour pouvoir rééchanger avec Rémi sur ces différents sujets. Moi te remercier, parce qu'aujourd'hui c'est toi qui fais vivre toute cette dynamique du sport à Monceau, et je ne peux que être moi en tant qu'élue de Monceau, très heureux du travail que tu fournis, parce qu'en plus t'es avenant et plutôt solaire, donc c'est plutôt agréable de travailler avec toi, et les associations sont bien reconnaissantes, puisque je regardais ce matin 7,5 7000 et demi de followers, si je ne me trompe pas. On a pas vu les gros chiffres à la plus grosse période, surtout sur le site. Moi je voulais te remercier, parce que c'est toi qui fais vivre cette dynamique là, que nous on est collectivité, qu'on est à l'appui, mais le coeur du sujet c'est toi et c'est les associations, donc moi je les encourage à venir vers moi s'ils souhaitent être structurés, et je les encourage à mettre en avant la performance sociale, puisque ce sera le sport de demain aujourd'hui. Merci beaucoup pour cette conclusion. Merci Sophie, merci Monceau News, tout ça est très vivant. Monceau, sport, pardon. C'est pas grave, j'ai travaillé à Monceau News. C'était une bonne relation, alors ça va. Mais en tout cas, je voulais vraiment te remercier Alors on a une petite coupure. Je voulais vraiment te remercier avant de quitter. C'est vraiment, merci de ces flatteries, même si ça en est pas bien évidemment. Alors bien sûr, le but c'est d'essayer de faire vivre et de valoriser notre territoire, comme toujours. En tout cas, ça a été un superbe échange. C'était parti pour maxi 30 minutes, comme la plupart des formats, par contre, on n'est pas loin de l'heure. Merci beaucoup à vous deux. Merci M. Rémi Rébrot, député de Saint-Éloi, de la 3e circonscription, pour vos informations. On comprendra, on l'a dit plusieurs fois. C'est déjà gentil d'être disponible, malgré un train de vie qu'on imagine important. Merci beaucoup, également très pertinent. Beaucoup de choses intéressantes, que moi-même j'ai apprises et que je ne connaissais pas. On aura l'occasion de se revoir, je pense. On aura l'occasion également de refaire un podcast ensemble, Florian, parce qu'on avait d'autres idées communes à mettre en avant. Des sujets peut-être pas aussi positifs, on va dire, mais il faut parler de tout. On reprendra bien évidemment contact. Merci à tous, auditeurs et auditrices de MonsoSport, pour nous suivre toujours plus nombreux. On reviendra vers vous avec de nouveaux podcasts. C'était Dans la Bulle, le podcast de MonsoSport. On vous dit à très bientôt, que ce soit sur le site ou dans différents supports. Merci, Monsieur. Merci.

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