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Balado Education Moderne

Balado Education Moderne

Sarah

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The podcast discusses the impacts of social media on the mental health of adolescents. It focuses on body image, depression, anxiety, and addiction. Social media affects body image by promoting unrealistic beauty standards and causing negative self-perception. It can also lead to eating disorders. Both boys and girls are affected, but in different ways. Social media also contributes to depression by reducing in-person social connections and creating feelings of isolation. It can also lead to anxiety and FOMO (fear of missing out). Spending excessive time on social media can result in addiction and negatively impact academic performance and psychosocial functioning. However, there are some positive aspects, such as the ability to connect with others, access educational content, and express creativity. It is important to be aware of the negative effects and limit social media use for better mental health. Bonjour, bienvenue au balado Éducation moderne. Ici Raphaëlle, Estella, Maudit et Sarah-Lynne. Aujourd'hui, nous allons expliquer les impacts des réseaux sociaux sur la santé mentale des adolescents. L'adolescence est une période sensible au développement du jeûne et peut contribuer à des méfaits sur sa santé mentale. Les sujets abordés seront l'image corporelle, la dépression, l'anxiété ainsi que la dépendance. Les réseaux sociaux ont-ils un impact sur l'image corporelle du jeûne? Oui, la nécessité de se fondre dans la masse en correspondant aux critères de beauté, qui sont souvent irréalistes pour la plupart, peuvent causer un impact. Plusieurs recherches démontrent, surtout chez les femmes et les jeunes filles, que cela impacte leur image corporelle et leur perception de leur corps est plus souvent négative à cause des réseaux sociaux. Une cause est le fait que les jeunes ont tendance à se comparer aux autres, surtout au niveau physique. De plus, les réseaux et leur influence sur l'image corporelle peuvent amener certaines personnes à développer des troubles alimentaires puisque ces personnes vont changer leurs habitudes alimentaires, mais pas toujours de la bonne façon, pour ressembler à leurs idoles sur Internet. Il peut y avoir donc des excès, soit d'un côté manger moins, par exemple, beaucoup moins que ce qu'on est censé manger, ou beaucoup plus que ce qu'on est censé manger. Est-ce que cela affecte seulement les femmes et les jeunes filles? Non, les garçons aussi seraient autant affectés par les réseaux que les jeunes filles le sont. Par contre, il y a une différence qui a été remarquée dans les études. Les jeunes filles seraient plus influencées par les modèles de beauté qui représentent la minceur, tandis que les garçons, eux, vont se tourner vers des modèles qui ont du muscle ou un physique plus athlétique. De plus, un risque pour le développement des troubles alimentaires est aussi observé chez les garçons, mais surtout, ils seraient plus influencés à prendre des stéroïdes. Une des causes qui accentue ces problèmes serait le temps que les adolescents dédient aux réseaux sociaux dans leur journée. Alors, Raphaëlle, est-ce que c'est vrai que les réseaux sociaux augmentent la dépression? Pour que cela n'afflique Child Mind Institute, les presses accumulent qu'il existe un lien entre les réseaux sociaux et la dépression. Dans plusieurs études, il a été démontré que les utilisateurs adolescents et jeunes adultes qui passent beaucoup plus de temps sur Instagram, Facebook et d'autres plateformes ont un taux de dépression signalé considérablement plus élevé que ceux qui passent moins de temps, donc environ de 13 à 66 %. La plus grande différence entre la vie des adolescents en ce moment comparée aux générations précédentes, c'est qu'ils passent beaucoup moins de temps à se connecter avec leurs amis en personne et plus de temps à se connecter principalement via les réseaux sociaux. Certains experts considèrent l'augmentation de la dépression comme la preuve que les connexions que les gens établissent par voie électronique sont moins satisfaisantes sur le plan émotionnel, laissant se sentir socialement plus isolé, créant un sentiment de risque qui peut amener à la dépression pour certains. Aussi, plus on utilise les réseaux sociaux, moins nous pensons à vivre le moment présent. Si nous sommes toujours en train de rattraper les mises à jour en ligne, qui sont généralement sans fin, nous donnons la priorité aux interactions sociales qui ne sont pas aussi gratifiantes sur le plan émotionnel et peuvent en fait nous faire ressentir plus isolé. Une autre théorie sur l'augmentation de la dépression est la perte d'esprit de soi, en particulier chez les adolescents, lorsqu'elles se comportent négativement aux images des influenceurs organisés, de celles qui semblent être plus jolies, plus minces, plus peuplaires et plus riches. Pour ajouter au point de Raphaël, le fait de pouvoir modifier son corps et son visage sur ses propres photos, à l'aide du logiciel Photoshop, qui peut créer des insécurités chez les gens qui vont préférer leur apparence modifiée à leur réelle apparence. En effet, Instagram, qui est axé sur l'image, apparaît dans les sondages comme la façon qui amène le plus les jeunes à ressentir de l'anxiété, de la dépression et des inquiétudes concernant leurs images corporelles. Je trouve ça désolant car les enfants d'aujourd'hui passent tellement de temps sur les réseaux sociaux à essayer de publier ce qu'ils pensent que le monde va passer d'une vie parfaite, comme « Regardez comme je suis heureux, comme je suis belle ». Malheureusement, ils sont là parce qu'ils craignent que leurs amis ne les acceptent pas et qu'ils craignent d'être rejetés. Donc, ils projettent une image qui ne les représente aucunement pour se sentir aimés. Pour certains, cela peut entraîner une épisode de dépressivité majeure à la force de se comparer. Une autre source possible de dépression peut être ce que les adolescents ne font pas pendant qu'ils passent le temps sur les réseaux sociaux, y compris l'activité physique et les choses qui génèrent un sentiment d'accomplissement, comme l'accompagnement de nouvelles compétences ou le développement de talents. Les enfants qui passent beaucoup de temps sur les appareils ne reçoivent pas grand-chose en retour pour se sentir bien en leur cours. Oui, ils reçoivent une petite poussée de dopamine chaque fois qu'ils reçoivent une notification, une image ou une demande de suivi, mais ces choses sont addictives sans être satisfaisantes. Être exposés aux autres qui ont une vie vibrante et qui font des activités très excitantes peut aussi mener à un sentiment d'être incapable d'avoir de telles vies et de pratiquer de telles activités, ce qui peut renforcer l'isolement social, qui est une source d'anxiété. Le Dr Gilles Julien, pédiatre social, a aussi dit dans le Journal de Montréal avoir observé de graves problèmes de santé mentale chez les jeunes qui passent plusieurs heures par jour sur les réseaux sociaux. Telle qu'une plus grande sédentarité, un isolement social inquiétant, une fréquentation scolaire perturbée, de l'insomnie, des troubles de comportement, un niveau plus élevé d'anxiété dans leur quotidien. Ce qui peut mener aussi à des problématiques plus inquiétantes comme la détresse psychologique, la surcharge émotive et la dépression. Il dit aussi avoir connu un jeune garçon de 8 ans qui était agréable, ambitieux, aidant et empathique. Il le revit ensuite à 16 ans, il se plaignait de fatigue constante, perdu toute motivation, il refusait de se doucher et de sortir de sa chambre. Et ça c'était dû surtout au fait qu'il passait plus de 12 heures sur les médias par jour. Les réseaux sociaux misent beaucoup sur le FOMO afin de capter et retenir l'attention des jeunes. FOMO est un acronyme de Fear of Missing Out. Le mot traduit l'anxiété qui pousse de nombreuses personnes à rester connectées en permanence pour ne pas risquer de manquer un événement. C'est pourquoi c'est important de se détacher de ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Pour le sujet de la dépendance des réseaux sociaux, certains vont devenir dépendants de ces applications que ce soit pour passer le temps, trouver de la validation, communiquer, entretenir des amitiés, être inspirés au niveau de l'imagination, créer du contenu ou même vivre de ces médias. Cette dépendance aux réseaux peut créer des résultats négatifs et positifs sur la santé mentale. Donc deux problèmes clés causés par les réseaux sociaux sont la difficulté scolaire et psychosociale. Premièrement, la difficulté scolaire, dans certains cas, peut être liée à la dépendance des réseaux causés par une mauvaise gestion du temps. Donc, certains étudiants procrastinent leur travail scolaire en allant sur les réseaux sociaux. Cette tendance réduit les heures consacrées pour l'étude scolaire et, en conséquence, certains jeunes font leur travail à la dernière minute, rendant le fruit de leur travail en dessous des attentes scolaires. La procrastination créée par les réseaux sociaux peut tout de même réduire la qualité et les heures de sommeil accumulées chez les jeunes. Il est important pour la génération des adolescents d'assez dormir car ils sont en croissance et en développement. Donc, le manque de sommeil peut directement être lié à une difficulté scolaire. Ces aspects sont que si un jeune réussit moyenné à l'école, ils peuvent voir leur confiance descendre qui affectera leur santé mentale. J'aimerais ajouter que la recherche Child Mind Institute montre que 60% des adolescents regardent leur téléphone au cours de la dernière heure avant de dormir et qu'ils donnent en moyenne une heure de moins que leurs pères qui n'utilisent pas leur téléphone en se coucher. La lumière bleue des écrans électroniques interfère avec l'endormissement. En plus de cela, consulter les réseaux sociaux n'est pas nécessairement une activité relaxante ou somnifère. Faire défiler les réseaux sociaux peut facilement finir par causer du stress. Les médias sociaux peuvent avoir un effet profond sur le sommeil. Vous avez l'intention de consulter Instagram ou de regarder des vidéos de tic-tac pendant 5 minutes et la prochaine chose que vous savez, c'est que 50 minutes se sont écoulées. Vous avez une heure de retard dans votre sommeil, vous êtes plus fatigué le lendemain, vous avez du mal à vous concentrer, vous êtes hors de votre jeu et ça tourne en spirale à partir de là. Deuxièmement, pour un autre problème des réseaux sociaux, la dépendance peut créer chez les jeunes une difficulté du fonctionnement psychosocial. Sur les réseaux sociaux, oui, nous pouvons partager du positif et de l'inclusivité, mais il se cache tout de même un côté sombre de ces applications. L'intimidation est présente sur les médias. Un jeune étant intimidé va affecter sa confiance personnelle et sa qualité de vie sociale. Plus qu'il y a des gens qui consacrent de leur temps sur les réseaux sociaux pour propager du négatif et de la haine, plus que des individus souffrent de leurs actions affectant, en conséquence, leur santé mentale, leur confiance et leurs sociaux. Excellent. Est-ce qu'il y a un côté positif des réseaux sociaux? Oui, il se trouve tout de même un côté positif des réseaux sociaux sur la santé mentale de jeunes se caractérisant de gênés socialement et anxieux. Le temps passé sur les réseaux sociaux offre la possibilité à ces jeunes de créer des amitiés virtuelles, donc du social sans contact physique, ce qui leur permet de se socialiser à leur façon. Et toi, Sarah-Louise, as-tu trouvé un côté positif des réseaux sociaux? Oui, bien que les réseaux sociaux soient néfastes pour les adolescents, ils peuvent aussi avoir un impact positif sur eux-mêmes grâce au contenu éducatif qui peut être diffusé. Par exemple, les plateformes de réseaux sociaux peuvent être utilisées pour éduquer la population et les adolescents, par exemple sur mon sujet qui est l'image corporelle et les troubles alimentaux, afin de savoir gérer mieux leur situation et de pouvoir comprendre ceux qui en vivent aussi. Et toi, Raphaëlle, as-tu trouvé des impacts positifs des réseaux sociaux? Donc oui, les réseaux sociaux comportent des avantages. Ils permettent de communiquer avec sa famille, ses amis, des personnes qui habitent à distance, de se divertir, jouer et s'exformer. Aussi, avec les réseaux sociaux, on peut s'ouvrir sur le monde, sur d'autres cultures et utiliser rapidement des informations. La créativité et l'expression de soi sont des facteurs importants pendant la période de l'adolescence. Exprimer cette créativité peut aussi aider des jeunes avec leur santé mentale. Ça peut réduire le stress des adolescents en période de grande anxiété ou de dépression. Les médias sociaux servent aussi à certaines personnes de gagner leur vie en créant des contenus créatifs et influençables. Mais en conséquence de ce point positif, il peut négativement affecter les adolescents car des influenceurs peuvent partager et influencer des jeunes à certaines tendances et à acheter certains produits. Mais souvent, ces influenceurs sont rémunérés pour partager ce contenu et le font juste pour l'argent dans certains cas. Donc, les influenceurs peuvent influencer sur des choses qu'ils n'apprécient pas. Sinon, il y a des influenceurs se catégorisant de modèles Instagram qui peuvent faussement projeter une image de beauté et d'un corps parfait, quand ces photos auront été longuement photoshoppées ou ajustées avec des jeux de lumière pour trouver la parfaite pose et la parfaite photo. Tout ceci peut affecter la santé mentale de jeunes voyant ces influenceurs comme modèles et de personnes qu'ils admirent à atteindre un certain standard de beauté créé par des longues heures de retouchage et de reprise. Derrière une belle photo observée sur Instagram, cette personne a possiblement pris une centaine de photos ou même plus pour mettre cette seule photo parfaite sur Instagram. De plus, ces standards peuvent lier à de la dépression, de l'anxiété, des troubles alimentaires et une perte de confiance en soi. En conclusion, il est important de ne pas se comparer à des influenceurs des réseaux sociaux. Il est aussi important de diminuer l'utilisation des réseaux sociaux le soir pour une meilleure qualité de sommeil et de se réveiller sur le bon pied. Donc, malgré les côtés positifs, les côtés négatifs sont plus importants que ceux qui sont bénéfiques sur les adolescents. Merci d'avoir écouté notre balado éducation moderne et on se revoit pour un prochain épisode.

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