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Every morning, he meticulously tears the wallpaper. He pulls on the worn paper with his calloused fingers. The red from yesterday opens up to the blue from before. The tear tells the story of advertising. He is an archaeologist of emptiness. Day after day, he chooses success that breaks free. Every morning, he tears the wallpaper in the capital's metro. Every morning, I wonder, is this a way to know exactly what day it is? Does he tear the posters on the left side on even days and the right side on odd days? Is it his hobby? Is he angry? Does he swear that one day he will catch the idiot who sticks all his nonsense on the walls of his living room? Because after all, it's his home. Tous les matins, il déchire la tapisserie, méticuleusement. Il tire sur le papier peint de ses doigts cornés. Le rouge d'après s'ouvre sur le bleu d'avant. La fente raconte l'histoire de la publicité. C'est un archéologue du vide. Caverdage du jour fait le choix de la réussite qui dépagne. Tous les matins, il déchire la tapisserie dans le métro de la capitale. Tous les matins, je me dis, est-ce que c'est une façon de savoir précisément quel jour on est ? Est-ce qu'il déchire les affiches du côté gauche les jours pairs et du côté droit les jours impaires ? Est-ce que c'est son passe-temps ? Est-ce qu'il est en colère ? Est-ce qu'il se jure qu'un jour il chopera l'idiot qui lui colle sur le mur de son salon toutes ses conneries ? Parce qu'après tout, il est chez lui.