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Le format libre avec Justine Le Gal de la matinale du 20 avril 2023

Le format libre avec Justine Le Gal de la matinale du 20 avril 2023

Valentin Valette PressValentin Valette Press

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Justine Le Gal interviewe "El Pato" (Valentin Valette), le chef d'un cartel de drogue "Europa carfouros". Notre matinale tournant autour du cannabis, nous avons décidé d'adopter une posture humouristique pour bien réveiller nos auditeurs.

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Transcription

Two reporters, Justine and Valentin, conduct a humorous interview about the legalization of cannabis. They interview a man who claims to be involved in the drug trade, discussing its benefits and the business behind it. The man, nicknamed El Pato, talks about his experience in the drug trade, from his time in Sicily to his current position in Europe. He discusses the challenges and dangers of his job, including dealing with the police. The interview ends with a reminder that it was all meant to be a comedic skit. Et maintenant nous vous embarquons pour une chronique, ou devrais-je dire double chronique, préparée par Justine et Valentin. Quand le micro-trottoir rencontre le format libre, voilà ce que ça donne. Et vous monsieur, vous êtes plutôt pour ou contre la légalisation du cannabis ? Oh pfff, vous savez, c'est nos rétas et je sais pas trop y'a dit pour, y'a dit contre. Et je suis pas trop consommateur mais je me connais un peu. Alors oui, ça serait bien pour les petits jeunes, les petits bobos de gauche qui veulent s'éclater en soirée sans prendre de risque, ou encore pour les pauvres gens malades pour qui c'est une question de vétal car ils souffrent trop. Mais bon, c'est pas une économie de charité hein. Il faut savoir qu'il y a tout un business derrière. Y'a des emplois, et alors la légalisation, pfff, ça réduit les bénéfices. Et vous avez l'air de très bien vous y connaître, dites-moi. Et oui, si tu veux, j'ai tout ce qu'il te faut à la maison. C'est cannabis, cocaïna, crack, opioïde, MDMA, tout, tout, tout. Tu viens de l'adresser là. Et on fait à refaire. Pas de micro hein cette fois-ci, je te préviens. Sinon je vais bientôt recevoir. Mais, mais qui êtes-vous monsieur ? Comment vous appelez-vous ? On ne m'appelle pas. On me souplait. Je rigole, je rigole. Dans mes lieux, on me surnomme El Pato. Je dirige le repas Carrefourros. Vous parlez bien de la plaque tournante du trafic de drogue en Europe ? Et oui ma jolie, on n'est pas n'importe qui nous. À l'île, c'est le boulevard de l'arbre de Provence et du sucre que je dirige. En quoi concilie votre activité ? Imports, exports, ventes à domicile, sur les marchés. Et oui, oui, oui, oui, on a nos petits stands. Et puis il y a aussi l'agriculture, c'est tout un business. Et dans mon cartel, on s'occupe aussi d'une marchandise toute particulière, le château Aubry. C'est ce qui est important pour la négociation avec la population. Un service est à droit, sinon tu peux crever de soif. Vous avez fait comment pour accéder à un tel poste ? Tu sais, moi j'ai appris à bonne école. À 7 ans, j'étais encore un minouet. J'ai commencé dans les rues siciliennes avec mes padrés dans la Cosa Nostra. Mais 5 ans plus tard, on nous a trahis. Mes padrés, kaput. Alors j'ai dû partir à l'autre bout du monde, en Amérique Latine. Et c'est là que j'ai appris l'espagnol. Vous vous éloignez un petit peu de ma question, si je peux me permettre. Doucement, Chiquita. J'y viens, j'y viens. Et à mes 15 ans, j'y suis allé en Guyane, qui est une place de marque d'un export vers l'Europe. Là, j'ai pris du grade. Et au bout d'un moment, j'en avais marre des moustiquos toutes les nuits qui me piquaient. J'ai développé une maladie. Et c'était très dur, vous savez. Mais je suis un bonhomme. Et j'ai pris la décision d'immigrer pour me soigner. Sans arrêter la cocaïne. Donc, les cités étaient une place de choix pour moi. Au carrefour de l'Europe, un réseau de transport digne de ce nom. D'ailleurs, j'ai remercié Martine qui m'a permis d'installer ce magnifique marché unique. Et on ne parle pas d'une machine de réunion européenne. Non, non. Là, c'est le marché de la poudre roche. Venu tout droit de mes plantations en Amérique Latine. Vous voyez, je suis un vrai petit agriculteur. Un chef d'entreprise, je dirais même. Vous êtes venu seul à Lille ? Non, non, non. Mes camarades m'accompagnaient. Parce qu'il a fallu s'imposer à Lille City. On a fait un peu de ménage. Mais du coup, vous avez de la concurrence ici ? Ah bah du coup, non plus maintenant. Et dites-moi, c'est une bonne situation ça, chef de cartel ? C'est aussi bien qu'en Amérique Latine ? C'est pas facile tousser. La famille, c'est compliqué. Faut échapper aux poulets qui courent après l'arbre de Provence. Surtout en Europe. Ils sont plus tendus. Des fois, ils débarquent le matin comme ça, sans prévenir. Alors qu'en Amérique Latine, déjà, ils te préviennent et c'est pour encaisser. La police ici, très bizarre. C'est pas trop mes copains. Normalement, l'arbre de Provence, c'est sur le poulet. Ah bah bref, voilà. Après, j'ai pas à me prendre financièrement. Je l'avoue, voilà. J'ai mis la maman à l'abri. Tu connais, tu connais tes classiques. Bon, bon, c'est pas tout. Mais j'ai du travailler, ma petite dame. A bientôt. Non, non, ça ira. Pas besoin. Waouh, Justine et El Pato, enfin Valentin, nous ont bien fait voyager avec leur format libre. Mais on ne sait pas trop où, entre l'accent mi-espagnol, mi-italien, mi-mexicain, sous un tout de poumons ravagés. Enfin, un peu d'humour, ça ne fait pas de mal dès le matin. Je vous rappelle, chers auditeurs et auditrices, que l'interview que vous avez pu entendre était un sketch à but purement humoristique. Et c'est bien dommage pour Valentin.

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