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LSDA #15 Marie

LSDA #15 Marie

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Marie a su saisir toutes les opportunités de bénévolat qui sont présentées à elle. Avec Habitat et humanisme, l’Armée du Salut, le Secours Populaire pour enfin devenir maillon du dispositif croix rouge j’écoute initié lors du Confinement avec l’UMG. Si elle avait un conseil à donner : lancez-vous vous pourriez vous surprendre à y revenir.

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Marie has embraced volunteer opportunities with organizations like Habitat and Humanism, the Salvation Army, and the Red Cross. She encourages others to get involved and mentions her own experiences with these organizations, including assisting people in need, participating in food distribution, and helping during the COVID-19 lockdown. Marie finds volunteering enriching and rewarding. She shares a memorable experience of participating in a Christmas lunch for Habitat and Humanism and emphasizes the importance of giving back to those in need. The podcast is sponsored by Vive Solidaire, a platform that promotes volunteerism. Visit vivesolidaire.fr to explore volunteer opportunities near you. Ce podcast vous est présenté par Vive Solidaire. Marie a su saisir toutes les opportunités de bénévolat qui se sont présentées à elle avec Habitat et Humanisme, l'Armée du Salut, le Secours Populaire pour enfin devenir maillon du dispositif Croix-Rouge Écoute initié lors du confinement avec l'UMG. Si elle avait un conseil à donner, lancez-vous, vous pourriez vous surprendre à y revenir. Je m'appelle Marie, je suis à l'UMG depuis sa création, même un peu avant, j'ai travaillé 20 ans à la mutualité, je suis une mère de famille de trois enfants, des trois grands enfants, ça compte parce que je les ai quand même embarqués dans mes missions de bénévolat pour Habitat et Humanisme. J'ai accompagné des personnes qui étaient en grande difficulté, donc Habitat et Humanisme, c'est une association qui propose des logements passerelles et donc le logement passerelle en question était pas très loin de là où j'habite. J'étais plutôt investi le week-end, donc pendant mon temps perso parce que la semaine c'était pas possible. Leur besoin c'était de les amener par exemple faire des cours s'ils avaient besoin d'un véhicule. Moi j'avais pas de véhicule, je produisais pas, c'était mon mari qui faisait bénévolat sans qu'il soit vraiment investi. Habitat et Humanisme, je suivais une famille, j'étais chez eux pendant trois ans. J'avais deux familles en fait, on était en binôme avec le travailleur social et le bénévole. Le travailleur social faisait tout le job social d'accompagnement, les papiers, etc. Et le bénévole était là en complément pour appuyer ces personnes qui ne savaient pas forcément lire, donc c'était un petit peu écrivain public, c'était un peu de tout. J'étais ensuite après Habitat et Humanisme, j'ai fait quelques petites missions, Secours Populaire, donc la banque alimentaire. J'étais aussi investi pour la fête de l'Huma, donc j'ai vendu leur billet de pompolage et j'ai aussi participé à leur vente de vêtements. C'était des missions ponctuelles pour le Secours Populaire. Ma plus grande mission, c'était à l'Armée du Sel. J'ai fait de la distribution alimentaire pendant longtemps. Forcément, je n'y allais pas tous les soirs, mais j'avais deux jours par semaine où j'y allais, moi c'était surtout le dimanche et puis je ne me souviens plus que l'autre jour. J'étais dans la rue et ensuite c'est Amérique-Paris qui nous avait loué le local des pompiers qu'ils n'utilisaient plus, donc après on était abrités. C'était un réfectoire, donc on servait des plageaux. L'évolution, c'était qu'au début, c'était tous des hommes. Au fil des années, on voyait arriver des familles, des femmes, des enfants. Ensuite, il y avait une mission, c'était l'UMG qui proposait pendant le confinement, c'était avec Croix-Rouge, j'écoute, qu'on avait des bénévoles qui allaient faire les courses et qui allaient les distribuer auprès de ces personnes. C'était beaucoup des personnes âgées qui n'osaient pas trop sortir de chez eux. J'ai fait ça pendant la période du confinement, c'était une petite mission. Ça remonte peut-être à mon enfant, j'ai toujours voulu être assistante sociale. Alors ça vient peut-être de là, c'est au fond de moi, on va dire. C'est naturel, c'est enrichissant en fait de pouvoir donner son temps pour les personnes qui en ont besoin. Ce n'est pas grand-chose, on va dire. Et c'est vrai que de voir qu'ils étaient reconnaissants de notre temps de présence, de ce qu'on peut leur apporter, même le peu de temps qu'on peut leur apporter, je trouve que c'est enrichissant. Ce qui m'a marquée, c'était le lendemain Noël, toujours pour Habitat Humane Île, j'ai proposé de participer au déjeuner de Noël. C'était quand même le lendemain de Noël, donc on n'avait pas beaucoup dormi. Il y avait aussi au Nouvel An, donc j'ai été deux fois à cette expérience. J'ai proposé de participer au déjeuner de Noël, c'était sur la péniche qui se trouve près de Neuilly. C'était très sympa parce qu'il y avait d'autres bénévoles que je ne connaissais pas du tout, mais du coup on avait la préparation du repas, on a essayé de faire en sorte que ce soit festif, on avait fait les décos. C'est un temps que j'ai voulu donner un lendemain de Noël, un lendemain de jour de l'an, mais je n'ai pas senti la fatigue pendant ces deux jours. C'était super sympa. Quand je me suis engagée, je n'ai jamais dit « il faut que ça vienne naturellement ». Quelquefois, ça vient quand on participe à ces missions de bénévolat sans vraiment l'avoir pensé ou préparé. J'ai une personne de l'UMG qui est partie à la retraite, elle n'a pas du tout fait de bénévolat. Pour occuper son temps, parce qu'on en parlait, elle s'est dit « je vais voir comment ça se passe ». Elle est partie, je ne sais plus pour quelle association. Au final, je l'ai revue il n'y a pas très longtemps, elle m'a dit « c'est génial ». En plus, c'est quelqu'un qui ne se lève pas le matin, elle y trouve tellement de plaisir qu'elle se lève à 6h du matin pour être là à 8h pour les bénéficiaires et elle fait les deux ou trois jours par semaine. J'ai dit « waouh, la vocation arrive quand on est dedans ». Avec quelques missions de départ, finalement, je suis restée plus longtemps que je l'avais imaginé. Donner de soi ne va pas de soi et quand on y est prêt, ni il y a une raison nous pousse à reporter notre investissement. C'est pour favoriser l'engagement concret de ses collaborateurs et de ses élus que ViveSolidaire a été créé. Alors rendez-vous sur la plateforme vivesolidaire.fr pour découvrir les offres de bénévolat disponibles près de chez vous. C'est une belle aventure humaine qui pourrait commencer. Sous-titrage Société Radio-Canada

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