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LSDA #18 Marie-Thérèse

LSDA #18 Marie-Thérèse

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Professeure des écoles, maire adjointe, directrice de section MGEN, directrice d’établissement SESSAD, Marie-Thérèse s’est investie dans le réseau Mut’elles avant de prendre ses fonctions en Bourgogne. Elue Harmonie Mutuelle, elle s’engage désormais pour l’égalité homme-femme, en portant de nombreux projets dont la création d’une maison de femmes, elle-même soutenue par VYV3 Bourgogne.

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Transcription

Marie-Thérèse, an elected official and director, is involved in promoting gender equality and supporting women's health through various projects. She joined the MUTEL network and organized events to promote gender parity. She also initiated the creation of a women's house in Côte d'Or. With the support of Harmonie Mutuelle and other organizations, the project is nearing completion. Marie-Thérèse's actions were recognized and rewarded by the Observatoire de la Récité. She believes that passion and courage are necessary to engage in such causes, as it requires time and dedication. Vive Solidaire aims to encourage concrete engagement and offers volunteer opportunities on their platform. Ce podcast vous est présenté par vie solidaire. Présseur des écoles, maire adjointe, directrice de section MGEN, directrice d'établissement CESA, Marie-Thérèse s'est investie dans le réseau MUTEL avant de prendre ses fonctions en Bourgogne. Élue harmonie mutuelle, elle s'engage désormais pour l'égalité homme-femme en portant de nombreux projets, dont la création d'une maison de femmes, elle-même soutenue par Vif3 Bourgogne. Alors, qui suis-je ? Au départ, moi, une petite instincte, dernière année, concours de niveau bac, qui a eu la chance de faire deux ans de plus à l'université grâce à l'école normale. Mon professeur des écoles, j'ai été aussi directrice du service d'enfance d'affaires scolaires dans ma ville, puis maire adjointe aux affaires scolaires, et puis à un moment donné, j'ai vu apparaître une annonce MGEN, et donc j'ai postulé pour être déléguée GEN. Donc, j'ai occupé divers postes à la MGEN pendant une dizaine d'années, jusqu'en 2016. J'étais directrice de la section de Paris, entre autres, et puis ensuite, je suis arrivée en 2016 en Bourgogne-Franche-Comté, où j'ai fait un bref passage à Besançon pour un interne de direction, et je suis arrivée ensuite à Dijon. Au moment où je suis arrivée en Bourgogne-Franche-Comté, c'était au même moment où se créait le réseau MUTEL, le réseau des femmes de métier téléfrançais à Paris. Donc, comme j'étais entre deux, entre Paris et Dijon, j'ai commencé à regarder ce qui se passait dans ce réseau. J'ai trouvé l'initiative assez intéressante, puisqu'on y parlait, de faire la promotion de la parité dans nos instances. On n'y est toujours pas, a priori, dans le MUTEL, et voilà, il y avait plein de cette ambition. Il y avait aussi l'ambition de défendre les droits des femmes au travail, et puis de se préoccuper un peu plus de la santé des femmes, un peu plus particulièrement de la santé des femmes. J'ai commencé à assister aux premiers événements scènes organisés par différentes MUTEL, petits-déjeuners, after-work. Et quand je suis arrivée en Bourgogne-Franche-Comté, Besançon, puis Dijon, je me suis dit, tiens, voilà un réseau qui serait intéressant de promouvoir dans la région, parce que sinon, ça va rester quelque chose dans Paris après Améros, et ça n'ira pas plus loin. Et ce serait dommage de ne pas profiter de cette opportunité. Moi qui ne connais personne en Bourgogne-Franche-Comté, peut-être que c'est l'occasion de promouvoir ce réseau, de faire connaissance avec des personnalités institutionnelles, associatives, voilà, et puis de voir comment je peux faire vivant. Donc, c'est ce que j'ai commencé à faire assez rapidement. J'ai pris plein de rendez-vous, je suis allée sur Internet, j'ai regardé qui je pouvais contacter. Et donc, j'ai rencontré des hommes et des femmes politiques, bien entendu, et pas que, des présidents et des présidentes d'associations, des personnalités aussi féminines qui étaient assez exemplaires dans ce qu'elles faisaient, dans leur vie, dans leurs expériences. Et j'ai commencé à organiser des petits-déjeuners, des conférences, des tables rondes, des after-work et je continue toujours. Aujourd'hui, on en est à organiser prochainement les premières universités utiles de Dessin. Donc ça, j'en suis assez fière. Et puis, on est sur un projet qu'on aimerait bien voir aussi naître d'ici la fin de l'année, une maison des femmes en Côte d'Or. Alors, ce projet maison des femmes, il est à l'origine, c'est une histoire de rencontre avec Radha Athen qui nous a fait visiter sa maison des femmes la samedi, et puis du professeur Bardou qui est un chercheur, qui m'a encouragé à aller au colloque de l'association des maisons des femmes à Rennes l'année dernière. Et là, j'ai rencontré d'autres équipes qui ont créé des maisons des femmes, parce que ça se met six pieds à ce moment sur le territoire, que petit à petit a émergé l'idée de pouvoir en mettre une en place à Dijon. Autant, je suis passé chez Harmonie Mutuelle parce que j'ai changé de travail, je travaille chez APF en syndicat, je dirige un établissement, c'est ça, d'accueil de jour, et donc je suis devenu aussi délégué territorial à Harmonie Mutuelle. Ce qui fait que le groupe VIP, moi je connais, j'étais MGM, c'est Harmonie Mutuelle, donc j'en ai parlé à Lucie Gras, qui est à la fois présidente du territoire Harmonie Mutuelle Côte d'Or et Yonne, et à la fois aussi présidente de GIF3, Bourgogne. Elle a été vivement intéressée par le projet, et elle m'a encouragé aussi à coordonner ce copil, à mettre en place les réunions avec les différents interlocuteurs, donc dedans il y a aussi les représentants de France Victime, c'est assez important aussi d'avoir cette association avec nous. Il y a des représentants du CHU de Dijon, des personnes aussi d'acquis de talents, Bénict Saint-Joly, qui fait partie du groupe VIP3, on se réunit régulièrement et on a un pilote qui est le Dr Begg, qui est un médecin légiste, pour monter ce projet, et on a trouvé des financeurs également. Aujourd'hui on est presque en train de finaliser du coup la présentation du projet, on a des soutiens financiers, on a la possibilité d'avoir les locaux proposés par VIP3, et donc il ne nous reste plus qu'à avoir le soutien de l'ARS et ça devrait le faire. Le plus fort peut-être, ça a été quand j'ai été récompensée pour mes actions au réseau Mutel par une association régionale, c'est l'Observatoire de la Récité, qui avait remarqué toutes les actions qui étaient menées et donc on m'a sollicité pour présenter toutes mes actions et finalement on m'a remis un prix. Donc ça, ça m'avait quand même pas mal aimé, il y avait une espèce de reconnaissance logale, moi qui suis de la région parisienne, d'avoir cette reconnaissance dans une région où je ne suis pas née, où je n'ai pas d'épuis, c'était important pour moi. Je pense que pour s'engager, il faut déjà être passionné, être en passion, c'est compliqué. Moi ce que j'aime dans toutes les personnes que je rencontre, c'est quand je vois cette lumière dans les yeux, des lumières de passion, et les gens qui vivent intensément tout ce qu'ils font, moi je pense qu'il faut vivre intensément ça et puis oser. On parle toujours d'oser quand il s'agit des femmes et je pense que les femmes ont plein de compétences à mettre en avant mais souvent elles n'y sont pas. Il faut oser parce que ce n'est pas simple, parce qu'on peut dire tout ce qu'on veut mais quand il s'agit de parler, de défendre la cause des femmes sur le papier ça va bien mais concrètement c'est toujours plus compliqué, il y a plein d'hommes politiques qui mettent en avant la défense des droits des femmes mais en réalité ça permet de faire sa promotion dans son parcours politique mais concrètement ce n'est pas toujours visible. Ça prend beaucoup de temps aussi, c'est un investissement hyper important, je pense que quand on veut défendre ce type de cause et qu'on veut mettre en place des événements et surtout les porter la plupart du temps un peu seuls quand même, c'est des moments de solitude parfois, si on aime ce qu'on fait, si on est passionné, si on y croit vraiment, si on a des convictions, ça ne devrait pas poser de problème pour moi. Donner de soi ne va pas de soi et quand on y est prêt, mille et une raisons nous poussent à reporter notre investissement. C'est pour favoriser l'engagement concret de ses collaborateurs et de ses élus que Vive Solidaire a été créé. Alors rendez-vous sur la plateforme vivesolidaire.fr pour découvrir les offres de bénévolat disponibles près de chez vous. C'est une belle aventure humaine qui pourrait commencer.

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