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le réchauffement politique

le réchauffement politique

MArie-Hélène

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The podcast "Le Réchauffement Politique" discusses the current conflict in the Middle East through a personal lens. The guest, Marie-Claude Tadros, shares her unique perspective as a Palestinian-Canadian. She describes her family's journey as refugees from Palestine to Jordan and later to Egypt. Eventually, she and her brother immigrated to Quebec, where they were able to find jobs through connections with a Danish shipping company. Tadros discusses her integration into Quebecois culture, her marriage to a Quebecois man, and her involvement in both the Palestinian and Quebec independence movements. Bienvenue au balado Le Réchauffement Politique. Pour l'épisode d'aujourd'hui, ça chauffe au Moyen-Orient. Bonsoir. Bienvenue au balado Le Réchauffement Politique, un balado qui s'intéresse au sujet chaud de l'actualité, mais sous un angle un peu plus personnel. Étant donné le conflit actuel qui perdure au Proche-Orient, puis sachant que la situation préoccupe beaucoup les gens ici, j'ai décidé de briser la glace avec le premier balado du Réchauffement Politique en invitant Marie-Claude Tadros, une Québécoise d'origine palestinienne qui vit au Québec depuis maintenant 56 ans. Grâce à elle, vous aurez un point de vue unique sur ce conflit et vous découvrirez une femme touchante, courageuse et exceptionnelle. Alors, moi, je suis née en Jaffa. C'est une petite ville au bord de la Méditerranée. De parents, mon père était dentiste. Mon grand-père était un des plus importants commerçants d'oranges, les fameuses oranges de Jaffa. À l'époque, l'exportation était jusqu'en Angleterre, en Europe, énormément, beaucoup. Bon, en 1948, il y a eu cette fameuse perte de la Palestine quand nous avons perdu le pays. Ça a pris quelques semaines. On s'est retrouvés réfugiés en Jordanie, à Amman. On est partis en auto parce que, bon, mes parents avaient une bagnole. La plupart des Palestiniens ont fait le trajet à pied, des gens des villages, des gens qui n'avaient pas de voitures, de moyens de locomotion. Ma mère était enceinte du cinquième enfant. Mon frère le plus jeune est né en Jordanie. J'ai un frère jordanien et mes autres frères, mes trois autres frères, plus jeunes que moi, c'était la plus âgée dans la famille. Donc, ils avaient moins de douze ans. Bon, et on a fait le trajet en bagnole. C'était pas très, très sécuritaire, mais à l'âge qu'on a, on s'en rend pas compte. Bon, on n'est pas inquiet. On se sent entouré de la famille, puis des parents, puis mon père conduisait la voiture. Il y avait ma grand-mère, la soeur de ma grand-mère, ma mère, mes trois frères et mon père. Alors, Jaffa a été attaqué très souvent par les groupes terroristes israéliens juifs. C'était pas encore Israël, c'était des groupes juifs. La Sterne et l'Irgoune qui attaquaient la ville de Jaffa. Alors, ils pouvaient entrer à Jaffa. D'abord, nous n'avions aucune sécurité. La population palestinienne n'avait pas d'armée. On avait quelques groupes qui se défendaient péniblement autour de la ville, mais c'était rien d'important. Par contre, du côté juif, ils étaient organisés avec la Sterne, comme je disais, l'Irgoune. Ils attaquaient la ville, par exemple. Ils pouvaient entrer à Jaffa habillés avec les costumes militaires britanniques. Ils passaient les contrôles palestiniens, tant bien que mal, qu'ils essayaient de contrôler les abords de Jaffa. Ils entraient habillés en militaires anglais, britanniques. Alors, on les laissait passer. Ils entraient dans la ville. Ils tiraient sur la population. Ils mettaient des bombes incendiaires à la sortie du cinéma et ils repartaient. Mais personne n'arrivait à les arrêter. Les groupes étaient très connus, la Sterne et l'Irgoune, à l'époque, du côté de la population juive. Du côté de Jaffa, de la population palestinienne, on était comme... Il n'y avait aucun moyen sérieux de défense. C'est pour ça que la population a eu une peur terrible. Surtout, il y a eu... Ça, ça a été dans l'histoire de la Palestine un moment très, très difficile, quand la population palestinienne a appris le massacre du village de Der Yassin. Der Yassin était un petit village près de Jérusalem. Je pense que c'était la Sterne, le groupe juif, la Sterne, a attaqué le village et a tué tous les habitants. Ils ont été massacrés. D'ailleurs, ça s'est su dans la population palestinienne et il y a eu une peur épouvantable dans les villages. Les gens sont partés, les gens partaient de peur. Toute cette période-là, on avait les Britanniques qui dirigeaient le pays et il y avait un contrôle sur la population palestinienne. Ils étaient beaucoup plus prêts politiquement et du côté de la population juive. J'ai des cousins à ma mère qui se faisaient arrêter dans les rues de Jaffa, sans raison, des hommes de l'époque qui avaient une trentaine, quarantaine d'années, qui se faisaient arrêter par les militaires britanniques qui les mettaient à genoux pendant les demi-journées par terre. J'ai un cousin à ma mère qui restait une demi-journée sans raison par terre, à genoux, les deux mains sur la tête, les soldats britanniques arrêtés comme ça. Je veux dire, la population palestinienne était maltraitée par les Britanniques à l'époque, en douce, en douce. Personne ne s'en rendait compte, en tout cas pas en Occident. Et là donc, vous vous êtes retrouvés en Jordanie. Alors en Jordanie, on était des réfugiés. J'ai entendu parler du mot réfugié et… Tout de suite, en abordant son enfance, je la sens vulnérable. Les larmes lui montrent aux yeux. Après toutes ces années, la tristesse, l'incompréhension de cette jeune fille de 12 ans qui vit une situation terrible la submerge encore. Je me dis alors que certaines blessures sont inguissables. Il faut apprendre à vivre avec. C'est tout. Ça ne me disait rien parce que quand on a cet âge-là, on ne sait pas trop c'est quoi être réfugié. Le mot réfugié ne veut rien dire. Mon père a préféré s'installer à ce moment-là en Égypte. Et il a préféré s'installer en Égypte à Alexandrie. Et alors, on a pris le bateau de Beyrouth, du Limor à Alexandrie et on est resté en Égypte pendant toutes ces années avant que je vienne ici au Québec. Mais en Égypte, j'ai vécu 25 ans quand même à Alexandrie, toute mon adolescence. Pendant que tu étais en Égypte, est-ce que toi et ta famille, vous aviez quand même espoir de retourner en Palestine ou vous aviez quand même fait un peu entrejoué de tout ça? Ben nos parents. Moi jeune, j'entendais parler, mais je veux dire quand on est enfant et jeune, adolescente, j'étais au pensionnat, à l'école, les amis, les sorties. Ensuite, adolescente, j'avais des amis et tout ça. On n'y pense pas beaucoup. C'est les parents qui gardent ce souvenir dramatique d'avoir tout quitté. Moi, j'ai quitté la maison. Pour moi, la maison de Jaffa, c'était mon chat et mon chien que j'avais quitté. J'avais des disques aussi que je tenais à garder. J'avais laissé à Jaffa, puis je regrettais de les avoir laissés. C'est fou quand on est enfant, il y a des petits trucs comme ça qui sont finalement des souvenirs. J'avais deux disques que mes parents avaient ramenés de Paris, 2-3 ans avant notre départ de 1948. Ils étaient en France en 1946. C'était deux disques de Félix Leclerc. Je les mettais continuellement sur le gramophone. On avait un gramophone comme on l'appelait. Je les mettais continuellement et ça énervait un peu ma mère parce qu'elle avait tout le temps le même disque que j'ai répété. Il y avait le petit bonheur. Justement, parlons du Québec parce qu'après ça, après ta vie en Égypte, vous êtes venue ici. Mais en fait, c'est toi et tes frères et tes sœurs qui sont venus, tes parents également. Comment ça s'est passé? J'ai venu avec un de mes frères. J'ai eu la vie facile en arrivant ici. J'avoue, par rapport peut-être à d'autres qui arrivent. C'est sûr que ça n'était pas facile la période Jaffa et les réfugiés en Jordanie et tout le reste, cette période-là. Mais ici, ce qui est arrivé, c'est que mon grand-père en Palestine, qui était un grand commerçant d'oranges, a envoyé ce qu'il avait envoyé, les oranges à envoyer, par bateau, la compagnie Mersk, qui est une compagnie danoise de bateaux. Et ils étaient très amis, mes grands-parents et mes parents, très amis avec les propriétaires de la compagnie de transport Mersk, qui existe encore. D'ailleurs, parfois, je vois à la télé, on voit les bateaux qui a écrit Mersk sur les bateaux. Alors, ils nous ont préparé, ils m'ont trouvé un travail, eux, la compagnie. Papa les avait contactés en leur disant, ma fille et mon fils vont s'installer à Montréal. Ils ont dit, mais nous, on a un bureau à Montréal et on peut leur trouver un job, un travail. Et quand je suis arrivé à Montréal avec mon frère, le bureau de la compagnie a envoyé quelqu'un nous chercher à l'aéroport. Ça a été facile par rapport à d'autres personnes qui arrivent dans un pays où ils ne connaissent personne et tout ça. Ils ont envoyé quelqu'un à l'aéroport nous chercher. J'avais tout de suite un job. Alors là, le temps file, mais j'aimerais savoir, bon là, une fois que t'arrives au Québec et tout ça, et tu rencontres finalement M. Luc Gillière qui allait devenir ton mari, un homme originaire de la Beauce. Donc, c'est une belle combinaison, je trouve, la Palestine et la Beauce. Et là, vous vous installez, je pense, cinq fois. Comment ça s'est passé, ton intégration dans la culture québécoise? J'avoue que j'ai pas eu de choc culturel parce que d'abord, je parlais le français. Alors, j'avais pas un problème de langue. Ensuite, mon futur mari, Luc Gigac, et Luc était très francophone, très francophile, très québécois, très indépendantiste. Et alors moi, avec justement ma culture francophone, j'avais aucune difficulté à m'intégrer ni avec lui, ni avec ses amis, ni dans mon entourage à Québec, ni avec sa famille. J'avais absolument aucun problème. Parlons-en de la cause indépendantiste parce que j'ai comme l'impression que, parce qu'à un moment donné, une fois que t'es arrivé au Québec, t'as quand même milité pour la cause palestinienne ici, puis au même moment, au Québec, il y avait quand même la cause indépendantiste et tout ça. Comment, parce qu'il semble qu'il y avait des liens à l'époque avec ces deux causes-là, l'indépendance au Québec. Qu'est-ce que les Québécois voulaient? Ils voulaient un pays dans lequel ils pourraient se sentir en sécurité, vivre leur propre culture, leur propre langue. C'est un peu aussi, c'est un peu aussi québécois. Mon mari m'a convaincu de la véheurcité puis de l'importance de cette cause-là. Il était, lui, indépendantiste même avant qu'il y ait presque un groupe politique du même nom. On a été tout de suite membres du mouvement Souveraineté et Association, Luc et moi, et c'est à ces réunions-là, quand il y avait des réunions publiques de ce groupe, que j'ai rencontré René Lévesque. Et deux, trois semaines avant, il avait écrit dans un des journaux René Lévesque, un article parlant de la Palestine et disant qu'il faudrait deux États pour les Palestiniens. Alors, j'avais trouvé qu'il défendait un peu notre cause et j'ai dit à mon mari, je vais aller lui parler, le remercier. J'ai été le remercié, et c'est comme ça que j'ai fait sa connaissance et qu'on l'a revue à quelques reprises et on a fait connaissance. On s'est fréquenté aussi, il est venu chez nous. J'ai organisé aussi une table ronde à l'Université Laval pour les Palestiniens parce qu'il avait défendu un peu la cause. Je lui avais demandé s'il voulait participer à une table ronde à l'Université Laval. Il m'avait dit oui avec plaisir, mais j'ai dit, bon, mais je pensais inviter aussi Michel Chartrand. Alors, on s'est retrouvé à une table ronde à l'Université Laval avec un monde fou, les étudiants, le public, la salle était pleine à craquer parce que c'est quand même deux personnages. Ben oui, mais le sujet c'était sur la cause palestinienne. Oui. Il y avait René Lévesque et Michel Chartrand. Voilà. Et à un moment donné, pour juste une anecdote, je vois un petit bout de papier passer, René Lévesque passe un petit bout de papier derrière le dos de Clément Trudel, me le passe, je regarde, il y avait écrit « As-tu des cigarettes? » La cause souverainiste s'est échangée, mais actuellement, ce qui se passe en Palestine, même si toi depuis que t'es partie au Québec, t'as jamais cessé de militer, mais là, qu'est-ce qui arrive présentement, premièrement, qu'est-ce que t'en penses? Comment convaincre les Israéliens d'un État palestinien, c'est-à-dire partager la Palestine en deux? Comment les convaincre? D'abord, un, ils ne sont pas convaincus. Deux, même s'ils sont convaincus sur place, le territoire est occupé par eux, par Israël, ce qui deviendrait un futur État palestinien est carrément occupé par eux, par Israël, par le gouvernement israélien, par leur armée, par leurs colons, par leur population, bon, les kibbutz, les colonies, ils sont presque un million de colons maintenant, 800 000, 900 000 colons dans les territoires. Comment sortir ce monde-là et laisser ce territoire à un gouvernement palestinien? Évidemment, convaincre des colons israéliens de s'en aller de manière pacifique, parce que, dans le fond, eux, ils vous ont expulsés de manière militaire. Mais là, c'est comme si les palestiniens en ce moment ne peuvent pas se défendre. Leur occupation du territoire n'est pas seulement politique dans le sens politique, il est aussi politique et religieux. Ils considèrent ce territoire comme un territoire qui leur a été légué par leur prophète, quel qu'il soit. Donc, c'est aussi religieux. Alors, pour sortir ces colons d'un futur État palestinien, qui va les sortir? J'écoute Marc-Claude, cette dame de près de 90 ans, qui s'est bâtie toute sa vie pour son peuple et tout ça pour en arriver à la situation actuelle où un génocide est probablement en cours, et je me demande vraiment comment elle fait pour tenir le coup et ne pas être complètement désespérée. De bon côté, j'ai honte. Honte de me rendre compte que l'être humain n'apprend pas des erreurs de l'histoire. Honte de me rendre compte que nos dirigeants ne prennent aucune distance historique lorsqu'ils analysent ce conflit. Ainsi, il semble que pour les dirigeants, tout est commencé le 7 octobre. Pourquoi? Pourquoi alors que les palestiniens sont persécutés depuis des centaines d'années, ont perdu environ 80 % de leurs terres aux mains des Israéliens? Pourquoi est-ce toujours Israël qui est considéré comme la victime et les palestiniens comme les persécuteurs? On aura beau tuer des milliers de personnes, on ne peut pas tuer une idéologie. Que feront ces palestiniens qui ont vu leurs enfants se faire tuer sous les bombes ou les enfants qui ont perdu leurs parents et qui se retrouveront devant rien, plus de maison, plus de famille, aucun futur devant eux, mais dans leur cœur cet immense sentiment d'injustice? Que feront-ils sinon vouloir venger leur famille et d'une certaine manière se radicaliser? C'est les palestiniens qui ont tout perdu depuis des années, mais qu'on considère encore comme les agresseurs et les juifs, les Israéliens comme les victimes. L'Holocauste c'est sûr que ça a été une période absolument terrible pour le peuple juif, mais ils continuent à en parler et quand on veut critiquer Israël, il y a toujours dans le fond de tout ça l'Holocauste qui revient sur scène. On ne peut pas critiquer Israël, c'est de l'antisémitisme. Ils bloquent tout échange possible, pacifique, en jouant la carte de l'Holocauste malheureusement. Du côté des Palestiniens c'est des musulmans, des arabes qui n'ont pas le poids politique, financier du côté que la communauté juive en Israël est organisée et les communautés juives à travers le monde, même ici au Canada. Il y a une organisation que nous, nous n'avons pas. On n'a pas le poids politique en Occident. Mais quand même ce qui se passe présentement dans les universités, il y a comme des mouvements étudiants, il y a quand même beaucoup de manifestations. Est-ce que ça c'est quelque chose que tu as déjà vu toi dans le passé par rapport à cette solidarité-là ou c'est quelque chose de nouveau? Est-ce que tu sens quand même qu'il y a quelque chose de différent maintenant par rapport à la solidarité pour les Palestiniens? Oui, au Québec, en tout cas au Québec, puis même à travers la planète, il y a beaucoup plus de solidarité pour les Palestiniens. Ça c'est sûr qu'il y a quelques années quand j'ai commencé un peu à travailler dans les associations-là, on essayait d'expliquer à l'époque le problème, on appelait ça le problème palestinien. Puis on avait sur le dos ici au Québec, on avait sur le dos la gendarmerie royale qui nous prenait pour des terroristes. J'ai eu des rencontres avec eux à certaines occasions. On a été surveillé d'ailleurs ils ont reconnu que notre courrier était ouvert. Ils ont reconnu ça dans certaines officines-là. On a eu le courrier ouvert, on a eu nos téléphones qui ont été écoutés. Moi j'ai été filmé. Oui, on a eu quelques accrochages avec eux dans les années, bon je dirais dans les années 70-80. Maintenant ils se sont peut-être, je ne sais pas s'ils nous surveillent, mais en tout cas, à l'époque c'était une surveillance assez sérieuse. Par exemple, quand le pape est venu visiter le Québec, le Jean XXIII, je ne sais pas à quelle époque c'était, il y avait une messe à l'université Laval en plein air. La gendarmerie m'a appelé au téléphone pour me dire « Madame Jiguer, on aimerait vous rencontrer ». Il est venu un jeune de la gendarmerie dans mon salon. Alors, j'ai dit « C'est quoi le problème ? ». « Ben nous voulons savoir si vous allez faire des problèmes et des manifs contre le pape ». Non mais c'est quoi le lien ? J'ai dit « Écoutez, non seulement on ne va pas en faire, mais on ne va même pas aller à l'université Laval pour voir le pape ». Ok, lui faisait des ennemis à la gamme, puis en plus, toi t'es crétine, en plus, tu ne le savais pas, tu devais dire « C'est une palestinienne musulmane, le pape vient, elle va faire des problèmes. » « Elle va faire des chahuts, elle va faire des problèmes. » Ah, ça pousse le bon temps. C'est comme si, étant donné que la Palestine n'est pas un état, on peut comme ça gratuitement étiqueter les gens qui militent pour les droits humains comme des terroristes. Oui, oui. C'était pour un devoir, fait que je trouve ça dommage que ça va être probablement juste mon professeur qui va écouter ça, mais on verra. Peut-être qu'on va pouvoir faire quelque chose de plus professionnel et de plus concret avec ça. Fait que, ben merci, puis as-tu un dernier mot que tu voudrais dire? Vive la Palestine libre! Oui, en espérant que les choses s'améliorent. Oui, au moins il y a des jeunes qui semblent être sensibilisés, fait que c'est quand même encourageant. Oui, merci de m'avoir posé toutes ces questions. Merci, puis à la prochaine. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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